Des salades tous les jours de l’année

LE COIN DU JARDINIER (40)
La salade est l’un des légumes les plus précieux. Car en se débrouillant bien, on peut en consommer tous les jours de l’année. C’est d’ailleurs ce que je fais, les salades font partie de mon quotidien. Aujourd’hui encore, alors que nous sommes à la mi-février, il y avait ce midi dans mon saladier un mélange de scarole cornet de Bordeaux, d’endive, de mâche, de chicorée pain de sucre et de roquette.

saladier

Nous voici à l’époque où l’on commande ses graines car les premiers semis sont proches.

graines

Ce petit article est en fait la reprise d’un premier article que j’avais écrit sur le sujet il y a très longtemps et que j’ai eu envie de compléter. Il est destiné à ceux qui auraient envie d’avoir des salades tous les jours de l’année sur leur table et donne des réponses à deux questions : Quelles salades semer ? A quelles périodes ?

Voici donc comment on peut échelonner les semis pour récolter ses propres salades à longueur d’année :

Mars à juillet : c’est la période idéale pour semer des laitues. Il en existe toute une gamme : laitues pommées, laitues batavias, laitues romaines, laitues à couper de type « bowl ». C’est une histoire de goût, je préfère les salades croquantes de type batavia ou romaine. Les jardiniers qui ont la possibilité de cultiver sous abri (sous couche, c’est facile à installer) peuvent débuter leurs semis dès la fin février. Le mieux est de semer peu de graines à la fois mais de renouveler ses semis tous les quinze jours environ (car les salades supportent mal les grosses chaleurs et montent facilement à graines). Pour éviter la contrainte de semer tous les 15 jours, on peut mélanger dans un petit bol les graines de toutes les variétés de laitues pommées, batavias, romaines et laitues à couper dont on dispose et semer tous les mois une partie de ce mélange. Chacune des variétés ayant un cycle de végétation différent, l’échelonnement des récoltes sera ainsi assuré sur une plus longue période.

salade

Avril à mai : semer en pleine terre des endives (que l’on appelle aussi chicorées de Bruxelles) qui seront récoltées en octobre pour être ensuite à nouveau cultivées au noir en cave et consommées ensuite pendant tout l’hiver (voir ici le premier et le deuxième article que j’ai consacré à la culture de l’endive). Pour une culture facile, prendre une variété moderne dite « sans terre de couverture »

Juin à août : On peut continuer de semer quelques laitues pommées, batavias … pour une récolte d’arrière-saison mais cette période est surtout favorable pour les chicorées qui sont des salades souvent plus résistantes aux froids et qui pourront ainsi être consommées tout l’automne. Les chicorées les plus connues sont les scaroles (blondes et frisées). La scarole cornet de Bordeaux occupe une place de choix dans mon jardin car elle possède une bonne résistance au gel et peut même passer la mauvaise saison en pleine terre si l’hiver n’est pas trop rude. Ce sont les chicorées italiennes qui sont pour moi les meilleures sur le plan gustatif car elles offrent la plus grande diversité de goût, il en existe des tas de variétés comme par exemple la chicorée pain de sucre, la rouge de Trévise, la grumolo verde,  la palla rossa, la castelfranco, etc… Plusieurs d’entre elles peuvent se consommer jusqu’au printemps (on peut également les protéger tout l’hiver avec un voile).

Mi-août à mi-septembre : semer de la mâche (appelée « doucette » dans notre région) qui sera consommée de novembre à fin mars. Choisir par exemple la variété mâche à grosse graine (la plupart des autres variétés sont très bonnes au niveau gustatif mais trop petites et trop longues à nettoyer sous le robinet… et comme c’est moi qui fais ce boulot à la maison !). La mâche supporte plutôt bien le froid, les miennes sont recouvertes de neige aujourd’hui et ça ne les dérange pas vraiment.

doucette

Septembre : semer une laitue d’hiver (par exemple la variété Merveille d’hiver ou la laitue brune d’hiver) qui sera repiquée en octobre puis consommée en avril-mai du printemps suivant. Il est important de semer ces laitues d’hiver car ce seront généralement les seules salades consommable en avril et elles feront la jonction entre les dernières salades consommables du mois de mars (mâche, endive) et les premières nouvelles salades de l’année (difficile d’en consommer avant le mois de mai).

Je n’ai pas donné trop d’indications sur les variétés à cultiver mais il en existe des centaines et toutes sont très bonnes à mon avis. C’est un domaine où la qualité gustative me semble être toujours au rendez-vous.

114 réflexions au sujet de “Des salades tous les jours de l’année”

  1. Les semenciers produisent chaque année des variétés nouvelles. Ce sont généralement des hybrides, ils valent cher et il y a souvent peu de graines dans les sachets. Vous pouvez par contre acheter sans risque toutes les variétés « classiques » dont on parle depuis longtemps, elles sont moins chères (deux fois moins chères sur certains catalogues), les sachets sont généralement bien remplis et toutes ces variétés ont été éprouvées par le temps.
    Quelques noms classiques à retenir parmi les laitues de printemps : reine de mai, rouge grenobloise, Pierre Bénite, reine des glaces, merveille des quatre saisons, bon jardinier

  2. On mange de moins en moins de cresson de fontaine (Nasturtium officinale) dans la région , je me souviens que mon grand père en était friand et de plus il ne coûtait rien juste de descendre au ruisseau en bas du jardin .
    En mangez-vous dans le Doubs ou cette plante y est aussi tombée en désuétude comme ici !!
    On dit qu’il est fortement déconseillé de manger du cresson sauvage, celui-ci pouvant abriter la douve du foie, dangereux parasite à l’origine d’une grave maladie du foie : la distomatose et qu’il faut mieux le cultiver en pleine terre dans des cressonnières.

  3. Je connais bien le cresson mais je n’en n’ai jamais goûté, justement à cause de ce problème de douve du foie. Je ne connais personne qui en mange. Mes grands-parents et mes parents n’en mangeaient pas non plus. Je pense que la consommation de cette plante est très rare de nos jours.

  4. Ben j’ai un copain qui a eu l’occasion de consulter son médecin pour distomatose… ici comme on dit, les cramaillots* peuvent aussi nous filer a douve, alors on ne devrait pas avoir peur du cresson que certains consomment encore (en tout cas de ce que j’en sais dans le département du Jura).
    J’ai déjà goûté le cresson et c’est bon, mais la mauvaise presse de cette plante nuit sûrement à sa consommation. Quel monde : on recule devant cette magnifique plante et on fonce à l’OGM !

    *Cramaillot = pissenlit.
    Un délice avec des lardons… et c’est pour bientôt.

  5. Le cresson est très riche en fer et en calcium. A la maison on le mange ( au moins une fois par semaine) en salade ou en soupe. Le plus souvent est du cresson de fontaine. J’ai semé dans mon jardin du cresson alénois (n’a pas besoin de l’eau en permanence) caractérisé par ses petites feuilles piquantes que je mélange avec d’autres salades et même avec des tomates.

  6. Je savais qu’il existait un cresson qui n’avait pas besoin d’eau en permanence mais je n’ai ai jamais semé. Je crois que je vais essayer cette année.

  7. Au jardin, je sème toute l’année, à l’ombre, de la cressonnette. C’est ce qu’on appelle également, je pense, le cresson des prés. Facile, assez piquant, il se coupe au fur et à mesure, tant qu’il ne monte pas.

  8. Que le temps passe vite. Plein d’articles et commentaires que je n’avais point lu. Un vrai plaisir de vous lire tous. D’autant plus que je suis au travail, le nez dans mon ordi de bureau…. Je me fais chier…. mais faut que je sois présent. Astreinte, gémissement, mélencolie d’employé. Stop.
    Merci Bernard pour ton article sur les salades. Nous aussi dans la famille sommes des mangeurs de verdure au quotidien. Ce midi, avec mon fils Léo, on sait mangé une rougette de Montpellier tous les deux. Huile d’olive, jus de citron et sel. Purée que c’était bon !
    J’ai apris des noms nouveaux, notemment ces variétés italiennes que j’ignorais totalement. Je pense que je vais commandé ces variétes par catalogue (la rouge de Trévisse me semble impréssionnante par ses formes et couleurs).
    Quand a Pierre Desproge, je le range parmi les Olympiens

  9. Le thermomètre est descendu à 23 degrés en dessous de zéro cette nuit près de Pontarlier. Je ne suis pas sûr que Pontarlier soit un bon endroit pour jardiner, même des salades d’hiver …

  10. Zut, je n’avais pas pensé a ce bon mot. Mais je remarque que j’ai écrit son nom au singulier. Unique il restera.
    Christophe, tu nous fera part de la bonne date pour ramasser les cramaillots
    afin de manger des salades divers

  11. Ben le cramaillot Thierry, c’est dès les premières pousses, c’est à dire quand l’herbe devient verte !
    Sinon, tu attends de voir un zig avec un couteau à la main et qui sépare avec détermination les précieuses et (encore) tendres feuilles de la racine : c’est le signal du départ .
    Plus tard en saison, les feuilles deviennent trop coriaces.
    Attention enfin à plutôt cueillir dans des prairies non pâturées à cause des désagréments évoqués au sujet du cresson, et puis de ne pas le faire au bord des routes comme certains dingos le font : ils vont finir avec bien des saloperies dans le tube !
    Après tu laves bien, tu fais cuire tes lardons, et avec une bonne vinaigrette… ah ! J’en ai l’eau à la bouche !

  12. Je ne voudrais pas attrister la cueillette, mais savez-vous ce qu’il en est de l’échinococcose alvéolaire, un parasite déposé par le renard et qui vous bouffe littéralement le foie ?

  13. Robert a raison de signaler le risque que constitue l’échninococcose. Certains secteurs en sont épargnés. Je sais qu’il y a vingt ans, la plaine en était exempte et c’était le premier plateau jurassien qui était le plus touché. Aujourd’hui, je ne sais pas trop … si ce n’est qu’il y a eu quelques cas isolés en Haute-Saône.

  14. J’ai pris pour habitude de laisser ma salade, une fois nettoyée, une minute dans de l’eau vinaigrée. C’est un bon moyen d’éliminer les microbes. Mais pour l’echinococcose, ça m’étonnerait que ça suffise …

  15. Les pissenlits qui poussent à l’intérieur des taupinières, à l’abri de la lumière, sont les plus recherchés par les cueilleurs.

  16. Nous, avec toute la mirabelle qu’on sirote, on doit bien être immunisés.
    Sinon, au pire, on t’enverra un faire-part.
    Une raison de plus pour toi de découvrir le pays… et de repartir peut être avec l’échino.
    Joli programme, non ?

  17. Et comme disait Hubert Félix thiéfaine un ptit gars du Jura :

    La cancan cancoillotte
    C’est un mets bien franc-comtois
    Tout en dansant la gavotte
    On se beurre la gueule à l’Arbois
    La cancan cancoillotte
    Ce n’est pas pour ces François
    Tout en pelotant la Charlotte
    On la mange avec les doigts

    Si avec Charlotte tu vas plus loin
    Mets de la cancoillotte sur le traversin
    Je te jure mon pote ce truc c’est dingue
    Ça t’fout le vertige pour le bastringue
    Mais va pas le dire aux étrangers
    Sinon ils viendraient nous la piquer
    Alors fini la cancoillotte
    On ne la trouverait que dans les sexe-shops ….. :whistle:
    http://www.deezer.com/track/555232

  18. Et surtout après avoir préparé le terrain avec un Pont !
    Tu connais, Yvon ?
    Non, pas un Pont-Aven… un Pont-Arlier !

    Ben, oui, le rejeton de l’absinthe… qu’on fabriquait dans le passé ici.

    « En 1805, Henri Louis Pernod… monte sa propre distillerie à Pontarlier.

    Pendant une trentaine d’années l’absinthe reste une boisson régionale essentiellement consommée dans la région de Pontarlier. En 1830, les soldats français colonisent l’Algérie et les officiers leur recommandent de diluer quelques gouttes d’absinthe dans l’eau pour faire passer les désagréments de la dysenterie. Les soldats, à leur retour en France, popularisent cette boisson à travers tout le pays.

    Relativement chère au début des années 1850, elle est surtout consommée par la bourgeoisie. Puis, sa popularité ne cesse de grandir puisqu’en 1870, début de la guerre franco-prussienne, où l’absinthe représente 90% des apéritifs consommées en France. La production d’absinthe augmente entrainant une diminution des prix et une popularité grandissante.

    La période de 1880 à 1914, début de la première guerre mondiale, marque une explosion de la production et une chute drastique des prix. La production française passe de 700 000 litres en 1874 à 36 000 000 de litres en 1910. Des absinthes de mauvaises qualité, surnommées « sulfates de zinc » en raison de la coloration obtenue grâce à ce composé chimique, prolifèrent. Un verre d’absinthe est alors moins cher qu’un verre de vin.

    Pontarlier est alors la capitale mondiale des absinthéistes !
    9 500 habitants, 22 distilleries. 5 000 personnes (hommes, femmes, enfants, vieillards) y travaillent. Quand on approche de la ville, on sent les vapeurs d’alcool des kilomètres à la ronde.

    Dès 1875, les ligues antialcooliques, les syndicats, l’Eglise catholique, les médecins, la presse, se mobilisent contre « l’absinthe qui rend fou ». En 1906, la ligue nationale française antialcoolique recueille 400 000 signatures dans une pétition. En 1907, une grande manifestation a lieu à Paris rassemblant les viticulteurs et les ligues anti-alcooliques. Leur mot d’ordre : « Tous pour le vin, contre l’absinthe ».

    En 1915, l’absinthe est interdite en France.

    http://www.pontarlier-anis.com/fr/historique/

  19. Je ne connaissais prendre un Pont avant le repas.
    Mais je sais que de nombreux écrivains, poètes et peintres recherchèrent l’inspiration dans la « fée verte » et que la folie de certain était un bon argument pour les anti-alcooliques pour faire interdire cette boisson … Vive le vin , ce slogan est toujours bien ancré en France .

  20. Ce qui a de troublant, c’est que les anti-absinthes (qui sous couvert anti-alcoolique étaient en fait pro-vin) recouvraient assez exactement le spectre des anti-dreyfusards.
    Zola, lui, était dreyfusard. J’aimerais savoir s’il était également pro-absinthe.
    En tout cas, je me déclare ouvertement, pour l’éternité, dreyfusard et pro-Pont !
    En plus, si je hais ouvertement tout ce qui copine avec l’antisémitisme et le racisme, je ne déteste pas le ROUGE du bon vin !

  21. Avisant de forts jolis pissenlits par un beau matin de tout début de printemps, je demande donc au quidam vendeur « des pissenlits ». Las! Le quidam me regarde d’un air contrit et me répond « ben j’en ai point, des pissenlits! ». Montrant alors l’objet du délit, je demande (bêtement) : « et là, ce sont bien des pissenlits? ». Et le quidam de me répondre « ah, ben non, ça, c’est des bourrus! » (en roulant les « r »).
    J’en ai tiré la conclusion suivante : les bourrus sont des pissenlits qui poussent avant les pissenlits.

  22. « L’ambiance avait bien changé, rue des Moines, chez Nina. On mangeait parmi les papiers gras et les verres brisés au milieu d’une myriade de chats, de chiens, de cochons d’Inde. Aux plafonds étaient pendus des bancs entiers de harengs saur qui puaient dans la chaleur. Verlaine et Rimbaud menaient le branle, ne sortant de la torpeur mortelle de l’absinthe que pour s’entre-déchirer. Les Goncourt, dans leur journal, parlent du salon de Nina de Villard comme d’un « atelier de détraquage cérébral ». La liqueur verte des poètes ouvrait les portes de l’enfer ».
    Jean Raspail dans Adios, Tierra del Fuego.

  23. Les absinths ont toujours tort mais ce que dit Jean Raspail dans Adios de la défonce est très expressif. Dure est la vie de l’artiste.

  24. Il me semble que l’Assommoir est moins une dénonciation de l’alcoolisme qu’un témoignage des conditions de vie de la classe ouvrière dont l’alcoolisme n’est que la conséquence (et non la cause).

  25. « Au bout de l’ivrognerie et de la fainéantise, il y a le relâchement des liens de la famille, les ordures de la promiscuité, l’oubli progressif des sentiments honnêtes, puis comme dénouement, la honte et la mort. C’est de la morale en action, simplement.  »
    Emile Zola

  26. Revenons à nos légumes . La ou le scorsonère vous connaissez ? J’en ai mangé pour la première fois cet été chez un ami , c’était très bon en accompagnement d’une viande. Il m’a dit qu’on mangeait au printemps les feuilles en salade . Une découverte pour moi .

  27. J’en ai cultivé mais c’était une année où j’ai semé tellement de trucs que je ne les ai même pas goûtés. La variété la plus commune de scorsonère est la géante noire de Russie. Ce légume est très voisin du salsifis mais peut se cultiver sur deux ans, la période de végétation étant plus longue. Je peux donner quelques graines à ceux qui ont envie d’essayer d’en cultiver.

  28. Autre petite remarque : les racines de scorsonères sont plus longues et plus lisses que les racines velues du salsifis. La même différence finalement qu’entre les jambes d’une Suédoise et celles d’un paysan haut-saônois ! :biggrin:

  29. Yves, ta citation de Zola est excellente. Mais à la base de l’ivrognerie et de la fainéantise, n’y a t-il rien qui ait rapport avec les conditions de vie et de travail des miséreux ?
    Il faut le croire ou bien crier avec les loups : « Salauds de pauvres ! » (sous entendu, ils le sont parce qu’ils le veulent bien, comme aujourd’hui on entend dire qu’on est chômeur parce qu’on ne veut pas bosser).

  30. Oui et non.
    Oui, car les conditions de vie difficiles sont effectivement à l’origine de bon nombre de problèmes, l’alcoolisme n’en étant que l’un d’eux d’ailleurs.
    Non, car l’ivrognerie et la fainéantise existent tout autant dans les classes aisées. Mais on n’emploiera pas les mêmes mots pour les caractériser. On parlera plus d’alcoolisme mondain (ou de « sens de la fête ») que d’ivrognerie et les vins ingurgités sont de bien plus grands crûs mais finalement, c’est un peu la même chose.
    Et tout ça donne soif, alors je vais aller m’ouvrir une tit’ mousse ! A vot’ santé !

  31. Ah, pour toi, un grand cru et une pauvre piquette c’est un peu la même chose, Nanar ?
    Et bien, je tâcherai de ne pas m’en souvenir la prochaine fois que tu mangeras à la maison !
    :wink:

  32. Ici l’histoire de l’absinthe me laisse un goût très amère dans la bouche jusqu’à la nausée …. :sick:

    En 1907, Henri Robert, un des meilleurs avocats d’assises, disait: « L’alcoolisme est la cause principale de l’accroissement de la criminalité. L’absinthe, c’est l’ennemi. »

    L’absinthe faisait un parfait bouc émissaire, comme elle était impliquée dans le grand débat antisémite de l’époque – plusieurs grands producteurs d’absinthe étaient juifs où d’origine juive, comme par exemple la famille Veil-Picard qui était propriétaire de Pernod Fils.L’affaire Dreyfus encore fraîchement dans les esprits, il ne fut pas surprenant de voir Édouard Drumont, éditeur du journal farouchement antisémite La Libre Parole, appeler l’absinthe « un outil des juifs ». Un distillateur d’absinthe de l’époque
    appela même son absinthe « absinthe anti-juive », en sous-titrant « France au Français »…… Navrant !!!

  33. En faisant le rapprochement entre les antidreyfusards-antisémites et les anti-absinthes, je faisais une pure hypothèse par rapprochement sociologique.
    Ce que tu nous apprend là est tout à fait passionnant, Yves, et vient confirmer cette hypothèse.
    Ah, si tu étais ici, je te verserais un Pont pour fêter ça.
    Je trouve cela très éclairant. L’on voit combien certains slogans et les attitudes politiques qu’ils révèlent ont la vie dure.
    Où on voit aussi comment l’histoire permet de mieux comprendre le présent…
    Peux-tu me dire où tu as trouvé tout ça, s’il te plaît, j’aimerais drôlement aller y mettre le nez. Merci.

  34. Ton hypothèse Robert sur le rapprochement entre les antidreyfusards-antisémites et les anti-absinthes m’a fait faire quelques recherches et je suis tombé sur cet article qui m’a retourné les sangs !! Regarde ces étiquettes , je n’en crois pas mes yeux … La réalité malsaine était bien là !!
    http://www.museeabsinthe.com/absintheLIVRES7.html

  35. Je n’en crois pas mes yeux ! Je t’assures qu’au départ je n’avais pas connaissance du tout de cette proximité entre antidreyfusards-antisémites et anti-absinthes.
    J’adore que, mettant ensemble nos réflexions et nos recherches, nous puissions aboutir à de telles découvertes.
    Merci, Yvon, merci !

  36. ça y est, Yves, je t’ai préparé des graines de deux variétés différentes de scorsonères.
    Je me rappelle que lorsque je les avais cultivées, la germination s’était avérée capricieuse et j’avais dû les semer de nouveau pour obtenir des résultats.
    Ce n’est donc pas la plante la plus facile. Les tomates, ça va. Mais dès qu’on commence à semer des scorsénères, ça se corse et c’est éprouvant d’un point de vue nerveux.
    D’où l’adage dupdupesque :
    « Dès que le jardinier veut semer des scorsénères,
    C’est là qu’ça s’corse ses nerfs ! »
    :w00t:

  37. Cette année au jardin sera pour moi placée sous le signe de la salade. Après pas mal d’échanges de graines avec des amis, je me retrouve avec … 42 variétés différentes de salades.

  38. Salades ou balades, il faut choisir ?
    Avec 42 variétés de salades à cultiver, pas le temps d’aller en balade …
    Mais possibilité quand même d’écouter des ballades avec un balladeur.

  39. Concernant le cresson de fontaine sauvage j’en consomme de temps en temps, et pour le moment tout va bien. Mais effectivement il faut faire attention à ne pas le ceuillir dans une eau stagnante,et eviter les lieux aménagés en abreuvoir pour les animaux d’elevage, et bien trier le cresson il n’est pas le seul à aimer pousser les pieds dans l’eau.

  40. Bienvenue à toi, parrain.
    Quelqu’un sait-il s’il y a un moyen d’éliminer toutes les cochonneries qu’il pourrait y avoir dans la salade (comme la douve du foie dans le cresson par exemple). J’ai l’habitude de mettre un peu de vinaigre dans la première eau, mais il y a sans doute un moyen plus efficace, non ?

  41. Si, si, l’eau bénite… mais le plus difficile est de trouver une église ouverte, un bénitier rempli (l’usage s’en perd) et une eau pas trop croupie, voire utilisée à d’autres fins que la purification de l’âme : certains touristes prenant le bénitier pour un lavabo s’y nettoient les mains, d’autres plus près de l’esprit des lieux s’y lavent les pieds…
    Aussi, pour le lavement de la salade, il est préférable de s’adresser directement au Vatican et passer commande mais c’est assez chaire.
    :devil:

  42. Cela me fait penser à une histoire (vraie).
    Un de mes copains lorsqu’il était enfant de coeur (dans les campagnes, les garçons étaient systématiquement enrolés), rajoutait de l’encre dans les bénitiers et les fidèles qui se signaient se retrouvaient avec une tâche d’encre sur le front, et accessoirement sur les vêtement.
    Ah, le sale môme !
    Lorsque le curé l’a engeulé, il lui a répondu :
    Mais Monsieur le curé, comme ça vous voyez ceux qui se signent vraiment et ceux qui font semblant.
    Et le curé a vraiment cru que cela partait d’un bon sentiment.
    Ah, quelle naïveté ces curés !

  43. Je connais une variante de cette histoire où l’encre est remplacée par l’acide fluorhydrique, HF.
    Les dégâts causés sont irréversibles et souvent mortels. Il vous troue littéralement la peau, se diffuse dans votre corps et provoque une décalcification des os qui deviennent fragiles comme du cristal. Toxique, il s’attaque à votre système nerveux, vous rend aveugle et provoque également des oedemes pulmonaires, sans parler de ce qu’il peut faire a votre coeur! Voila une véritable arme de destruction massive !
    :w00t:

  44. perso, j’ai semé du cresson de jardin et je l’arrose copieusement car j’aime bcp le cresson en salade et en « brèdes » ainsi que les jeunes pousses excédentaires de cucubitacées (ouf!). j’ai semé et récolté cette année de la « rougette de monpellier » croquante et goûteuse (à mon avis) et qui n’est pas une « grosse blonde paresseuse » et fadasse (toujours mon avis !) et suffisante pour 2 personnes (pas trop gourmandes…voir plus haut..). par ailleurs mon e-mail de dup dup s’est perdu en route. j’aurais voulu lui parler de petit moineau (pas de mauvais esprit, svp!!!
    by the way, vos plants de tomates sont-ils pleins de fleurs? les miens sont pleins…de feuilles et branches …et splendides. mais pour les fleurs, guère…par ailleurs, il pleut, il mouille…et ça caille… farewell. :smile:

  45. D’accord avec toi pour dire que la rougette de Montpellier n’a rien à voir avec les laitues du genre « grosse blonde paresseuse ». Je pense que les laitues pommées (celles que les gens achètent en général) sont les moins bonnes des salades. Je préfère de loin celles qui ont du goût et du croquant.
    Je t’envoie un mail par ailleurs.

  46. Bonjour,
    J’aimerai savoir comment vous procéder pour la castelfranco. J’ai fait mes semis puis replanté mais il me semble qu’il y a une autre étape que je ne connais pas, je suis novice en jardinage et je ne trouve pas de mode d’emploi pour cette salade sur internet
    Amicalement :sick:

  47. Bonjour Lechêne, je vais essayer de répondre tant bien que mal à la question.
    J’ai semé pour la première fois deux variétés de castelfranco dimanche soir, l’une appelée « castelfranco » tout court et l’autre « castelfranco di lusia ». Comme c’est la première fois et que je ne connais pas encore les résultats de mes cultures, je ne peux pas encore en dire grand chose. Mais ce que je sais, c’est que cette variété de chicorée italienne ne se sème pas avant le mois de mai, voire le mois de juin et jusqu’en juillet. Les récoltes ne se font qu’à l’automne (il faut plus de 70 jours pour le développement de la plante). Comme j’ai déjà planté pas mal d’autres chicorées italiennes, je peux dire aussi que j’ai remarqué que le repiquage est toujours délicat et il m’arrive de les éclaircir sur place (ce que je ne fais jamais sur les laitues par contre) en en laissant une toutes les 20-25 cm seulement. Je ne les repique que lorsque les conditions sont très favorables au repiquage, c’est à dire lorsque le temps est pluvieux et plutôt froid car le chaud et le soleil les stressent énormément lors du repiquage. Ce qu’il y a d’embêtant avec les chicorées (dont j’adore l’amertume), c’est que les salades ne pomment pas toujours et qu’il est parfois difficile d’obtenir un coeur pâle et tendre.

  48. Merci Bernard pour la réponse, je crois que j’ai semé trop tôt début mai, en plus le temps est très chaud chez nous en ce moment, donc je recommence fin Août.

  49. Ah la chaleur ! Les salades n’aiment pas en général, elles montent souvent très vite en graines. Difficile de faire quelque chose pour s’y opposer. Avec les laitues, il y a des variétés réputées pour monter en graines très lentement, mais j’ai l’impression que ce n’est pas le cas pour les chicorées italiennes.

  50. j’ai semé et récolté à différents moments des « merveilles des 4 saisons » qui attendent très longtemps avant de monter en graines. personnellement, j’en suis très satisfaite. question goût : pas exceptionnel, mais il suffit d’y rajouter qques jeunes pousses (roquette, frisée, rouge de vérone…etc) pour avoir une salade délicieuse et abondante. :smile:

  51. De tout façon, on peut acheter les yeux fermés les variétés dont les noms sont connus, ce sont des variétés qui ont été éprouvées par le temps et qui présentent nombre de qualités. « Merveille des 4 saisons » en est une, mais il y en a plein d’autres : rouge grenobloise, batavia reine de mai, de pierre-bénite …

  52. Bernard, tu écris « de pierre-bénite » …
    Je n’y connais pas grand-chose en salades, mais le nom de celle-ci viendrait-elle de la ville de Pierre-Bénite (environ de lyon), auquel cas, il faudrait mettre des majuscules.

  53. je change de sujet mais ne sais sur quel blog dupdup aller…snif, snif, etc…quel choc que la mort de michael j …! la planète s’en remettra-t-elle ? pas sûr ! lafin du monde est déjà prévue pour le 21/12/20012 ! d’ici là, aura-t-on le temps de s’en remettre?
    après les séismes claude françois, lady di, et qui sait qui, johnny h. sera tout seul….!quelle tristesse…pour lui…! ::sad:

  54. Bonjour mr :)

    Super votre article … cool pour les salade en hiver … c est bon la mache en plus…:)
    J ai une question comme vous avez l air d etre un spécialiste :))
    Si je veux de la batavia pour le 26 aout (une réunion de famille) je dois les semer où et quand ? dans l attente bonne journée :silly:

    Marie-cécile . :heart:

  55. Merci pour cet article.
    Très instructif encore une fois, pour la débutante que je suis.
    J’ai remarqué que les batavias viennent bien chez moi. Alors que les laitues non. Je ne sais pourquoi. Mais moi aussi, je préfère les batavias aux laitues.
    L’année dernière, j’avais testé, pour la première fois, des scaroles. Nous en avons mangé tout le mois d’octobre et novembre.
    Cette année, j’ai acheté plusieurs variétés : frisée, scaroles, batavias, chicorées rouges de Vérone et chicorées endives…
    Pour les rouges de Vérone, j’ai envie de les cultiver de deux manières, en salade en hiver, il paraît que les gelées les font pommer? Mais aussi au noir, comme des « chicons »
    Avec l’aide de cet article, je vais pouvoir m’organiser mieux!
    Merci :wink:

  56. Peut-être aussi :wink: que je vais essayer les romaines, tiens…. je n’en ai jamais goûté!

  57. La batavia est une laitue.
    Léa, quand tu dis (on se tutoie, non ?) que tu préfères les batavias aux laitues, je pense que ça veut dire que tu préfères les laitues batavias aux laitues pommées.
    Je pense qu’il y a quatre sortes principales de laitues (à vérifier quand même … !) :
    – les laitues pommées
    – les laitues batavias
    – les laitues romaines
    – les laitues à couper.

    Je suis très amateur des batavias et des romaines à cause de leur côté croquant et ne sème plus que très rarement les deux autres.

  58. Vous connaissez l’expression « bonne comme la romaine » ?
    De quoi parle-t-on dans cette expression : des salades ou des dames italiennes ? :wink:

  59. Effectivement, Bernard, tu as raison. Je préfère la batavia aux laitues pommées.
    Pour cet été qui nous arrive, je vais encore essayer de semer quelques variétés parmi celles que tu conseillais comme résistant bien aux grosses chaleurs : Canasta, Camaro, Chou de Naples et Rosinski. Et une variété de Romaine, pour tester cette salade que je ne connais pas.
    Ici, l’été est redoutable pour les salades qui redoutent les grosses chaleurs.

    Pour répondre à Luc et à Francis, j’avais lu quelque part, quelque chose sur les légionnaires de César….
    Évidemment, je ne sais plus où…
    Bref, cela disait, un peu mieux que je ne le fais, que César était dans le cœur de toutes les romaines, mais que ce qui faisait fantasmer le plus notre cher César, c’était bien la légion (plus spécifiquement les légionnaires).

  60. Après J-V Van Damme, l’artiste que nous envient les français :biggrin:
    Bon…. je m’disperse, là; non :blush:

  61. Marie-Cécile, il me semble que pour avoir des salades pour le 26 août, les semer deux mois avant me semble pas mal. Pour plus de sûreté, je sèmerais plusieurs variétés en même temps …

  62. Coucou tout le monde! Vous ne savez pas que je suis toujours un peu à côté de la plaque?
    Vous parlez salades, et moi je salue Léa… A la fin du refrain dans « le chameau », y chantent tous: « ha Léa Léa Léa ohé… :blush: Pas fier…

  63. J’avais écouté la chanson en entier, mais je me demandais bien quel pouvait être le rapport …
    La seule explication que j’avais trouvé, c’est que tu en étais déjà à la Rochefort 10 ! :tongue:

  64. Les laitues romaines sont de type allongé, comme ici l’une des variétés les plus connues :
    http://www.willemsefrance.fr/media/catalog/product/cache/1/image/300×378/5e06319eda06f020e43594a9c230972d/l/a/laitue_romaine_blonde_maraichere_r09601114552_0.jpg

    Mais il existe des romaines atypiques (César aurait d’ailleurs dû essayer avant d’aller voir du côté des légions d’autres laitues) :
    http://www.semeurs.net/images/LAITUE-oreilles-du-diable-1208358032b.jpg

  65. Tous les amis jardiniers que je connais préfèrent de loin les laitues batavias et romaines, très croquantes, aux laitues pommées dont la texture est moins agréable.

  66. Moi je sème tous les ans de la laitue à couper ( feuille de chêne verte et rouge) . Elle est bonne dans l’assiette et on peut récolter juste ce dont on a besoin pour un repas . De plus elle est facile à cultiver .

  67. Bonjour Bernard,

    La laitue romaine blonde maraîchère, elle est très bonne , j’en ai mangé pas plus tard qu’hier :tongue: , la première de la saison !!!
    Par contre pour l’oreille du diable, en as-tu déjà mangé ? Est-elle bonne ?

  68. En plus, la feuille de chêne que sème Yves est sans doute la première salade que l’on peut manger car on peut prélever des feuilles très tôt.

  69. Pour l’oreille du diable, j’en mettais souvent autrefois et j’en ai semé de nouveau cette année, la première sera sans doute consommée cette semaine. Je vais essayer de sélectionner mes graines cette année. Jérôme, je t’en enverrai cet automne pour que tu essaies.

  70. La salade peut-être …! Mais la boisson ….. Hum hum !!
    Comme dit un proverbe breton :
    An heni a so mestr d’e sec’hed so mestr d’e yec’hed
    (Celui qui est maître de sa soif est maître de sa santé)
    Bien trop souvent ici , on a du mal à maîtriser l’affaire !!
    :sick:

  71. Ok Bernard c’est gentil de ta part, j’espère qu’elles passeront l’hiver mieux que mes pauvres petites Val d’Orge (24 plants :dizzy: ) qui ont été rectifiées net à-15°C. Il n’y a qu’ une seule de mes Merveille des 4 saisons qui a survécu (1sur 12) à ces températures. Ça c’est de la sélection naturelle !!! et … elle monte en graine, loupi loupi !!! comme dirait ma fille de trois ans et demis :w00t: .
    J’ai vu également chez Biau Germe qu’ils vendent une romaine rouge d’hiver dont voici le lien http://www.biaugerme.com/romaines_11-esp_56.php

  72. J’ai plutôt l’habitude de les semer au printemps, je ne suis donc pas certain que les oreilles du diable puissent passer l’hiver. Enfin, avec le diable on ne sait jamais ! :devil:

  73. :lol: Mdr, je viens de rencontrer ce site, et il m’a l’air bien! Moi je veux cultiver des salades pour mon lapin… :biggrin: Il est trop chou quand il en mange!
    Hahaha, je m’excuse, hors sujet!
    Dîtes donc, en fait, les laitues, c’est pas en janvier?
    Juste comme ça!
    Et autre question, une laitue, ça peut guérir? Si oui, quoi?
    Merci bien

  74. Non, les laitues, on peut en manger toute l’année sauf quatre mois de décembre à mars.
    Par contre, de décembre à mars, c’est dans la famille des chicorées qu’il faut aller chercher (les scaroles jusqu’en décembre, les laitues italiennes et les endives ensuite). A noter également la mâche (appelée parfois doucette) à consommer pendant tout l’hiver. Et je peux t’assurer que les lapins aiment bien la mâche, un lapin échappé de chez quelqu’un a détruit les semis que j’avais faits dans le jardin de mes parents.

  75. J’ai récolté ce matin mes dernières endives et cueilli ma dernière mâche.
    A partir de demain, ce sera au tour des chicorées castelfranco d’être dans nos assiettes.

  76. En ce moment pas de laitues pour moi …. juste des poireaux qui sont bien minés !!! Cette année je tente la Castelfranco. Tu la sèmes quand Bernard ?

  77. Coucou Bernard 😉
    Vous êtes dans le Doubs ..je me demandais qu’elle difference au niveau température hivernale. .je suis dans le nord et j ai bien du mal avec les salades d hiver…je semé des cornets de Bordeaux fin de ce mois pour voir….je voudrais mettre des s coronaires

  78. Bonjour Marie-Ange. La cornet de Bordeaux est la plus résistante au froid des chicorées scaroles mais elle n’est pas adaptée à passer l’hiver complet en terre. Comme elle peut supporter quelques degrés en dessous de zéro, elle peut cependant atteindre le mois de janvier et je l’ai eu parfois jusqu’en février lors des hivers doux (avec malgré tout une protection avec un voile). Certaines chicorées italiennes (grumolo verde, castelfranco …) me semblent par contre un peu plus adaptées à passer l’hiver complet en terre.
    Et surtout, pour avoir des laitues dès le début du printemps, il ne faut pas oublier de semer au début septembre, ce que l’on appelle les « laitues d’hiver », voir l’article que j’ai écrit sur le sujet.

  79. Oh merci beaucoup Bernard. Woaaaaaaw qu’elle rapidité de réponse. .😉
    Votre blog est une découverte précieuse et merci beaucoup pour votre réactivité et disponibilité. ..je garde en favori t je flâne au grgré de mes intérêts merci pour le lien.j ai vu et vais appliquer…j ai été voir la culture de tomate. .j essayerai la méthode du seau retourné car figurez vous que je commence à peine à manger quelques petites tomates. …par contre je n ai pas bien compris le wallet water ou walli je sais pu.lol.😉

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