Prise de dette !

Aggravation de la dette = plan de rigueur
Plan de rigueur = diminution du pouvoir d’achat
Diminution du pouvoir d’achat = moins de rentrées fiscales
Moins de rentrées fiscales = nouvelle aggravation de la dette
Nouvelle aggravation de la dette = plan de rigueur n°2
Plan de rigueur n°2 = nouvelle diminution du pouvoir d’achat
Nouvelle diminution du pouvoir d’achat = encore moins de rentrées fiscales
Encore moins de rentrées fiscales = nouvelle nouvelle aggravation de la dette
Nouvelle nouvelle aggravation de la dette = plan de rigueur n°3
Plan de rigueur n°3 = nouvelle nouvelle diminution du pouvoir d’achat
Nouvelle nouvelle diminution du pouvoir d’achat = encore encore moins de rentrées fiscales
Encore encore moins de rentrées fiscales = nouvelle nouvelle nouvelle aggravation de la dette
Nouvelle nouvelle nouvelle aggravation de la dette = plan de rigueur n°4
etc …

Pffh, c’est fatigant !
Et puis tellement prévisible.
La suite je vous laisse l’écrire.
Jusqu’au bout.
Jusqu’au trou.

50 réflexions au sujet de “Prise de dette !”

  1. Oh ! Si ce n’est que jusqu’au trou, ça va …
    Après tout, un trou, ça a un fond.
    Et quand on est au fond du trou, on ne peut pas aller plus bas.
    :silly:
    Alors que si tu avais écrit « jusqu’à l’infini » …. :blink:

  2. Il y a des trous profond.

    Tiens, en parlant de trou ça me fait penser aux banques qui étaient dans le trou il y a deux ans. On est allé dans le trou pour les aider. On les a fait grimper sur nos épaules. Elles sont sorties du trou. Et nous on est restés au fond.
    Elle est pas belle la vie du banquier ?

  3. On marche sur la tête.
    Il faudrait faire l’inverse et au contraire garantir le pouvoir d’achat.

  4. Ca chie partout. Et pourtant ? Des bombes partout qui n’attendent plus que l’allumette.
    Goldman Sachs qui a provoqué l’effondrement américains. Ces terribles requins qui ont poussé au summum la perversion de l’hypothèque et on ruiné des centaines de milliers de personnes, ceux la mm qui ont provoqué cette crise depuis 2007, banque renflouée par le contribuable, ces requins se retrouvent a diriger l’Italie, la Grèce. Et curieusement, un sondage (…) d’hier jeudi montre qu’ils sont en majorités acceptés par le peuple grec.., désespoir
    Que dire ? Par exemple la Sardaigne va bientôt etre entièrement sous la coupe des banquiers (60% des terres et immobiliers sont hypothéqués, les paysans ne peuvent rembourser, les graines de semence sont privatisés). Hier une grève immense à Londres. Les USA qui connaissent leurs premières révoltes importantes depuis bien longtemps.
    Et pourtant ? Qui détient la boite d’allumettes, non d’une pipe ?

  5. coucou un super grand merci pour l’année de la chanson de bob dylan
    j’ai pas toujours facile a trouver les années sur le net alors ça me fait vraiment plaisir de voir l’aide qu’on me donne, c’est vraiment super
    je viens de le mettre sur la chanson
    bon dimanche merci encore
    gros bisous

  6. EN CE DÉBUT D’ANNÉE NOUS AVONS TROUVE UNE BANQUE POUR VOS PLACEMENTS..!
    Par ces temps de crise, il y a malgré tout une banque qui est beaucoup moins exposée que toutes les autres : c’est la Banque du Sperme !
    Elle est très solide en effet, puisque ses avoirs sont gelés.
    Son succès est grandissant,
    pour y entrer il faut sans arrêt faire la queue mais ensuite on est bien pris en mains.
    Une banque paradoxale car pour faire un dépôt il faut être à découvert.
    Une banque qui propose des placements juteux surtout en bourse.
    Bref, cette banque est vraiment inébranlable

  7. Position curieuse d’EELV… Une fois de plus !
    Cette période de l’histoire ne laissera pas de grands souvenirs : la Vème république a autant de mal à mourir que la IVème !

  8. Et notre nouveau président vient de renoncer à une de ses promesses électorales en s’apprêtant à ratifier le pacte budgétaire.
    Il n’y a pas longtemps, il affirmait le contraire et voulait autoriser la banque centrale européenne à financer directement les États, mettre en place des euro-obligations pour que les pays de la zone euro puissent emprunter solidairement et prendre des mesures de relance de la croissance en Europe.
    On est mal barrés, mais ce n’est pas une surprise !

  9. Un concept qui explique bien les dérives actuelles…

    Ineptocratie
    Un système de gouvernement où les moins aptes à mener sont élus par les moins aptes à produire, et où les membres de la société les moins susceptibles de se prendre en charge ou de réussir sont récompensés par des biens et services payés par la richesse confisquée à une proportion de moins en moins grande de producteurs.

  10. Lu sur le blog de JLM :

    « En dégradant une nouvelle fois la note de la France, l’agence de notation nord-américaine démontre que tous les « sacrifices », «efforts» et autres spoliations sociales imposées par Nicolas Sarkozy puis François Hollande ne servent à rien. Si l’avis de cette agence de notation était suivi, la France devrait payer beaucoup plus cher à chaque renouvellement d’une partie de sa dette. Autant dire que Standard and Poor’s déclencherait une crise sociale supplémentaire en France. On peut donc se demander quelle est la valeur économique d’un avis qui aggrave la situation qu’il prétend décrire ? Tout cela est politique, bien sûr. Le capital financier mondial veut continuer à trouver en Europe des rendements sur la dette publique aussi extraordinaires que ceux qu’il a pu obtenir déjà en Espagne au Portugal en Grèce ou en Italie. L’économie politique, c’est d’abord de la politique. Donc des rapports de force. Mais chacun alors, surtout ceux qui étaient bien intentionnés à l’égard du sacro-saint marché, est obligé de faire le constat par lequel nous avons commencé toute notre réflexion dès que le cas de la Grèce a éclaté ! Aucun des sacrifices infligés au peuple n’attendrira jamais les crocodiles de la finance. Alors à quoi bon payer encore un tribut ? Pourquoi offrir 20 milliards de crédit d’impôt aux actionnaires, sans contrôle fiscal, si c’est pour que les gardes chiourmes des agences de notation en réclament encore davantage ? Jean marc Ayrault doit cesser de cajoler les puissants. Il doit renoncer à prendre 7 milliards d’euros supplémentaires avec sa hausse de la TVA qui finance une partie de ce cadeau insupportable. Bercy doit cesser d’être le portique du MEDEF!… »

  11. Une petite fable qui illustre bien la situation de beaucoup de salariés sur lesquels pèsent ces fameux efforts.

    Et qui c’est la fourmi?
    Il était une fois, une Fourmi heureuse et productive qui, tous les jours, arrivait de bonne heure à son travail. Elle passait toute sa journée à travailler dans la joie et la bonne humeur, poussant même la chansonnette.
    Elle était heureuse de travailler et son rendement était excellent mais, malheur ! Elle n’était pas pilotée par un manager…
    Le Frelon, PDG de l’entreprise, considérant qu’il n’était pas possible que la situation puisse perdurer, créa un poste de manager pour lequel il recruta une Coccinelle avec beaucoup d’expérience.
    La première préoccupation de la Coccinelle fut d’organiser les horaires d’entrée et de sortie de la fourmi. Elle créa également un système de compte-rendu et de fiches navettes. Très vite, il fallut engager une secrétaire pour l’aider à préparer les dossiers et le reporting, si bien qu’elle recruta une Araignée qui mit sur pied un système de classement et qui fut chargée de répondre au téléphone. Pendant ce temps là, la fourmi heureuse et productive continuait de travailler, travailler, travailler.
    Le Frelon, PDG de l’entreprise, était ravi de recevoir les rapports de la Coccinelle, si bien qu’il lui demanda des études comparatives avec graphiques, indicateurs et analyse de tendance. Il fallut donc embaucher un Cafard pour assister le manager et il fallut acheter un nouvel ordinateur avec une imprimante.
    Assez vite, la Fourmi heureuse et productive commença à baisser de rythme et à se plaindre de toute la paperasserie qui lui est dorénavant imposée. Le Frelon, PDG de l’entreprise, considéra qu’il était temps de prendre des mesures. Il créa donc le poste de chef de service pour superviser la Fourmi heureuse et productive.
    Le poste fut pourvu par une Cigale qui changea tous le mobilier de son bureau et qui demanda un nouveau fauteuil ergonomique ainsi qu’un nouvel ordinateur avec écran plat. Seulement, avec plusieurs ordinateurs, il fallut aussi installer un serveur réseau. Le nouveau chef de service ressentit rapidement le besoin de recruter un adjoint (qui était son assistant dans son ancienne entreprise) afin de préparer un plan stratégique de pilotage ainsi que le budget de son nouveau service. Pendant ce temps-là, la Fourmi était de moins en moins heureuse et de moins en moins productive.
    « Il va nous falloir bientôt commander une étude sur le climat social », dit la Cigale. Mais, un jour, le Frelon, PDG de l’entreprise, en examinant les chiffres, se rendit compte que le service dans lequel la Fourmi heureuse et productive travaille n’était plus aussi rentable qu’avant. Il eut donc recours aux services d’un prestigieux consultant, M. Hibou, afin qu’il fasse un diagnostic et qu’il apporte des solutions. Le Hibou fit une mission de trois mois dans l’entreprise à l’issue de laquelle il rendit son rapport : « il y a trop de personnel dans ce service ».
    Le Frelon, PDG de l’entreprise, suivit ses recommandations et… licencia la Fourmi !
    Moralité :
    Ne t’avise jamais d’être une Fourmi heureuse et productive. Il vaut mieux être incompétent et ne servir à rien. Les incompétents n’ont pas besoin de superviseur, à quoi cela servirait puisque tout le monde le sait ! Si malgré tout, tu es productif, ne montre pas que tu es heureux au travail, on ne te le pardonnerait pas. Si tu t’obstines à être une Fourmi heureuse et productive, monte ta propre entreprise : au moins tu n’auras pas à faire vivre les Frelon, Coccinelle, Araignée, Cigale, Hibou et autre Cafard. Lamentablement, tout ceci est basé sur des études scientifiques universitaires qui démontrent que la majorité des être humains tendent à devenir des parasites…

  12. Une histoire vraie pour illustrer ce que vient de dire Christophe. Pas avec autant de détails mais montrant l’imbécilité des règles soit disant indispensables pour le bon fonctionnement.
    Un prof de photo de ma fille ainée dans une école d’art se faisait régulièrement rappelé à l’ordre car il ne donnait jamais à la direction de compte rendu de ses cours (en plus difficile à faire dans cette discipline). Il finit par en rédiger. Une fois il n’eut pas le temps et remis la copie de celui du cours précédent. On ne lui dit rien. Il remis encore le même une troisième fois, aucune réaction. Après avoir donné plusieurs fois le même compte rendu il finit par donner des recettes de cuisine. Il n’a jamais eu de réaction. La règle était respectée, l’ordre donné et suivi, le directeur reconnu dans sa fonction, le prof acceptant la sienne. Finalement c’était cela l’important et non le contenu des cours et la formation des étudiants.
    Petite remarque. Je ne partage pas complètement ce qui peut être dit ici sur la formation , l’école, la culture. Certes je les trouve indispensables et nécessaires. Mais elles véhiculent et transmettent des tas de règles, « d’évidences » qui nous formatent bien plus que nous pouvons l’imaginer. Quand nous essayons de lutter contre nous le faisons avec ce formatage et bien souvent ne faisons que conforter ce contre quoi nous luttons. Je suis surpris de voir ici comme ailleurs des prises de position, des idées qui bien que respectables et bonnes sont construites avec les mêmes matériaux et règles de construction que ceux des idées combattues.

  13. Oui, bien évidemment que la culture et l’éducation nous formatent.
    Une autre culture et une autre éducation nous formateraient différemment.
    Et c’est ainsi que des cultures et des éducations différentes donnent des tas de gens différents au niveau de la planète et à l’intérieur même de notre société.
    Et c’est cela qui est intéressant.Car un certain formatage, parce qu’il est différent d’un autre formatage, conduit finalement à une certain diversité … ce qui est assez paradoxal j’en conviens.

  14. Oui Bernard, mais il me semble que notre culture et notre éducation nous mettent en « forme » beaucoup plus stricte et précise que d’autres. J’ai la chance de rencontrer beaucoup de personnes d’horizons différents, souvent le flou et l’imprécision (enfin ce que nous appelons comme cela) sont beaucoup plus acceptés, même vus comme l’ordinaire. Dans une culture qui favorise la recherche la connaissance la compréhension ce qui est étrange devient vite étranger. Dans notre culture la contemplation de la nature, de l’art est un exercice facultatif, un choix de certains alors qu’elle fait partie de la vie ordinaire pour d’autres cultures. Même chose pour la présence de l’autre.

  15. Très juste remarque de Francis, et je partage entièrement son analyse, c’est pour cette raison que j’avais parlé d’esprit critique il y a peu… Sachant très bien que ce n’est pas ce qui est recherché chez un élève. Il suffit de voir combien l’école est le lieu où l’on copie la même chose.

    Mais tout de même, dans le « Référentiel des compétences professionnelles des métiers du professorat et de l’éducation » paru au JO du 18 juillet 2013, la première des compétences communes sur les 14 énumérées est celle qui est justement interrogée par Francis :

    1. Faire partager les valeurs de la République
    – Savoir transmettre et faire partager les principes de la vie démocratique ainsi que les valeurs de la République : la liberté, l’égalité, la fraternité ; la laïcité ; le refus de toutes les discriminations.
    – Aider les élèves à développer leur esprit critique, à distinguer les savoirs des opinions ou des croyances, à savoir argumenter et à respecter la pensée des autres.

    http://www.education.gouv.fr/pid25535/bulletin_officiel.html?cid_bo=73066

    Le problème est que l’état a bien du mal à se montrer exemplaire à ce sujet et que l’esprit critique est loin d’être encouragé par des gens qui se font encore appeler « maîtres ».
    Ce n’est pas une raison pour ne pas interroger le sens critique des jeunes en leur proposant différentes lectures. En ce moment je pense à la Marseillaise, que je dois enseigner… Celle de Mélissmell ou celle plus légère de Django ?!

  16. Content de voir la discussion continuer. Esprit critique ? Suffit-il de le dire. Si on met des élèves dans une pièce en disant « allez où vous voulez » ce n’est pas la même chose que si on les met dans la nature avec la même recommandation. Notre cadre permet-il une vraie liberté ou un vrai esprit critique ? Surtout avec l’argument massue possible : ce n’est plus républicain.
    Je n’ai jamais vu un élève s’étonner que l’on fasse le cours de biologie ou d’agronomie dans une classe et la même que celle des mathématiques. La classe devrait être l’exception pour certains cours. Or cela n’étonne pas. Comment forger un esprit critique quand la première objection possible n’est ni formulée, ni imaginée ? Imagine t-on de faire de la musique sans jouer d’un instrument ? De la peinture sans peindre ? Si le rapport à la nature n’est pas d’abord et avant tout empirique toutes les déviations que nous observons et critiquons sont normales. Impossible d’exercer un esprit critique sans changer son rapport à la nature (dans cet exemple. Impossible de parler ou de faire de la politique sans interroger notre rapport à l’autre)

  17. Pour illustrer ce que tu dis, Francis, je vais intervenir la semaine prochaine deux fois une demi-journée devant un groupe d’adultes en formation, sur le thème des grands concepts écologiques (éco-systèmes, chaînes alimentaires, …) et mon intervention se fera … en salle !!!!!!!!!! :angry:

  18. Faut-il vraiment avoir l’esprit critique ? Oui et non.
    Oui, car il faut sans cesse s’interroger sur la véracité des infos qui nous arrivent.
    Non, car il faut aussi, pour rester un véritable être vivant, revendiquer les imperfections du monde d’où l’on vient (de toute façon, on est sans cesse rattrapé par ses gènes) et c’est grâce à ces imperfections-là, mises bout à bout, que le monde est aussi divers. Sinon, on serait tous semblables, non ?

  19. Eh oui…
    J’en suis venu à m’interroger profondément sur ma capacité, dans le cadre de l’école, à justement travailler « de » la façon exposée par Francis. C’est celle de mon pote Alain, et je constate qu’on est là dans les procédés des manouches, entre autres. On lui laisse une guitare, si ça marche, ça fera peut-être un Django, de l’osier, peut-être un vannier, etc. On lui demande de contrôler, évaluer, sélectionner ? Il rit, et moi avec lui.
    A l’heure où nos sociétés ne font que bouffer du service, et où ceux qui rendent service sont souvent hors champ du travail au sens républicain (bénévolat, solidarité), et à celle où il faut des années pour construire des concepts et des savoirs qui sont, si l’on creuse, très complexes, ont mis des siècles à se construire, il devient presque impossible de respecter l’expérimentation, la découverte, le tâtonnement, avec les objectifs posés (passe ton bac, on cause après…)
    Un seul exemple : la mesure. On passe notre temps à exiger des mesures exactes, précises, alors que c’est impossible, une mesure est toujours un encadrement avec une imprécision acceptable. Etincelle ? J’me goure encore ?!
    La grammaire ? Aucune n’est juste, complète, totalement cohérente, les grammaires sont seulement des outils plus ou moins imparfaits pour analyser une langue qui nous échappe sans cesse.
    Ce que je remets en cause, avant le lieu de l’apprentissage, c’est bien l’abandon des savoir-faire au bénéfices de savoirs qui n’en sont pas.
    Une merveilleuse illustration du problème qu’est le capitalisme est donnée par Pierre Rabhi. Le rapport ?
    La durée des études d’un Français moyen…
    Le lien qui existe entre ses besoins et ses envies (Chers veaux, allez bouffer votre téléphone cellulaire !). Pardon aux veaux. :pinch:
    Le métier qu’il souhaite exercer…
    Le salaire qu’il aimerait toucher…
    Ce qu’il pense de ceux qui qui font les métiers qu’il ne veut pas à des salaires qu’il ne veut pas non plus !
    L’argent, l’individu, le chemin… :blink:

  20. « Faut-il vraiment avoir l’esprit critique ? Oui et non. » Ce n’est pas un exercice de critique ?
    Le but, s’il y en a un, serait non pas la contestation permanente, le recherche effrénée d’une vérité mais la reconnaissance de ce côté imprécis, incertain, flou dont parle Christophe. L’exemple de la mesure est très parlant. Plus nous sommes concernés, plus nous regardons de près plus l’imprécision ou l’erreur possible nous semble importante. En matière de certitude je prend souvent cet exemple (en dehors de tout avis personnel ou moral, mais juste au regard de la loi). Une des dernière femmes guillotinées en France le fût parce qu’elle pratiquait des avortements. Aujourd’hui l’avortement est un droit et remboursé par la sécu. En quelques années au regard de la loi, aux yeux de la république le même acte est passé de crime à aide et prise en charge d’une personne.

  21. Un article bien éclairant d’un média que je ne connaissais pas… transmis par un pote.
    En revanche, je connais le travail de cette femme et de son mari, remarquable.

    Une phrase exergue donne le ton : « La violence des riches atteint les gens au plus profond de leur esprit et de leur corps »

    http://www.bastamag.net/article3432.html

  22. Le problème est qu’une armée est en marche pour nous expliquer en quoi cette politique est bonne : Jan In’t Veld ne pilote plus rien, et le monde a pris l’habitude de marcher sur la tête.
    Notre pays suit au garde à vous.
    Les derniers rangs sont clairsemés… Et le pays le plus endetté du monde continue d’être un modèle alors que sa récente évolution de la politique de santé (Obama Care), pourtant, là encore, laisse bien du monde au bord de la voie.
    Le train est passé et la locomotive s’est emballée : quelques grands enfants possessifs s’y amusent, le caviar et les filles ne manquent pas, et beaucoup trop de gens rêvent encore de les rejoindre.

  23. Le discours politique est destiné à donner aux mensonges l’accent de la vérité, à rendre le meurtre respectable et à donner l’apparence de la solidarité à un simple courant d’air.
    George Orwell

  24. T’as dérivé trop loin,
    Tu as mis ta cagnotte
    Direct dedans la flotte
    Coule petit humain.

    Tu t’en sortiras sans chemise
    Allongé sur une vieille banquise
    La dernière clôture de ton bal.

    :dizzy:

  25. super!!!je ne sais plus si ca s’appelle un alexandrin?
    mais très bien je suis rentre ‘ a la maison en convalescence, cela semble bon de vous lire!!!

  26. 600 millions d’économies faites par l’Etat en novembre.
    Mais pendant la même période : 3,6 milliards de rentrées fiscales en moins.
    On annonce donc un déficit bien plus important que prévu …
    Euh, c’était pourtant prévisible non ? :angry:

  27. Mêmes courtes, très courtes, les dernières déclarations du patron du Medef en disent long, très long même :
    « Le pacte que nous a servi le président était inspiré, je ne le dis pas trop fort, du pacte de confiance que nous lui avons apporté sur un plateau » (Pierre Gattaz, président du Medef)

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