Variations autour de Mr. Tambourine Man

Tiens, ça fait très longtemps que je n’ai pas continué ma rubrique musicale « Variations autour de … »

Aujourd’hui, pour renouer avec les vieilles habitudes : Mr. Tambourine Man, écrite par Bob Dylan et que l’on retrouve ici en 1964 au festival de Newport (la chanson ne figurera sur son album Bringing It All Back Home qu’un an plus tard).

Avant d’aller plus loin, on peut se pencher sur ce lien qui présente la chanson et qui nous en offre une traduction.

Lorsque Dylan sortit son album, la chanson était déjà universellement connue, elle avait été enregistrée quelques mois plus tôt par les Byrds qui en avaient fait un immense tube en janvier 65 (1ère place dans les charts aux USA et en Angleterre) :

Je vous propose ensuite quelques autres versions : celle de Roger McGuinn, l’ancien leader des Byrds, enregistré ici en 2004 …

Arlo Guthrie

… notre incontournable Hugues Aufray qui contribua énormément à faire connaître Dylan en France …
http://www.youtube.com/watch?v=ikxgmMycLFo

… les Starbugs (groupe d’enfants inconnu pour moi jusqu’à ce jour) …

et notre chanteur amateur Malvasio que j’aime beaucoup et dont j’ai déjà parlé à plusieurs reprises dans cette rubrique :

On peut retrouver ça et là sur le Net d’autres versions (pas forcément en live avec des images), par exemple celles de Melanie ou de de Judy Collins.

Passez un bon dimanche à tambouriner !

36 réflexions au sujet de “Variations autour de Mr. Tambourine Man”

  1. Mr. Tambourine Man est l’une des très rares chansons commençant directement par le refrain. Je crois que Dylan ne l’a fait qu’une seule fois, et ce procédé est assez rare en général.

  2. C’est en entendant les jours derniers une très belle version de Mr. Tambourine Man par l’une de mes chanteuses dylaniennes préférées (Odetta) que j’ai eu envie de faire ce petit dimanche musical. Et j’ai été déçu, au moment de le faire, de voir que la version d’Odetta n’était pas sur youtube. Je devais être à côté de mes grolles car ce matin, en faisant une nouvelle recherche, je la trouve enfin. Très belle version lente !

  3. Salut les Dylannophiles !
    Petite digression et intervention dans ce dimanche musical car ce vendredi, ne sachant que faire de ma soirée, je suis allé au ciné voir « Searching for Sugar man », un documentaire primé au festival du film de Berlin. J’y suis allé sans conviction mais sur les conseils du directeur des studios, le ciné d’Arts et essais de Brest. Bon aller,un documentaire, c’est pas très existant mais le sujet est intéressant : un chanteur de Détroit, complètement ignoré aux Etats-Unis, est devenu, à son insu, une véritable star à des milliers de kilomètres de là, son album Cold fact figurant au top 3 des albums les plus connus en Afrique du Sud à la fin de l’apartheid. Et là, on découvre l’histoire extraordinaire de Sixto Rodriguez, modeste ouvrier et…musicien. La légende le laissait pour mort, suicidé sur scène à la fin d’un concert. Or, le type est toujours vivant.

    Il sera en concert à Paris à La Cigale cette année…et peut-être au Zénith :
    http://www.infoconcert.com/news/sixto-rodriguez–concert-supplmentaire-au-zenith-de-paris-7409.html
    Suie à cette histoire, j’ai immanquablement pensé au blogadupdup…
    Bon dimanche,
    Yann’

  4. Et Cabrel,lui, nous raconte des souvenirs d’ado:
    « Quand l’homme au tambourin ne chantait que pour moi
    Quand je me cachais pour l’entendre
    La cabane du jardin,la clef du cadenas
    Y a longtemps déjà »
    sur un Tepaz à pile sans doute
    (« je m’ennuie de chez moi » de Carte Postale 1981)

  5. je ne connais pas « vise le ciel » (à part les extraits autorisés) mais quel titre !
    Drôle que personne n’en parle….
    En tout cas, comme disent Cabrel lui même et la journaliste c’est avant tout du Cabrel et
    c’est ce qu’il faut aimer ou pas. Il ne se fait pas de cinéma avec ça, l’époque de la transmission de l’oeuvre de Dylan, les  » passeurs » (merci H.auffray, Peter Paul & mary,
    Joan Baez) est finie. Pour aller à Dylan plus besoin de personne, donc libre ré-appropriation, chacun à sa sauce. Cabrel a aussi l’humour « dans tempest il n’y a pas de chanson de moi »……
    Je connais de lui « A l’abris de l’orage » (Shelter from the storm) et « Elle m’appartient »
    (she belongs to me). Bon.Voila.J’ecouterais pas 10 fois.L’orage s’est un peu ramolli en
    traversant l’atlantique….
    En fait je le trouve plus dylanien de façon personnelle et « digérée » dans certaines de ses propres oeuvres : « Les Faussaires » qui me rappelle « Everything is broken » (Oh Mercy), « La Dame de Haute Savoie » qui évoque les thèmes de « From a Buick 6″
    (this graveyard woman…she puts a blanket on my bed) de  » It takes a lot to….. »
    (on top of the hill) et » Sad eyed Lady of the Low Lands »…..(.S’agirait-il de » La Dame
    de Ote Sa Voix » ?…… )Il dit lui même que la musique est sous l’influence de « Watching the River Flow »
    J’aime bien aussi Money Blues où le narrateur est complétement dépassé, roulé, par des personnages louches et surprenants comme dans pas mal de chansons de veine burlesque de Dylan.
    J’aime bien aussi « Le monde est sourd » que je trouve dylanien dans son style bluesy,
    révolté, imagé, ce regard incisif sur le monde.A écouter.

    « moi, quand j’avais quatorze ans
    les accords de Dylan
    peuplaient mes insomnies
    et je m’endormais le matin
    ma guitare à la main
    sans débrancher l’ampli »
    Le programme est annoncé! (« Pas trop de peine » Cabrel Public 1984)

    Ce que je trouve un peu bizarre c’est que les chanteurs « Dylaniens » s’ignorent superbement les uns les autres…
    Long Chris avait déjà adapté « She belongs to me », Catherine Ribeiro « It’s allover now baby blue » Marie Laforet « I want You » et Serge Kerval « Just like a Woman ».
    Des chanteurs qui ont pourtant une carrière…Pas un mot.Bon.

  6. Je trouve que le chanteur français le plus dylanien, finalement, c’est Bashung. Bien plus qu’Hugues Aufray par exemple. Mais bon, faudrait que je réécoute tout ça …

  7. En un sens oui, ça se tient, surtout dans son originalité et sa créativité (ou celle de ses auteurs) sa poésie un peu mystérieuse et son jeu – français- sur les mots. En fait une
    influence très assimilée et recrée. »j’suis cowboy à Paname, c’est la faute à Dylan » chantait il dans sa jeunesse (avec le clin d’œil à la faute à Rousseau) , une profession de fois en quelque sorte.
    C’est vrai aussi, que malgré ses déclarations, Hugues Auffray n’était pas vraiment Dylanien. Son modèle c’était Lonnie Donnegan (anglais) et son Skiffle Group, qui d’ailleurs, lui, faisait le pont entre le folksong américain et son origine anglaise.
    Auffray chantait aussi très bien Roger Miller, chanteur country humoristique (on est
    les rois, do wakadoo) Hugues Auffray faisait du Hugues Auffray et le faisait très bien
    et ses versions de Dylan rentraient dans ce cadre. « N’y penses plus tout est bien », qui pour un coup d’essai était un coup de maître, est une très belle chanson…d’Hugues Auffray. Une petite anecdote personnelle: quand une radio (laquelle ?) a pris le risque
    de nous diffuser -par curiosité- l’original, j’ai été persuadé qu’il s’agissait d’un vieux bluesman noir, payé avec une bouteille de whisky, pour chanter, et qui en avait déjà bu une bonne partie.Ce genre de chose se disait à l’époque (peut être fondé d’ailleurs).
    J’ai salué le talent d’Hugues Auffray d’avoir pu faire une aussi belle chanson à partir de « ça »…
    Comme je le disais c’est d’abord Peter Paul & Mary, véritables ambassadeurs (mais aussi premiers soutients et amis de Dylan) ,qui chantaient aussi du français, Le Déserteur, et Joan Baez ,qui nous ont présenté du Dylan « digeste »…..
    Et puis il s’est vite imposé lui même, vainquant par sa voix si authentique et convaincue,la beauté rustique de ses mélodies, nos réticences et nos habitudes, mais
    c’est une autre histoire, celle de nous tous au fond.

  8. Dialogue ce midi à la maison, alors que j’avais mis sur la platine « God on our side », une chanson de Dylan interprétée par the Chad Mitchell trio.

    Sylvain : « c’est quoi ce truc ? ça fait très musique d’église américaine … »
    Dupdup : « Non, non, c’est un groupe irlandais ».
    Sylvain : « Ah bon ? Y sont pas assez bourrés pour que ça soit irlandais ».

    Vérification faite, Sylvain avait raison, c’est bien un groupe vocal américain. :angry:

  9. Bravo, du flair ce Sylvain, un descendant sans doute….
    car s’il y a bien eu des malentendus (mot super adapté cette fois) entre les français et Dylan, c’est bien sur cette chanson. Elle respire la foi chrétienne, toujours très profonde,
    de Dylan mais avait été interprétée comme une chanson « gauchiste » dans le sens français .Et des années plus tard une partie de son public s’est dit déçu de sa « crise »
    religieuse ( « slow train coming », « saved », « shot of love » ). Il n’y a jamais eu de crise, juste
    des degrés dans l’expréssion. On entendait pas « gates of eden » et bien d’autres….
    Le debut de « Highway 61 » « Oh God said to Abraham……. » a fait illusion sur un désir de dérision.
    Pourtant c’est pas Pierre Perret avec son « Adam et Eve » (absolument tordant , à ne
    pas rater, au moins pour l’argot)

  10. Oui, et puis la culture américaine n’est pas la même. Sur ces aspects religieux, ce qui choque ici, ne choque pas là-bas. Il y a souvent plein de références bibliques dans les chansons de Cohen par exemple, il serait difficile ici qu’un chanteur français émaille ses textes de telles références. Les trois disques dont tu parles n’étaient pas très bons (sauf le premier peut-être), la déception du public vient aussi de la piètre qualité musicale (y compris dans les arrangements musicaux) de « saved » et « shot of love ». Si la conversion au catholicisme de Dylan date de 79, je crois qu’elle n’a été connue du public qu’en 82.
    Je crois que tout ça est à replacer dans le parcours de Dylan en tant qu’être humain, Dylan étant, comme cela a souvent été dit, un personnage très complexe.

  11. C’est vrai. La faible qualité des 3 disques a surement contribué à la déception.
    Je ne savais pas qu’il y avait eu conversion au catholicisme je pensais que c’était un courant évangélique, un de ceux si actifs la bas .Sur la couverture de « Under the Red
    Sky », je crois bien qu’il est en Israel. C’est tout de même central pour lui.Sur son premier
    disque, à 20 ans, il y a 2 chanson qui parlent de sa mort; qui chante sa mort ici ? Brassens, Boris Vian, abordée par l’humour, qui d’autre?
    Moi qui suis athée je suis ému par « Shelter from the storm » que je crois comprendre
    comme une douleur interieure sur le lien avec l’âme « pure » qu’il y aurait en nous,
    interprétation risquée et avec mille précautions.Je pense à Ray Charles qui intitule sa chanson « I believe to my soul » et nous raconte une histoire d’amour ou il est cocu
    (je fais bref).
    C’est vrai qu’en France on détourne un peu le regard (ou l’oreille) de cet aspect profond de la musique américaine.On préfere Suzanne à Story of Isaac, pourtant si beau, chez Cohen. Et 99% des chansons de Dylan reprises par les français ne traitent
    pas de religion. Sauf avec Graeme Allright, mais il est Nouveau Zelandais, je crois.
    J’aime beaucoup Gates of Eden, que je ne cherche pas à comprendre, mais qui en impose par son ton et son serieux et sa belle musique. Je l’ai entendu sur un piratage sur le net, chantonnée comme une valse avec Georges Harrisson, lui aussi bien « branché ».

  12. Je crois que Georges Harrison était très proche de Dylan et je possède quelques morceaux en commun.
    OK avec toi sur la chanson Story of Isaac de Cohen (que j’ai si souvent jouée à la guitare il y a bien longtemps de cela).
    Pour les chansons sur la mort, il y a aussi le grand Léo Ferré.
    Concernant les traductions de chansons de Dylan, ce livre-là me semble indispensable :
    http://www.amazon.fr/Lyrics-Chansons-1962-2001-Bob-Dylan/dp/2213623449/ref=sr_1_fkmr1_1?s=books&ie=UTF8&qid=1369720196&sr=1-1-fkmr1&keywords=chansons+de+dylan+traduites+en+fran%C3%A7ais

  13. Merci beaucoup, je ne connaissais pas ce livre, récent semble-t-il.
    Le Seghers « Ecrits et dessins « était des mêmes auteurs mais en 1975; l’aventure était difficile, un sacré défit.
    J’ai lu que même Marguerite Yourcenar s’était essayé à traduire « Blowin in the wind ».
    Par contre, Boris Bergman,anglais et bilingue, a fait plusieurs traductions pour le disque de Serge Kerval, qui malgrés ses apparences volontairement très musette s’était donc donné des moyens pour comprendre les textes. Bergman a été ,plus tard,parolier de Bashung. « Sing along Bob, Sing, sing along Zimmerman, j’suis cowboy à Paname c’est la faute à Dylan » c’était de lui. Comme tu le dis Bashung
    est Dylanien.
    Un certain Jean Louis, sur ton blog, a fait des choses intéressantes question traduction, avec une certaine liberté.
    Pour « sa  » mort j’avais aussi oublié Brel (j’veux qu’on rit…..)et Nougaro(Dansez sur moi le soir de mes funerailles).Quand à Dylan,
    tout à fait entre nous (mais chut) « knock knock on the even’s door » est devenu pour moi une scie barbante 1000 fois reprise un peu comme « we are the champion » de Queen.
    J’eusse aimé qu’elle restât là où elle avait de la profondeur et du sens, dans Pat Garret (beau disque au demeurant).
    J’ai regardé dernièrement les répétitions par Dylan pour « We are the world »;Une
    scène touchante à le voir modeste, appliqué, soutenu par Stevie Wonder et Lionel Ritchie, patients et bienveillants. Très humain .

  14. Mon ami Jean-Louis a fait effectivement de belles traductions. Je le vois souvent et aurait continué cette aventure si je n’avais pas moi-même arrêté la chronique des disques de Dylan, un par un.
    Peut-être qu’un jour, quand j’aurai du temps, je repartirai au charbon ! :wink:

  15. En tout cas ça a été du bon boulot!
    Moi je commente, je brode et je papillonne mais j’apprécie beaucoup ces présentations synthétiques, pleine d’infos, cohérentes et avec aussi tes élans personnels. J’ai abordé ça petit à petit ,peu familier des labyrinthes blogistiques.Le retour sur Another Side m’a rappellé mon coup de coeur de l’époque, et ta présentation m’a bien plu.

  16. « C’était le 4 juin,
    le soleil brillait depuis le matin,
    je m’occupais de la vigne,
    et mon frére rentrait le foin… »

  17. un tube américain simple et beau , comme son interprète, peut-être parce qu’il raconte un évènement vrai (ce qui fait la force de beaucoup de chansons américaines, chroniques de la vraie vie). Joe Dassin, franco-américain, en avait fait une interprétation soignée et somme toute assez fidèle, dans un album intitulé « Les 2 mondes de Joe Dassin/The two worlds of Joe Dassin » décoré des 2 drapeaux ( avec
    notamment 4 reprises en anglais dans le texte, dont St James Infirmary . Et oui……)

    Bobbie Gentry : « Ode to Billy Joe »

  18. bon d’accord Joe Dassin, quoique franco-américain, c’est la variété française dans toutes sa splendeur. Mais il y a eu une légère velléité de jeunesse à nous transmettre un petit bagage from his origines… il s’appliqua. C’etait tout de même mieux que le massacre perpétré plus tard de la magnifique chanson américaine The City of New Orleans !
    (magnifiquement interprétée par Arlo Guthrie dans un album de jeunesse « Hobo’s Lullaby » et aussi par Johnny Cash et bien d’autres…..quelle chanson!)
    Bon , s’il nous avait chanté le voyage en train Lille-Marseille en passant par Paris et Lyon ça l’aurait pas fait.
    Il y a que Treinet pour nous servir une jolie « Nationale 7 » guillerette et charmante tout en nous arnaquant tranquillement sur l’itinéraire ( puisqu’elle va jusqu’à Cannes et non
    à Sète) mais Madame la Rime fait tout pardonner…..
    Par contre Joe Dassin nous a transmis un message subliminal avec la Marie-Jeanne
    (mais a t-il été entendu?):
    La Marie-Jeanne, elle vous a à la séduction. La jeunesse a l’impression de s’amuser
    avec elle, elle est charmante. Et puis on s’attache et ça tourne mal, ça finit dans des eaux boueuses, dramatiquement.Les parents sont dépassés et n’y comprennent rien.
    Alors laissons la tranquille dans ses champs .
    Mon frère, ne va plus chercher le foin !

  19. eh bien aucune arnaque d’itinéraire puisque c’est « qu’on aille à Rome ou bien à Sète »
    et Paris faubourg de St Paul de Vence…
    Voila, nous aussi nous avons notre « Highway 61 « . On est heureux, Nationale 7 !

  20. et puisque on est en France des vacances, un Trenetphyle notoire nous a concocté son « Every grain of Sand » à lui , tout en profondeur et légèreté à la fois, sans s étendre (ni se répandre), une perle. Poètes, vos papiers !

  21. Morceau issu d’un album culte : « Alertez les bébés » ; sans doute le premier que j’ai entendu lorsque j’étais au collège, et puis je me suis jeté sur les autres.
    Il y avait sur cet album deux morceaux plus célèbres « Le minimum », et « Je veux cette fille », plus régulièrement repris par cette bête de scène.

    Et un autre truc un peu plus Rock’n Roll pour la rentrée de Bernard (la vraie, la dure)…

  22. Ah higelin je connais et cet album , par coeur …  » avant de mettre à pleine gomme, juste que ce que tu sais faire : le minimum …  » ha ha c’est ce que je fais depuis !

  23. on peut accéder facilement à ce qu’il semble être une bonne traduction de « Duquesne Wistle »
    http://www.bobdylan-fr.com/trad/duquesnewhistle.html

    ça rappelle un peu It takes a lot to laugh, it takes a train to cry.
    L’image -ou le symbole?- du train (Slow Train Coming) .Dans la chanson américaine
    en gènéral, Johnny Cash, Ray Charles. La fuite vers le Nord, son Rythme, le voyage des Hobos……La chanson City of New Orleans…..Le voyage de la vie…
    Nous on a Nougaro et Locomotive d’Or, ça console

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