Tous en choeur avec les Basotho

Un article proposé par Etincelle
De 7 à 77 ans …
Chez nous, on lit Tintin.
Chez les Basotho, on chante.

Le chant est l’élément principal de la culture de ce peuple, qui vit essentiellement au Lesotho, petit royaume totalement enclavé dans l’Afrique du Sud.

Regroupez quelques Basotho, ils se mettent spontanément à chanter.
Nul besoin d’un instrument de musique sophistiqué. Une vieille boite en fer ou un bidon feront l’affaire.

Pas besoin non plus d’une salle de concert.
L’environnement de tous les jours suffira.

Ou alors un auditorium naturel formé par les montagnes alentour.

Même les femmes ne sont pas en reste.

En final, un très beau chœur de jeunes gens qui réchauffe la nuit froide d’un hiver austral, dans ce pays de montagnes entièrement situé au-dessus de 1300 mètres d’altitude.

Bon dimanche à tous.

21 réflexions au sujet de “Tous en choeur avec les Basotho”

  1. De retour dans la morne plaine :sad: après deux semaines passées sur les hauteurs :smile: , que vois-je ? …
    Un dimanche musical proposé par l’Etincelle ?
    C’est à marquer dans les annales ça !
    C’était histoire de relancer un peu le tour du monde en musique :wink:

  2. Pas très catholique tout ça! :tongue:
    Finalement, les solutions pour l’avenir de la planête, c’est en Afrique qu’il faudra peut être aller les chercher… Tant d’effets avec si peu de moyen…
    Coup de coeur pour le musicien chanteur de la troisième vidéo.

  3. Je pense qu’il n’y a pas très longtemps, en France aussi les gens chantaient dans pas mal d’occasions. Moins sans doute que chez les Basotho, mais quand même…
    Chanter ou faire de la musique, c’est un peu la même chose. Il y a ici en France un certain nombre de jeunes dont toutes les rencontres se terminent par de la musique. Et ça dure jusqu’au petit matin. Ce n’est sans doute qu’une petite proportion de la population mais ça existe aussi.
    Je crois que la musique, même pour les gens qui ne sont pas musiciens, c’est quelque chose de vital qui rythme la vie. Pour plusieurs d’entre nous qui venons sur ce blog, la musique est comme une respiration naturelle et nous la vivons au quotidien. Nous sommes un peu Basotho en quelque sorte ! :wink:

  4. Chez nous les Celtes … ça chante aussi encore beaucoup !!!
    En français , en breton , en gallo , en gaélique , en anglais …. C’est une tradition ici de chanter , que ce soit le kan ha diskan , le chant de marin , vous pouvez trouver tous les soirs une occasion de chanter que ce soit à la maison entre amis ou dans un pub du coin .
    Dans cet extrait d’un ancien document , un des chanteurs (Loeiz Ropars) dit :
    Il s’agit d’ un meunier
    si triste est mon destin
    Me voici fatigué à pleurer
    Au milieu de toute mon angoisse
    Je me mets à chanter
    Pour voir si je peux mettre remède à mes peines …

    Oui , c’est peut être cela qui fait que nous continuons à chanter … Pour mettre remède à nos peines et retrouver même pour un instant le goût du plaisir .

  5. C’est vrai qu’autrefois, on chantait plus que maintenant. Cela s’est perdu même dans les réunions familiales (d’ailleurs, il y a de moins en moins de grandes réunions familiales dans les familles). Aujourd’hui, dans la rue, dans les trains, et même à la maison pour certains, c’est chacun avec son casque sur les oreilles, dans son monde à soi, isolé des autres dans la foule.
    Cependant, même si autrefois on chantait plus, je crois que ce n’était pas comparable au chant chez les Basotho. Chez eux, c’est réellement le seul moyen d’expression. Pas de bijoux traditionnels, pas de scarifications, pas de vêtement ouvragé et coloré, pas de dessin sur les maisons, pas d’attributs guerriers … comme chez d’autres peuples africains.
    Le chant est la seule chose qui les rassemble. C’est le chant qui fait d’eux un peuple.

  6. Crotte de bique enfarinée !
    Mon ordinateur ayant bien planté hier (suite à une mise à jour automatique !!! :angry: ), il a fallu réinitialiser (ou quelque chose comme ça, ce n’est pas moi qui m’y suis collée mais mon tendre et cher car je n’y connais rien) et donc, ce matin le blogadupdup m’a demandé de redonner mon nom. Ce que bêtement j’ai fait en oubliant de mettre mon pseudo. Ce n’est pas bien grave, vous saurez donc tous qui se cache derrière l’Etincelle.
    De toute façon, beaucoup le savaient déjà !

  7. ????
    D’autres plus malins trouveront sans doute mais moi, pauvre petite Etincelle, je donne ma langue au chat :sad:

  8. Oh, je vais donner la réponse, parce qui si toi tu n’as pas trouvé … !
    Un Basotho n’existe pas.
    Le terme « Basotho » ne s’emploie jamais au singulier, c’est un terme qu’on emploie qu’au pluriel.
    Au singulier, c’est « Mosotho ».
    Un Mosotho, des Basotho (sans s).
    Musiciens les Basotho, certes, mais tordus quand même ! :wink:

  9. Alors là, chapeau !
    Je suis époustoufflée, ce qui me fait immanquablement penser à une charade à tiroir dont j’ai déjà parlé sur ce blog (enfin, je crois) et dont la réponse est « époustouflant ».
    Il faut constater que quand on soumet un article au Dupdup, il ne se contente pas de le mettre bêtement sur son blog, il creuse …
    Normal pour un jardinier passionné :biggrin:

  10. J’aurais pu, au contraire, être bêcheur. :angry:
    Et tu ferais une drôle de binette. :devil:
    Mais où est-ce qu’il va chercher tout ça ! :whistle:

  11. Merci, Étincelle, pour cette découverte fascinante !
    Merci aussi à Yves pour le chant breton.
    Je crois comme Bernard qu’il y a toujours des gens pour qui la musique et le chant restent une nécessité.
    Cela ne fonctionne pas toujours, mais quand une véritable communion naît dans le chant, on frôle la transcendance. Que dis-je ? On est en plein dedans, oui !
    Je me trouve souvent en manque de cette magie que procure le chant partagé, mais quand elle est là je savoure le bonheur autant que possible.
    C’est drôlement triste d’assister à un concert et de ne pas se sentir emporté (cela arrive malheureusement souvent). Mais les fois où la musique ou le chant font toucher l’absolu rattrapent toutes les autres, je crois…

  12. Je crois que la musique, c’est une alchimie particulière. Il y a des soirs avec et des soirs sans. Effectivement, des concerts ratés il y en a. Mais pourquoi sont-ils ratés ? Est-ce parce que les musiciens n’ont pas réussi à nous transporter ou parce qu’on n’était pas soi-même dans de bonnes dispositions ? Sans doute les deux le plus souvent …
    La magie est indéniablement plus forte en concert qu’en disque. Mais il m’arrive souvent, alors que je suis dans mon fauteuil en train d’écouter de la musique, que les larmes me viennent aux yeux. Mais dans d’autres circonstances, la même musique n’aura que peu, voire pas du tout, d’effet sur moi. Il faut écouter la bonne musique au bon moment !

  13. Certains d’entre vous ont-ils vu le film Les caprices d’un fleuve de (et avec) Bernard Giraudeau. L’action se passe en Afrique et durant tout le film revient un chant africin qui est de toute beauté. Malheureusement je n’ai rien trouvé sur Youtube. J’aurais tellement aimé vous le faire écouter.
    Par contre, j’en ai trouvé un autre exactement du même style mais légèrement moins beau dans la musique d’un autre film, Si le vent soulève les sables de Marion Hänsel

    La musique de ces deux film est écrite par le compositeur René-Marc Bini.
    J’adore ces chants :wub:

  14. Ayant vécu à 100 à l’heure tous les temps derniers, je n’avais pas pris le temps de regarder une seule vidéo de cet article et ne l’ai fait (en partie seulement) que ce matin.
    La troisième vidéo, avec la manière très typique de jouer sur un instrument à une seule corde (dont j’ignore le nom) me fait penser à d’autres musiques venues d’un autre continent : la Mongolie.

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