L’histoire du haricot (1)

Lorsque les Européens découvrirent l’Amérique, tous y trouvèrent de nombreuses variétés de haricots. Christophe Colomb vit ses premiers haricots à Cuba, Oviedo à Saint-Domingue et au Nicaragua, Cabeza de Vaca en Floride, Cieza de Leon en Colombie, de Soto au Mississippi et Jacques Cartier à l’embouchure du Saint-Laurent.

Depuis 7000 ans avant J-C (9 000 avant Sarko 1er pour les mécréants de ce blog qui ne connaissent pas J-C), le haricot, originaire d’Amérique du Sud, avait eu le temps de coloniser tout le continent américain, y compris l’Amérique du Nord, bien avant l’arrivée des premiers Européens.

La diversité en haricots était déjà étonnante en Amérique du Sud, ce continent étant une mosaïque de microclimats, allant du niveau de la mer aux sommets de la Cordillière des Andes et chaque haricot, au fur et à mesure qu’on le cultivait, s’adaptait aux conditions particulières, et même extrêmes, qu’il rencontrait.

Avec la courge et le maïs, le haricot faisait partie du trio de base de l’alimentation traditionnelle. Je ne parle dans cet article que de phaseolus vulgaris, qui a donné naissance à tous les haricots que vous consommez aujourd’hui (je parlerai des autres espèces, très peu consommées dans notre pays, dans un autre article).

Le haricot arrive donc en plusieurs points d’Europe, selon l’origine des explorateurs. C’est en 1528 que le chanoine Valeriano (a qui le pape Clément VII avait confié de précieuses graines venues d’outre-Atlantique) se lance dans la culture des haricots et s’émerveille de leur développement et de leur utilisation en cuisine (notamment en ragoûts).

Le Pape pensa alors que le haricot pouvait apporter une aide précieuse à la nourriture des peuples. Et lorsque Catherine de Médicis partit en France pour épouser le futur Charles II, c’est avec dans ses bagages une belle provision de fagioli. Le mariage royal, célébré le 20 octobre 1533, marqua donc l’entrée officielle du haricot au Royaume de France (au son des trompettes !).

Tout cela se passe dans un contexte de grands changements au niveau de l’alimentation car avec la Renaissance vient la mode italienne des légumes (même la salade était peu consommée en France avant cette période). A noter aussi qu’à cette époque les assiettes remplacent les tranches de pain et que c’est aussi Catherine de Médicis qui a introduit dans notre pays l’usage de la fourchette.

Ce qu’on peut en apprendre des choses dans le livre de Jérôme Goust !

66 réflexions au sujet de “L’histoire du haricot (1)”

  1. Un grand merci aux italiens de nous avoir apporté la mode des légumes ! :wub:
    Vous aurez compris bien sûr que l’Etincelle adore les légumes et … les italiens ! :w00t:
    Bernard, Je te signale au passage que quelques farfadets se sont cachés dans tes haricots. :wink:

  2. Si possible très brun avec les yeux bien noirs, le teint mat et une belle voix … Merci d’avance. :smile:
    Ah oui, j’oubliais … Pas trop maigrichon si possible.
    (Réponse à la com de Dupdup de 19h08)

  3. Incroyable! Quelle patience pour peindre tous ces petits cailloux … Une vraie passion :biggrin:

  4. Les haricots sont donc originaires du continent sud américain. J’étais sur que cela venait de l’ Inde ou Asie. Y a t’ i l moyen de développer sur ces traversées de continent ? Ce ne sont que les espagnols (ou portugais peut etre)qui ont importés ces légumes ? – Ma culture fayotique demande un éclaircissement. Décidément, après la tomate, le maïs, la pomme de terre et autres denrées légumineuses, ce continent a conquis le monde par ses nourritures terrestres sans vraiment de retour pour ces peuples qui subissent encore aujourd’hui la famine. Mais peut etre me trompé-je, dussé-je en souffrir.

  5. Thierry, il y a eu une polémique sur l’origine du haricot qui a duré tout le 19ème siècle et ce n’est que depuis 1901 que l’on sait avec certitude que notre haricot est américain, en tous les cas pour les 99,9 % des haricots consommés en France. Car il existe une autre espèce botanique proche, le haricot dolique, qui existait en Eurasie depuis longtemps et qui était peu consommée (même dans les temps anciens, on n’en retrouve pas trace dans les sépultures égyptiennes, dans les cités lacustres suisses ou dans les grottes préhistoriques). Je parlerai de ce haricot particulier dans un autre article.
    Pour éclairer ta lanterne, il faut savoir que les Portugais n’étaient pas seulement un peuple de navigateurs, c’était aussi un formidable peuple de paysans. Ils ont cultivé beaucoup de variétés ramenées d’Amérique mais ils les ont diffusées, notamment dans leurs colonies (ou plutôt leurs « comptoirs »). Ils avaient ainsi des comptoirs sur le pourtour de l’Afrique mais aussi en Asie. C’est ce qui explique notamment que lorsqu’ils ont ramené les piments d’Amérique, ils les ont diffusé sur tous les lieux où ils avaient des comptoirs. Ce qui fait qu’en très peu de temps le piment était partout et on a même cru, pendant assez longtemps, que le piment était originaire de l’Inde (on l’appelait d’ailleurs « poivre d’Inde » car en très peu de temps il s’est si bien installé là-bas qu’on a vraiment cru qu’il y était originaire. Et il y a eu des polémiques sur le sujet.
    Pour les haricots je ne sais pas trop, mais ça ne m’étonnerait pas que là aussi, les Portugais aient foutu le bordel et diffusant tous azimuths leurs découvertes … !
    Nous reviendrons plusieurs fois, dans d’autres articles, sur ces aspects historiques qui, je dois le dire, me passionnent.

  6. A mon avis, le spécialiste des ruches, notre ami Christophe, aura sans doute des choses à dire sur le sujet quand il lira ton commentaire.

  7. Ce genre d’attaque ne doit pas être si rare car un de mes amis qui possède des ruches a été confronté à ce problème.

  8. C’est ce même type de problème qui apparaît également sur certains nichoirs pour oiseaux. Il arrive que le pic épeiche élargisse le trou d’entrée et se nourrisse des jeunes oisillons. Et une fois qu’il a compris le truc, il fait ainsi avec tous les nichoirs. L’idéal dans ce cas est de renforcer le tour du trou avec de la tôle, côté intérieur (mais sur une toute petite surface car sinon les jeunes oisillons, s’ils glissent sur la tôle, ne pourront par ressortir du nichoir au moment de prendre leur envol.

  9. pour revenir au sujet de l’article – excusez-moi d’avoir provoqué cette digression dans les commentaires – j’aurais envie de vous lancer un challenge comme on est entre gens de compétences diverses, ce serait de relire, critiquer ou corriger, améliorer et clarifier en quelque sorte
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Haricot
    qui veut relever le défi ?

  10. J’ai récupéré et restauré une ruche victime elle aussi d’un pic.
    Pas grand chose à faire à mon avis contre ce genre d’attaque, car d’autres amateurs sont possibles : pas les ours malheureusement dans notre pays sauf cas extrême, mais on peut citer les rongeurs par exemple.
    La ruche que j’ai retapée méritait une réfection car le bois était bien malade, mais ce n’est visiblement pas le cas sur l’image fournie par Jeff.
    S’il s’agit d’un Pic vert, consommateur spécialisé dans les fourmis, l’attaque peut-être due à la présence de ces petites bêtes. Dans une ruche, il n’est pas impossible de voir cohabiter selon l’étagement et l’étanchéité des éléments, fourmis, abeilles et guêpes.
    Vérifier l’impossibilité d’envahissement et la possibilité pour les abeilles de faire le ménage elles-même est indispensable.
    Pour ma part, j’ai décidé de payer mon tribut à la nature en acceptant des pertes, tout en essayant de les limiter de façon raisonnable. Vouloir éliminer toute baisse de rendement est à mon avis illusoire, mais ne pas protéger au mieux une production personnelle, sans dérive pathologique bien sûr (traitements, dispositifs coûteux), n’est pas non plus très malin.
    En ce qui concerne les rongeurs, une visite est souvent plus dommageable car les excréments où les traces qui demeurent font fuir les abeilles : nettoyage et traitement par le feu indispensable. J’ai perdu un essaim en n’ayant pas eu le temps de nettoyer correctement la ruche : en période d’essaimage, il faut être prêt !
    Dans le cas du pic, un corps de ruche en rab, pour transvaser les cadres dans une boîte hermétique me paraît être une précaution utile… et rapide.

  11. Jeff, je ne sais pas s’il y a vraiment un défi à relever car l’article de wikipedia est un modèle du genre. Je l’avais déjà lu à trois reprises avant que tu ne mettes ton commentaire (vu que cet article est, avec le livre de Jérôme Goust, la référence sur le net en la matière). Mais bon, je vais le relire une quatrième fois. Peut-être qu’il y aurait un ou deux trucs à rajouter.

  12. Je ne peux résister à retranscrire ici un extrait du livre que je suis en train de lire, passage qui va plaire j’en suis sûre à notre ami Dupdup, qui est dans les haricots jusqu’au cou (c’est lui qui l’a dit) …
    Y’en a qui sont dans la lune, d’autres dans les haricots ! :biggrin:
    Bref, revenons à l’extrait :
    « Ce fut à Igtigalik que Francis et moi engageâmes une dispute qui mériterait de figurer dans les causes célèbres, car il s’agissait d’un procès qui intéresse une grande partie de l’humanité, celui des haricots contre le riz. Francis, qui arrivait de Pékin, soutenait que le riz est la base par excellence de l’alimentation; car, disait-il, des millions de chinois ne mangent pas autre chose. De mon côté, je défendais avec ardeur les droits du haricot, plus nourrissant, plus tonique, et, j’en appelais au témoignage de tous les ouvriers des mines et de tous les voyageurs des côtes du Pacifique. Le riz est bien plus facile à cuire, ripostait Francis, sa préparation est aussi simple que rapide.
    Oui, répondais-je mais les haricots sont bien plus appétissants. Frits à la mineur, cuits à la Yankee, bouillis et préparés à la maître d’hôtel, ils forment des mets succulents et variés, tandis que votre riz est tout simplement insipide. »
    Cette petite dispute s’est passée dans les années 1860 dans un coin perdu d’Alaska !

  13. Juste une petite info pour signaler que j’interviens demain soir mardi à 18H30 à la Maison de l’Environnement de Franche-Comté (Besançon) sur le thème de la biodiversité au jardin (en prenant comme exemple la tomate et le haricot). Cette mini-conférence se fait dans le cadre des ateliers éco-citoyens de la Maison de l’Environnement. Entrée libre.

  14. Encore une petite info pour dire que j’interviendrai à trois reprises dans les temps qui viennent sur le thème de l’histoire des fruits et des légumes :
    – conférence à 15 H dimanche prochain 9 octobre dans le cadre de la fête des saveurs de Lect (Jura)
    – intervention le mardi soir 11 octobre à 20H dans le cadre d’une table ronde sur la biodiversité à Pierrefontaine-les-Blamont (Doubs)
    – conférence le samedi 25 novembre à 20H30 à Brussey (Haute-Saône)

  15. bonjour a tous ,et comment on fait pour assister a la fete des saveurs de lect dans le jura moi qui habite dans le sud !!!,
    bien je me suis apperçu qu’il y a un autre jean pierre qui intervient sur le bolg une personne tres intéligente comme tous ,les jean pierre sic il faut bien ce jeter quelques fleurs de temps en temps,bon pour les carottes du doubs et bien je regrette de ne pas en avoir fait cette année, par contre j’ai eu une récolte de potimaron fabuleuse ( 18 sur le meme pied) et tres bone variétée que je fais depuis 6 ans et qui me donne toujours de bons résultas. si certain veule essayer cette variétée je peu donner des graines
    je suis heureux que notre ami dup dup reprene du service .

  16. Ne dites plus : « des haricots à écosser »
    Dites plutôt : « des haricots à carreaux rouges et verts ».

  17. Panne d’Internet hier… Moi aussi je suis intéressé ! Mais deux ou trois graines en plus dans l’enveloppe de Bernard me suffiraient. Merci Jean-Pierre pour cette proposition.
    Je ne peux semer les graines de cette année car j’ai cultivé plusieurs variétés ensemble et elles se sont forcément hybridées.
    J’ai fait une belle récolte hier, et j’ai d’ailleurs pu découvrir que dans mes pommes d’or se cachaient quelques Jack thé Little !
    Je vais faire un comparaison gustative très rapidement. :smile:

  18. A signaler : une petite conférence sur l’histoire des fruits et des légumes que je donne le vendredi soir 30 mars à 20H30 à la maison pour tous de Bussières.

  19. Euh, je crois ne pas avoir récupéré ces graines, mais belle production de potimarrons aussi cette année, comme de pommes d’or, mais je n’avais pas mis de Jack the Little. On verra un peu plus tard pour le goût !

  20. En tout cas, bel article d’automne : des couleurs, de l’esthétique, des fruits et des grains qui donnent envie de casser la croûte !
    Dans les nouvelles variétés, un de mes frères à semé cette année une variété INRA géante à ramer, une obtention récente, avec des gousses atteignant facilement les 30 cm. Très productif, et assez bon.

  21. Je crois que contrairement à certains domaines comme les tomates où les variétés modernes sont incontestablement moins bonnes que les anciennes, il y a deux types de légumes pour lesquels les variétés modernes sont très intéressantes et ne peuvent être dédaignées : les haricots et les salades.

  22. Exact ! Maintenant que tu le dis Jérôme, je me souviens de ce que disait mon frère et du sachet de semences…

  23. Difficile ? De se lever ? Moi avec l’âge je me lève de plus en plus tôt. J’ai parfois des difficultés à rester au lit jusqu’à 5 heure, quelque soit l’heure à laquelle je me couche. Quand je pars au boulot j’ai souvent déjà fait une petite demi journée de travail.

  24. Oui , de plus en plus difficile de me lever le matin de bonne heure … Bon , faut dire que j’ai un travail très physique , ce qui n’arrange rien . Pour ce qui est de passer du temps dans le potager , je suis plutôt de l’après-midi ( jusqu’à dès fois 22 h ) . Faut dire qu’on est ici au pays du soleil couchant …

  25. Bonjour..
    Je souhaite obtenir quelques graines de cet haricot du Saint Sacrement..
    Je paye les frais..enveloppe prepayee..

    Quelqu un peut il m en envoye ?
    J attends vos reponses
    Merci
    Voici mon mail a ceux qui souhaitent correspondre avec moi.
    Cordialement
    Marie

  26. Je peux t’en envoyer à l’automne (quand j’aurai renouvelé mes semences) car de toute façon c’est un peu tard pour semer des haricots en grains (cycle de développement bien plus long que les haricots frais), il faut le faire avant le 15 juin.
    J’ai éliminé ton adresse mail car il vaut mieux ne pas laisser ce type d’adresse sur un blog, tu pourrais être envahie de spams …

  27. Depuis une bonne dizaine d’années je mets (comme Christophe s’il en met encore) des mange-tout/rame Fortex, vraiment très productifs , que je trouve excellents pour le frais comme pour la conserve.
    Un de ses intérêts est que, si on « l’oublie » un peu trop longtemps avant cueillette, il reste très bon à manger avec sa cosse, même quand le grain est déjà en bonne formation, avec une cosse qui reste gélatineuse et sans aucun fil.
    Je mets aussi qques Cobras (mange-tout/rame aussi), très bons également mais ils n’aiment pas être oubliés.
    Mis les Fortex début Mai : ils sont en haut de la rame.
    Début juin j’ai mis aussi des Soissons (grain à rame)…mais avec ce P..tain de vent de Nord-est ils ne dépassent pas encore les 30cm! Va falloir qu’ils partent sinon çà va pas le faire…
    Bon, ils nous annoncent plus doux la nuit et un peu de pluie en fin de semaine…

  28. Au vu de mes différents essais je trouve les Rames souvent meilleurs que les Nains.
    (En plus ils produisent bien plus par rapport à leur surface au sol.)
    Quel est votre avis là-dessus?

  29. Bah, j’ai pris une botte de 10 lattes à pannes en 5m, coupée en 2,soit 20 lattes de 2,5m, épointées à un bout. Vissé par 2 à 1,5m pour faire des compas
    + une latte de 5m conservée, et un compas de plus pour assurer la stabilité.

    Je plante les compas en ligne tous les 50cm,
    je pose la longue transversale sur le X des compas puis un petit lien entre chaque compas et la transversale,
    enfin je pose le compas de stabilité sous la transversale dans le sens de la ligne et j’attache à la transversale.
    Puis 8 grains autour des 20 rames (10 compas) soit 160 pieds sur un bon 5m2
    Montage en 20mn , puis tranquille pour toute la saison.

    Un peu de travail pour faire les compas la 1ère fois, mais je réutilise depuis plus de 15 ans.
    Avec les compas déjà fabriqués le montage est très rapide.
    La cueillette est « indolore » facile, presque amusante.
    En cas de temps pluvieux , de vent, les plants de haricots sont bien mieux ménagés que dans un parc au sol et tjrs propres.
    Le rendement n’a rien à voir : sur un parc de Fortex je cueille environ 5 seaux sur 1 mois et demi.

    Je concluerai en disant que la culture des haricots à rames est ce qui me fascine le plus au potager : Passées les 3 1ères semaines de démarrage, chaque plant monte, par la simple prolifération cellulaire de son extrémité, …à 2,5m en spirale sur la rame (soit au moins 3,5/4m si l’on « déspirale ») …en 3 semaines à 1 mois selon les températures!
    Impressionnant miracle de la Nature…et ensuite quel joli mur de verdure!

  30. Là je suis scotché par Michel… :smile: J’adore les personnes qui disent yaka… et qui le font.
    Merci Michel, ça me donne de l’énergie. Tu as raison: yaka. :smile:

  31. Je mets également des haricots ramants, cette année j’ai changé de méthode et je les fais grimper sur du grillage pour béton armé, c’est beaucoup plus facile. J’utilise la même méthode pour ramer les petits pois.

  32. Je fais çà aussi sur simple grillage raide pour les pois… les Téléphones à rames qui sont des pois anciens, mais extraordinaires gustativement, montent à 2m voire plus selon la saison! mais ils sont tellement bons, çà vaut l’effort! Des pois énormes mais très tendres et sucrés avec un goût particulier, très fin si cueillis au bon moment. :heart:

    Pour les haricots à rames je fais aussi pour les grains Soissons ou Tarbais (les Fortex sont trop vigoureux et très hauts). Le seul Pb avec des Rames sur grillage c’est qu’ils montent tout droit au lieu de spiraler…Ils sont très vite en haut du grillage, une bonne partie retombe et cette partie semble moins productive. Peut-être parce que la sève, comme dans toute plante, n’aime que la montée, et là elle doit redescendre, ce qui ne doit pas trop lui plaire…mais ce n’est qu’une hypothèse après observation.

  33. Luc, tu m’as fait rire! :biggrin:
    …C’est vrai que dans mes commentaires jardinesques je dis ce que je fais…parce que j’ai fait ce que je dis :smile:
    Ce n’est pas tjrs le cas dans bcp de forums.
    …Plein de « Jeunes », parfois un poil suffisants, peuvent me donner toutes les variétés d’échalotes en 2mn avec leur smartphones ….sauf que beaucoup les planteraient peut-être à l’envers…Alors je les retournerai les bulbes en leur disant « tu vois j’ai remis les choses en place »
    …s’ils sont intelligents ils auront compris que je parle d’eux. :smile:

  34. Luc, tu m’as fait rire! :biggrin: :biggrin:
    …C’est vrai que dans mes commentaires jardinesques je dis ce que je fais…parce que j’ai fait ce que je dis :smile:
    Ce n’est pas tjrs le cas dans bcp de forums.
    …Plein de « Jeunes », parfois un poil suffisants, peuvent me donner toutes les variétés d’échalotes en 2mn avec leur smartphones ….sauf que beaucoup les planteraient peut-être à l’envers…Alors je retournerai les bulbes en leur disant « tu vois j’ai remis les choses en place »
    …s’ils sont intelligents ils auront compris que je parle d’eux. :smile:

  35. Bernard, je viens de trouver un truc pour corriger le message après envoi!
    Je mets en surbrillance le mot à changer avec la souris, j’appuie sur la flèche « retour » (en haut à droite) ,…mon message revient mais dans la fenêtre « laisser un commentaire » comme si je n’avais pas envoyé et je peux modifier.
    C’est Super…Chaque fois que j’oublie une faute passque Trump m’aura encore énervé, je pourrai la corriger de suite…si je la vois! :whistle: :whistle:

  36. Non, çà double les messages avec la correction!
    Vire tous les doubles + l’explicatif (je pensais rendre service) et je te jure que je ferai plus! :whistle:

  37. Michel, tu as raison de dire que sur plein de forums les gens disent n’importe quoi. Mais généralement on se rend vite compte que c’est du « non vécu ».
    Pour revenir à nos haricots, j’ai constaté ce matin qu’effectivement les haricots sur grillage à béton montent trop vite.
    J’ai cultivé, pendant quelques années, énormément de variétés de haricots (180 variétés exactement, dont 80 grimpantes). J’ai donné ma collection à la Maison de la Nature de Brussey et cette collection a été exposée en octobre dernier.
    Je confirme par ailleurs que les variétés grimpantes sont bien plus productives. Mais quel boulot pour les cultiver !!!!!!!

  38. -Pour contrer cette montée rapide des Rames sur grillage je « déspirale » prudemment (car stade très fragile du prolongement) sur 20/30cm et j’horizontalise, mais bon, à la quarantedouzième fois çà me lasse.
    -Tu en faisais …180 variétés? :w00t: :angel: :smile: Pour la conservation…Chapeau! çà ,vraiment , çà m’épate …et rechapeau!!…Du coup je comprends aussi ta dernière phrase :whistle: :smile:
    – Pour les doublons foireux, ben y n’a cor un au-dessus! :tongue:
    Bon, quand on déjeune à la bière , comme on voit tout en double on croit qu’il n’y en a qu’un…. :wink: :wink:

    Je te souhaite une excellente pause estivale!!!

  39. J’ai cultivé les 180 variétés sur 3 années (environ 60 par an), le but était de montrer lors d’une exposition la diversité existante. Les grains des 96 variétés les plus représentatives et les plus belles ont été mis sous verre dans de belles boîtes en bois fabriquées par un ami (Didier). Le résultat est très sympa, les gens sont en général scotchés par toute la diversité des grains. Je n’ai gardé qu’une seule variété pour moi (le haricot du Saint-Sacrement), je consomme assez peu de haricots en grains finalement.

  40. Utile et beau travail!!

    J’ai été des années à ne pas mettre de haricots/grain car, comme toi nous en consommions très peu….Puis une année, en Bretagne j’ai pu glaner plein de Cocos secs dans un champ récolté. On les a goûtés et on s’est régalés.
    Du coup je m’y suis mis, avec des Pactoles nains, puis des Rames. Je ne les laisse pas sécher mais je les écosse presque mûrs, encore frais et gros, cosse vert/jaune. Puis congélateur, où avec les pois et les choux de Bruxelles çà se conserve à merveille sans altération du goût.
    Les congeler frais a bien des avantages : temps de cuisson très court, grain tendre et fondant, goût excellent, bcp plus digestes, consommation à la demande tout l’hiver…
    Un légume d’hiver riche en protéines que consommaient bcp nos Anciens jusqu’au printemps, en soupe et plats mijotés…et ils avaient bien raison.

    Je suis d’ailleurs en admiration permanente devant le travail manuel titanesque que ces Ruraux accomplissaient en toutes régions : terrasses de culture, chalets d’alpage, murets bretons alignés avec des tonnes de pierres, maisons en torchis isolant chez nous avec la base tout en silex pour bloquer la remontée de l’humidité etc…etc…
    Le tout dans un respect total de leur environnement……
    C’était plus humble et discret qu’une cathédrale, moins arrogant qu’un château , mais çà reste un magnifique témoignage de leur bon-sens, de leur courage, et de leur efficacité, le tout dans une esthétique totalement intégrée à leur milieu….

    Alors je dis Respect tout court, avec un grand R bien majuscule!

  41. En parlant de murets bretons ;
    Quelques mois après avoir acheté mon terrain , alors que j’étais en train de nettoyer un talus de terre , plein de ronces et autres adventices …. je me suis aperçu rapidement , qu’à chaque coup de pigell dans la terre , je tombais sur un caillou ! Alors j’ai fini par dégager la terre du talus , ça m’a occupé pendant quelques jours . J’ai maintenant un joli muret de pierres sèches qui dormait depuis bien trop d’années sous terre .
    Les lézards ont pris assez rapidement possession du site .

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