Cultiver les salades

J’ai écrit il y a longtemps un article qui montrait comment on pouvait consommer des salades tous les jours de l’année. Mais je n’abordais là qu’un aspect de leur culture. Dans un commentaire, Jérôme demandait il y a peu de temps des précisions complémentaires sur leur culture et notamment quelle surface était nécessaire pour assurer une production toute l’année. Voici donc quelques indications sur la manière dont je m’y prends.

La règle n°1 de la culture des salades est l’échelonnement des semis. Dans l’idéal, il faut semer peu de graines à la fois (quelques dizaines seulement) et le faire très souvent (cela limite fortement la montée en graines d’une partie des plants). Ainsi, tous les 8 jours entre mars et la fin août, je sème en pleine terre un tout petit carré de salades (un demi mètre carré en général, voire moins).

On a souvent tendance à semer trop dense. Il y a assez de graines dans un paquet (800 graines par gramme) pour consommer des salades toute l’année mais en général, je préfère semer plusieurs variétés ensemble car elles poussent à un rythme différent et la période de production en est ainsi augmentée.

Lorsque je ne sème qu’une seule variété, c’est parce que je veux isoler une variété pour en récolter ultérieurement des graines et pour ne pas me mélanger dans les noms des différentes variétés.

Comme je sème des graines toutes les semaines (mais je crois qu’on pourrait se contenter de le faire tous les 15 jours), j’ai des petites pépinières de salades à plein de stade différents (au moins 5 stades).

La règle n°2 est que les salades se repiquent obligatoirement si on veut obtenir de belles têtes. C’est lorsqu’elle atteignent à peu près ce stade que je les repique (il me semble que c’est en général 5 semaines environ après leur germination) :

 Je repique en général 20 plants par semaine (de préférence par temps humide si c’est possible et le soir) car je donne beaucoup de salades mais je pense que pour une famille de 2 personnes, une dizaine de plants suffit largement. Je les espace de 25 cm environ, 30 cm maximum, une ligne de 2,5 m par semaine suffit donc.

Je les consomme ensuite au bout de 5 ou 6 semaines.

Pour résumer : pour une famille de deux personnes, l’idéal est d’avoir en permanence dans le jardin 4 ou 5 petits espaces d’1/2 m2 chacun correspondant à différents stades de semis, et 5 ou 6 lignes de 3 mètres chacune. Et au fur et à mesure du roulement, on change de place dans le jardin.

L’échelonnement des semis est quelque chose d’un peu rigoureux mais c’est à ce prix qu’on peut assurer une belle production toute l’année.

Il y aurait des tas de choses à dire (choix des variétés, …) mais ça viendra dans la discussion.

108 réflexions au sujet de “Cultiver les salades”

  1. Une famille de deux limaces ? :biggrin:
    Sérieusement, excellent article qui explique très bien une pratique qui paraît bien rodée et redoutablement efficace.
    J’ai tendance à semer un peu trop serré (un peu de gâchis de graines, mais une possibilité de repiquage accrue du fait des décalages de croissance), et à repiquer large, un peu partout au jardin et notamment entre les pieds de tomates, avec le souci de l’esthétique : la salade, c’est pour moi LE légume du jardin, beau et bon à la fois…
    Tiens ça me rappelle une chanson.

  2. Je suis d’accord avec Christophe : la salade c’est LE légume du jardin.
    En tous les cas, s’il ne fallait en garder qu’un seul légume, ce serait assurément les salades.

  3. J’utilise cette technique depuis que tu m’avais expliqué ça lorsque j’étais passé chez toi . Et ça marche bien . Le seul petit truc est que j’ai tendance à semer trop de graines à la fois . Gaspillage , peut-être ! Mais comme les limaces partagent la récolte avec moi , en fin de compte on s’y retrouve .
    Autre chose , on se demande comment ces petits plantules arrivent à percer cette croute qui se forme sur la terre de ton jardin !!

  4. Yves, il y a eu une pluie violente il y a une dizaine de jours : 33 litres/m2 en très peu de temps (guère plus d’une demie-heure), ce qui explique la croûte, accentuée par le soleil dès le lendemain. Mais les jeunes plantules de salade étaient déjà sorties. Heureusement, car sinon la croûte de terre les aurait empêcher de sortir. J’ai un sol de type « terre battante » qui devient du béton si le soleil arrive après une forte pluie. C’est le principal défaut de mon sol. Et il n’y a que le travail permanent qui permet d’éliminer ce défaut. Cette terre travaillée souvent devient du vrai gâteau ! C’est pour cela que je la travaille souvent, ce n’est pas par maniaquerie, c’est la seule façon de procéder avec ce type de terre.

  5. Bonjour,

    Super ton article Bernard, si on met bout à bout les articles « salades » on est quasi au point pour affiner selon l’espace que nous disposons.
    Cette année j’ai fait des semis une fois par mois et ça ne va pas car j’ai eu de gros trous de salades. Entre les salades qui montent trop rapidement, celles qui trépassent etc … il faut avoir du stock sur place. Ta méthode est terriblement efficace mais pour l’appliquer j’ai le sentiment qu’il faut beaucoup d’espace au jardin mis à part pour les pépinières (24 semaines de mars à aout X 2.5 m de salades repiquées par semaine = 60 mètres de salades !!! si mes calculs sont bons ) ça représente de la surface. Qu’en penses tu Bernard ?
    Après avoir récoltés tes salades Bernard, tu sèmes ou repiques quoi ensuite ?
    Pour ma part les variétés que j’ai semé cette année et dont je suis très content tant au niveau de la culture, que du goût et de la texture sont les suivantes:
    Rouge grenobloise, Cressonnette marocaine et Oreille du Diable (deux belles découvertes cette année), Merveille des 4 saisons, Romaine ballon et blonde maraîchère.

  6. Salut Jérôme !
    Si un jour tu as l’occasion de passer devant le potager à Dupdup , tu verras que 60 m de salades ça ne lui fait pas peur !!!
    :smile:
    Par contre , 60 m de salades chez moi … je finis la plantation chez le voisin …. !!
    :blink:

  7. Si j’en repique autant, c’est aussi parce que j’en donne beaucoup (à mes parents, quelques amis, collègues, etc… je viens par exemple de passer donner deux têtes de salades, un chou et deux concombres à une vieille dame de 80 ans, elle a droit à son petit panier tous les vendredi matin). Je pense que je j’en consomme une dizaine de têtes de salade par semaine (Joëlle et moi sommes de vrais lapins herbivores) et le reste est donné ou monte parfois (ce qui n’est pas grave car ça donne de la verdure pour les poules de mes parents ou de mon frère).

  8. Jérôme, il faut effectivement 60 mètres de salades mais leur culture est remplacée au fur et à mesure par d’autres légumes. Il n’y a jamais qu’une quinzaine de mètres en permanence (ce qui est déjà pas mal, je te l’accorde).
    Pour répondre à ta question, les salades cueillies sont ensuite remplacées par toutes sortes de légumes (haricots, fenouils, choux …). Comme le terrain est riche (12 tonnes de fumier par hiver), je ne tiens pas compte qu’un légume épuise la terre plus qu’un autre. La seule règle que je me donne, c’est que je ne cultive pas la même année au même endroit de la salade après de la salade, du chou après du chou, …

  9. et moi c’est sur le trottoir que je vais les piquer y a bien les mauvaises herbes qui arrivent à pousser dans les petits trous du bitume
    je n’ai toujours pas trouvé comment arriver à mettre ces fichus smiley qui apparaissent en dessous de » laisser un commentaire » sur mes messages Grrrrrr

  10. bernard quand je clique voila ce que cela donne :biggr :alien: :alien: :angel: in: :biggrin: :getlost: :getlost: cà me dit ce que c’est mais je n’ai pas l’image
    Al les hommes qui pensent tout savoir lol

  11. C’était pour faire un essai, j’en était au même point que toi, Cath… En fait le smiley apparaît quand on valide! :w00t:

  12. Bernard :12 tonnes de fumier (de vache ou de cheval ?) c’est vachement bien ! Tu épands ton fumier sur quelle surface ?
    Une fois épandu, tu laisse ton fumier tout l’hiver à la surface du sol ? Tu fais comment exactement ?

    Yves: moi aussi si je devais faire 60 m de salades (en même temps) je finirai …. non à bien y réfléchir c’est pas possible :w00t: J’espère bien qu’un jour j’aurai aussi l’occasion de faire un coucou à Bernard !!! :smile:

  13. Je fais mon jardin dans une parcelle qui appartient à mon frère, paysan, et qui est mise gracieusement à disposition de ceux qui veulent (on est 7 à faire du jardin)
    En janvier, mon frère épand 12 tonnes de fumier de vache (Claude est éleveur de Montbéliardes destinées à faire du lait) sur la parcelle qui fait une vingtaine d’ares. En février il laboure. Au début d’avril il passe un coup de herse, et la même chose quinze jours plus tard vers le 15-20 avril. C’est à ce moment-là qu’on peut de nouveau prendre possession du jardin. On ne peut donc pas laisser de culture permanente. Il n’y a que la ligne des asperges qui est permanente et qui n’est jamais labourée.

  14. Ah les salades du jardin !
    Mon épouse fait un peu de jardin, oh pas un grand jardin !
    Mais les salades c’est vraiment ce qu’il faut cultiver car ça n’a vraiment rien à voir avec ceux du commerce… Comme les tomates d’ailleurs !

  15. Il y a quinze jours, quelqu’un de mon âge était à table chez sa belle-mère, une vieille dame. Il a dit qu’il n’avait jamais mangé une salade aussi bonne. La salade, c’était celle que j’avais amenée le jour-même à la vieille dame (j’en amène deux têtes tous les vendredis). Cela va dans le sens de ce que tu dis, Rolling, à savoir qu’on ne peut pas comparer aux salades du commerce, cela n’a rien à voir.

  16. Le potager et le lien social… Un beau sujet d’article, pour toi Bernard, qui en apporte un joli témoignage, mais personne ne me détrompera : il se passe beaucoup de choses humaines au potager et autour… Et c’en est un bienfait à valoriser. Non ?

  17. Christophe, je suis entièrement d’accord avec toi. Faire son potager dans son coin c’est sympa c’est vrai. Mais quand on y ajoute de vrais échanges humains (amitié, savoir …) c’est fort. :smile:

  18. Depuis trente ans, j’ai encadré des tas de stages, sur des thèmes très divers et avec des publics très différents. Et je me rends compte aujourd’hui que c’est avec les jardiniers que je me sens le mieux. C’est toujours très cool, on a toujours affaire à des gens simples, jamais tordus comme parfois dans le monde naturaliste … (hou la la, je ne vais pas me faire des copains !). Comme le dis Jérôme, avec les jardiniers on a très souvent de vrais échanges humains.

  19. Ici, sur la commune, se met en place un potager communautaire par village. Bien plus que le jardinage proprement dit, c’est le renforcement des liens sociaux qui est en jeu. Je viens de m’inscrire dans le projet… à suivre. :smile:

  20. Luc cela me fait penser au mouvement qui est né en Angleterre et qui s’étend (un peu trop lentement je trouve) à travers le monde et dont je ne retrouve plus le nom !! :blink:

  21. Ce qui est incroyable c’est que l’on est tenté de penser que ce modèle est difficile à tenir. Et pourtant c’est un vrai succès. Mais est-ce que ce projet est réalisable partout en France comme il a été à Todmorden ? Je suis pour le coup assez sceptique :pouty:

  22. L’expérience de Todmorden a essaimé, je pense que c’est moi qui en avait donné le lien.
    C’est une belle aventure, qui germera là où les conditions sont favorables, qui suscitera de toute façon des envies, et c’est bien comme ça. Et si ça ne devait pas réussir en France, d’autres belles envies y fleuriront. En tout cas vouloir reproduire exactement la même chose serait une erreur, il est important de faire vivre ce qui est possible, pas de copier sans adaptation. C’est bien ce qu’exprime la charmante habitante de ce bourg en fin de reportage…

  23. Bernard, as-tu vu que la vidéo proposée par Jérôme est la même que celle de Christophe?

  24. Si à chaque bière on se sent obligés d’en boire une deuxième (Christophe, Yves, Luc & Co) c’est juste pour la rime, car on ne voit pas trop ce qu’on pourrait faire rimer avec « houblon », à part « doublon ». :w00t:

  25. Tentez vous des semis tardifs fin septembre/début octobre ? comme ça entre deux packs de bière :w00t: :sick:

  26. Non, mes derniers semis datent de la première quinzaine de septembre (salades d’hiver, radis noirs, mâche), je ne sème plus rien ensuite. Je planterai juste de l’ail fin octobre, début novembre.

    Par contre, pour la bière, ça reste évidemment permanent. :sick: Ce n’est pas que j’y tiens énormément, mais faut bien que j’accompagne Luc, Christophe et Yves, à distance. L’amitié, ça ne se discute pas, on est solidaire ou on ne l’est pas ! :wink:

  27. On vient de me l’envoyer, elle tombe à pic… :smile:
    Un maçon débute sa journée de travail avec son nouveau collègue : un noir.
    Il lui explique les instructions qu’il donnera quand il sera sur l’échafaudage.
    – Si je te montre un doigt, tu montes du ciment.
    – Si je te montre deux doigts, tu montes avec des briques.
    – Si je te montre trois doigts, attention, tu dois me monter une bonne LEFFE bien froide.
    Il est occupé depuis un moment sur son échafaudage et appelle le collègue en lui montrant trois doigts.
    L’autre regarde en l’air et tourne ses mains, paume en l’air, paume en bas.
    Le premier lui remontre alors trois doigts.
    Et à nouveau, le noir tourne les mains en montrant la paume et le dos de la main.
    Enervé, l’ouvrier descend en criant :
    – Et alors, je t’avais pourtant dit que trois doigts signifiait une Leffe bien froide.
    Et le noir de répondre :
    – Et moi, je te demandais si tu voulais une blonde ou une brune !

  28. :w00t: génial Luc !!!! je l’ a raconterai demain à mon ami avec qui je travaille. Il est chti et une bonne blague sur la bière il ne sera pas contre !! :smile:

  29. Excellent ! Je suis en totale communion avec vous puisque je viens de décapsuler une Grimbergen.
    Blonde.
    On ne plaisante pas avec la religion.

  30. Dans certaines régions de France , des personnes consomment en salade les jeunes pousses de houblon qui peuvent disent-elles … Rivaliser avec les asperges question saveur .
    :unsure:

  31. Tu as déjà gouté Yves c’est bon ? remarque vu ton :unsure: niveau asperge on reviendra c’est ça ?? :smile:

  32. Deux amis du village ont fait un long périple : ils sont allés en Mongolie en avion et sont revenus … à vélo ! L’un d’eux, Palou, a ramené une variété de salade de Russie qui résiste à l’hiver franc-comtois : il l’appelle Merveille de Russie. Et Dupdup est tout content, il a récupéré hier un max de graines ! :angel:

  33. Yououhh c’est la fête :w00t: de belles salades en perspective :cool: J’ai commencé à te préparer un assortiment, hier j’ai reçu mon petit colis de Kokopelli …. surprise !!! :smile:

  34. Super !
    Je suis en train de mettre en sachet les graines d’une variété de laitue batavia qui s’appelle Kamikaze et que j’aime énormément à cause de son côté craquant. Vu son nom, il s’agit probablement d’une variété moderne. Je n’en reviens pas du nombre de graines : des milliers pour un seul pied ! Comme chaque fois, je suis estomaqué par le côté généreux de la nature et de la terre. :wub:

  35. Je suis d’accord avec toi Bernard suivant la variété le nombres de graines produites sur un pied peu varier pas mal. Pour le record c’est une merveille des 4 saisons qui a produits beaucoup beaucoup de graines !!! L’oreille du diable s’est bien démarquée également :devil:

  36. J’ai pour ma part récolté des graines de carottes cette année, il faut laisser en terre celles de l’année précédente, mais le résultat est comme pour vos salades : une récolte impressionnante.
    Bernard, avec tous ces articles sur Texel, pas besoin d’être Kamikaze pour savoir que tu trouve les Battaves craquants. :tongue:

  37. Christophe, pour faire des graines de carotte (qui sont en réalité des fruits) tu as mis des protections ou c’était sans filet ? :smile:

  38. J’avais fait un stage sur la production de graines potagères avec Raoul Jacquin de Kokopelli. Pour les carottes, il conseillait de les arracher avant les grands froids et de les remettre en terre au printemps. Mais sans doute que les carottes peuvent supporter des froids très vifs, celles de Christophe en sont une bonne preuve.

  39. Non, tout près des gorges du Verdon, à Moustiers Sainte-Marie où Kokopelli a un jardin expérimental. Le stage a duré deux jours, j’étais avec mon ami Dan. Raoul Jacquin, le formateur, est l’un des co-fondateurs de Kokopelli. C’est un bon, un très bon même, comme le prouvent ses racines franc-comtoises ! :w00t:
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    Mais depuis il a quitté Kokopelli … :angry:

  40. Pour reparler de la culture de la salade, j’ai parlé avec un ami jardinier dans mon centre il y a deux jours sur sa manière de mener ses cultures de salades. Tout comme toi Bernard, cette personne en sème tout les 15 jours. Il utilise deux planches de 1.20 en gros sur 4/5 m pour toute la saison. Quand il récupère des salades, il repique dans les espaces laissés libres d’autres salades sur la même planche et ainsi de suite. La saison suivante il fait d’autres cultures sur ses planches.
    N’est-ce pas mauvais de faire une même culture pendant une saison sur la même planche ? Lui ne remarque pas de problèmes :unsure:

  41. Je tenterai pour la saison 2013 car ayant diminuer de superficie au potager cela me facilitera les rotations et cultures :smile:

  42. Je suis en train de trier mes graines de salades.
    Il y en a une qui s’appelle « grosse blonde paresseuse ».
    Je suis sûr que c’est un mec qui a obtenu cette variété et qu’en lui donnant ce nom évocateur il pensait à quelqu’un. En tous les cas, moi si … ! :whistle: :w00t:

  43. Superbe vidéo Bernard,
    Tu as viser juste !!! :smile:
    J’ai appliqué la même technique pour mes graines de laitue cette année !!
    Un gros conteneur bleu de 30 litres, de puissants battages, une petite passoire qui va bien (la grande a des mailles trop fines) et de l’huile de coude et du souffle pour chasser les aigrettes … et hop hop hop on distribue tout ça et on est très très content de partager !!

  44. Tiens j’ai reçu le nouveau catalogue Biau germe, ils ont quelques nouveautés dont la batavia Soissons … avis aux amateurs (trices)
    Bernard tu vas recevoir un petit quelque chose d’ici peu :smile:

  45. Pour l’instant, je procède selon le degré d’urgence, c’est à dire que je sème en priorité les variétés dont j’ai peu de graines. J’ai donc semé à ce jour 12 variétés de laitues : gloire du Dauphiné, St Antoine, Outeredgeous selections, Flashy green butteroak, augusta, du bon jardinier, romaine blonde maraîchère, Adrienne, blonde de Berlaimont, batavia carmen, batavia Nevada, romaine ballon.

  46. Jérôme, Bernard et les autres… nous pourrions indiquer quelles variétés nous allons reproduire. Pour augmenter la palette de nos propre semences. Libre à chacun de faire quand même ce que d’autres font….

  47. Francis, pour ma part je vais produire (sauf catastrophe) des semences de laitues suivantes: romaine Angèle, romaine Tomahawk, romaine Crisp mint, pommée d’hiver Val d’orge et à couper Flashy green butter oak. D’ailleurs pour la Crisp mint et la Flashy green butter oak, que j’ai données à Bernard, j’ai de gros problèmes de germination. A suivre donc.

  48. Jérôme, j’ai lu sur ton blog qu’il valait mieux semer ses laitues avant la fin avril pour faire ses propres semences. Comme j’ai remarqué par ailleurs que les laitues germent mieux si on les sème avant la pluie, je vais semer le maximum de variétés ce vendredi car le week-end s’annonce pluvieux.

  49. Bernard pour le coup de la pluie je ne savais pas. Je mets cette astuce d’un excellent jardinier dans mon petit carnet :smile: (ma fille qui est sur mes genoux veut que je mette tout plein de smiley dans mon commentaire qu’elle trouve très rigolos !!! :alien: :cwy: :devil: :wub: ) … ah les enfants … :heart: :tongue: :w00t:

  50. Moi, les salades, c’est bof alors, j’interviens juste pour la fille de Jérôme!
    :smile: :w00t: :cwy: avec des mots :wub: au milieu, :sick: :kissing: ce sera plus joli.
    :w00t: :wink: :whistle: :dizzy: :biggrin: :heart:

    :devil: :devil: :devil:

    :pouty: :sad: :shocked:

    Bonne nuit… :sleeping: :sleeping: :sleeping: :sleeping:

    et un petit dernier pour la route :whistle: :whistle: :whistle:

  51. Je viens de lire que le serin cini pouvait faire des razzias dans les graines de laitues. Quelqu’un a-t-il déjà remarqué des dégâts faits par les oiseaux dans les plantes potagères en graines ?

  52. Hé hé !
    Je vois bien des fringilles (essentiellement Pinson des arbres) arpenter le potager ; ils le font dès que la neige a disparu, c’est à dire qu’ils sont plus souvent au jardin que sur la pelouse ! Au printemps, je les vois jusqu’en avril, mais après… à part des graines qui ne lèvent pas !
    Il faut dire que le serin niche au village, mais pas tout près, je l’entends souvent mais le voit peu.

  53. Pour en revenir à nos salades j’ai commencé à pratiquer la technique Dupdup’s lettuce !!!
    Semis tout les 2/3 semaines dans un petit coin du jardin. J’ai déjà trois séries de lancées et la première va être repiquée dans peu de temps. :smile:

  54. Je pratique aussi cette méthode mais je fais les semis dans de grandes jardinières. 5 variétés par jardinière ainsi je peux en fonction du temps les mettre dans ou à l’extérieur de la serre. J’ai repiqué hier dans le jardin.
    Mes courges sont presque toutes bonnes à repiquer mais j’hésite encore.
    Ce que je crains le plus ce n’est pas le pillage des graines mais des jeunes plants en particulier la salade justement. Sur tous mes semis et repiquages je mets ces espèces de claies que l’on trouve en jardinerie (0,3×0,4 j’en ai récupéré des centaines).
    Mais bon, quel bonheur d’avoir tous ces oiseaux tout près ou dans son jardin, il y a un nid dans presque tous les arbres ou buissons … et en étant souvent dans le jardin on se rapproche de plus en plus. Je ne sais pas si cela a déjà été dit ici, j’ai entendu cette phrase il y a quelques temps :  » Il ne faut pas oublier qu’ils ne sont pas chez nous mais c’est nous qui sommes chez eux ».

  55. J’ai semé mes salades dans de petites jardinieres. Actuellement la 2eme feuille commence à sortir, pensez vous que je doive les repiquer une 1ere fois dans de petits godets individuels ou dois-je les mettre plus tard directement dans mon carré? :sad:

  56. Je pense que d’autres que moi (Jérôme ? Francis ? …) pourront te répondre mieux que moi car je suis un adepte des semis en pleine terre et n’en ai jamais semé en barquettes ou en jardinières.

  57. Comme tu veux. Cette année j’ai fait les deux. J’ai d’abord repiqué en godet pour pouvoir laisser les plants sous la serre (en cas de mauvais temps). Les plants laissés dans les jardinières ont poussé aussi vite que les plants en godet. J’ai repiqué les plants de la jardinière en terre.
    Quand je parle de « mauvais temps » ce n’est pas le froid. Ce que je crains le plus ici c’est l’arrivée d’un temps pluvieux durable. Dans de telles conditions les laitues ne poussent pas bien.
    la laitue est un légume très facile à cultiver. On fait un peu comme on veut. Essaie de toi même plusieurs méthodes, garde celles qui te conviennent le mieux. Le petit détail « technique » c’est celui donné par Bernard pour avoir de la laitue tout le temps. On a tendance à semer hardiment au printemps , on a plein de salades, on est content, puis ça monte en graine et on à plus rien parce qu’on a pas penser à ressemer.

  58. Cath, pour ma part je fais un peu toutes les « techniques » avec la laitue. En pleine terre (que depuis cette année), en godet, en petite barquette etc … Le gros désavantage de semer en terrine puis de repiquer en godet individuel par la suite, c’est la manutention que cela engendre. On ne sème jamais pour avoir deux laitues mais plutôt une bonne dizaine voir plus. Maintenant si tu n’as pas trop de place dans ton potager, tu peux semer en terrine ou godet directement (deux à trois graines et tu éclaircies pour ne garder que le plus beau plant). Surtout laisse bien tes plants dehors pour éviter qu’ils ne filent. :smile:

  59. La phrase qu’il faut retenir et qui résume parfaitement l’idée que l’on doit se faire du jardinage, en dehors de tout les aspects techniques et astuces qui diffèrent selon le jardinier (il y a autant de jardiniers que de façons de jardiner), c’est celle qu’ a écrite Bernard à la fin de son article : »L’échelonnement des semis est quelque chose d’un peu rigoureux mais c’est à ce prix qu’on peut assurer une belle production toute l’année. » Pour ma part cette petite phrase m’a beaucoup fait de bien. :smile:

  60. Oui. En plus, en suivant les périodes propices à chaque variété, les semis s’échelonnent d’eux-mêmes et les goûts évoluent avec les saisons.
    Je sème aussi en jardinière la plupart du temps. C’est plus ergonomique, au semis comme au repiquage, et ça permet de bien répartir les graines. Je fais comme j’avais vu faire un vieux maraîcher quand j’étais petiot : dans des caissettes, il faisait des petits trous avec une baguette, à intervalles réguliers, et il y déposait, à la pince, une graine. Ca peut paraître long et fastidieux mais c’est plaisant, ce contact rapproché avec ces bébés salades et ça permet d’économiser la semence quand on en a peu. En plus, on gagne du temps au repiquage et il n’y a pas de salade toute chétive d’avoir poussé à l’ombre d’une grande soeur… Bon évidemment, faut pô en avoir deux hectares à couvrir… ou alors faut inviter plein de copains… mais alors, j’vous dis pô le litrage de mousse à prévoir ! :lol:

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