Le greffage des tomates au jardin amateur

Un article proposé par Francisca
L’intérêt de greffer des tomates c’est d’apporter une plus grande résistance aux maladies, viroses et bactéries. Le porte greffe est sélectionné pour sa résistance afin qu’il transmette ses qualités aux greffons. Il donne plus de vigueur, accroît  la production et la grosseur des fruits.

Personnellement, jusqu’ici, j’ai utilisé comme porte greffe la « Cuatomate OP », c’est une tomate groseille sauvage originaire du Mexique. En 2011, j’utiliserai la « Petit Moineau » qui semble donner de très bons résultats également.

Plusieurs méthodes de greffage peuvent être utilisées. J’en utilise trois couramment, mais il en existe d’autres.

Je commence à semer les graines de Cuatomate OP trois semaines minimum avant mes semis de tomates qui serviront de greffon, car le porte greffe doit être assez fort et sain, quelque soit la méthode utilisée. Donc semis en petit pot individuel de tourbe 4×4 – une graine par pot, dans terreau de semis.  Soins habituels à tous les semis, arrosages, lumière. Lorsque de petits bouts de radicelles commencent à traverser le pot, installer celui-ci dans un pot 6×6 de tourbe qui lui-même pourra être installé dans un dernier pot de tourbe 8×8. C’est la méthode que j’utilise pour tous mes semis de tomates. Cette façon de procéder, même si elle présente des contraintes notamment au niveau du coût, a un avantage sérieux : les plants ne subissent pas de stress donc pas de maladies qui peuvent s’en suivre.
Trois semaines après le semis des Cuatomate OP, je sème les tomates greffon.

Le greffage s’effectuera quatre à cinq semaines après le semis des Cuatomate OP, lorsque le plant aura environ 20 cm de hauteur. Ce porte greffe approvisionnera le greffon en eau et sels minéraux grâce à son système radiculaire. Pour donner plus de vigueur à mes plants, je les sors dans la journée en faisant attention à la température extérieure et aux rayons du soleil. Je les rentre tous les soirs.

Très peu de matériel est nécessaire. Je me sers d’un bistouri jetable acheté en pharmacie. L’avantage c’est sa légèreté et sa maniabilité ainsi qu’il est aisé de passer la lame à l’alcool pour la désinfecter entre chaque taille. Prévoir du raphia (naturel ou synthétique) ou des pinces à greffer pour tomates, ainsi que des bouteilles d’eau vides dont on aura enlevé le goulot qui serviront de « serre ».

Ma toute première greffe effectuée il y a huit ans maintenant  était des plus simplistes, mais très efficace.

Après avoir étêté le porte greffe à 6/7 cm au-dessus des premières  feuilles, par une coupe franche et nette au bistouri, insérer dans la tige sur deux cm un morceau de cuivre d’environ 4 cm (cuivre que je récupérais dans un morceau de fil électrique après l’avoir dénudé et débarrassé de son vernis avec du dissolvant puis savonné et rincé à l’eau courante). Etêter le greffon et le planter dans les 2 cm de cuivre apparent, jusqu’à la jonction parfaite du porte-greffe et du greffon ! Pas besoin de ligature, les deux pièces végétales se tenaient ainsi parfaitement.

Cette méthode quoique très simple et efficace m’a posée un problème. L’insertion de cette tige de cuivre ne risquait-elle pas de « contaminer » les fruits ?

Dans le doute, j’ai abandonné cette méthode, pour les trois suivantes, toujours utilisées à ce jour !

La première méthode de greffage que je privilégie sur des porte-greffes solides, c’est le greffage au « cure dent », sans aucun doute la méthode la plus facile.

Couper le porte-greffe 3 ou 4 cm au dessus des premières feuilles. Insérer au centre de cette tige le cure-dent sur 2 cm minimum en l’enfonçant très précautionneusement afin de ne pas éclater la tige. Etêter le greffon et l’insérer dans l’orifice préparé dans le porte-greffe. L’enfoncer doucement. Si la tige du greffon est trop forte, on peut la tailler en « crayon » et l’insérer dans l’orifice. Cette méthode ne nécessite pas de ligature ou d’enserrement dans une pince à greffe, le greffon tenant parfaitement bien dans le porte-greffe. Si, lors de l’insertion du cure-dent, la tige éclate, ce n’est pas dramatique, insérer dans l’orifice le greffon et ensuite maintenir la tige du porte-greffe avec du raphia. La greffe prendra très bien malgré tout. Ensuite, brumiser le greffon à l’eau à température ambiante. Et couvrir avec la bouteille en plastique retournée. Cette brumisation se fera journalièrement pendant une quinzaine de jours pour assurer la reprise. Le greffon peut faner un ou deux jours, mais ensuite, avec la brumisation il reprend vigueur.

La deuxième méthode, c’est le greffage dit « à l’anglaise ». Pour ce faire, il faut effectuer une coupe en diagonale sur le greffon et le porte-greffe à un degré de 60°, les deux coupes en biseau doivent s’ajuster parfaitement et bien s’emboiter, afin d’optimiser la reprise. Bien maintenir la greffe soit avec une pince à greffer ou du raphia. Brumiser et installer la bouteille en plastique et apporter les mêmes soins cités plus haut.

La troisième méthode que j’utilise habituellement sur des plants un peu plus frêles, c’est le greffage par rapprochement. Je laisse le porte-greffe dans son pot, que je rapproche du pot du greffon. Je rapproche les deux tiges et je « blesse » une partie des deux tiges au même niveau. C’est-à-dire que j’enlève une partie  superficielle sur les deux tiges et je les accole et les ligature. Brumiser et mettre sous bouteille, avec les mêmes soins post-greffages. Lorsque la greffe est prise, sectionner le pied du greffon et remettre un peu la bouteille qui sera ensuite supprimée.

Donc, pour me résumer, j’utilise le greffon au cure-dent pour des porte-greffes solides, le greffage dit « à l’anglaise pour des tiges solides mais moins « forcies » que les précédents et la technique du rapprochement sur des tiges plus frêles.

Installer ensuite au jardin après les saints de glace, à la mi-mai.

118 réflexions au sujet de “Le greffage des tomates au jardin amateur”

  1. Méthode très simple a priori. :smile:
    Mais alors, pourquoi est-ce que toutes mes tentatives de greffage de tomates ont-elles échoué ? :angry:

  2. Lorsque l’on fait une greffe il est primordial que les deux végétaux soient en étroite communion, la partie blessée, contre la partie blessée, la jonction doit être parfaite et bien ligaturée. Et il faut surtout brumiser tous les jours et recouvrir d’une bouteille plastique !
    Il m’est déjà arrivé de voir apparaître, au niveau de la jonction, des petites radicelles aériennes ! On peut les laisser ainsi, sans dommage pour la plante puisqu’il n’y a pas de blessures qui pourraient entraîner des maladies si on les coupait !

  3. Deuxième article technique, et parfaitement limpide…
    J’envisage de laisser ma place d’enseignant à de nouveaux pédagogues !
    La technique du cure-dent ma plaît bien, ce sera sûrement celle que j’expérimenterai pour produire une première génération.
    Il me reste le plus difficile : acquérir assez de connaissances sur les qualités des différentes variétés pour en définir au moins deux qu’il me plairait de sélectionner. Pour l’instant, je suis vraiment dans le plaisir de la variété, sur pied, en consommation immédiate, pour la conservation (graines et fruits) ou dans la composition d’assiettes.
    Après le plaisir, je testerai donc l’expérience.
    Pour les jets en fin de manifestation (politique ou artistique), je tenterai une variété à pourrissement rapide et une autre à odeur pestilentielle, ce serait parfait ! :sick:
    Mais je doute que les jardiniers aient privilégié ce dernier critère, même s’ils subissent des échecs cuisants !

  4. Christophe,

    Dans le cas des greffes (je pense ne pas avoir été si claire que ça dans ce deuxième article) cela ne concerne pas la création d’une nouvelle variété. La greffe sert juste à fortifier le greffon et tu consommes tous les fruits en saison. :wink:

    C’est pas grave Christophe, j’t’aime bien quand même ! :wub:

  5. Francisca, si je comprends bien, dans la troisième méthode, vous vous retrouvez avec deux tiges, celle du greffon et celle du porte greffe, donc deux variétés de tomates. Ne faut-il pas supprimes la tige du porte greffe et pourquoi pas lui faire produire des racines et la réutiliser à ce même usage.

  6. Bien sûr que si Hervé qu’il faut aussi couper la tête du porte greffe, grave oubli de ma part !, ceci dit sans conséquences puisqu’alors on obtiendrait d’un côté des tomates groseilles issues du porte-greffe et de l’autre la variété que l’on aura voulu fortifier !
    Il est tout à fait évident que l’on peut faire enraciner dans de l’eau la tête du porte greffe dans la troisième méthode, que vous pourrez réutiliser pour refaire une greffe !
    C’est la méthode que j’ai utilisée et dont je vous avais parlé lors des inondations dans le sud-ouest, j’avais récupéré tous les gourmands de mes tomates que j’avais envoyés à une victime des inondations de mes amis, avec un jardin détruit à 100% et qui a pu ainsi sans trop de dommage avoir de belles récoltes dans son jardin avec la plantation de mes gourmands enracinés !
    Merci Hervé d’avoir fait une lecture attentive! :wink:

  7. En quoi, Francisca, le cuivre risque-t-il de contaminer les fruits? En quoi serait-ce plus dangereux que la traditionnelle protection mildiou par le cuivre piqué dans la tige?
    Question deux. Dans la technique du cure-dent, tu dis: « l’insérer dans l’orifice préparé dans le porte-greffe », tu veux dire que le cure dent n’y est plus, qu’il a simplement servi à faire un trou?

  8. C’est la Big Yellow Zebra avant maturité. Elle est sublime n’est-ce pas, variété encore confidentielle. A maturité, elle devient jaune-orangé avec les stries un peu plus foncés. Au niveau saveur, elle est légèrement sucrée et zestée, fabuleuse en bouche. Très peu de gel, très peu de graines. Une superbe découverte 2010 ! :wub:

  9. Luc,

    Le cure dent ne sert effectivement, dans ma technique, qu’à faire le trou, ensuite tu insères la tige de la greffe dans l’orifice. Ceci dit, tu peux très bien insérer un demi cure-dent que tu auras épointé du côté cassure également, pour faire une sorte de mini cure dent, dans l’orifice du porte greffe et empaler la tête du greffon dessus en prenant soin que les jonctions soient bien accolées, c’est la condition sine quanone de la réussite. Si les blessures ne sont pas collées l’une à l’autre, impossible de réussir !

  10. Quelles qualités avez vous le plus amélioré: la résistance, la productivité, la qualité…
    Quand est-il de la précocité?
    Quelles variétés de greffons avez vous essayé?
    Et toujours, vos plus grandes satisfactions et déceptions.

  11. Luc, pour répondre à ta deuxième question. Lorsque j’ai goûté les premières tomates greffées avec l’insertion du fil de cuivre resté en place, j’ai eu le sentiment qu’il y avait une petite saveur métallique dans ma tomate, c’était peut-être psychologique, mais, quoique la méthode soit inratable, j’ai préféré arrêter cette façon de procéder.
    Si un chimiobiologiste peut m’apporter la preuve qu’il n’y a aucun danger, j’adhérerai peut-être, mais j’avais beaucoup de difficultés à consommer ces tomates avec ce style de technique !

  12. Hervé,

    Cette méthode de greffage a énormément amélioré la résistance aux maladies, c’est indéniable, c’est quand même le but, mais aussi la productivité et la grosseur des fruits.

    Quant à la précocité il faut se référer à celle du greffon, je n’ai pas observé de différence, ce n’est pas parce que l’on va greffer que le greffon portera plus précocement, si sa précocité est grande (45/60 jours) cela restera dans cette fourchette, si le greffon est tardif, idem, cela reste du tardif.

    Avec le greffage, on n’a pas la même démarche qu’avec la pollinisation manuelle.
    Si vous mettez un greffon d’ananas sur un porte greffe petit moineau par exemple, vos tomates seront des ananas. C’est le principe de toutes les greffes qu’elles soient fruitières ou autres. C’est le greffon qui fait le fruit, qu’importe le porte-greffe
    Je n’ai jamais eu d’échec quelque soit la technique de greffage utilisée parmi les quatre citées. Le principe de base d’une greffe, c’est le « bord à bord », plaie contre plaie, le bon maintien dans la position, que ce soit avec un cure dent, ou un lien de raphia, l’humidification de la greffe chaque jour pendant une quinzaine de jours et la mise à l’étouffée , que ce soit avec un sac plastique ou une bouteille renversée

  13. Oh la la… Je mélange tout !
    Mais j’ai compris quand même. Na !
    Donc pour ma variété tomate pourrie, il me faudra bien sûr utiliser les deux techniques : je tiens à des projectiles de qualité !
    :biggrin:

  14. Christophe, c’est un dénommé Carsotti, comique-troupier de son état et très mauvais comique, qui inaugura le premier jet de tomate de l’histoire. Idem le soir suivant mais avec des tomates encore plus nombreuses. Idem encore le lendemain soir. Mais le 4ème soir, c’est Carsotti lui-même qui se munit d’un cageot de tomates et qui les lança sur le public. La police dut intervenir et le théâtre fut fermé jusqu’à ce qu’un écriteau à l’entrée du lieu indiqua qu’il était interdit d’entrer dans le théâtre avec des tomates !

  15. Francisca, je crois que vous m’avez mis l’eau à la bouche .
    Je vais expérimenter dés la prochaine saison, surtout que j’ai récolté de la Petit Moineau.
    Le seul problème c’est que les filles vont bientôt m’interdire le blog!! Ils en ont marre de mes conneries :alien: :ninja: :silly:

  16. Tu as tout compris Christophe.
    Tu es un peu comme ton ami dupdup parfois, avec votre manie de lire en diagonale !
    Vous faites la même chose pour lire dans les Coeurs……………..de Boeuf ? Ce n’est pas cette variété qu’il faudra privilégier pour la création de ta tomate bien pourrie, bof, si tu prends une F1 du commerce, cela devrait faire l’affaire ! :wink: :wub:

  17. Christophe, si c’est pour balancer sur des blancs, je te conseille de greffer des Noires de Crimée, elles sont mahous costauds, sinon, tu as les prunes noires, en plus petit calibre, mais quelle productivité!

  18. « Les filles », vous parlez des nanas qui sont aux petits soins pour vous ! Moi, à leur place, je privilégierais plutôt le jardinage, on s’éclate dans le jardinage. Je peux les briefer si vous voulez, pas de souci, je suis très convaincante quand je veux ! Faut les motiver ces petites ! :w00t:

  19. Pas d’accord Hervé, tomates trop fermes, ça rebondira mais n’éclatera pas ! Chercher mieux, une tomate pleine de flotte, ça doit bien exister dans les nouvelles variétés, moi j’sais pas, j’connais que les anciennes ! :devil:

  20. Les tomates ont plus de succès que Sarko sur ce blog ! :tongue:
    Qui est-ce qui a dit que c’était un message subliminal pour dire qu’il y a des tomates qui se perdent … ? :whistle:

  21. 33 articles déjà sur le thème de la tomate. :wink:
    Et dire que je vais en mettre trois fois plus dans les années qui viennent sur le thème du haricot ! :tongue:

  22. La tomate n’est-elle pas le fruit le plus consommé ?

    C’est magnifique une tomate, c’est généreux, coloré, opulent, caressant, délicieux, savoureux, regarde ma Big Yellow Zebra, elle n’est pas magnifique ! :wub:
    Si quelqu’un veut quelques graines, pas de problème !

  23. Ah! le haricot, une autre histoire d’Amour pour moi.
    C’est bête Dupdup si tu ne choisis que des thèmes où j’ai quelques petites connaissances, il va falloir les aligner les commentaires :wub:

  24. Bernard, je viens de relire, en diagonale comme dit Francisca, cet article de l’an dernier. Que sont devenus tous ces jardiniers? Plus de jardin ou hibernation?

  25. Christophe,
    Je relisais ton commentaire de 22h36, il aurait fallu t’y prendre depuis un an ou deux car lorsque tu auras ton projet abouti, Sarko ne sera plus là, alors qui sera la cible ?
    Pas moi j’espère !!!! :wink: :wub:

  26. Par les temps qui courent, aucun problème du style demande ou offre.
    Pour l’offre, les saloperies du commerce, c’est une idée à suivre, il faut juste trouver un moyen de récupérer leurs vieux cageots.
    Qaunt à la demande… ben alors là, la surproduction de ces tomates hors sols ne suffira pas, même l’agité parti.
    Dommage, les cibles mouvantes, ce sont mes préférées !

  27. Meuh bien sûr Hervé ……….. j’ai l’droit à un peu d’humour moi aussi, non ? En tous cas, réactions au quart de tour !!!!! :wink:

  28. Tu n’arriveras jamais Bernard, à avoir autant de variétés de haricots que de tomates !
    Alors, la tomate a encore de beaux jours devant elle ! :wub: :wub:

  29. Et si on balançait plutôt les tomates sur les haricots nains!!
    Ce s’rait moins dangereux. :tongue:

  30. Question de fond : ça sert à quoi de greffer des tomates ?
    J’ai déjà acheté, à deux reprises, des pieds greffés.
    Plus résistants aux maladies ? J’en doute.
    Plus de tomates sur le même pied ? Oui, mais ça sert à quoi d’en avoir plus ?
    Des fruits plus gros ? Un fruit petit donne tellement plus envie … !

  31. Quand on voit le prix des pieds greffés, aucun intérêt si ce n »est pour les jardiniers sur balcon. Pourtant c’est vendeur!
    J’ai même vu, cette année, la vente de tomates cerise formées en pot à 15 euros.
    Après tout, plutôt que d’acheter des fleurs……

  32. Des tomates sur balcons ?
    Quelqu’un de ce blog a déjà essayé ?
    Je l’ai fait en 2003 avec une variété peu vigoureuse (red robin). Les fruits étaient d’une qualité gustative médiocre, sans doute à cause de l’excès d’arrosage. Je suis persuadé qu’une tomate, pour être très bonne, doit être cultivée dans des conditions hydriques difficiles. Trop d’eau tue le goût !

  33. Tomates sur balcon, bien sûr que cela fonctionne très bien, c’est quoi cette réflexion d’homme épris des grands espaces ! La tomate n’a pas besoin d’avoir un grand espace au pied, il suffit qu’elle soit bien nourrie aux purins.
    Cette année, j’ai mis quatre pieds de tomates dans des contenants individuels de 40x40x40. Une « Tigrella Bicolore », offerte par Christophe, une merveilleuse découverte tant visuelle que gustative, qui a été très productive, une Ananas Noire offerte par Bernard, superbe, une Wattermelon et une Big Yellow Zebra donnée par Christian de « ventmarin ». Les trois premiers pieds me semblaient un peu chétifs pour les mettre au jardin, alors je les ai gardés à portée de main, pour voir ce que cela allait donner, le quatrième c’était dans un souci de conservation de la variété, étant très rare ! Et bien Bernard, je peux te dire qu’heureusement que j’avais ces quatre pieds dans les pots, car grâce à eux j’ai pu déguster jusqu’à aujourd’hui des tomates. Il me reste quelques Tigrella et deux Big Yellow Zebra à cueillir car elles sont à maturité !
    Les tomates habituellement vendues pour pot, ne sont jamais de qualité gustative excellente, c’est peut-être dû au nanisme, je ne sais, je pense qu’elles sont plutôt utiles au côté visuel !
    Les tomates en pot cela fonctionne très bien, c’est comme certaine variété de haricot rame très rare que j’ai mis en culture fin juillet, il fallait oser il est vrai, en pot et qui m’ont donné une belle récolte pour le partage avec mes jardiniers de coeur !
    Certaines choses en jardinage paraissent improbables, mais parfois, contre toute attente cela fructifie très bien ! Pas vrai Christophe, c’est juste un petit clin d’oeil ! :wub: :wub:

  34. Si, si Bernard, un pied greffé est beaucoup plus résistant aux maladies, mais peut-être serait-il utile que tu fasses ton greffage toi même, en jardineries, les pieds souffrent souvent, ceci expliquant sans doute cela.
    Mais, si vous voulez, l’année prochaine, je viens vous faire un cours magistral sur l’hybridation et le greffage ! Pas de soucis, un peu de choucroute (s’il en reste) et une belle morteau m’iront très bien, avec une t’tite bière ! :wink: :wub:

  35. Bon d’accord Francisca, un bien bel article, cela mérite une morteau, par contre la bière en Franche Comté,….., il y a mieux ailleurs. Peut etre a coté de chez moi, il y a une amap, et le proprio des lieux fabrique sa propre bière dans sa maison, un coin de cave. Il a racheté une vieille cuve et alambic, achète des sacs de 50 litres de houblon et autre céréales et fabrique sa bière à peu près, il rajoute une dose de whisky, au pif, et fait donc une bière qui ne ressemble que peu à la précedente. C’est un marrant que j’aime bien. Je lui achète sa bière artisanale car elle a quelque chose de je ne sais quoi, qui a different gout suivant ses inspirations. Bon ca n’a rien a voir avec les greffes, mais j’avais envie de dire cela, elle s’appelle Bière du Pintadier, et l’ étiquette est une pintade. Parfois il fait les marchés, on le trouve ici ou la, par beau temps.

  36. Je suis partante pour goûter la bière du Pintadier que vous appréciez Thierry, pas de soucis, oh la la je vous raconte pas la fiesta que cela va être en Franche Comté le printemps prochain, entre Christophe, Thierry, Bernard et moi, j’sais pas trop c’que ça va donner la pollinisation et la greffage des tomates, va falloir s’accrocher aux ridelles !
    :blush:

  37. petite question a FRANCESCA : peut on prendre n’importe quelle tomate comme porte gréffe ou faut il une variété de tomate spécifique.
    Remarcable travail sur vos explicatinons de la façon de gréffer une tomate cela
    parait tres simple en lisant l’ article; mais je doit dire comme bernard que je me suis essayer a cette pratique sans grand succés ce qui fait que j’ai abandoné, mais compte tenue des nouvelles techniques que vous préconisais je vais faire un autre essaie cette année.
    quand au sujet du fil de cuivre « mon beau-pére qui ma beaucoup apris ne sulfate jamais ses tomates » il se contenté de traversé le pied de la plante avec un fil de cuivre
    pour imminiser la plante contre le mildiou je n’ai pas trouver de gout au tomate ainsi traité;
    je fairait donc un essaie avec le fil de cuivre ce qui me parait une idée géniale.
    merci abientot
    JP

  38. je sius tombé en panne de micro , c’est pour cela que je n’ais pas la réponse a ma question, ou alors j’ai mal lu le gréffage des tomates et puis je suis tellement habitué
    a vos réponses rapide que maintenant attendre 2 jours est une véritable torture.
    « peut on prendre n’importe quel tomate comme porte gréffe » question a nbotre grande
    FRANCESCA.
    jp

  39. Jean-Pierre,

    Désolée pour le temps mis pour la réponse étant indisponible ! Mais je suis « réveillée » (sic) maintenant !
    Non, on ne peut pas prendre n’importe quel porte-greffe, où serait l’intérêt !
    Il faut choisir une variété « sauvage » comme
    Petit Moineau, mais il y en a d’autres,
    sinon les F1 du commerce spécialisé telles que
    Groundforce (déjà utilisée)
    Maxifort
    Eldorado
    Beaufort (De Ruiter)
    et BRIGEOR (vendue chez a.ducrettet) que je vais utiliser cette année pour l’expérimentation que je compte mener et dont je vous reparlerai en son temps (si cela fonctionne, même si cela ne fonctionne pas d’ailleurs, on peut aussi parler de ses échecs, non, c’est aussi ça l’expérimentation, fait de réussite et de rejet) !
    L’intérêt des porte-greffe F1 c’est qu’ils sont issus de croisements entre tomates sauvages et tomates cultivées et qu’ils en conservent les caractéristiques propres aux plantes indigènes, notamment au niveau de la germination qui, dans la nature, est étalée, même si les graines tombent au sol toutes quasiment en même temps. C’est leur façon à elles de préserver l’espèce en étalant la germination !
    Et cette caractéristique est bien évidemment retrouvée dans la germination non uniforme des graines porte-greffe, d’où l’utilité de semer une seule graine en godet de tourbe, et de prolonger les températures (24.25°C) et l’humidifation jusqu’à la germination tardive des dernières graines. La luminosité est également un facteur déterminant pour une germination plus uniforme. Généralement, les grainetiers annoncent une germination à une hauteur de 50 à 70%, mais avec cette méthode qui m’est particulière (parce que je ne sème que 20 à 30 graines porte-greffe) j’ai des réussites qui dépassent les 80% et je suis sûre que, si j’étais plus patiente, j’en obtiendrai plus encore, mais dés que j’obtiens le nombre de plantules nécessaires, j’arrête là l’expérience ! Sans doute un tort, je devrais pousser l’expérience plus longuement dans le temps, rien que pour voir ce qui se passe ! Elles apportent également entre autres un système radiculaire très développé plus résistant aux excès de chaleur en été ! Ce qui n’est pas du tout négligeable.
    Les tomates utilisées pour l’élaboration du porte-greffe sont sélectionnées pour leur bonne résistance contre le mildiou et autres maladies aériennes !
    Donc, c’est tout un travail en amont qui apporte un gain de vigueur et le prolongement du cycle de productivité !

    Pour en revenir à vos « échecs » de greffage de tomates, je vous ferai la même réponse qu’à Bernard.
    Il faut que les parties coupées quelque soit la méthode que vous utiliserez, soient absolument bien jointes et maintenues associées pendant au moins quinze jours, soit avec du raphia qu’il soit naturel ou synthétique ou une pince à greffage, non indispensable cependant, que les jointures soient humidifiées (brumisées à l’eau à température ambiante) tous les jours sans exception, et qu’elles soient coiffées soit d’une bouteille en plastique, soit d’un sachet plastique qui permet la reprise « à l’étouffé ». En respectant rigoureusement ces consignes, point d’échec possible !

    J’ai lu quelque part que vous pensiez semer vos graines de tomates fin de ce mois !
    L’expérimentation est peut-être attirante, mais, si je puis me permettre, en fonction de mon expérience, totalement inutile. Vos plants seront trop en souffrance en attente d’installation au jardin, (ou même de serre) et n’apporte rien, si ce n’est une fructification moindre, avec des fruits souvent difformes parce qu’ils ont été en souffrance ! Surtout ne pas faire cet essai avec des graines de 2010, car elles n’auront pas assez de dormance, préférer des 2009.
    Cette année, Bernard et moi (pour suivre sa propre expérience qui m’intéressait, et avoir un essai comparatif), avons semé un mois plus tôt que les autres années. Une partie de nos graines et ma propre expérience ont prouvé que les graines de mes semis du deuxième jet un mois plus tard, ont très très vite récupéré la taille de celles semées un mois plus tôt, de là à conclure qu’un semis trop tôt est inutile (parce que nous n’avons pas de serre chaude !), il n’y avait qu’un pas !
    Mon ami « Tomatologue », qui sème 15 000 graines de tomates anciennes par an, dix mille destinées pour serres chaudes, et cinq mille pour plein air, ne commence pas ses semis avant le milieu, voir fin de mois de janvier !

    J’espère vous avoir été utile Jean-Pierre et avoir bien répondu à vos attentes ! :wink:

  40. Jean Pierre et tous les autres intéressés bien sûr !
    Une petite réflexion me titille sur le greffage à l’instant !
    Pour une plus grande facilité dans le greffage et pour que vos « porte-greffe » soient bien costauds, je préconise, pour les non initiés et même les autres d’ailleurs, de semer vos « porte-greffe » un mois plus tôt que vos « pied greffon » Ils seront ainsi suffisamment solides pour vous faciliter les choses ! Vous leur apporterez bien sûr les mêmes soins qu’à vos plants traditionnels en n’oubliant pas de les « nourrir » pour les fortifier et de les sortir la journée quelques heures, lorsqu’ils seront suffisamment grands, hors gel, évidemment !

  41. Je viens de préparer un sachet de 70 graines de « petit moineau » pour Francisca, afin qu’elle les utilise comme porte-greffe. J’ai encore une soixantaine de graines que je peux donner.

  42. Super Bernard, voilà une collaboration fructueuse !
    Les « porte-greffe » Brigeor F1″ ne serviront qu’à la nouvelle expérimentation que je compte mener en 2011.
    La « Petit Moineau » parce qu’elle est une tomate sauvage, et non pas une F1, sera le porte greffe que je compte utiliser pour toutes mes tomates greffées !
    Merci à toi Bernard !

  43. Francisca
    A quel date conseilles tu de semer les graines pour les « porte greffe » en région parisienne ?

    Si non si tu as 4-5 graines (pas plus) juste pour essayer je suis partant.
    Depuis 2008 sans jardin je crois que je suis devenu un peu boulimique
    :blush:

  44. Lamosa,

    En région parisienne, semer les « porte-greffe » début février, en lune montante favorable (désolée mais je ne pourrai donner de dates précises que fin janvier !) me semble un bon compromis, pour un semis des greffons début mars en même temps que les semis habituels des variétés de tomates !
    Je ne transplante pas au jardin avant les saints de glace sauf si températures annoncées clémentes bien évidemment !
    Pour les variétés précoces, type Kotlas, Anna Russian, Beefsteack, Black Zebra, Blanche de Prusse, Bloody Butcher, Cosmonaut Volkov, Gardener Delight, Isis Candy,
    Matina, Petit Moineau bien sûr et pour quantité d’autres variétés, je les installe au jardin sous housse à partir de la mi-avril sauf en cas de fortes gelées ! ce sont des variétés qui ont une précocité entre 50 et 70 jours et qui supportent assez bien des températures basses si elles sont protégées!

    C’est bien volontiers que je te donnerai quelques graines « porte-greffe » qui partiront début janvier maintenant vers la destination que tu voudras bien indiquer à Bernard qui me transmettra !

  45. Les saints de glace durent trois jours : 11, 12 et 13 mai.
    Mais lorsque le jardinier a les mains chaudes, les seins de glace de sa jardinière fondent dès la première heure et ça ne dure pas trois jours ! :wub:

  46. Merci Francisca

    Après avoir lu et relu ton article c’est décidé, je vais essayer le greffage et même l’hybridation.
    Les pinces à greffe que tu utilises sont de quel diamètre ? 2,5mm ?
    Ton ami tomatologue n’est pas par hasard Eric de Montpellier ? J’ai des amis qui sont allés chez lui et ils ont été très impressionnés par la diversité et par la qualité de ses tomates.

    Pour les graines Bernard à mon adresse Et s’il te reste quelques graines de la Big Yellow Zebra je suis prenant. Quel plaisir de découvrir des nouvelles variétés !

  47. Lamosa,

    La pince à greffer à utiliser est soit du 1.5 soit du 2.5, tout dépend de la taille des tiges de tomates. Une pince non appropriée voue à l’échec la greffe si l’enserrement n’est pas suffisant !

    Effectivement, mon Ami, plus particulièrement connu sous le nom de « Tomatologue » est bien Eric PEDEBAS de Maurin-Lattes. Un grand grand bonhomme dans le domaine de la tomate, avec un coeur aussi gros que sa belle Maurinoise dont je vais avoir l’honneur de me voir confier dans les prochains jours, des graines de cette tomate de sa création, totalement inédite et maintenant bien fixée..!
    Etre reconnue par un homme comme lui c’est très, très valorisant (j’en suis même un petit peu fière, pour ne pas dire « très »)
    Merci pour cette immense confiance Eric, j’ai été très très flattée par ton discours élogieux à mon égard lors de notre dernière conversation, j’espère être à la hauteur de tes espérances, et c’est bien volontiers que je serai à tes côtés pour préparer ton expo cet été, tu peux absolument compter sur moi ! Je n’ai qu’une parole et tu le sais !

    Lamosa, début d’année prochaine, je t’envoie les graines que tu me demandes, ainsi que quelques « Big Yellow Zebra »

  48. En effet ils l’ont trouvé très sympathique et il a même pris le temps de leur montrer ses instalations. C’est en effet grâce à des personnes comme lui, comme notre ami Bernard, toi et tant d’autres qu’on le plaisir de découvrir, chaque jour, de nouvelles variétés de légumes, de fleurs… et laisser à nous enfants un patrimoine inestimable.

  49. Les jardiniers sont toujours…….sympathiques , ce sont, pour quelques uns d’entre eux des créateurs, des rêveurs, des artistes et des hommes de coeur !!!!!!!!!!!!
    « Laisser un patrimoine à nos enfants », voilà un objectif qui ne peut que m’interpeller !
    A ce sujet, je pense, dans un avenir assez proche, vous faire part d’une création qui me tient à coeur, déjà bien élaborée et sur pied, qui aura toutes mes attentions dans les mois qui viennent dans lequel j’ai enrôlé Bernard et Christophe, pour ma plus grande chance et mon plus grand délire ! Je les remercie vivement pour leur collaboration précieuse ! :wub: :wub:
    J’aurai besoin de la collaboration de vous tous pour enrichir ce projet! Je sais que nous pourrons compter sur vous !

  50. Il est vrai qu’Eric a à son actif, de très jolis clichés ! Ceux affichés ne sont qu’une petite représentation de ce qu’il sait faire, sans aucun doute ! Lui aussi, comme notre dupdup, un excellent photographe !

  51. bonjour a tous ,j’ai enfin retrouvé mon micro réparé pour la deuxieme fois ce mois ci
    j’ai lu et relu les commentaires et explications de notre amie FRANCISCA toujours claires et fournies ce dont je la remercie ,je vais faire mes graifages avec le porte grffe
    f1 groundforce de chez beaumeaux c’est plus facile pour moi,
    je suis tres intéressé par ton projet que je ne connais pas encore ? et j’espére etre a la hauteur enfin je fairai mon possible.
    pour le gréffage des tomates sa rejoint le bouturage de mes agrumes j’aurais du y penser et faire la relation .
    par contre pour la fécondation manuelle, j’ai un probléme pour la polinisation par la face interne de l’étamine:
    quand trouver l’étamine qui porte le polen de la fleur qui servira a féconder le pistil
    de la fleur qui recoit le polén.
    je ne sais pas si je m’explique bien , mais je crois que le plus difficile c’est de mettre les deux parties ,donneur et receveur en contact quand ils sont mur tout les deux
    je suis sur que FRANCISCA me donnera un petit renseignement.
    quand a l’exposition de montpellier j’ espere en connaitre les dates pour y aller faire un touret voir cette fameuse tomate.
    JP

  52. Enfin de retour Jean-Pierre !
    Non, il n’est pas difficile de mettre en contact le donneur et le receveur avec un pinceau neuf ! Le plus difficile dans l’intervention c’est l’émasculation de la fleur mère qui demande un peu de doigté !
    Je donnerai bien volontiers les dates d’expo de mon ami « Tomatologue » à Montpellier, lorsque nous les aurons !
    Et donc au plaisir de vous voir à ce moment là !

  53. merci encore FRANCISCA pour ce renseigement sur la fécondation de la tomate il me tarde de me mettre au travail je n’ais pas encore semé ,je ne le fairais que le 5 janvier
    jour qui me semble le plus propice a 14 heures vue la lune .
    et je ne semerai que 2 variétées de tomate.
    quelques semis ce fairont fin janvier le 31 voir le 1 fevrier,
    et le reste le 9 10 et 11 fevrier , je ne manquerais pas de vous tenir au courant
    bonne fin d’année a tous les jardiniers de France et de navarre sans oublier les Bretons,
    les belges etc………

  54. Tous mes voeux vous accompagnent Jean-Pierre pour cette nouvelle année et qu’elle soit féconde pour votre jardin ! :wub:

  55. Le greffage de tomate ne marche pas s’il y a + de 15 jours entre semis de porte-greffes et de greffons.
    Je ne crois pas qu’on puisse le faire au bout de 3 semaines.
    3 semaines, c’est pour les aubergines.

  56. Normalement la technique est très bonne, mais le temps d’attente entre chaque opération est trop longue, entre semis porte-greffe et semis variété 3 semaines c’est trop, 10 jours à 15 c’est suffisante, pour éviter l’incompatibilité entre diamètre du greffon et du scion.

  57. Il y a sans doute un truc que je n’ai pas compris car, à l’époque où j’avais essayé, j’avais loupé toutes mes greffes.
    Je dois avouer que je n’ai pas essayé longtemps car je n’ai pas compris l’intérêt de greffer. Avoir plus de tomates ? On en a toujours assez, non ? Avoir des pieds résistants ? Bof bof, les quelques pieds greffés que j’ai achetés n’ont pas été moins malades que les autres, bien au contraire (sans doute parce que l’excès de fruits sur les pieds greffés fatigue trop les plants).

    PS – Il est possible que je mange ma première tomate vers le 5 juin.

  58. Ma première tomate est en train de virer au rouge. :smile:
    Un corbeau freux ne s’est d’ailleurs pas privé pour lui donner un coup de bec. :angry:

  59. Pas possible ça !
    Tu dois leur montrer ton postérieur pour les faire rougir ainsi, car avec l’exposition dont bénéficie mon potager (plein sud), mes premières tomates deviennent nettement vert pâle, mais pas rouges.
    A moins que ce soient les vapeurs de Tabasco ? :tongue:

  60. Ppfff , j’suis dégouté !!!
    Je n’ai pas encore de fleurs dans les tomates …
    Les haricots verts font une drôle de gueule .
    :sad:
    Mais en fin de semaine , je vais déguster mes premières courgettes ( Ronde de Nice ) .

  61. apres avoir greffer des marmandes sur petit moineau ,greffe effectuee le 08 fevrier 2012 si j’enleve la bouteille plastique ,au bout de 30 minutes ,les plants fletrisses il faut remettre la bouteille et cela redevient normal 3 heures apres.
    Que faire !
    MERCI de votre aide

  62. Tiens, Yves, je vois que Tu avais mis en 2011 des rondes de Nice. Je les ai expérimentées l’année dernière et le rendement était explosif! Mais la deuxième poussée (sur les mêmes plans) fut laborieuse, car elle pourrisaient au fur et à mesure.
    As-tu observé quelque chose de ce genre?

  63. Oui Luc , j’ai remarqué ce même phénomène avec mes courgettes ( elles jaunissent durcissent et finissent par pourrir ) .
    J’ai cru que ça venait de l’arrosage mais il parait que c’est un problème de fécondation !!

  64. Désolé quand même leclerc de ne pouvoir t’aider …
    A l’époque, je n’avais jamais trop osé le dire dans les commentaires de cet article, mais je pense que le greffage est quelque chose dont l’intérêt est très très limité. :angry:

  65. Bonsoir,

    une petite question aux spécialistes de greffe : doit-on, comme pour les aubergines greffées, laisser à l’air libre la « jonction » de la greffe au moment de la mise en terre ? J’ai pris l’habitude de pas mal enterrer mes plans (non greffés !). Cette année sera une première pour moi niveau greffe !…

    Merci !

  66. Je ne suis pas spécialiste. Il arrive parfois que des racines se développent au niveau de la greffe, même quand elle n’est pas enterrée. Il est donc, à mon avis, préférable de ne pas enterrer la greffe pour que le greffon ne s’affranchisse pas du porte greffe.

  67. Je partage l’avis de Francis.
    Je ne suis par contre pas du tout convaincu par le greffage des tomates et je n’y vois qu’un intérêt très limité.

  68. bonjour,
    j’ai beaucoup de problemes avec mes greffes . les porte greffes sont des Groundforce.quand je greffe au cure dents, le greffon deperit au bout de quelques jours, ou la tige du porte greffe pourrit à la base du trou. à votre avis que fais-je mal?
    d’autre part je lis « couper le porte greffe au dessus des premieres feuilles ». je coupe au dessus des cotiledons, est ce la raison?
    merci de vos avis.

  69. Je ne sais pas répondre, je n’ai pas écrit l’article et comme je l’ai déjà dit, je ne connais personne qui ait réussi le greffage de ses tomates.

  70. Un de mes frères se lance dans le greffage de tomates.
    Après en avoir discuté avec lui, il semble résolu alors que comme le dit Bernard et comme je l’interrogeais sur la technique, il semble que ce soit loin d’être simple.
    Alors désolé si je n’ai pas la solution à tes maux, on va attendre que le frangin devienne expert !
    Et puis, c’est là le truc étonnant, il va utiliser comme porte-greffe une variété que m’a transmise et fait connaître Bernard, j’en avais fait de même avec mon frère.
    Cette variété ?
    Rustique, succulente, proche de la tomate originelle (non, Eve n’y a pas goûté !), cerise… Matt’s Wild Cherry bien sûr !
    Et vlà qu’le frangin m’en a pompé tout le stock !!

  71. je suis un jardinier ..amateur.. le greffage de tomate me taquine depuis un moment. grace a toute vos informations je vais me lancer.. ceci dit outre la quantité à obtenir je cherche surtout à avoir moins de maladie…..alors que porte greffe le plus résistant?

  72. MERCI A VOUS TOUS J AI LU TOUTES INFORMATIONS AVEC INTERET ET COMME J EN AI ENVIE DEPUIS LONGTEMPS JE VAIS M Y METTRE AUSSI. QUI NE RISQUE RIEN N A RIEN
    CECI DIT JE CHERCHE SURTOUT A AVOIR DES PLANTS ..RESISTANTS

    AU MILDIOU

  73. Je ne sais pas quel est le porte-greffe le plus intéressant. J’avais lu que la variété « petit moineau » pouvait être un bon porte-greffe.
    Je suis intéressé pour connaître plus tard les résultats de ton expérimentation car je ne connais personne qui ait vraiment réussi le greffage des tomates.

  74. Le greffage ne rendra pas résistant au mildiou. Cette maladie entre dans la plante par les feuilles principalement. Le greffage n’empêchera pas cela. Le but est d’avoir une plant plus forte grâce à un porte greffe plus vigoureux que le greffon. Ce qui est visé c’est donc, une meilleure production et une meilleure réaction face aux agressions. Mais elle ne les empêche pas du tout. C’est un peu comme pour nous. Une personne vigoureuse résistera mieux à une grippe qu’une malingre. Mais si l’attaque est forte ou répétée, ou l’agresseur particulièrement virulent greffe ou pas greffe c’est pareil. A par l’isolement total, la prévention et les traitements la seule voie possible serait plutôt dans la découverte et la fixation de gênes de résistance.

  75. Je compte effectuer mes 1 ère greffe de tomates pour jan/fév 2014 avec comme porte greffe des petits moineaux…..:w00t:
    je voudrais connaitre quelles sont les meilleures variétés à greffer pour leur précocité et leur abondance….???Merci d’avance :wub:

    Idem pour les poivrons et les aubergines… :angel:

    Je peux faire des échanges de graines avec vous (petit moineaux et ananas golden) :devil:

  76. Parmi les variétés les plus précoces : stupice, edouard, kotlas, sibérienne, latah, bloody butcher, … Je t’enverrai des graines de stupice et de Edouard cet automne.

  77. Bjr,

    Je greffe des tomates depuis 8 ans, avec de bons résultats et ce dès la première année, pour arriver à 100% de réussite sur 17 plants cette année.
    Les clefs de la réussite sont pour moi, la greffe à l’anglaise ( coupe à 45° des greffons et porte-greffe), l’utilisation des pinces de greffage en silicone pour un bon maintien entre les 2 tiges, et un diamètre des tiges du greffon et porte greffe identique.
    Je pense pas que le greffage aide à la résitance des plants aux maladie cryptogamiques comme le mildiou mais plutôt aux maladies des racines ( au redoutable fusarium entre autres) et également à une réelle augmentation de la production, de 30 à 50% dans mon cas.
    L’intérêt? Moins de plants, mois de travail d’entretient et moins de consommation d’eau pour une production identique.

  78. Bravo pour ce taux de réussite, mes essais se sont avérés infructueux, sans doute que je n’ai pas le coup de main.

  79. et pourtant Bernard a des beaux plants de tomates dans son jardin

  80. Bonjour.
    Au début de l’année j’ai lu avec intérêt cette discutions et j’ai essayé la greffe sur petit moineau en essayant un peu toutes les techniques décrites .
    La plupart se sont soldées par des échecs .Une seule est parfaite avec une allure très robuste déjà en fleur.D’autres greffes ont pris mais végètent .Il me semblerait que la greffe à l’anglaise soit préférable .Quant on regarde dans les jardineries on a l’impression que qu’elles sont greffées bout à bout avec une soudure parfaite sur les 2 tiges de même diamètre .C’est l’allure qu’à celle que j’ai bien réussi .
    Par rapprochement ça marche mieux mai ça végète .Au cure dent échec complet.
    Voilà mon expérience .
    RSouchon

  81. J’ai abandonné mes essais de greffe, d’autant plus que j’ai du mal à voir l’intérêt du greffage. Une plus forte production ? Moi qui ai déjà trop de tomates ! :whistle:

  82. Et si ça ne marche , tu peux toujours faire une demande de médiation au greffe du tribunal !!
    :tongue:

  83. Je reviens sur le blog pour la deuxième année toujours pour la greffe de tomates.

    L’an dernier, je cherchais des graines de Cuatomate.
    J’ai fini par trouver de la graine de Petit Moineau avec laquelle j’ai pu m’essayer au greffage.

    J’ai choisi la greffe au cure-dent pour sa remarquable facilité.
    J’ai fait une douzaine de greffes. Elles ont toutes échoué.
    Pourtant, tout avait bien commencé :
    Le greffon, bien alimenté se développe très vite au point d’exploser le porte-greffe et de nécessiter de ceinturer ce dernier. Il émet des racines tandis que le porte-greffe se dessèche. L’autopsie du porte-greffe montrera que des racines du greffon ont suivi son tronc et rejoint le sol. D’autres racines ont également été émises plus haut et sont allées rejoindre le sol. Le porte-greffe a pourri.
    En fait, je n’avais pas réalisé une greffe mais une bouture.
    Le greffon s’est nourri de la sève du porte-greffe le temps de développer ses racines.
    A aucun moment, il n’y a eu mariage des deux sujets.
    Quand on veut faire une greffe, on met en contact les deux sujets par leur cambium, cette mince couche de cellules comprises entre l’écorce et le bois, responsable du transport des substances nutritives fabriquées par les feuilles.
    Dans la greffe au cure-dent, le système racinaire n’a plus accès à ces substances et se trouve privé d’aliments nécessaires à sa survie.
    Déçu, j’ai abandonné mes boutures sans eau dans un coin du jardin. L’une d’elles m’a quand même donné une tomate.
    Quelle erreur ai-je commise ?
    Y a-t-il une astuce pour mettre en contact les écorces du porte-greffe et du greffon ?

    Cette année, je vais employer la greffe anglaise.
    Mais celle-ci demande que le porte-greffe et le greffon présentent le même diamètre au niveau de la jonction.
    Dans tout ce que j’ai lu,
    on sème le porte-greffe trois semaines avant de semer les greffons.
    on coupe le porte-greffe assez bas
    et pour ma part, j’ai envie de prélever le greffon beaucoup plus haut, une feuille avant le premier bouquet.
    Tout cela ne me semble pas compatible et en fait, ce sont mes tomates à greffons que je vais semer en premier.
    Mais là aussi, y a-t-il une astuce que je n’ai pas vue ?

  84. J’ai, quant à moi, abandonné tout projet de greffer des tomates, toutes mes greffes ont échoué, y compris celles « à l’anglaise ». Je ne connais personne qui ait réussi le greffage des tomates. :angry:

  85. Mon frangin. :smile:
    Pas le temps tout de suite… Bernard, tu peux peut-être donner mon adresse électronique à Jean-Paul pour que je n’oublie pas de répondre ?
    A l’occasion, je demande au frérot de pondre un texte.

  86. OK chef !
    Mais tu peux aussi répondre sur le blog car ça intéresse tous les jardiniers que nous sommes.
    Et si ton frère a envie d’écrire un article c’est évidemment encore mieux.

  87. Bonjour Bernard, Francisca que je remercie pour son article, and Co,

    Je vois que sur les greffes de tomates les avis sont partagés…et un peu abandonnés.
    Il y a 2 ans j’avais comparé en serre un pied d’andine greffé avec 2 autres non greffés, différence minime, j’ai juste pu conduire ce plant sur 3 tiges plus facilement.
    Adaptation au sol identique, qualité des fruits équivalente.

    Comme je remets des tomates depuis plusieurs années en serre (sol plus fatigué et peut-être contaminé) j’ai tenté cette année la greffe sur petit moineau de 6 pieds (Berne, noire russe -the best for me- Crimée (2), Brandywine, et un supersweet pour le fun car c’est déjà une variété vigoureuse). Greffe depuis 1 semaine, aspect très encourageant, sauf la noire russe qui baisse très légèrement la tête (elle doit prier pour que çà reprenne :tongue: )

    Mon objectif, avant même une très éventuelle augmentation de rendement, est de comparer l’adaptabilité (améliorée ou pas) sur sol de serre fatigué de ces greffées par rapport aux mêmes non greffées.
    Si tout prend,
    -4 seront mises en serre pour comparaison,
    -2 seront mises en pleine terre à côté de 2 plants identiques non greffés pour voir si meilleure adaptation à de la pleine terre, un peu risquée chez nous (Artois) selon l’été.
    L’année dernière c’était une réussite.
    De plus chez moi en fond de vallée humide, dès fin août/début septembre les conditions s’altèrent pour la tomate.

    Si les différences sont observables je referai,
    si peu de mieux, vu le boulot, à part le fun d’avoir maitrisé le processus (c’est amusant à faire ) , vaut mieux tout bêtement mettre un pied de plus en non greffé si c’est du rendement qu’on cherche.
    Facile en plus, car les non greffées prennent moins de place au sol.

    Bernard, au vu de tes « résultats » sur greffe je te soupçonne fort d’avoir positionné les greffons avec la queue en l’air! :silly: :tongue: , tu sais, comme les ballots qui mettent les échalotes à l’envers :sick:
    L’abus de canettes est fortement déconseillé avant greffage! :devil: :lol:
    Amicalement
    Michel

  88. Merci d’avoir relancé le débat. Je fais beaucoup d’animations dans mon jardin sur le thème de la tomate. Lors de ces animations, beaucoup de gens m’interrogent sur ce sujet du greffage. Je ne rencontre que des gens insatisfaits par les pieds greffés qu’ils ont achetés.

    Michel, tu dis qu’en fin d’été les conditions pour la tomate s’altèrent. Moi, môssieur, à cette époque-là, mes canettes de bière me dés’altèrent ! :tongue:

  89. Veinard!!
    et pour le temps, et pour la bière! :cool:
    Chez nous Septembre est souvent beau, juste des nuits qui redeviennent fraiches avec de fortes rosées. Cà profite à bcp de légumes de fin de saison avec un retour d’humidité bienvenue, mais çà agresse la tomate de pleine terre : les grappes venues mûrissent mais le reste s’arrête. Pour me réchauffer je ressors les h’altères! :tongue: :tongue:
    La serre, incontournable, prolonge jusque début/fin Novembre selon le temps.

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