Autour des asters (1)

J’aime les asters. Peut-être parce ce qu’au jardin, ce sont les dernières fleurs de la saison.

Il y a ainsi plusieurs massifs autour de la maison.

Les pieds s’étendent un peu plus chaque année et les nouvelles fleurs n’ont pas forcément les mêmes couleurs que le pied-mère. Au fil des années apparaissent donc des coloris un peu différents. Dégénérescence ? Si oui, c’est une dégénérescence qui me plait bien.

Les asters attirent beaucoup d’insectes. De nombreux papillons viennent puiser leur nectar dans les fleurs. Ainsi la Belle-dame

… la piéride du navet

… et la piéride de la rave.

Les abeilles, pour la majorité d’entre elles des abeilles domestiques, sont très nombreuses à venir visiter les fleurs d’aster.

Ici l’une d’entre elles en train de faire sa toilette :

Et aux côtés des abeilles une petite mouche très belle, qui fait partie de la grande famille des syrphes: sans doute l’Hélophile suspendu (Helophilus pendulus) ou une espèce très proche.

Bonne semaine à tous !

29 réflexions au sujet de “Autour des asters (1)”

  1. Tins, à propos de cochon, je suis en train de me taper une petite bière belge de derrière les fagots que Guillaume, un collègue, m’a offert il y a quelques temps et qui s’appelle « Rince Cochon » (la bière, pas le collègue !). :wink:

  2. En effet, les asters sont magnifiques autour des maisons ; mais n’oublions pas que cette plante fait partie des espèces invasives (mot issu « stupidement » d’un transfert brut depuis la langue anglaise) que l’on nomme aussi pestes végétales.
    Chacun connaît la célèbre Renouée du Japon et l’élégante et éclatante Impatience de l’Himalaya, mais il y a aussi l’arbre à papillons (Buddleia de David), la redoutable Ambroisie à feuilles d’armoise avec son pollen qui perturbe les voies respiratoires de personnes sensibles ou allergiques, la brûlante Berce géante du Caucase, le dévastateur Érable negundo ou encore la prolifique Jussie qui envahit les cours d’eau.
    Avec un peu de temps, on peut envisager une série d’articles sur ces divers envahisseurs à chlorophylle ; mais il me faut un peu de temps pour compiler des infos précises sur l’état actuel des invasions. Qu’en dis-tu Bernard ?
    Pour en revenir aux asters, il y a plusieurs espèces et outre les abords des maisons et jardins, on les retrouve en situation subspontanée dans le lit majeur des cours d’eau avec les hautes herbes bordières, j’en ai vus récemment près de Montbozon au bord de l’Ognon.
    Pour terminer, n’oublions pas que notre Salicaire (grande plante à grappes allongées de fleurs violettes, de nos milieux humides) se la joue « Invasive plant » aux États-Unis d’Amérique. Çela, n’est-ce pas une forme inattendue de la mondialisation ? :blink:

  3. Oui oui, je suis évidemment partant pour une série d’articles sur le sujet.
    Je ne savais pas que les asters étaient une plante considérée comme invasive.

  4. La sécheresse estivale a bloqué le développement des plantes et certaines ont eu du mal à s’en remettre malgré le retour de la pluie. Ainsi mes asters sont entrés en pause et ne sont repartis que très tardivement. Ils fleurissent seulement alors que d’habitude ils sont déjà fleuris à la fin août ou au début septembre. Vous avez remarqué cela avec les asters ou d’autres plantes ?

  5. Heureusement d’ailleurs que ce n’était qu’une fausse rumeur car l’aster’oïde en question aurait pu dév’aster notre planète :cwy:

  6. Il ne s’est pas écrasé parce qu’on a procédé à des incantations sur la musique de Fred Aster ! Et l’astéroïde qui devait s’écraser sur terre en a pris une claque(tte). :wink:

  7. … et tout ça sans compter les lapins de garenne qui sortent de leur logis pour dévorer ces belles plantes.
    Vite, agissons auprès du min’aster de l’éco-logis et du développement du rable !

  8. :lol:
    Je suis à fond pour le développement du rable .
    Je ne suis pas la seule d’ailleurs. Dans les universités, il y a plein de m’asters là-dessus.
    Pour en revenir au lapin …
    Des lapins avec uniquement du rable seraient bien plus agréables à manger (sans os).
    D’où l’explication de « Je suis à fond pour le développement du rable »

  9. Et en plus c’est une bonne source d’inspiration pour les amateurs de peinture, même pour des enfants. Le développement du rable, mon petit l’a peint ! :smile:

  10. Ouf, si j’ai bien compris, les plantes sont reparties malgré la sécheresse. Elles n’ont pas été stérilisées. Simplement p’aster’isées ! :w00t:

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