Autour de Bob Dylan

Une petite journée en musique avec Dylan interprété par d’autres artistes.

One more cup of coffee par Eric Burdon en 1976 :

Jimi Hendrix avec ce fabuleux Like a rolling stone :
http://www.youtube.com/watch?v=nomiRFkEd64

Neil Young et Bruce Springsteen dans All Along the Watchtower :

Love Minus Zero par Eric Clapton :

Et pour finir, Peter, Paul & Mary en 1966 dans Blowin’ in the Wind.
http://www.youtube.com/watch?v=3t4g_1VoGw4

268 réflexions au sujet de “Autour de Bob Dylan”

  1. L’un des chanteurs que j’écoute le plus aime chanter Dylan comme cette magnifique chanson qu’est The Lonesome Death Of Hattie Carroll
    Ce chanteur se nomme Christy Moore .

  2. c’est vrai qu’elle est belle la version de Moore !
    allez, encore une version instrumentale, par Chet Atkins, pour la route :

  3. le lien n’est pas passé apparemment, je le remets :

    et pour celle de Cash, j’étais justement en train de l’écouter ;)

  4. Jolies versions ! Johnny Cash et Dylan, c’est aussi une belle histoire.
    Et des versions qui portent sur mon album préféré…
    Les White Stripes (excellent groupe)
    http://www.youtube.com/watch?v=DZfVbvSVUbw
    Un inconnu
    http://www.youtube.com/watch?v=9TBNvUD8KGE

    Et un peu d’humour sur le thème de la reprise du meilleur canard du monde de la part d’une qui peut vraiment se le permettre !
    http://www.youtube.com/watch?v=OfewUYDtfZY
    Une plus sérieuse tout de même
    http://www.youtube.com/watch?v=OYeXvG2ptwk

  5. Bon sang on est vraiment des « nailles » en anglais ! Ils ont fait mieux ces deux là ; et ce duo n’est à mon avis pas le meilleur de Taratata ou alors c’est à pleurer. Mais il fallait vraiment nous la livrer cette belle pizza… Merci Jino !

  6. Il y aurait beaucoup à dire sur Bob.
    Mais je ne saurais pas ce soir.
    Je comptais laisser le dernier mot (provisoire !) à Jenofa que j’estime profondément, mais deux voix sont venues troubler mon silence… et le vôtre !
    Ce soir, il y avait un concert pour soutenir les sinistrés du Japon, sur France Inter.
    Les habituels solidaires…
    De très beaux élans…
    Et au milieu de ça un petit miracle pas inconnu, Arno, qui sait clouer les vilains garçons (voir le clip).
    Ce mec me mets parfois les nerfs en vrac, en pelote, mais il a vraiment un truc, et je dois bien reconnaître que c’est un grand, alors bonne fête à toutes les mères.

    Et une autre voix, souvent méprisée car moins puissante, mais quel cœur, l’organisatrice de cette soirée, une autre vieille expression de nos émotions…

    DSK est mort, d’accord, mais il y a encore des Japonais.

  7. Oups, tu peux remettre le lien s’il te plait, je crois que j’ai fait une vraie fausse manip ‘ (pour ne pas dire que je suis tombé dans un véritable guêpier !)
    Je suis vraiment désolé. :angry:

  8. Pourtant elle ne chante pas en guêpière !!!
    :biggrin:

    Et ‘Make You Feel My Love’ avec la belle voix d’Adele … Pas mal non plus .

  9. …Même les amerloques ont leur festival de musique dites alternatives.
    J’ai beaucoup aimé ça.

  10. C’est pas drôle, quand je change de pseudo, j’oublie chaque fois de remettre mon vrai nom! :angry:

  11. Oui, moi c’est pareil alors je n’use presque plus de mon pseudo préféré, c’est pas que ça me gêne d’être découvert, c’est juste que ça m’énerve de ne pas être capable de mieux mentir !
    Merci pour cette belle découverte, vraiment rafraîchissant !

  12. J’ai reçu un mail ce matin et j’ai pensé à cette chanson de Dylan interprété ici par Eddie Vedder – The Times They Are A-Changin’

    Venez rassemblez-vous tous braves gens
    D’où que vous veniez
    Et admettez que les eaux
    Autour de vous ont monté
    Et acceptez que bientôt
    Vous serez trempés jusqu’aux os
    Si cette époque pour vous
    Vaut la peine d’être sauvé
    Alors vous feriez mieux de vous mettre à nager
    Ou vous coulerez comme une pierre
    Car les temps sont en train de changer …..

  13. Cette chanson est pleinement d’actualité.
    Vous n’avez pas l’impression que le monde craque de partout et que tout semble s’être accéléré depuis quelques temps ?

  14. Mince …. Je devais être au potager ce jour-là !!!
    :blush:
    Mais bon , une piqûre de rappel ne fait jamais de mal quand c’est pour parler du grand Bob .
    Il y aura aussi entre autres , The Cure et le p’tit gars de chez vous , Hubert-Félix Thiéfaine .

  15. Yves, tu étais au potager
    Quand que je mettais un commentaire
    Sur Dylan, notre pote âgé
    Qui viendra dans le Finistère.

  16. « Tempest », le nouvel album de Dylan sort le 10 septembre prochain. Un clip a déjà été fait sur l’une des chansons de l’album :

  17. J’ai reçu « Tempest », le dernier Dylan, avant-hier. Somptueux !
    Comme pour tous ses derniers disques, la critique semble unanime et l’avis des internautes également. Voici ce que dit l’un d’entre eux (sous le pseudo de « Ouragan Sentimental » sur Amazon :

    « Au dessus des tempêtes, des drames mais aussi des lubies et des billevesées d’un monde plus grégaire et versatile que jamais, Bob Dylan en grand seigneur impassible, continue de peaufiner ses cantilènes intemporelles et ensorcelantes.
    Quelle voix sublime à force d’avoir été comme un très vieux cuir, tannée, usée, écorchée, par les orages, les saintes colères et les désillusions de l’existence. Quelle force dans l’indicible parfum d’expectative qui sourd avec une infinie douceur de cette complainte gutturale !
    On dirait qu’il n’y a ni début ni fin dans l’égrenage subtil de ces mélodies succulentes. Seulement une atmosphère extatique, exquisément poignante, comme les mystères qui vous élèvent, en vous interrogeant, avec la dureté de la finitude et la tendresse de l’espérance.

    Ça commence avec une sorte de pépite aussi brillante qu’inattendue. Duquesne Whistle. Comme en sifflotant… Dans cet univers pimpant, les riffs guillerets saisissent l’auditeur qui ne peut qu’en redemander. Pas grand chose à voir, sauf erreur de ma part, avec l’illustration glauque à laquelle on eut droit sous forme d’un clip abscons, en prélude à la sortie du disque.
    La suite est un peu plus sombre. Soon After Midnight. La nuit nous entoure…
    Mi Blues, mi mélopée, Dylan emmène ses affidés sur une voie étroite mais au charme hypnotique : Narrow Way. Ne pas s’abandonner à la facilité, recommande-t-il en termes voilés. Ne pas gâcher les années d’une vie que l’ennui fait paraître longue alors qu’elle est si courte (Long And Wasted Years). Dès lors tout s’enchaîne : Les folies qu’on paie au prix fort du sang (Pay In Blood). La légende d’une ville nappée d’un rouge écarlate (Scarlet Town): du crépuscule, ou bien de la honte, ou des déchirements ? Pourquoi ne pas évoquer tant qu’on y est, les mirages funestes de l’histoire, de la gloire, du pouvoir et de l’argent (Early Roman Kings), voire le mythe de l’ange déchu (Tin Angel). Le triste balancement d’une longue, très longue et tragique traversée maritime, sur un océan glacial qui ressemble au destin (Tempest). Et pour finir, l’adieu déchirant à l’ami autrefois arraché abruptement à la vie (Roll On John)…
    Il paraît que Bob Dylan voulait faire un recueil religieux. C’est peu dire que l’Esprit affleure à chaque moment sous les détours un peu énigmatiques de sa poésie assagie. ..
    Quant à la musique elle-même, précisons qu’elle est servie par un accompagnement idyllique. Des artistes sous le charme, distillant avec volupté un son splendide, merveille d’équilibre, de fantaisie et délicatement feutré comme les velours les plus soyeux… »

  18. Par contre , ici les critiques sont plus acerbes pour monsieur Bob depuis son passage cet été au Festival des vieilles charrues , qui a fait beaucoup de déçus .

  19. Trop drôle !
    Cristina est à la maison. Elle est mexicaine et vit depuis plusieurs années aux Etats-Unis. Lorsque j’ai mis un disque de Dylan tout à l’heure, elle a eu un doute et m’a demandé en fronçant les sourcils : « C’est de l’anglais ? »
    Allez Bob, faudra bien que tu enlèves un jour la pince à linge que tu as sur le nez ! :biggrin:

  20. J’écoute très souvent Asaf Avidan et une de mes filles m’avait fait la même réflexion !!
    C’est dommage qu’il ait une pince à linge sur le nez !!
    :lol:
    chribactu.20minutes-blogs.fr/media/01/01/3636833521.jpg

  21. Incroyable le coïncidence : hier soir, j’ai regardé quelques vidéos d’Asaf Avidan en me demandant si je n’allais pas faire un dimanche musical sur lui demain !
    Les grands esprits se rencontrent ! :wink:

  22. Hier soir je me suis passé en boucle l’album « the reckoning  » en dégustant une ou deux « Dramm Hud » , dernière née des bières de la brasserie Coreff !
    :wink:

  23. Et Dylan mis en examen pour racisme en France…
    Allez lire les propos qu’il a tenus, moi je retiens un commentaire, celui d’un internaute :
    « Quand la france est devenu le pays des imbéciles et du totalitarisme contre l’intelligence : c’est maintenant. On est en plein délire Il ne reste qu’une solution partir et laisser le champ libre à ceux qui ont oublié l’esprit français. Partons partons et laissons les idiots se débrouiller. »

  24. Non , ça n’est pas pour racisme qu’il est mis en examen mais pour « injure » et « provocation à la haine » .

  25. Juste précision, voici donc pour se faire une idée les propos tenus, en tout cas retranscrits dans le magazine Rolling Stone :
    « Si vous avez du Ku Klux Klan dans le sang, les Noirs peuvent le sentir, même encore aujourd’hui. Tout comme les juifs peuvent sentir le sang nazi et les Serbes, le sang croate. »

    Sans faire abstraction totale de l’histoire récente de l’ex-Yougaslavie, un petit rappel historique, juste pour dire que le sang versé est universel. Mais Dylan se référait peut-être à des exactions plus récentes, celles qui ont choqué les Croates à l’origine de l’action juridique ?
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Crimes_de_l'État_indépendant_de_Croatie

  26. Sans compter que si l’on traduit le verbe to sense par ressentir, ce qui correspond à un sens couramment employé, et non par sentir comme l’a fait le journaliste, ça donne déjà un sens légèrement différent à la phrase.

  27. merci Bernard pour cette nuance, importante. Les traductions demanderaient
    plusieurs regards ou avis car les langues ne sont jamais équivalentes.
    Et puis Ku KLus Klan ou Nazis ne sont pas des ethnies , mais des façons d’envisager le monde, extrémistes. Du coup dans cette série « Croates » vient aussi évoquer une position politique, ça tombe sous le sens. Quand on dit « Les Chinois persécutent les
    Tibétains » ça ne veut pas dire « tout chinois persécute tous les Tibétains »; on parle
    d’une politique.
    Après il existe ce qu’on appelle le pinaillage et qui permet d’accéder à toutes les idioties aux airs respectables…..

  28. Tiens tiens, cet article me fait penser à ce qu’a dit Dylan sur les Croates. C’était un raccourci pas très heureux, déformé d’ailleurs par les journalistes, car ce qu’ont fait subir les Croates aux Serbes ne sont évidemment pas dus à la majorité des Croates.
    http://www.lemonde.fr/sport/article/2013/12/16/le-defenseur-croate-josip-simunic-prive-de-coupe-du-monde-pour-des-chants-nazis_4335449_3242.html
    Cela dit, je suis très surpris de voir qu’un cri de ralliement nazi émis sur un stade par un joueur de foot (jetant une fois de plus le discrédit sur toute la profession) soit repris par la foule croate toute entière.

  29. « Anne, ma sœur Anne ,si j’te disais c’que j’vois venir,
    j’arrive pas à y croire, c’est comme un cauchemar… » chantait Louis Chédid.
    Dommage que tous (y compris Dylan d’ailleurs) aient oublié un Croate nommé Tito qui avait fait de la prison comme communiste , avait participé aux brigades internationales en Espagne, et avait libéré la Croatie des Nazis et de leurs vassaux Oustachis, avec ses nombreux et courageux partisans, payant une lourde addition de sang ,et avec très peu d’aide extérieure.
    Tenant tête au puissant Staline, il a permis à son pays de vivre unis et en paix pendant 35 ans; une ère de progrés et de tourisme florissant.Non ce n’était pas un démocratie bien sûr, mais pas de « rideau de fer » et un accueil chaleureux aux étrangers.Il n’y avait que les tremblements de terre pour détruire ponts ou maisons….

  30. J’ai enfin reçu le disque « From another world- A tribute to bob dylan » recommandé par
    Francis , fin 2013 .(C’est un cadeau de Noêl trés en retard). Il s’agit de 13 adaptations de
    Dylan dans 13 pays ou régions (2 de l’Inde) avec une dominance orientale.
    L’adaptation est conçue d’une tout autre façon que celles d’ici. C’est une totale réappropriation intégrée et immergée dans la musique et la culture locale. Plusieurs fois j’ai du lire la pochette pour reconnaître l’original. Ils sont bien gentils et bien respectueux de payer les droits d’auteur, tous ces gens ! Car je ne sais pas si C.B.S. aurait mieux reconnu que moi.
    C’est assez émouvant ce que Dylan a pu évoquer et inspirer chez ces artistes de si loin
    et de musiques si différentes. Ils se sont donné une très grande liberté.
    Le chanteur iranien, par ex, souhaitant interpréter « Every Grain of Sand » a préféré plutôt que s’ingénier à traduire, chanter sur cette mélodie un poème de son pays dont il estime qu’il est dans le même esprit….
    Les macédoniens séduits par l’intro festive de Rainy Day Woman la reprennent fidèlement et s’en servent de rampe de lancement pour une fanfare débridée style tzygane ,sans paroles, ou le théme musical dylanien sert de vague référence lointaine
    Le chanteur egyptien chante en égyptien Tangled up in blue, en scandant au bon moment » tangled up in blue » en anglais, presque comme Dylan lui même. D’ailleurs
    Dylan, nous explique-t-on connait cette version et l’a intégré comme musique de film
    dans son film (?!) « Masked and Anonymous » coécrit avec Larry Charles.
    Les arborigenes d’Australie chantent « Father of Night » (New Morning) qui effectivement présente une mystique type un peu « indiene » (j’ai relu le lyric)
    Même musicalement on sent chez tous ces aristes une « autre oreille ». On entend pas la
    même chose partout.On le sent bien à la restitution.
    Une belle rencontre des Autres
    (un arménien de Marseille a écrit un livre  » Nous les Autres »)….

  31. Corrina corrina des roumains est trés émouvante et bien reconnaissable, avec un parfum tsygane, (Dylan reconnaîtrait peut-être les musiciens de la pochette de Together through Life) Ils ont apprécié les enchaînements de guitare de Dylan qu’ils reprennent en y mettant tout leur
    relief.( C’était déjà un traditionnel pour Dylan).
    Les deux versions instrumentales de « I want you » ,dont la mélodie si lyrique et délicate semble avoir eu beaucoup d’écho du coté du soleil levant, sont très différentes (Myanmar et Taiwan), l’une
    chantante et enlevée, l’autre étirée, langoureuse, orientale se rythmant un peu vers la fin.Enfin ,un « made in Taiwan » intéressant!
    Bernard un jour, il y a longtemps, tu annoncais, d’aprés un article de Libé, la mise en film du disque Blood on the Tracks. Je me demande si la version egyptienne de Tangled up in Blue signalée comme servant de musique dans un film de Dylan (Masked and Anonymous) ne correspondrait pas à ce qui n’était alors qu’un projet. Je
    ne connais pas ce film, et toi?

  32. Bernard,
    Dans le foisonnant labyrinthe de ton blog je n’arrive pas à retrouver l’info que tu donnas jadis d’un film construit autour de « Blood on the Tracks » en présentant un lien avec un article de Libé. Pourrais tu me prêter une boussole?

  33. @Frusquin : cet album dont tu parles est terrible! Merci pour la recommandation! J’adore!

  34. Oui, Blood on the tracks est un des meilleurs albums de Dylan.
    J’en profite pour dire que l’intégrale Dylan qui est sortie il y a quelques mois est extraordinaire ! (cadeau de mes parents pour mes 60 ans) :wub:

  35. Bernard, pardon, je parlais de l’album « From another world, a tribute to Bob Dylan »… mais bien sûr, je vais écouter également « Blood on the tracks ».
    A vrai dire, à part ses grands succès, je ne connais pas énormément Bob Dylan. C’est l’occasion pour moi de découvrir mieux cet artiste

  36. Léa, en fait, j’ai mis mon commentaire sans avoir vu le tien qui a été mis entre temps…
    Cela dit, il n’empêche que Blood on the tracks est un des meilleurs albums de Dylan … :wink:

  37. On parle pas mal en ce moment d’Emmylou Harris dans les médias …. et comme vous aimez « Blood on the tracks » . On peut marier les deux avec cette interprétation du fameux titre  » Shelter From The Storm  »
    :wub:

  38. Merci Bernard,
    je pense en conclure qu’il ne s’agit pas du film « Masked and Anonymous » co-écrit par Dylan lui même et Larrys Charles.
    Shelter from the Storm me semble -je m’avance avec mille précautions- raconter le
    lien difficile entre ce que nous ressentons de nous même et cette âme pure que la religion affirme être au fond de nous. Elle inviterait à la paix plutôt qu’à une quête douloureuse pour la joindre. Bon tout cela est subjectif et discutable. Franchir le fossé culturel et spirituel qui nous sépare…..difficile tentative.

  39. En tout cas, cette entité douce et un peu magique, pourrait très bien être incarnée
    par Emmylou Harris, que je sens bien apte à abriter de l’orage….

  40. Excellent disque d’ailleurs ce  » 30° Anniversary Concert Célébration  » , à recommander à ceux qui préfèrent aborder l’oeuvre de Dylan chantée par les autres ;
    ici, dans ce blog certains ont parfois évoqué des réticences à écouter la voix (les voix faudrait-il dire) de Dylan , ce qui se conçoit. Dans cet album les grandes pointures de la pop s’en donnent à cœur joie dans une ambiance festive et chaleureuse et les interprétations sont bien enlevées. Variées et contrastées (Lou Reed aprés Stevie Wonder c’est Belzébuth aprés l’Ange Gabriel !).
    Un jour où j’aurais le temps et le courage j’essaierai de présenter ces disques qui existent, consacrés aux chansons de Dylan chantées par d’autres. Disques « d’auteur »
    comme Bryan Ferry ou Ben Sidran, ou compilations concoctées par les maisons de disques (Byrds, Joan Baez, Jerry Garcia etc….) ou « tributes » hétéroclites….
    Disons d’abord que ceux qui ont le matériel et le savoir faire ,pourraient, ici, sur ce blog, mettre au point un C.D. voire un D.V.D. avec toutes les interprétations présentées, fourni, exceptionnel et innovant !!
    Que de découvertes pour moi !
    Oui mais…….
    Johnny Winter nous a quitté en suisse et on a le blues .

  41. Bon, ben puisque je m’aperçois que je viens de promettre un travail il faudra bien que je m’y tienne car, sur le net , les paroles ne s’envolent pas (est ce qu’on écrit ou est ce qu’on parle ?, interrogeais tu judicieusement, un jour, Bernard) mais ce sera à la condition
    que toi Bernard, m’aide, me complète et me rectifie si besoin. Cette discographie officielle et commerciale pourrait compléter toutes les découvertes déjà proposées ici, d’interprétations « live » ou extraites de C.D., plus ponctuelles. A bon auditeur, salut!

  42. J’en profite pour dire que dans ces deux coffrets de 5 CD chacun (coffret 1 et coffret 2) on a 10 excellents albums de Johnny Winter. :wub:
    En général, j’apprécie beaucoup la présentation de ce type de coffret qui reprend les pochettes originales des vinyles de l’époque).

  43. C .D. d’interprétations de Dylan.

    Bien, comme proposé précedemment,
    je voudrais présenter ici des albums ,en vente dans le commerce, consacrés aux chansons de Dylan chantées par d’autres.
    Cela permet d’écouter Dylan autrement que par sa propre voix, qui n’enchante pas toujours tout le monde, mais aussi d’apprécier l’extraordinaire portée de ses mélodies et poésie, aussi couramment et passionnément réappropriées par d’autres artistes.
    Ceci a déjà été fait mainte fois ici dans ce blog, à travers tous les clips présentés.
    L’achat d’un album est une autre démarche, complémentaire.Elle peut être motivée par
    une sympathie pour l’Interprète ou les regroupements suscités.

    Il existe, en gros, quatre formules;
    -Hommage collectif en concert, C.D. live.
    -Compilation conçue par la maison de disque d’un artiste ou d’un groupe, à partir des diverses
    interprétations de Dylan déjà enregistrées dans différents albums du dit artiste ou groupe, pour obtenir ainsi un spécial Dylan, préfabriqué et nouveau.
    -Disques « d’auteurs » conçus, voulus et enregistrés tels quels par l’artiste lui même,
    décidant de consacrer un nouvel album à Dylan.
    -Compilation élaborée par une maison de disque à partir d’albums studios déjà existants de différents artistes de labels et d’horizons divers.
    Voici donc d’abord, la simple liste de ceux que je connais:

    1) BOB DYLAN « The 30th Anniversary Concert Célebration » 1993
    Sony Music/Colombia 4740002
    Double C.D. + livret de présentation
    Concert hommage « live ». 26 chanteurs ou groupes.
    29 titres. Dylan chante seul ou accompagné sur les 4 derniers titres.
    2) Joan Baez :
    -« Any Day Now » album studio conçu par la chanteuse. 1968.
    Vanguard.
    16 titres dont un inédit .Illustrations de Joan Baez.
    -« Baez sings Dylan » (de 1963 à 1968) Vanguard 1970
    Compilation. 20 titres. (nombreux titres communs avec le précédant)

    3) The Byrds:
    – « The Byrds play the songs of Bob Dylan »
    Sony Music/ Columbia 501946 2 2001
    Compilation 20 titres.
    4)Jerry Garcia (notamment chanteur guitariste du Grateful Dead)
    « Garcia plays Dylan »
    Rhino entertainment Company/ Warner Music Group Company 8122- 73263 2006
    Double album + livret de présentation, 12 pages. Compilation.
    15 titres.

    5) « The Bob Dylan /Song Book »
    The Connoisseur Collection London VSOP CD 158 1991
    Compilation à partir de C.D. studios
    24 titres. 22 chanteurs ou groupes differents.
    je donne le lien car difficile à trouver (son titre renvoie inévitablement vers des partitions)
    http://www.discogs.com/Various-The-Bob-DylanSongbook/release/3206428

    6)Ben Sidran European 5et (jazz):
    « Dylan Different , live in Paris at the New Morning  »
    Concert, « live » (pléonasme)
    Bonsaï Music /Unlimited Media Ltd 2010

    7) Bryan Ferry :
    « Dylanesque »
    Album studio conçu par le chanteur.
    Virgin 2007
    11 titres.

    Tous ces albums sont facilement accessibles sur le net.

    Si j’ai du temps et de l’inspiration je me fendrais un jour de mon jugement subjectif et d’une présentation plus détaillée et moins austère de ces dits albums (que je n’ai pas tous)

  44. A noter que le concert du 30ème anniversaire a fait récemment l’objet d’une belle réédition en DVD et en blu-ray. Et le minutage est généreux (3H30), sans doute qu’il y a là le concert complet.

  45. C’est bien, parce que ce concert, hors mis la musique, est émaillé de choses importantes, qui en font un événement: discours de Stevie Wonder sur Nelson Mandela,
    allusion du présentateur à la prétendue « rupture » passée de Dylan avec le monde folk-song, alors que de réputés folk-singers (Clancy Brothers) viennent ce jour lui rendre hommage, présentation par Johnny Cash de sa fille Rosanne Cash qui le mérite bien, et d’autres qui ne sont peut-être pas dans le C.D.
    Dans le livret C.D. très sympathique photo de Dylan, Clapton et Neil Young riant ensemble de bon coeur : on en ferait presque un poster…si on était plus jeune (à coté de Brassens, Brel et Ferré autour d’une table)….

    Dans mes présentations la fatigue m’a fait estropier Ben Sidran:
    je complete donc : jazz chanté; intro parlée sur Dylan;
    11 titres + une chanson de Ben Sidran sur Dylan

  46. J’adore effectivement la photo du livret et j’ai également souvent fait le parallèle avec celle de Brel Brassens Ferré. On y sent bien la complicité entre les trois personnages (ce qui n’était pas le cas sur le poster de nos trois chanteurs français). Je trouve que sur la photo, Dylan a un visage un peu « Charlie Chaplin ».

  47. Et puis ça nous fait chaud au cœur et ça nous rassure: des fois ils rient et sont détendus , entre « copains ».Parce que Clapton et Dylan ,dans leur répertoire contemporain au concert, ne sont pas vraiment portés sur la rigolade…..Neil Young non
    plus d’ailleurs, mais lui, réserve des surprise. J’avais dégoté un DVD de concert (que j’ai perdu) ou il faisait le pitre, habillé en lutin, avec en fond une musique des Beattles, si je
    me souviens bien. C’était sans doute les années 70. Quand à Dylan on a son fou-rire dans
    Bob Dylan 115th dream de Bringing it All Back Home, mémorable, et petit événement dans le disque: un raté enregistré !

  48. Pour Neil Young, je pense qu’il s’agit du concert enregistré avec le Crazy Horse le 22 octobre 1978. L’intro est sur le morceau des Beatles A day in the life et le DVD s’appelle Rust Never Sleeps.

  49. Merci Bernard, tu m’en bouche un coin ! Plus rapide qu’internet, et précis!

    A propos de rire tu connais bien sur le Clapton/ Dylan « Sign of Language » dans….
    « No reason to cry » de Clapton (1976) .Lyrics trés humains et touchants.
    La fille qui vient parler de choses essentielles alors qu’on est cool au café et la
    bouche pleine…..

  50. Tiens, ça m’a donné envie de le réécouter. Ce morceau Sign of Language tourne sur ma platine et j’en profite pour réécouter entièrement cet album (au moins 10 ans que je ne l’ai pas écouté). :wink:

  51. et bien moi, stimulé et équipé, par tes infos si précises, je vais partir sur la piste
    de « Rust Never Sleeps » de Neil Young, qui tout bien réfléchi, ne doit pas être un
    D.V.D. mais une K7 vidéo, vu que je l’ai achetée il y a au moins 10 ans, et d’occasion sur un marché. Conclusion -mon cher Watson- il doit dormir dans un carton avec d’autres K7 dans un lieu qui reste à définir…..je m’y attelle. Il n’est peut être pas si perdu que ça….
    Mon interprétation de « sign of language » est toute personnelle et n’atteint pas les richesses et multiples sens du parler Dylan, the Dylan’s language. Bon, les chansons peuvent servir aussi à ça: s’y projeter; ça les déforme un peu mais ça fait pas de mal….

  52. je ne connaissais pas cette corde à son arc , si riche. Il a su rendre le charme si particulier de cette chanson, devant un public bien jeune….

  53. Parfois je reparcours les interprétations de Dylan proposées ici, plus haut, car beaucoup de ces « jeunes » me sont inconnus et adaptent Dylan de façon très personnelle
    et émouvante. C’est notamment le cas d’une chanteuse « celte » proposée par Yves le 6 juin 2011 , qui chante « Boots of Spanish Leather », mais qui est ce?

  54. Je suis en train de découvrir des tonnes d’artistes. J’ai pris un abonnement à Google play music (en remplacement de spotify). Stéphane m’a fait une installation pour que je gère la musique depuis l’ordi et pour qu’elle passe sur la chaîne hi-fi dans la pièce d’à côté. Qualité de son incroyable ! Et un accès à tout le catalogue, probablement plus d’un million d’albums (20 millions de titre). Epoustouflant ! :wub:

  55. Merci Yves,
    donc, si je ne me trompe pas, Cathy Jordan est la chanteuse de Gypsies Tramps and
    Thieves , le nom qu’on doit employer si on recherche ses disques.
    (j’ai 15 ans de retard et j’en suis toujours à acheter des C.D. pour mettre dans mon lecteur, j’ai même acheté 2 nouveau vinyls neufs, puisque ça revient, c’est dire !…..)

  56. Par contre je pense avoir décrypté que Stéphane Dupont ,le jeune compositeur de guitare classique , dont a eu un lien dans une présentation de guitares classiques par
    Bernard , serait un proche parent ( voire un fils) du dit Bernard, dont le « dupdup » concernerait ce nom de famille commun . Mieux que Champolion !
    Me tromp’je ?

  57. Frusquin , « Gypsys Tramps And Thieves » , c’est la chanteuse Cher qui chantait ce « Hit » dans les années 70 , une chanson qu’a en effet repris Cathy Jordan il y a une dizaine d’années !
    Cathy Jordan est la chanteuse des groupes « Dervish » et « The Unwanted » … En 2012 elle a sorti un album solo « All the way home » .
    Dervish a eu un grand succès lors de son passage au festival interceltique de Lorient cette année .

  58. Merci Yves pour tout ce démêlage et ces précisions. Je ne connaissais aucun
    groupe cité. Bien sûr je connaissais Cher qui , avec son compagnon Sonny,
    chanta pas mal de tubes, dont une sympathique version de « All I really want to do »
    de Dylan (1° chanson dans l’album « Bob Dylan /Song Book » dont je parlais plus haut).

  59. Comme dans tout cet album (Bob Dylan/ Song Book) cette chanson de Cher
    plante tout une époque .Elle côtoie Rod Stewart qui chantait Dylan extrêmement bien
    (Girl of the North Country, Tomorrow is a long time -inédit à l’époque-, et aussi dans son album Never Dull a Moment: Mama you been on my mind- ici il chante aussi, avec les Faces, wicked messenger), Fairport Convention et leur pittoresque Si Tu Dois Partir,
    en français, Johnny Cash live à St Quentin (pénitencier) Wanted Man ,une exclusivité composée pour lui par Dylan, les Byrds chantant 2 titres de Basement Tapes etc….
    D’ailleurs l’orchestration de Cher laisse entendre l’influence du « son » Byrds.
    Toutes ces chansons sont tirées d’albums de ces artistes.C’est dans le premier en solo de Cher, qui en a fait son titre d’album .Donc ceux, comme Bernard, qui ont la discographie complète de Cher, :happy: ne découvriront rien. Elle s’en sort pas mal avec une bonne tessiture :

  60. On parle peu des Byrds en général, y compris sur ce blog (j’écoute pourtant beaucoup), alors que ce fut un des groupes majeurs de cette époque.

  61. A chaque coup, je suis scié de lire les commentaires de frusquin… La passion quand même! C’est un fan de Dylan ou je me trompe? :tongue: :wink:

  62. Quoi dire Luc?
    « Fan »… je ne m’y reconnais pas vraiment car je n’apprécie pas de façon inconditionnelle tout ce que chante Dylan, parfois des albums entiers m’ont laissé perplexe .Dans ses concerts je ne me suis pas toujours régalé.
    Par contre pour la personne j’ai une grande estime et j’admire la richesse et la profondeur de son inspiration, de ses mélodies, de ses paroles….Je suis toujours resté attentif et à l’écoute de ce qu’il faisait et de ce qu’il a pu inspirer à d’autres artistes y compris ici en France. Je suis devenu aussi -je l’avoue- un petit peu collectionneur: ça complète l’appréciation (c’est différent)et procure des joies de chasse au trésor….
    Je dois à Dylan des choses importantes et marquantes dans ma vie car je l’ai connu à l’adolescence ;
    c’est à son insu, bien sûr comme pour de milliers de jeunes et ce « rôle » lui a été lourd ;Il a tenté de s’en dégager….et je ressens du respect maintenant pour cette lassitude et exaspération.
    Maintenant, avec le temps, j’ai pris la mesure des difficultés pour le comprendre: la
    langue, la culture, la religion, et son propre mystère qui fait sa poésie
    D’ailleurs « le comprendre » parait bien futile et hasardeux. Car justement « il en impose » malgré tout ça et quelque chose de lui nous parle qu’on entend et qui nous touche.
    C’est un artiste et voilà, il crée, s’exprime, et on reçoit comme pour tout artiste puissant, sans besoin d’explication ou d’interprétation.
    Ben Sidran, musicien de jazz qui chante Dylan en parle trés bien dans le disque que j’ai signalé plus haut. Pourtant il est du même pays avec la même langue , de sa génération, musicien aussi. Et il s’interroge sur l’impact que Dylan (qu’il n’a jamais rencontré) a sur lui: « Cet homme qui ne chante pas en son nom et n’a pas sa propre voix transporte des vérités plus grandes que bien des chanteurs. Il charrie l’esprit de son époque.Les gens me demandent pourquoi tu enregistres du Dylan et je répond parce que c’était inévitable. C’est comme un écran sur lequel chacun projette son film
    et voici mon film-Dylan……. »(j’ai élagué)
    Lors de mon inévitable « séjour en Angleterre » vers 19 ans , j’abordais,tout content, une bande de jeunes regroupés avec enthousiasme autour d’un Juke-Box dans un grand Hall de jeux, écoutant pour la Xeme fois « Like a Rolling Stone  » par Dylan, et leur demandais de quoi il parlait: réponse unanime, ils n’en savaient absolument rien…..
    Pour en revenir aux Byrds évoqués par Bernard ils sont avec, avant eux, Peter Paul and Mary et Joan Baez,, les 3 grands ambassadeurs de la musique de Dylan, chacun envers un public (et peut-être des générations) différents.
    Ils ont chanté Dylan avec leur propre son, inimitable( alors que Mc Guinn le chanteur est capable de chanter exactement comme Dylan quand ça lui prend).
    Le joyaux étant Mr Tambourine Man et sa mémorable basse….

  63. Merci pour avoir pris tout ce temps. Je partage bon nombre de choses dites par Frusquin.
    Il faut relativiser les rares échecs discographiques (notamment self portrait) qui sont volontaires, Dylan ayant voulu décourager tous les fans qui voulaient faire de lui le porte-parole de toute leur génération. Beaucoup de choses ont été écrites sur le sujet. Mis à part cette courte période et la petite période catho à la fin des années 70, je pense qu’il n’y a quasiment que du bon chez lui.
    Quand aux concerts (on dit qu’il en a raté un sur deux, ce qui est grandement exagéré), la magie des bons concerts (j’en ai vu deux extraordinaires sur trois) fait oublié les ratés. Et puis tout de même, Dylan n’est pas Dieu tout de même, il a le droit à l’erreur … !

  64. Rien à rajouter: merci.

    Ah si quand même… donc Bernard ne radote pas quand il nous serine du Dylan à longueur de blog. :devil: :angel:

  65. Bien heureusement, Bernard, je ne pense pas être un juge objectif de la production de Dylan. Il y a sans aucun doute des albums de grande valeur que moi je n’ai pas su apprécier: manque de disponibilité personnelle, déception par rapport à une voix,…..
    Il n’en faut pas beaucoup pour ne pas accrocher.
    Un jour j’ai décidé de réécouter un à un des disques (de différents artistes) achetés par çi par là, pour saisir des occasions (soldes fnac, vides grenier) ou des cadeaux, et rangés dans un carton « à revendre ». Il y en a eu trois que j’ai redécouvert et vraiment apprécié, me félicitant de ne pas les avoir largué….
    Idem pour les concerts, quand autour de soi les gens applaudissent à tout rompre, on
    se dit que c’était peut être pas le jour de sortir si soi même on n’est pas transporté…..

  66. Et puis, comme tu le sais, Dylan est rarement là où on l’attend! C’est un aspect de son charme….En fait il ne faut pas l’attendre comme çi ou comme ça, il faut le recevoir tel
    qu’il vient…Pour les vieux Fans, c’est parfois difficile….

  67. Je suis impressionné par la qualité des disques de Dylan des vingt dernières années. Et notamment dans les bootlegs. Le volume 8 « Tell tale signs » révèle des pépites incroyables. Idem pour les autres bootlegs. Et dire que sans la publication de ces inédits, on serait passé à côté … ! :smile:

  68. C’est vrai que ce passé semble une mine infinie, une création prolifique, il ne
    s’est jamais arrêté…Les basements tapes ont vraisemblablements été faits dans la jubilation et l’improvisation permanentes, tout étant gardé.
    En ce qui concerne les créations des 20 dernières années , ce que j’aime beaucoup c’est cette référence régulière au vieux jazz chanté des années 20 ou 30, racine qui l’amènent à composer des mélodies subtiles (aux grilles inabordables pour l’amateur « au coin du feu ») qui collent parfaitement à sa voix contemporaine. On en avait eu des prémisses dans des morceaux comme Temporary like Achilles (Blonde on Blonde) ou I’ll be your baby tonight (John Wesley Harding )
    Aujourd’hui il est à l’aise et plus souvent dans cette « veine » que visiblement il apprécie. J’ai collecté un jour les titres dans le but de les rassembler , ce que je n’ai jamais fait: trop compliqué et trop « artificiel ». Les voici donc:
    Good as I been to you 1992 9-tomorow night
    11-you’re gonna quit baby

    Dans « Love and Theft » 2001 4-bye and bye
    6-floater
    8-moonlight
    10-po’ boy

    Modern Times 2006 2-spirit on the water
    7-beyond the horizon

    Together through life 2-life is hard

    on peut penser à des vieux tubes comme Dinah par Bing Crosby ou Ain’t Misbehavin’ par Fats Waler au charme irresistible….

    D’ailleurs je vous invite à ne pas résister :

  69. Dinah et Ain’t misbehavin’ : deux titres que j’ai connu par Louis Armstrong.

    Dans ses propos, Dylan a souvent mis en avant ce monde musical là dont il est issu et qui l’a profondément marqué.

  70. tu as déjà évoqué, toi Bernard, ton goût pour cette musique, et je suppose une bonne collection de disques; c’est pour ça que je t’en parle car je trouve que pour Dylan c’est un réel enrichissement de son répertoire musical. Il est souvent très fidèle à la « grille blues » qui lui va très bien, mais ce « son » vieux jazz est pour moi une nouveauté chez lui.
    Il a souvent affirmé sa reconnaissance pour ses racines (Good as I been to You) et on les entend. C’est d’ailleurs typique des américains, Neil Young l’a fait (Américana),
    Grateful Dead souvent (Worksman Dead), les Byrds avaient commencé par le magnifique et biblique Turn Turn Turn, et le Boss aussi il me semble avait fait son traditionnel.Gary Peterson a fait des bons trucs aussi (son petit Ain’t Misbehavin’ lui aussi)
    Dans ses Chroniques Dylan racontait cette rencontre avec un musicien de jazz à qui il s’était présenté comme « folk singer » et qui lui avait répondu « on est tous des folk singers ».
    Bon en vieux jazz je connais les « Grands » Cole Porter, Bing Crosby, Amstrong Fitzerald… A quand une présentation de quelques trésors inconnus issu de tes étagères?

  71. En fait Dylan avait très tôt déjà donné le ton avec « If dogs run free why not we » dans New Morning.

  72. Je crois que je n ‘aurai jamais le temps de parler de tout ça avant la fin du blog (faudra bien que ça s’arrête un jour !). :angry:

  73. Bonjour,
    en 2014, le 28 juillet exactement j’avais entrepris sur ce blog et dans cette présente rubrique un répertoire des disques consacrés à l’oeuvre de Dylan interprétée par d’autres artistes.
    Par soucis de cohérence et pour ceux que cela a pu intéresser, je souhaiterais combler une importante lacune:
    il s’agit du double C.D. sorti en 2007 intitulé
    « I’m not there » (a film by Todd Haynes)
    Original sound track
    Colombia/ Sony Music Sony BMG Ref: 88697 120380 2

    Comme on le voit il s’agit d’une musique de film , fiction consacrée à Dylan.
    (Voir: http://www.IMNOTTHERE-MOVIE.COM)Plusieurs acteurs y interprètent Dylan.

    L’album musical est composé de 34 titres , la plupart inédits par ces chanteurs là;
    38 chanteurs ou groupes y chantent.( Nombreux duos, trios ou regroupements.)
    J’en cite quelques uns :
    Galexico, Karen O, Eddie Vedder (de Pearl Jam), The Black Keys, Tom Verlaine,Charlotte Gainsbourg, John Doe, Iron & Wine, Sonic Youth, Yo la Tengo, Los Lobos, Stephen Malkmus, Mira Billote (de Quix »o »tic et White Magic) etc…
    Million Dollars Bashers , groupe éphémère constitué pour le film par des musiciens de cette liste.
    Livret de 10 pages avec photos du film et liste de tous les interprètes , leurs musiciens et producteurs.
    Certains restent prés de l’original (pour les besoins du film?) comme Mira Billote et le très délicat « As I went out one morning » ,chanson proche du rêve, ou le rageur « Highway 61 » de Karen O, en y mettant tout leur coeur, d’autres partent dans des envolées inventives dans leur style et en toute liberté….
    Dylan lui même clôt le bal avec « I’m not there » titre et interprétation de l’époque Basement Tapes, mais qui ne figure que sur le Bootlegs Series The basement Tapes Complete Vol 11 (n° 11 disque 3) ,disque chroniqué çi dessus, juste avant moi, par Bernard.

    Puisqu’on est dans les interprétations de Dylan par d’autres, je me permet de signaler,
    car c’est nouveau à mon sens, la présence de deux chansons de Dylan dans des pubs:
    – pub pour le jeux vidéo CLASH OF CLANS
    (T.V. Commercial Larry, Barbarian,Hog Rider Funny)
    où l’on entend « Wigham » de l’album Self Portrait (1970)
    -pub BLEU DE CHANEL
    ( Le Film est réalisé par James Gray)
    où l’on entend « All along the Watch Tower » (de l’album « John Wesley Harding » 1967) chanté par Hendrix (de l’album « Electric Ladyland » 1968).

    Autre tuyau intéressant puisque je suis là, dans le sujet,:
    Dans les bacs soldés de la Fnac, 7 € (ou 20€ les 4) excellent double album de Woody Guthrie « This Land is Your Land », 50 titres . Livret -poster.
    Nombreux duos ou trios avec Sonny Terry, Cisco Houston, Pete Seeger, The Almanac Singers. Ambiance chaleureuse et intime.
    Woody Gutrie (1912-1967) était un chanteur itinérant, engagé. Sa vie a donné lieu au film de fiction « En Route pour la Gloire » (de Hal Ashby), « Bound for Glory » avec David Caradine. Il est une référence majeure et aussi une relation personnelle pour Bob Dylan.
    Dernière info pour la route : pourquoi le disque d’adaptations de Dylan par Francis Cabrel s’intitule « Vise le Ciel »? Est ce par dévotion et humilité concernant Dylan ?
    Non. C’est une citation de son adaptation de « You ain’t going nowhere » qu’il a intitulé
    « On ne va nulle part » dans laquelle il adapte le vers «  »Whoo-ee ! Ride me high »
    par « Oh oui…allez, vise le ciel! » .Adapter n’est pas traduire.Les traducteurs Robert Louit et Didier Permerle (dans Ecrits et Dessins de Bob Dylan) avaient opté,eux, pour « Youpi! Défonce moi! » .C’est pas pareil…….

    Quand à moi je conclurai mon intervention ici par la citation d’un grand poète :
    « I’m not there »

  74. C’est dingue ou quoi ?
    Il y a déjà eu plein de coïncidences sur ce blog. Celle-là en est une belle : ce matin, je me suis dit « tiens ça fait longtemps, au moins plusieurs années, que je n’ai pas écouté I’m not there de Dylan et en plus je le connais très mal ce disque ». Alors j’ai pris le CD 2 et je l’ai écouté attentivement deux fois dans la voiture en faisant un aller-retour dans le Jura. J’ai réécouté notamment avec un plaisir immense Just like a woman de Charlotte Gainsbourg.
    Frusquin, avoue que tu procèdes par télépathie !!!!!!! :wink:

  75. Désolé du retard de ma réponse.
    Oui j’avais repéré ce disque en m’informant du tarif internet de celui que j’ai présenté
    (Woody Guthree  » This land is your land »‘ ref: METRSLO 13 Metroselect ).
    Je pense qu’il est tout aussi intéressant , et moins cher , et structuré de la même façon.
    Ils ont beaucoup de titres en commun. Une bonne façon d’aborder Woodee Guthree qui n’envahit pas les bacs de disques du commerce.
    J’espérais un peu tenter tous ceux qui fouinent (comme moi) dans les bacs soldés de la Fnac: ça fait un bon 4eme pour les avoir à 5 €.
    Moi je n’avais qu’un vieux, mais très bon, 33t Le chant du monde/ Folk way Records où il chante avec Leadbelly, Cisco Houston, Sonny Terry, Brownie Mc Ghee
    (« Leadbelly sings folks songs » FWX 52488), des chanteurs noirs qui ne chantent pas que du blues mais aussi des chansons populaires, et avec un blanc, et même avec un accordéon ! ça sort un peu des clichés de l’industrie du disque.
    Ils interprètent d’ailleurs le « I shall be free  » comme Dylan dans FreeWheelin, mais de façon assez differente.

  76. Cette chanson « I shall be free » est d’ailleurs un exemple caractéristique de la nature
    de la chanson populaire traditionnelle (folk song) américaine.
    C’est une chanson coque ou support, un peu comme chez nous, en cuisine, le vol-au-vent: chacun y met les ingrédients ou la farce qu’il veut, mais ça s’appelle toujours le vol-au-vent. Dans leurs chansons, c’est souvent la mélodie ou la structure qui reste, et encore…Dans le disque « This land is your land » de Woudy Guthree il y a aussi « Liza Jane » dans le style à adapter à sa guise.
    L’autre version de « I shal be free » que je trouve dans le disque « Leadbelly sings folks songs » ( les 2 autres sont dans Dylan FreeWheelin’ et Another Side) est structurée comme un gospel: le soliste raconte de petites aventures comiques ou il apparaît soit malin, coquin ou ridicule , conclut par un très court commentaire parlé, tout comme Dylan, et sur la même mélodie, mais les comparses entonnent, eux, en écho un « You will be free when the Lord set you free » dans le style gospel, plutôt sérieux. Ce qui donne tout son sens au titre de la chanson, un peu « mystérieux » apparemment chez Dylan .Le contraste entre les bonnes blagues et la priere, laissent à penser que soit cela sert à pardonner les turpitudes peu morales racontées, soit cela sert à faire semblant de chanter du religieux (pour des oreilles indiscrètes, du pasteur ? d’un patron blanc?) tout en se marrant bien. Un peu comme des blagues chuchotées pendant la messe….
    En tout cas on voit que Dylan avec son titre « I shall be free » a tenu à reconnaître et affirmer sa référence à cette chanson support, gage d’une tradition sympathique.
    Ah j’oubliais ! J’ai une 3eme version, en français cette fois, » Les Elucubrations D’Antoine  » , où on reconnait l’empreinte génétique dans les appels téléphoniques des présidents:
    Dylan: » My telephone rings, it wouldn’t stop, it’s President Kennedy calling me up,
    he said my friend bob, what we need to make the country grow? »

    Antoine : » Je reçois un appel de la présidence, me disant Antoine vous avez du bon sens, comment faire pour enrichir le pays ? »

    Ah, le respect des traditions…..

  77. Pour garder le cap de ce répertoire – répertoire des disques présentant les compositions de Dylan chantées par d’autres artistes – entamé dans cette même rubrique le 28 juillet 2014, je me dois aujourd’hui de rajouter un album récent (2012) et de taille imposante (4 C.D.).
    Il est sorti à l’initiative d’Amnesty International pour célébrer ses 50 ans d’activité.
    Il n’est pas distribué dans le commerce, sauf d’occasion, mais rarement.
    De ce fait il me semble utile de donner le lien:

    http://music.amnestyusa.org/

    C’est une compilation issue en partie d’albums- semble-t-il- mais qui annonce de nombreux inédits.
    On y trouve 55 morceaux, le dernier étant la (très belle) chanson Chimes of Freedom
    chantée par Dylan lui même, de l’album « Another Side of Bob Dylan ».

    Titre exact de l’album:

    Chimes of Freedom
    The Songs of Bob Dylan
    Honoring 50 Years of Amnesty Internationnal
    Ref: Fontana 7401001

    Je cite quelques uns des artistes présents:
    Pete Townshend (ex Who), Sting, Diana Krall, Marianne Faithfull, Jeff Beck, Patti Smith, Mark Knofler, Johnny Cash, Elvis Costello, Eric Burdon, Joan Baez, Jackson Browne, Seanead O’ Connor et d’autres moins connus (de moi en tout cas)………

    Dans sa carrière Dylan a régulièrement participé à des manifestations humanitaires, concert pour le Benglah Desh (1971), Farm Aid, We are the World (1985) ….
    On peut supposer que cet album a eu au moins son aval.

  78. J’ai acheté ce disque lorsqu’il est sorti. Il me semble qu’au moins à l’époque il se trouvait facilement dans le commerce.
    C’est un disque que j’écoute souvent et que j’aime beaucoup. Il y a des artistes présents sur ce disque que je connaissais bien (Bryan Ferry, Eric Burdon, Elvis Costello, Kris Kristofferson, Taj Mahal, Diana Krall, Sinead O’Connor, Marianne Faithfull, Joan Baez, Johnny Cash, Mark Knopfler …) mais dans l’ensemble la plupart des artistes m’étaient complètement inconnus.

    PS – Très bon le disque de Woody Guthrie que tu m’as conseillé, Frusquin.

  79. Petit ajout à mon précédent commentaire: pour voir le nom des différents interprètes de ce disque, aller sur ce lien et cliquer dans l’icone à gauche pour voir la pochette verso du disque.

  80. j’ai un peu de retard dans le fil de la conversation.
    Oh mais Bernard, tu me casses la baraque dans mon noble rôle de découvreur étonnant et éclairant, qui guide les novices qui souhaitent aborder Dylan par d’autres voix que la sienne. » I’m not there » ? Ah oui très bien , je l’ai et d’ailleurs je viens de l’écouter; « Chimes of Freedom » je l’ai, je l’avais acheté quand il est sorti. Bon ben merci,
    ça fait plaisir..
    N’avais je point écrit le 22 juillet 2014 que j’entreprendrais ce répertoire « à la condition que toi Bernard m’aide, me complete, et me rectifie »
    Où etais tu ce jour là ? Dans ton jardin entrain de poser pour  » L’Empreinte Franche Comptoise? ». Et toc, cassé…. (comme dirait Jean Dujardin justement; ah ah).

  81. On voit qu’il y a aussi « if you gotta go, go now » (repris par notre johnny « si tu dois partir »)
    De Manfred Man il y a aussi « Mighty Quinn » et « Just like a Woman »
    On pourrait imaginer un petit « Manfred Man chantent Dylan »

  82. johnny, excuses moi (partner) ce n’est pas « si tu dois partir » mais « Maintenant ou jamais » (=If you gotta go, go now);

  83. « Si tu dois partir » , bien sûr, est la très sympathique reprise de Fairport Convention, improvisée en français , parait-il, lors d’un concert:

  84. Ah oui, Fairport Convention, je me rappelle maintenant avoir écouté ce groupe il y a au moins 40 ans, il avait disparu de ma mémoire.

  85. Qu’a t-on écouté et aimé il y a 40 ans ?
    Dylan nous donne une de ses belles réponses aujourd’hui.
    Le respect des anciens, les filiations, comment se les approprier, comment un peu bousculer ces anciens styles sans les renier: question permanente de tous les artistes
    dans tous pays et en tous genres….nous renvoyant à nos propres vies avec ce que nous tenons des ascendants, nous mêmes. L’héritage en somme.

  86. J’ai beaucoup de mal avec le rap, je trouve cela très académique car j’ai l’impression que depuis le début des années 80 c’est toujours la même chose. Et les sujets abordés ne font pas partie de ma culture. Mais je fais quand même un effort et j’écoute de temps en temps (et j’ai écouté la vidéo que tu as proposée jusqu’au bout … et même deux fois).

  87. Merci d’accueillir mes propositions, peut être un peu incongrues, sans rigidité.
    Je pensais à la question éternelle de l’héritage et de la relève, deux entités à la fois opposées et inséparables ; toujours actives en musique quelle qu’elle soit.
    (Avec Shadows in the night , Dylan fait un de ses lien à lui. Frank Sinatra, tu te rends compte !)
    Moi je trouve plutôt sympa ces tentatives d’un nouveau rap d’échapper aux carcans :
    le ghetto, la banlieue, l’auto-célébration, la délinquance et le hors-loi, la sinistrose.
    « Gangsta » fait allusion à la dernière mode américaine d’être dans le rap mais aussi un gang; alors qu’avant le rap était sensé sortir les jeunes de ces pièges, drogue et délinquance. Je ne souhaitais pas envahir tes écrans avec des vidéos hors sujet mais je recommande ce clip.
    Au début du rap j’ai un peu écouté le rap anglo-saxon, Sugar Hill Gang, l’ancetre, Urban Dance Squarre (americano-européen), Digital underground (cool). C’était l’époque du « samplin », extraits de disques détournés: on reconnaissait des trucs, hendrix etc….Et puis, les américains, quoiqu’ils fassent, ont le swing, fidèles à leur proverbe: it ain’t mean nothing if you ain’t got no swing.
    En France c’est plus rasoir et plus lourd. ça tourne vite en rond. Bon, il y a souvent des bons jeux de mots ou plutôt de phonétique. Car le rap est avant tout parole, guidée plus par son son que son sens.Quoique parfois ça se télescope bien (« j’ai vu des tueurs en série devenir des tueurs en Syrie »).Heureusement il y a aussi le cousin « ragga-muffin » un peu plus humoristique souvent (voir « notre » Massilia Sound System, déjà un peu assagi).A la maison, le dernier (21 ans) nous ouvre un peu des fenêtres, parfois, en cassant aussi un peu les oreilles, comme il se doit…(tu veux du Dylan tiens écoute Maggie’s Farm par Rage Against the Machine, pas contents du tout de cette ferme)
    Bref place à la jeunesse.
    L’amerique vit sa culture musicale dans une continuité, des filiations, des métissages, qui nous échappent. On a tellement vécu ici dans l’idée (ou l’illusion?) d’une rupture totale….
    Derniere question: le premier rap américain n’aurait-il pas été « Subterranean homesick blues » par hasard ?

  88. Effectivement, il y a quelques semaines, en écoutant cette chanson de Dyln, cette question m’avait effleuré. On n’est pas loin du rap … 20 ans avant !

  89. Étonnante version, épurée, acoustique, par rapport au disque. Sans doute issue de « don’t look back »,que je n’ai pas en tête par cœur, avec les célèbres images des mots égrenés avec des pancartes.(idée souvent reprise d’ailleurs, en clin d’oeil, je ne me rappelle plus où)
    Puisque le lien avec le rap est sur le tapis, je découvre que la question est sur la place publique, énoncée par des gens vraisemblablement qualifiés.
    A commencer par un rappeur en vogue aux U.S.A., nommé Ice-T, qui en fait un éloge appuyé en rendant aussi un hommage touchant à Dylan. En parlant de la chanson il nous dit « I love that song, it’s just a rap, man »
    Le lien:
    http://music.cbc.ca/#!/blogs/2012/9/Talkin-Bob-Dylan-Ice-T-on-Subterranean-Homesick-Blues

    D’autres tentent aussi l’expérience de le faire , comme on peut le voir dans le dernier tiers de cette vidéo, par ailleurs sans intérêt . C’est amusant. Heureusement qu’elle se rattrape ensuite avec une jolie version de  » One More Cup of Coffee ».

    Un exégète américain (auto-proclamé sans doute) nous fait une explication de texte pour nous démontrer que Subterranean H.B. contient déjà toutes les bases et les ingrédients du rap .Son article s’intitule sobrement:
    « Let’s all take the time to admire
    the first rap song of all the time  »
    Je me contente de le nommer, si ça interesse,  » Jinzobob 1 « , facile à trouver, dont je m’abstiendrais de donner le lien, en faire l’éloge ou la critique faute de bagage linguistique et culturel adéquat.
    Bon ben, difficile d’avoir une idée originale par les temps qui courent…….
    Et Dylan lui, que dit il du rap? :
    Il n’écoute pas souvent dit-il mais précise » I love rhyming for rhyming sake. I think that’s an incredible art form  » (revue Rolling Stone 30 mars 2010 )
    En tout cas , une fois de plus avec Dylan des barrières sautent ,et il se retrouve précurseur involontaire….

  90. plaisanterie (douteuse) mise à part, sa chanson termine par une leçon de rap où on peut reconnaître le lien possible avec Subterranean Homesick Blues:

    Then throw words at you
    Syl-la-ble-at-a-time
    Your brain recites the rhyme
    No matter what you do
    The power’s over you
    when you sleep
    You’ll be say’n these rhymes too
    Cause the brain has the power
    To control al
    Think positive
    You’ll be unable to fall
    Brain cells swell
    Thought process becomes a trance
    Makes you feel posessed to dance
    I’ll say I want a million
    My mind is so deep
    I’ll be bustin’ a check for it next week

  91. Il fut un temps où le rap était moins austère, il savait swinguer, et ne se privait pas d’ être loufoque. Il était encore l’enfant du jazz, de la soul et du funky.Je propose Digital Underground dans « Same song » (non, ce n’est pas l’adaptation de « toujours la même chanson » de Cloclo) :

  92. En recherchant des reprises des « mots bleus » de Christophe, de reprises en reprises je tombe sur ça, plutôt excellent.

  93. Oui, Mira Billotte (que je ne connaissais pas) a fait là une très belle reprise, tout en délicatesse et sensibilité, assez proche de l’original, comme on peut l’entendre. C’est une de mes préférées du très intéressante album (B.O. du film) « I’m not there »,( que j’avais d’ailleurs mentionné ici, parmis les albums de reprises).
    Pour moi cette chanson c’est le rêve, celui qu’on fait la nuit quand on dort, et qui vous laisse un peu pantois…Enfin chacun son écoute.

  94. Les livres que tu signales, Bernard, paraissent effectivement vraiment intéressants. J’en découvre d’ailleurs d’autres, sur l’écran, affichés à la marge.
    Ratso et la Thunder Revue me tenterait bien, hors mis son prix. Quand aux explications de chansons,(Margotin) je ne sais pas si j’y tiens…J’ai déjà « l’integrale des années 60, Bob Dylan 1962-69, les secrets de toutes ses chansons » par And Gill. Je n’ai pas été très convaincu .
    Dégoter la petite histoire vraie qui expliquerait le sens (caché) de chaque chanson m’a paru un peu hasardeux et surtout réducteur. Et puis à quoi bon ?
    En tout cas, que de livres sur lui ! Lui même en a donc élu au moins un, celui de Ratso.
    C’est une sérieuse recommandation.

  95. Je ne sais pas pourquoi, mais la chanson « As I went out one morning » par Dylan diffusée çi dessus , n’est pas la version du disque John Wesley Harding,( dont s’était plutôt inspirée Mira Billotte, apparemment ).

  96. Hé hé… Effectivement, ce livre de Ratso paraît tentant et cette forme de cooptation par Dylan plutôt rassurante. En tout cas, démarche à saluer, façon Florence Aubenas, un engagement rare.
    Respect.
    Hé, Frusquin, tu craques ta tirelire et tu nous racontes ? :wink:

  97. Si je dois casser la tirelire ( le cochon est maigre cette année) ce sera pour ce dernier livre présenté par Bernard (qui en avait déjà parlé il y a un an environ).
    Des fois on doit faire des choix douloureux. Donc, à choisir entre l’homme et l’oeuvre, je prendrais l’oeuvre. C’est ce que souhaitent les artistes finalement….
    J’avais déjà le premier livre des deux mêmes auteurs (« Ecrits et déssins »), c’est un livre qui se consulte régulièrement et qui se partage, alors…

  98. « As I went out one morning »
    n’en déplaise à mon imagination fertile, cette chanson n’est pas du tout le récit d’un rêve.
    Intrigué par la présence, un peu incongrue de ce Tom Paine (Thomas Paine, mort en 1809, « écrivain pamphlétaire, révolutionnaire, anglais américain et français » -wikipedia) je me demandais quel lien pouvait-il avoir avec Dylan . La réponse a été vite trouvée :

    http://www.daysofthecrazy-wild.com/watch-listen-bob-dylans-infamous-1963-tom-paine-award-speech/

    donc vraisemblablement, il représente la liberté, individuelle, indépendante, de penser, comme la conçoit Dylan , et la jolie demoiselle séduisante mais plutôt maléfique, les organisations militant pour les droits civiques qui ont voulu se l’aproprier et le manipuler, traversées elles mêmes par des intrigues, des luttes de pouvoir et d’egos, tout en se réferent à Tom Paine.

    Voir interview de Margaret Steen en 1965 :

    http://www.punkhart.com/dylan/interviews/nov_1965.html

  99. plus précisément, lire le passage sous la citation de chanson (My back Pages) :

    Ah, but I was so much older then
    I’m younger than that now

    « No, I’m not desillusionned……………….. »

  100. Bonne traduction du discours évoqué plus haut (cérémonie Tom Pain) dans le Robert Shelton p.206.

  101. :smile:

    Il est vrai que Duquesne Wistle me faisait un peu froid dans le dos, semblant annoncer une fin, mais de quoi ? Encore une mystérieuse chanson de train poétique et enigmatique…Ce n’est pas la bluette ,dans le grand style pub,servant de vidéo qui pouvait nous éclairer…Je me rappelais des pochettes de « Slow Train Coming » et de « Dylan & The Dead ».
    « Shadow in the Night » n’était pas forcement très rassurant; d’ailleurs quel titre! (bon d’accord Stranger in the Night on s’en souvient).

    Bon , ben là, on est content. Avec son ami Neil ils vont pouvoir rechanter ensemble :
    FOREVER YOUNG !

  102. « un clip énigmatique pour Visions of Johanna  » , nous présente le Figaro.

    Cette chanson, qui est un summum,est bien assez énigmatique par elle même,
    et le rythme lourd et lancinant de l’original officiel (de blonde on blonde) était
    totalement en cohésion et éloquent, une réussite exceptionnelle.
    « Le mieux est l’ennemi du bien » dit un proverbe.
    Je n’ai aucune idée d’où sort cette version .Je connaissais la version acoustique (ex pirate) sur scène avec sa présentation « this is not a drug song » , mais orchestrée et nette comme celle là, avec la voix d’époque, non. Peut être un essai studio abandonné? Judicieusement ?

  103. Je connais plusieurs versions pirates de cette chanson mais pas celle-ci, bien plus rapide que la plupart des autres. Quand à la signification des clips, il y a longtemps que je ne cherche plus. Trop cérébral dans la plupart des cas …

  104. Il existe aussi un bonus inédit de Saturday Night Fever, dédié à Dylan (de source sure):

  105. Je ne savais pas que les Bee Gees avaient enregistré « Blowin’ in the wind ».
    Version très classique finalement, on est encore assez loin de ce que les Bee Gees seront un peu plus tard en 67 (Holiday, Massachussets) et en 68 (I started a joke), mais c’est toujours touchant de voir un groupe à ses tous débuts.

  106. Dans les vidéos qui suivent il y a Massachusetts et puis une encore plus ancienne de 1960 où ils chantent un traditionnel , très bien, et où on voit bien, déjà, qu’ils avaient les dents longues….
    En tout cas pour » blowin in the wind » ils avaient été réactifs puisque c’était sorti juste un an auparavant; d’ailleurs l’animateur ne cite même pas Dylan, le connaissait il ?

  107. En avant-première, deux morceaux qui seront sur le prochain disque de Dylan (dont la sortie est prévue pour le 20 mai) :

  108. Merci pour ta sélection de documents.
    J’avais loupé, chez toi, l’épisode sculptures métalliques.
    Entre ça et le Nobel, je suis bluffé et ravi !

  109. Dylan est-il un touche à tout ?
    S’il fait de la bière, cultive des tomates, nourrit les oiseaux voire passe à Texel, je veux bien y croire. :wink:
    Sinon ben, si il fait une bouffe, vous pensez à moi quand même hein ? :whistle:

  110. Cher Christophe, bonjour,
    contemple les photos intérieures de la pochette du double 33t « Self Portrait »(1970),
    que , bien sûr tu n’auras pas manqué de te procurer dans une boutique d’occasion,
    tu y verras Dylan , heureux, tout occupé par ses poules.
    Par ailleurs, au dos, il admire la renaissance d’un arbre au printemps. Et le devant de la pochette est une de ses peintures. Pour le contenu musical tu pourras te reporter aux commentaires et articles que nous avait présentés Bernard ici et auxquels il n’y a rien à rajouter. Moi, ce disque, malgré tout je l’aime bien ( peut être parce qu’il y célèbre l’année de ma naissance , « Days of 49 »).

  111. En 1970, le label CBS a publié une série de doubles vinyls qui présentaient différents artistes du label, c’était très varié, ça allait des Byrds à Santana en passant par Miles Davis. Le volume 3 a été l’un de mes tout premiers disques achetés et comme je n’avais que très peu de disques, je l’ai usé jusqu’à la moelle. Je ne connaissais quasiment aucun nom des artistes du disque. Il y avait notamment ce « Days of 49 » dont tu parles Frusquin. C’était le premier morceau de Dylan que j’écoutais.

    http://1.bp.blogspot.com/-j51omvmiYPU/U59qLqjcODI/AAAAAAAATZs/g3K3sgjGUqk/s1600/ssps01.jpg

    http://1.bp.blogspot.com/-xXH1VUGp-1g/U59qIvrQ0NI/AAAAAAAATZk/G4YWx6AFjx4/s1600/ssps02.jpg

  112. La déclaration de Léonard Cohen sur la nomination de Dylan au prix Nobel :
    «À mes yeux, c’est comme si l’on avait remis la médaille de la plus haute montagne au mont Everest».
    Tiens, vous saviez que Cohen sort un nouvel album dans 10 jours ?

  113. Bernard, avec ton « Superb Pop Session » et sa belle couverture, tu détiens un sacré collector à mon avis ! Même Shelton ne le mentionne pas dans sa discographie.
    Joli l’article de Sylvie ! Les Canadiens quand ils aiment, c’est du solide !
    Bernard, connais tu l’album: « Lost on the River – the New Basement Tapes » avec notamment Elvis Costello ? Moi non.

  114. Je ne comprenais pas pourquoi cela s’appelait « the new basement tapes » mais après quelques recherches j’ai vite compris.
    Ceux qui ont suivi la saga Dylan savent qu’après son accident de moto en 66, Dylan a disparu de la circulation. Les rumeurs les plus folles ont alors couru. Mort ? Devenu fou ? Kidnappé par la CIA ?
    Pendant ce temps-là, Dylan faisait retraite et faisait le bilan de sa vie, n’ayant plus envie de devenir le porte-parole de toute une génération, rôle qu’il n’avait pas voulu et qui était trop lourd à porter. Et c’est pendant cette période de retrait qu’il est allé secrètement faire de la musique avec le groupe the Band et qu’ensemble ils enregistrèrent 24 morceaux, les fameux « Basement Tapes » que le grand public ne découvrira que 7-8 ans plus tard en 1975 (avec l’une des plus belles pochettes de disques que j’aie jamais vues et qui en dit long sur le côté fou, très saltimbanque, de ces séances d’enregistrement). Dylan était en froid avec son manager Albert Grossman, ce qui explique son refus de donner ses enregistrements à Colombia.
    Certains textes de Dylan n’ont pas été utilisés à l’époque. Ce sont ces textes-là, inédits, qui ont été à l’origine du projet d’Elvis Costello qui a décidé, avec ses amis musiciens, de les mettre en musique et de publier un disque sous le nom de « the New Basement Tapes ». C’était un pari audacieux, la démarche étant plutôt inhabituelle. Je ne connaissais rien de toute cette histoire. Le commentaire de Frusquin m’a donné envie d’en savoir plus et surtout d’écouter le disque. Je suis en train de terminer la deuxième écoute du disque. Très bonne musique (pas forcément dans la lignée de Dylan), très bons arrangements musicaux, climats sonores qui changent beaucoup d’un morceau à l’autre (différents chanteurs, instrumentations différentes …). Du très bon travail.

  115. Les commentaires des clients sur Amazon en disent plus que ce que j’ai écrits ci-dessus.

    Si je mets ce lien c’est parce que je ne suis pas bien sûr d’avoir compris si les textes sont vraiment de Dylan ou s’ils s’appuient seulement sur des textes perdus de Dylan, ce n’est pas tout à fait la même chose.

  116. Merci d’éclaircir ce flou, dont je ne saisissais pas bien le sens.
    J’ai beaucoup d’estime pour Costello qui est un intéressant et talentueux personnage de la planète rock. Mais, je n’ai jamais pu trouver de réel plaisir à l’écouter:
    ça ne s’explique pas. Pourtant j’ai même assisté à un de ses concerts, ou le contact était sympa. Donc je sais que je n’achèterais pas ce disque qui me turlupinait même si c’est un « batard » de Dylan.
    Tous les autres chanteurs me sont inconnus, je perd peut-être quelque chose, tant pis.

  117. Sur la pochette de Basement Tapes on retrouve l’haltérophile et le nain de Strange Days des Doors (1967) ,un clin d’œil sans doute.

  118. Je ne suis pas de parti pris mais j’aime beaucoup. On se trouve plongé dans cette culture américaine qui traverse toute la musique là bas, et la sienne bien sûr ; et en plus, une véritable inspiration toute personnelle.
    Et puis la réclame pour un spectacle de Patrik Bruel, c’est trop !
    (peut être pour le remercier d’avoir un peu pompé dans » Hard rain’s gonna fall », pour son sublime et époustouflant « Alors regarde »)

  119. Les « Pirates » de l’ancien temps définitivement avalés et digérés ,en toute légalité,
    par les majors.Toute une époque disparue. L’underground existera -t-il encore sans que ses succès soient immédiatement captés et exploités. Aujourd’hui la bataille fait rage sur le net, l’underground n’ayant rien à voir avec l’ancien, mais très vivace et plein de ressources…Aura t-il toujours droit au chapitre?

  120. Dans le cas de Dylan, il est étonnant de voir que chacun de ses concerts a donné lieu à un enregistrement pirate qui, au début, circulait sous le manteau. Il me semble qu’avec l’ère du CD, cela a revitalisé ce type d’enregistrements et je me rappelle qu’au tout début des années 90 il y avait un petit disquaire à Besançon qui s’est spécialisé dans la vente de ces disques pirates. Etait-ce légal ou non ? Je ne sais pas mais le disquaire n’a tenu que quelques années, il a ensuite disparu. Je me rappelle lui avoir demandé de me trouver un concert précis de Dylan. Un mois plus tard il m’avait trouvé le disque … en Israël ! J’ai ainsi une quinzaine de concerts pirates, la plupart du temps en double CD. Et de qualité d’écoute plutôt bonne.

    Sur ce site, sont recensés ces disques pirates mais il n’y a là qu’une petite partie de l’existant car la plupart des disques pirates que j’ai de Dylan ne sont pas cités :
    http://bootlegpedia.com/fr/artist/Bob-Dylan
    Ce site en référence donc un certain nombre mais ne les vend pas.
    J’aimerais m’en procurer de nouveau quelques-uns mais je ne sais pas où. Frusquin, tu sais ?

  121. non,je ne sais pas.
    Parfois je consulte: FANTOMEaVENDRE@aol.com qui vend un peu de tout et répond, s’il peut, à des demandes.
    Du temps des 33t je n’achetais pas de pirates en général très chers, et surtout parceque j’ai eu 3 fois la chance de trouver d’occase des 33t « normaux », labels que les forains vendaient sur les marchés, reprenant la série « a rare batch of little white wonder ».
    Un espagnol, » Dylan canta a Dylan – gramusic » (avec au dos présentation d’autres disques low coast d’autres chanteurs et même du Bach !)et 2 italiens « Superbudget Ris » et « International Joker production » à 15fr l’un (2 euros 50).
    Par ailleurs, un aimable « fan » me procura des K7 enregistrées d’après ses pirates, en échanges de quelques documents sur le même homme.
    Je m’en teins là.En CD j’ai trouvé quelques classiques, mais plus tard (et plus riche) et puis tout est sorti pratiquement en vente normale, Bootlegs Series etc….

  122. On ne dira jamais la qualité de ces bootlegs series, j’ai un petit faible pour Tell Tale Signs (bootleg seies n°8), il y a plein de pépites dans ce double album. On se demande comment de tels morceaux ont pu être mis de côté par les producteurs lors de la sortie des disques officiels. Je pense par exemple à Series of dreams qui était déjà paru dans la première série de bootlegs et qui est assez incroyable (il y a une telle force dans ce morceau !).

  123. Hé hé ! On frise le côté obscur les gars ;-)
    Ton disquaire Bernard, c’était pas loin du Pont Battant non ?
    On y trouvait des imports en maxi 45 tours tout à fait étonnants, tous ce qui n’était pas vraiment connu de la télé. Mais Frusquin le dit bien : le marché noir est cher. Une histoire d’argent qui salirait plutôt la création à mon goût : que Dylan n’aille pas chercher son Nobel est une piste que je respecte.

  124. désolé de gacher de la place pour rien, ça n’a pas marché. pourtant en mentionnant « Dylan cant a Dylan gramusic » j’y suis arrivé direct.

  125. oui merci. J’avais trouvé une présentation intitulée « images correspondant à »
    où on voyait le dos avec les autres disques « bon-marché » (aujourd’hui on dit low-coast)
    et notamment du Bach.C’était vendu par les forains avec de l’accordéon ou du Sydney Bechet, petits labels style « musidisc », alors que dans ce cas c’était le piratage d’un pirate!Ces disques étaient vite abandonnés d’occasion.

  126. Autres labels du genre de l’époque : Impact , mfp.
    Ils présentaient des choses inintéressantes dans le rockabilly , Little Richard, Chuck Berry etc…

  127. Puisqu’on parle de disques pirates de Dylan …
    Si Woodstock avait été choisi comme lieu de festival en 69 c’est parce que Woodstock était le lieu de résidence de Dylan. Finalement il n’est pas venu au festival …
    25 ans plus tard, lors du 25ème anniversaire de Woodstock il était là par contre.
    Le disque du concert a longtemps circulé sous la forme de pirate. Il a enfin été édité de manière plus officielle cette année. Voir ici.

    Voici l’ensemble du concert (les 11 vidéos se suivent) :

  128. Patti Smith qui venait représenter Dylan à la cérémonie du prix Nobel a été victime de son émotion et à dû interrompre sa chanson au bout de 2mn. Mais la suite fut très belle.

  129. A noter que Patti Smith sera en Haute-Saône le 14 février prochain et que c’est complet depuis le début des réservations. Il y a eu 200 réservations de places au bout d’une seconde seulement de la mise en ligne du site. Cela pose le problème du mode de réservation par internet car certains sites qui vendent les tickets mettent en place des files d’attente. Et on imagine la spéculation qu’il peut y avoir et le marché noir que cela engendre. Toujours est-il que très peu de Haut-saônois pourront assister au spectacle, il semblerait que l’essentiel des places ait été réservé par des Parisiens (d’après l’Est Républicain). :angry:

  130. Sinatra, source intarissable pour lui apparemment. Un étonnement pour moi car
    ce chanteur très connu n’était pas trop dans la culture de ma génération, ainsi que Dean Martin et autres, alors qu’on appréciait bien Amstrong ou Fitzgerald…Mais bon, on était en France, et à part pour Guy Marchand et Sacha Distel, c’était pas trop des références. « Stranger in the night » était le tube martelé à longueur de journée sans vraiment me charmer, en 1966 il y avait d’autres tentations venues des U.S.A. !
    Par contre j’ai appris dernièrement (avec un train de retard) qu’en 2014 Dylan avait interprété la chanson des Beatles « Things we said to day » (de Hard Day’s Night 1964)
    dans le cadre de l’hommage à Mc Cartney intitulé « Art of Mc Cartney » avec notamment Cure (« Hello Good Bye »), Dr Feelgood, Chrissie Hynde etc…
    Difficile d’accéder à une vidéo entière de cette prestation de Dylan. Bernard, avais tu dégoté une piste à cette époque ?

  131. Cela vient confirmer , finalement, le lien fort de Dylan avec les Beatles, collaboration riche avec Harrison (concerts, Traveling Wilburies), l’hommage à John Lenon dans Tempest, « Roll on John », et là avec Mc Cartney….

  132. Allez , une belle reprise de Dylan interprété par Randy Coleman et ses potes .
    « Don’t Think Twice It’s Alright »

    kousk mat :sleeping:

  133. oui, superbe interprétation, j’aime beaucoup les deuxièmes voix.

    On revient tout juste d’un spectacle « the Tuba’s trip » :

    Il s’en passe des choses au Thev à Vesoul ! :wub:

  134. ça rattrape un peu la réputation faite par Brel, cette fois on a envie d’aller voir vesoul (sans dutronc)
    Randy Coleman , bravo, ça rappelle un peu la Earl Scrugg Revue

  135. Il arrive un moment où l’on redit un truc qu’on a déjà dit. :smile:
    Vidéo de Sophie Hunger, dont je trouve la reprise excellente.

    Si c’est redit désolé, je suis vieux.
    Sinon, je suis encore jeune. Là est la vérité. :angel:

  136. Ouf! Un peu de bonne musique dans ce monde de brutes ! Merci.Une interprétation avec des tripes plus l’humour en intro, cool!
    (…et des paroles bien adaptées à l’air du temps)

  137. J’ai prévu de faire dans les temps qui viennent un article sur cette chanson qui est considérée (par un jury de 172 personnes émanant du monde de la musique) comme étant la plus grande chanson de tous les temps. C’est un classement qui vaut ce qu’il vaut, bien évidemment. Mais en tous les cas, tous les titres classés (je connais beaucoup d’entre eux) sont excellents, vous y retrouverez la crème de la crème …
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_500_plus_grandes_chansons_de_tous_les_temps_selon_Rolling_Stone

  138. On se contenterait bien d’ avoir cette superbe liste très séduisante et pertinente par ordre alphabétique sans classement et à chacun selon son feeling….et intitulée un peu plus précisément du monde anglo-saxon bien sur. Bon je pinaille, en bon intellectuel (ou presque) français.En fait je suis très touché de retrouver des tubes qui me sont chers dans les 20 premiers.

  139. Yves, je pense que les personnes du jury qui évoluent dans le monde musical – aussi bien journalistes rock qu’artistes ou monde de l’industrie du spectacle – sont plutôt des gens jeunes. Cela dit, le classement date déjà de quelques années. Et, d’une certaine façon, il est normal que ce soient les titres qui ont été éprouvés par le temps qui sortent en premier.

  140. Pourquoi pas (effectivement bien typé anglo-américain et hit-parade).
    Petit jeu rigolo : quel artiste majeur manque à cette liste, et avec quel morceau. J’ai pu rater une ligne du tableau un peu lon, merci de me corriger.
    Je me lance (et sans trahir le côté red neck de cette liste ni critiquer certaines présences) : JJ Cale ? Kate Bush ? Louis Armstrong ? Joan Baez ? et pourquoi pas Sinatra ?
    Et Piaf un p’tit la vie en rose c’est universel non ?

  141. Chez nous, je vous rappelle, les 2 premiers sont « petit papa Noël  » de Tino Rossi et « Prendre un enfant par la main » d’Yves Duteil.

  142. Ce joli cauchemar de chanteuse s’est envolé jusqu’à Dalida ici,qui s’est sentie concernée grâce peut être au couplet en français(en ayant l’élégance en retour, de chanter un couplet en anglais).Tout cela garde un air un peu surréaliste,un drôle de thème en tout cas….C’est sympa de rappeler un peu Mélanie, devenue si lointaine

  143. « Qu’est-ce qu’ils ont fait à ma chanson ? », c’est sans doute ce que se disent plein d’artistes aujourd’hui qui reconnaissent à peine ce qu’ils ont enregistrés, car entre temps les ingénieurs du son sont passés et ont immiscés à leur sauce des arrangements musicaux.
    Peut-être que ça explique en partie ce que dit Yves ci-dessus. Car aujourd’hui on a beaucoup affaire à des « produits », on est bien moins dans la spontanéité et dans l’art, et ça risque de moins passer dans la postérité. A priori, beaucoup des choses des années 60 et du début des années 70 semblent devoir rester, bien plus que celles des décennies suivantes. Mais l’une des autres raisons est que les pionniers, qui inventent un langage musical, restent dans l’Histoire alors que ceux qui les suivent, même si souvent ils jouent bien mieux que leurs aînés, tombent dans un certain oubli. La production actuelle, notamment celle de la scène alternative, est d’une richesse incroyable mais ces artistes-là ont juste le tort d’être arriver tardivement dans l’histoire. Mais en prolongeant la vie musicale, et en magnifiant l’apport de leurs aînés, leur rôle est tout aussi essentiel.

  144. L’ echo du Dylan des débuts, ici en France est évoqué par le sympathique chanteur breton Jean Michel Caradec ,disparu très tôt, qui lui rend hommage et s’interroge:

  145. En pleine période trouble, Dylan sort un truc une fois de plus très improbable. Une oeuvre majeure, très dense. On nous dit qu’en plein confinement, c’est une oeuvre dont « l’immensité devrait nous donner de quoi penser durant les longues semaines qui s’annoncent. » Evidemment, c’est le genre de phrase très journalistique, dont je ne tiens pas compte en général.
    https://www.lesinrocks.com/2020/03/28/musique/musique/track-of-confinement-11-murder-most-foul-de-bob-dylan/

    Mais il semblerait que pour la première fois de son histoire Dylan atteint un sommet en devenant n°1 des ventes, ce qui me semble hallucinant, quand on sait que la capacité d’écoute des gens n’est que de quelques minutes, pour un morceau qui fait 17 minutes. Sans doute du jamais vu dans l’histoire du billboard :
    https://www.lesinrocks.com/2020/04/09/musique/musique/bob-dylan-atteint-pour-la-premiere-fois-le-sommet-du-top-billboard/

    On peut facilement écouter ce disque sur les sites de streaming. Pour celles et ceux qui ne sont pas bons en anglais, on peut suivre sur cette page le texte et sa traduction en français (ce que je vais faire à l’instant avec une bonne bière à la main) :
    http://www.bobdylan-fr.com/trad/mmf.html

  146. Plus sérieusement. J’ai écouté trois fois le morceau de Dylan aujourd’hui en lisant en même temps les paroles et leur traduction. C’est complexe, mais comme l’a dit Neil Young ces jours-ci, il y a dans cette chanson un condensé de l’histoire violente des Etats-Unis. Les fans de Dylan parleront sans doute longtemps de ce texte truffé de plus d’une centaines de citations et de références.

    Au terme de mes trois écoutes, l’idée qui m’est venue est la suivante : Pour les vieux de ma génération, Dylan a sans doute marqué, dans les années 60, le début d’un monde (le début d’une prise d’une conscience, le pouvoir des mots …). Aujourd’hui Dylan boucle la boucle. Il nous chante – mais cela a commencé il y a vingt ans peut-être – non plus le début d’un monde, mais la fin d’un monde. Le texte et la musique sont crépusculaires, la voix est une fois de plus décharnée, il y a quelque chose de très fort qui se dégage de cette dernière oeuvre qui va dans le sens d’un monde qui s’achève. On sait que Dylan a fui, à partir de 1967, l’image de prophète qu’on lui collait à la peau. Le voilà malgré lui prophète, non pas le prophète d’un monde nouveau, mais prophète d’un monde qui se termine. Et tous les cas, bien au-delà du texte dont je ne saisis pas les subtilités (loin de là), c’est l’impression que ça me donne.

  147. Petit ajout : je reste sidéré qu’on puisse atteindre le sommet des ventes avec un tel morceau, qui est à l’antipode des normes de notre époque.

  148. Je suis en lien de temps en temps avec Frusquin, il a toujours son problème informatique qui l’empêche d’écrire sur le blog. Dommage, car il aurait sans doute aimé participer au sujet de cette info sur le disque de Dylan. Cela dit, je crois qu’il nous lit quand même …

  149. C’est ce que je devrais toucher sur l’ensemble de ma carrière, peu ou prou. Bosser toute une vie pour s’acheter un bout de papier, c’était mon rêve ! :ninja:

  150. Hey Jude est un morceau que j’adore mais que je déteste en même temps. Je m’explique : j’adore une grande partie de la chanson, cette mélodie tellement simple que personne n’y avait pensé auparavant, c’est ça le vraie génie de la musique, la simplicité avec très peu d’accords (comme dans « knockin’ on heaven’s door » de Dylan, c’est pauvre musicalement – trois accords seulement – mais ça fonctionne). Sauf qu’après il y a les « la la la » interminables de la fin. Je n’aime pas les « la la la » en musique !
    Je viens de trouver ce que je pense être l’enregistrement original du hit. En vidéo, les longueurs de la fin passent un mieux quand même (le morceau commence seulement au minutage 56″).

  151. Voici ce que dit Wikipedia de cette chanson :

    Hey Jude est une chanson des Beatles parue en single le 26 août 1968 aux États-Unis et quatre jours plus tard au Royaume-Uni, avec Revolution de John Lennon en face B. C’est le premier disque des Beatles publié sous leur propre label, Apple Records. Composée par le seul Paul McCartney — mais créditée Lennon/McCartney, comme pour toutes les chansons du groupe composées par l’un et/ou l’autre —, Hey Jude était destinée à soutenir Julian Lennon, le fils de John, lors du divorce de ses parents.

    Musicalement, Hey Jude se distingue, après quatre couplets, par une longue coda de près de quatre minutes (na, na, na, nananana, nananana, hey Jude), ce qui donne à ce titre une durée supérieure à sept minutes ; cette longueur inhabituelle obligea d’ailleurs les techniciens des studios EMI à compresser certaines parties de la chanson, pour pouvoir la faire tenir en entier sur un 45 tours.

    À l’époque de sa sortie, Hey Jude est la plus longue chanson à atteindre la première place du hit-parade britannique, où elle s’installe durant deux semaines, et en passe seize en tout dans les classements. Elle reste également neuf semaines en tête du hit-parade américain, la plus longue durée pour un single du groupe sur ce territoire. Hey Jude demeure le plus gros succès mondial des Beatles en 45 tours, numéro un dans onze pays, notamment en Australie, au Canada, en Autriche, en Suisse, en Norvège et en France.

  152. Aujourd’hui, tout le monde (ou presque) adopte le streaming. L’écoute de musique en ligne (Spotify, deezer …) est un véritable phénomène de masse.

    Quand j’ai dit à Stéphane il y a deux jours que c’est Dylan qui avait atteint la première place dans les ventes de disques, il m’a dit : « Normal, y’a plus que des vieux qui achètent des disques aujourd’hui ! ». :angry:

  153. Attention à Stéphane ! Un jour que quelqu’un lui demandait son âge elle a répondu : « l’âge d’avoir des fils qui sont vieux. » :angry:
    Et l’âge de me le répéter ! :w00t:

  154. Flûte, c’est vrai que je suis vieux : je ne relis plus ce que j’écris malgré les pièges du numérique.
    Elle c’est ma mère.
    :dizzy:

  155. Florent, tu évolues très très vite :
    – Brassens en 2022
    – Dylan en 2023
    – The Beatles en 2024 ?
    – Bach en 2025 ?
    :wink:

  156. Ne vous emballez pas, j’ai écouté le reste de l’album ça m’a vite gonflé :lol:
    Mais Blowin est une très belle chanson.

  157. Tu parles de l’album de qui ? Dylan ou Vander ?

    Parce que dans le cas de l’album de Dylan (son deuxième album), la plus belle chanson c’est celle-là :

    Personne n’imagine un gamin de 22 ans chanter avec autant de maturité dans la voix.

  158. Dylan, oui, excuse.
    Pour ce titre, il ne me touche pas tellement. Et si je veux écouter du picking j’écoute Marcel Dadi :whistle:
    Belle prise de son pour la voix c’est vrai, bien insistante sur les basses (comme Léonard Cohen d’ailleurs).

  159. Concernant Marcel Dadi, à noter que ce disque (dont je mets la pochette en lien, la pochette est très connue) est l’un des meilleurs disques de picking jamais réalisés.
    https://m.media-amazon.com/images/I/81aGe0tv76L._SL1500_.jpg
    C’est hallucinant de virtuosité et de mélodie (il est rare que les deux aillent bien ensemble). C’est l’un des disques fondateurs de ma formation musicale. Exemple avec Song for Cathy :

  160. Ah non tiens. Après ses morceaux solo (enfin, ceux que je connais) j’aime moins.
    Mais bon, il y a quand même 2/3 trucs sympas en Franche Comté ! (HK à Scey sur Saône il y a 10 jours c’était chouette !)

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