Un p’tit coin de paradis (1)

Ah, je n’ai pas fini de vous parler de ce petit coin de paradis !

IMGP1855Il s’agit d’une magnifique pelouse, dans un beau petit coin du Jura, un petit coin comme il en existe tant dans ce département.

La pelouse se dresse droit au-dessus du village de Bourg-de-Sirod (non, non, ne croyez pas que désormais je me « bourre de sirop », j’en reste à la bière !). De cette pelouse nous pouvons admirer un paysage typiquement jurassien …

IMGP1712… et le village de Bourg-de-Sirod lui-même que nous surplombons.

IMGP1930Il y a là de magnifiques insectes …

IMGP2371… mais je vous les présenterai plus tard.

Pour ce premier article, je vous parlerai des chamois.

C’était le 4 août dernier, la journée avait commencé à 15 km de là sous un orage carabiné, j’étais parti avec Gilles à 5H30 observer les chamois à Chatelneuf. Mais aucun n’avait daigné pointer le bout de ses oreilles. Alors, après qu’on ait pris le temps de se faire sécher, de boire un café bien chaud et de prendre un copieux petit déjeuner, Gilles nous a proposé d’aller sur un site très fréquenté par les chamois. Et c’est donc sur cette belle pelouse de Bourg-de-Sirod que Catherine, Joëlle, Gilles et moi sommes arrivés en milieu de matinée. Après la pluie le beau temps ! Et le soleil est donc réapparu.

Nous étions là depuis dix minutes à peine que nous avons observé nos premiers chamois.

IMGP1229Entre deux prises de vue, je me suis vite rendu compte que les chamois n’étaient pas du tout farouches et se laissaient approcher de près. Alors, approchons, approchons …

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Ils étaient une petite dizaine à brouter les grandes herbes de la pelouse.

IMGP1269IMGP1280 IMGP1285A un moment donné, tous ont quitté la grande herbe et sont alors passés devant nous sur le chemin.

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Il y avait là notamment deux femelles accompagnées de deux jeunes nés au printemps.

IMGP1317Les derniers chamois avaient l’air légèrement inquiets et ont vite rejoint la troupe sous les arbres, juste au-dessus du ravin boisé.

IMGP1329 IMGP1332 IMGP1335Nous avons continué d’avancer. Et c’est là, dans une demi-pénombre, sous le couvert des arbres, qu’un beau spectacle a pu commencer. Jamais je n’aurais cru que des chamois pouvaient se laisser approcher d’aussi près.

IMGP1348 IMGP1362 IMGP1364 IMGP1366 IMGP1370 IMGP1371 IMGP1372 IMGP1383Jamais je n’avais fait d’aussi belles observations de cette espèce (merci à Gilles et à Catherine).

IMGP1393 IMGP1401 IMGP1405 IMGP1411Nul doute que nous reparlerons de cette pelouse dans les temps qui viennent.

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74 réflexions au sujet de “Un p’tit coin de paradis (1)”

  1. Je suis allée me promener au lac d’Allos, il y a quelques temps, et des chamois, j’en ai vu pas mal aussi. Ils n’étaient pas farouches non plus. Suffisait simplement de se taire, de passer doucement sans geste brusque, et ils continuaient à manger tout en restant à quelques mètres de nous. Tes photos sont vraiment belles. J’aime bcp celle des jeunes, avec leurs grands yeux et leurs petites cornes

  2. Magnifique !
    Il n’y a pas que le lézard des souches qui fait les yeux doux à Dupdup.
    J’ai repéré une mignonne petite chèvre qui faisait de même :wink:
    Dommage qu’on appelle la femelle du chamois avec ce mot tout à fait ordinaire : « chèvre ». « Chamoise » serait plus joli, non ?

  3. Effectivement, ce serait infiniment plus joli comme nom.

    A propos des yeux doux : en regardant cette première série de photos faites de très près, je me suis rendu compte que le regard du chamois est infiniment doux.
    Bon Dieu, comment est-ce qu’on peut tirer de sang-froid sur une telle bête ? :angry:

  4. Je n’en reviens pas qu’on approcher aussi près d’1 animal de ce type simplement en se balladant. Bravo!

  5. La possibilité d’approcher ces animaux très près est due à la présence des jeunes, les adultes font la sécurité. Sur les site du Mont d’Or connu de Yves, il est possible de vivre la même expérience : approcher à 1 mètre, à croire qu’on puisse les toucher, une harde de champs. Si on y regarde de plus près, les adultes sont nettement plus méfiants.
    A noter que les animaux qui viennent du grand nord, je pense au Pluvier guignard, se laissent approcher très près : ils ne connaissent pas ou presque pas notre espèce.
    http://yvon-piafologie.skyrock.com/photo.html?id_article=2936335751&id_article_media=2394037
    Une bonne saison de chasse, et ces animaux apprendront vite à reconnaître leur principal ennemi. :ninja:

  6. Beau reportage … c’est vrai qu’ils n’ont pas l’air très farouches !!! Je pensai que ces chamois avaient les mêmes réflexes que les chevreuils ici à la vue de l’homme !
    Il n’y a pas de chasseurs par là-bas ?
    Ahh Christophe , le Mont d’Or !! oui , je connais … J’ai simplement fait la bêtise de me pencher du haut de la falaise pour prendre une photo !! Faut pas faire ça qu’en on habite à une altitude proche du néant et qu’on a donc pas l’habitude du vide ! Déjà que je ne suis pas à l’aise du côté de Fréhel ( le Cap , pas la chanteuse ! ) … Non , l’altitude ça n’est pas vraiment mon truc , je n’y trouve pas de plaisir . Un peu comme ces gens qui viennent avec vous faire une balade en mer … Et qui passent leur temps à vomir !!
    :sick:
    Tu parles du Pluvier guignard … c’est de même avec le Bécasseau sanderling ou le variable ou encore Tournepierre à collier . J’en ai déjà vu venir dormir sur mes bottes alors que j’étais assis sur un rocher à les observer !

  7. Yves, simplement les franc-comtois sont infiniment plus gentils avec les chamois que ne le sont les savoyards ou les pyrénéens, ceci explique sans doute cela.
    Disons que dans cet endroit-là les chasseurs ne sont autorisés à tirer au maximum qu’un chamois par an et que cela tourne d’une commune à l’autre. La pression de chasse aux chamois est donc très faible.

  8. Fifi (tiens au fait, tu savais que les sales fifis se cultivent dans les jardins ?), quand je pense que des adultes censés se passionnent pour ces objets morts alors que de pures merveilles sont à leur portée pour peu qu’ils aillent un peu dehors … :angry:
    Enfin bon, chacun son truc !

  9. Quelles magnifique reportage Bernard et quelles photos : wow. J’en suis sur le c… J’imagine l’émotion que tu as pu ressentir devant ces scènes, et derrière le viseur…
    Je sens que je vais aller me promener dans le Jura tout bientôt moi.

  10. Bernard, mon ami, qu’entends tu par « sale fifi » ?

    Ah, je viens de comprendre ! :w00t: :w00t: :w00t:

    Pour les blattes, elles sont bien vivantes, c’est bien là le problème ! :sick:
    On vend du vivant téléguidé… :angry:

  11. Franchement, les blattes téléguidées … Bof …
    Par contre, moi je suis à 150% pour que quelqu’un arrive à téléguider plein de champignons jusque vers mon jardin :biggrin:
    Bon, j’vous l’dis moi, c’est une année à champignons ! :smile:
    En tout cas dans les Alpes.
    Pour la Franche-Comté je ne sais pas mais y’a pas de raison.
    Revenons à nos moutons, ou plutôt nos chamois …
    Sans vouloir me vanter, cela fait un sacré paquet d’années que je parcours les Alpes en long, en large, et en travers. Honnêtement, si j’ai réussi à caresser des marmottes et à approcher des bouquetins à moins de 2 mètres, pour les chamois, c’est une autre histoire. J’en ai vu bien sûr souvent mais jamais à moins d’une vingtaine de mètres.
    Alors, aussi près que ce que dit Bernard, cela reste assez exceptionnel à mon avis (qui ne vaut sans doute pas grand chose :lol: ).
    Bravo Bernard ! :smile:
    Certes, il existe un vallon près d’Ailefroide ou les chamois se laissent approcher (dans le temps de ma jeunesse (ce qui fait au siècle dernier :wink: ), je ne sais pas maintenant) mais malheureusement, la seule fois ou j’y suis montée, il n’y avait pas l’ombre d’un chamois).
    Et puis je connais un pré dans le Vercors en bord de route où les chamois descendent en hiver quand il y a beaucoup de neige. La dernière fois que je les ai vus, il étaient une vingtaine à une vingtaine de mètres de la route.
    Comme dit Christophe, ou je ne sais plus qui, les animaux s’habituent très bien à nous si on ne leur fait pas mal.
    Il n’y a qu’à voir les mésanges de Bernard venir picorer sur sa main ou se poser sur son chapeau. Bientôt, il va réussir à leur apprendre une chanson de Brassens ! :w00t:

  12. En hiver, il est effectivement possible, aussi, d’observer les chamois d’assez près. Attention à ne pas s’approcher trop s’il y a de le neige, ils s’épuisent vite à se déplacer dans ces conditions.
    Caresser une marmotte ?!
    J’ai déjà vu le cerf à 5 mètres, debout sans affût (impressionnant, il bramait), le chevreuil à 2 mètres (approche sous le vent), le chat forestier à 50 cm (endormi dans une prairie !), le chamois à moins d’un mètre (mêmes conditions que celles décrites par Bernard, avec des jeunes, les femelles étaient bien plus loin et les mâles… absents !), le bouquetin à 20 cm, touché le ragondin, tout ça sans aucun mouvement de fuite, mais le coup de la marmotte, je n’avais jamais essayé !!!
    Un de mes souvenirs c’est aussi le Lérot qui vient me renifler alors que j’ouvrais les yeux le matin, face à face étonnant, à 1 cm, ou la martre qui court vers moi… au cul d’un Lézard vert qui du coup me grimpe dessus !
    Mais d’une façon générale, approcher les mammifères aussi près reste rare (assez pour qu’on s’en souvienne avec émotion) et les chamois auront tôt fait de se méfier, apprentissage à mon avis déjà largement effectué à quelques semaines de l’ouverture.

    Il me reste donc bien des expériences à faire. :heart:

  13. Malheureusement, les marmottes sont maintenant habituées aux touristes qui leur donnent du chocolat. Ce qu’il ne faut évidemment pas faire ! :angry:
    Il m’est arrivé plusieurs fois de voir une marmotte venir quémander jusqu’à se faire caresser.
    Quand aux bouquetins, je n’ai jamais osé les caresser bien que plusieurs fois, j’ai été assez proche pour pouvoir le faire.
    Pour les chamois, j’imagine mal qu’on puisse s’approcher suffisamment près pour les toucher.

  14. Dans le parc naturel du Mercantour, certains endroits sont très visités par les touristes.
    Le Lac d’Allos, particulièrement. Les Chamois sont donc très peu farouches. J’ai réussi à en approcher à quelques mètres, un chamois qui mangeait tranquillement. Je suis passée doucement, sans geste brusque, sans parler. Il a continué à manger sans être particulièrement méfiant. Mais c’était au printemps, et on était pas très nombreux à faire le tour du lac (y’avait encore de la neige). Les marmottes y sont aussi très curieuses et pas farouches. Et les mésanges huppées s’approchent de très près également. Tout cela sûrement dû à l’afflut de gens en période touristique. Et vu que c’est un parc naturel, personne leur fait de mal.
    Je n’ai encore jamais vu de moufflon, ni de bouquetin.
    Et j’aimerais vraiment bcp voir des loups. Il y en a, mais bon, faut vraiment être un spécialiste pour les observer.
    Ce week-end, au programme, soirée ballade en forêt pour le brame du cerf avec un guide. J’ai hâte!

  15. Oui bien sûr… Oups ! Heureusement, il y a un pilote dans l’avion !
    Merci Bernard pour avoir pallié à mon oubli.
    A regarder de près ce reportage.
    Moi, il me fait peur. Et puis la versatilité de Thierry Coste, lobbyiste pro-chasse, est exemplaire, il se revendique lui-même de la prostitution. Un joli sujet de réflexion ou un abject sujet de dégoût ?!

  16. Ah ! Au fait, pour la peur, non !
    Bien sûr, c’est le premier sentiment.
    Mais après, on est révolté et pis c’est tout.
    Et donc, on n’est plus gouverné par l’émotion manipulatrice de ce monde mais bel et bien capable de fuir ou de vaincre.
    A chacun de choisir. Bêêêêêê oui !
    :smile:

  17. Des chamois dans un petit coin de pas radis.
    ça tombe bien, z’aiment pas les radis ! :whistle:

  18. Magnifique reportage Bernard, bravo ! C’est vrai que ce coin est exceptionnel et merci de m’y avoir emmené car grâce à toi j’ai eu cette chance également de me trouver à environs 5 mètres d’une mère chamois avec son petit … c’est saisissant ! …
    :wub:
    J’espère juste que ce site remarquable restera préservé et respecté…

  19. Cet été, près du col de Larche(04), nous avons pu observer de loin et sans jumelles(oubliées, quelle horreur!) un petit groupe de chamois s’éclatant sur un névé. C’était très drôle, ils faisaient des glissades et jouaient comme des chiots à se sauter dessus. Dans nos pérégrinations montagnardes, nous en avons croisé plusieurs fois mais toujours de façon très fugace, pourtant dans des endroits pas très fréquenté par l’homme. Un seul nous a toisé de sa hauteur pendant une 15aine de minutes avant de bondir de roche en roche: il semblait nous observer comme nous l’observions, il ne lui manquait que les jumelles…

  20. Nico, je retournerai souvent dans ce coin-là car je veux suivre cette petite population de chamois sur une année complète. On peut y aller ensemble si tu veux (j’irai le vendredi en général car il n’y a pas de chasse ce jour-là).

  21. Pas de chasse le mardi et vendredi ici non plus …. Mais ils profitent de ces jours-là pour faire des battues aux nuisibles !!!
    :angry:
    Et puis , comment ce fait-il que dans ce pays , on ne puisse pas emmener les enfants un mercredi , un samedi ou un dimanche après-midi observer les chamois , sans crainte de se prendre un coup de fusil !!!
    :angry:
    Ahhh , ils peuvent pleurer dans les villages … On attend quoi pour arrêter le massacre !!
    http://www.sudouest.fr/2013/09/24/le-village-pleure-un-de-ses-enfants-1177945-3603.php

  22. Je pense effectivement que ce serait la moindre des choses que la chasse soit interdite au moins le dimanche et le mercredi.
    Mais, comme chacun le sait malheureusement, le dimanche c’est le jour du saigneur !

  23. Bernard, merci pour la proposition, mais je crains ne pas pouvoir y aller vu que je bosse le vendredi… mais merci quand même ! :wink:
    Ps: bien vu pour le sang piternel jeu de mots ! :biggrin:

  24. Tout avait bien commencé dans ce « ptit coin de paradis » Images belles, douces et si rares ! Merci, Bernard. Après la lecture des commentaires, pourquoi ai-je cliqué sur la proposition finale « Chasse, le pouvoir du fusil » ? Dénonciation criante à donner la nausée qui m’a fait passer du paradis jurassien à l’enfer du monde de la chasse et de ses trafics de tous poils qui glacent l’échine. Mépris des populations… combines électoralistes… abus de pouvoir (mais que viennent f….les chasseurs dans des classes ?), diktat de l’omnipotent Thierry Coste qui dicte !?! au président la ligne de conduite…Ah ! L’histoire, madame ! Chambord et son prestige à la française et ses invités choisis, et ses privilèges à la c…! Bref ! Je remercie quand même d’avoir pu visionner cet édifiant tableau de chasse, bourré de tristes constats. Mais pour m’en remettre, j’ ai regrimpé en toute hâte sur la pelouse au-dessus de Bourg-de-Sirop, là où le bonheur est encore dans le pré, tant que les chasseurs boivent un canon au café du coin….

  25. Je n’ai pas eu le courage de regarder la vidéo car je sens qu’il va y avoir une poussée d’urticaire et une montée de tension ! :angry:

  26. Yves, dans le monde naturaliste, cette triste affaire défraie la chronique (avec raison).
    J’espère que les sanctions seront exemplaires. Car ce n’est pas n’importe quel chasseur de base qui est l’auteur de ces délits mais bel et bien les cadres d’une fédération départementale, censés donner l’exemple.

  27. je viens de lire et de plus en plus les chasseurs m’écœurent … J’avais déjà du mal en les rencontrant autour de ma maison… (Je vis au milieu des bois) et j’ai de plus en plus envie de voir s’il n’y a rien à faire pour interdire la chasse (au moins le week-end) près de lieux touristiques visités régulièrement par des écoles et des promeneurs. (circuit des mines) .

  28. Belle mentalité que celle des chasseurs ! :angry: …
    « Puisque le tétras lyre doit disparaître de la Drôme, autant que nous tirions les derniers ».
    Ce qui sera fait puisque le Préfet de la Drôme leur a accordé le droit de tuer 7 coqs de bruyère durant cette saison de chasse :angry:

  29. Il y en aura peut-être un sur la table du préfet…
    A noter qu’il y a eu une demande pour la chasse à la gélinotte dans le département du Jura (une première depuis longtemps) et que la décision a été inverse.
    Un poids, deux mesures.
    C’est une énorme bêtise, avec une logique de l’état qui dépasse l’entendement (toujours pas de majuscule à Etat, comme on devrait le faire, il faut la mériter), avec une demande des chasseurs jusqu’au coeur de la Réserve naturelle des Hauts-plateaux du Vercors.
    Un recours de la LPO et de la FRAPNA au tribunal administratif est en cours.

    Le communiqué de presse de ces deux associations amies :smile:

    Préfet de la Drôme, Fédération des chasseurs de la Drôme, et Tétras lyre : la politique de l’irresponsabilité…

    Le Tétras lyre ou petit coq de bruyère, oiseau emblématique des Alpes, a subi dans la Drôme, durant les dernières décennies, une régression spectaculaire ; il est aujourd’hui sur le point de disparaître.

    Autrefois répandu du Vercors au Ventoux, il ne survit que sur quelques montagnes du Vercors et du Haut-Diois. Ce scénario du déclin sévère est valable pour l’ensemble des Alpes françaises.

    En dehors de toute éthique et logique scientifique, les chasseurs drômois réclament au Préfet de pouvoir tuer cette année quinze tétras lyre et ce, jusqu’au cœur de la Réserve naturelle des Hauts-plateaux du Vercors.

    Malgré la levée de bouclier des associations de protection de la nature, l’administration refuse de protéger cette espèce menacée de disparition et cède une fois de plus aux chasseurs en leur accordant le droit de tuer sept coqs de bruyère.

    Le Préfet de la Drôme applique à la lettre, en 2013, le principe d’irresponsabilité énoncé par un ex-président de la Fédération de chasse : « Puisque le tétras lyre doit disparaître de la Drôme, autant que nous tirions les derniers ».

    La Ligue pour la protection des oiseaux (LPO Rhône-Alpes), après avoir adressé au Préfet de la Drôme un recours gracieux en annulation, a décidé, avec la FRAPNA Drôme, de saisir le tribunal administratif compétent.

    NB : la LPO Drôme et la FRAPNA Drôme siègent à la Commission départementale de la chasse et de la faune sauvage.

  30. Le monde de la chasse a tendance à adoucir son discours. Mais ce n’est que de la com’ ! Je crois que c’est sur des histoires de ce type-là (tétras lyre et destructions en Haute-Saône) que le monde cynégétique dévoile son vrai visage. Et c’est pas très reluisant ! :angry:

  31. Je viens de lire l’article que tu as mis ci-dessus sur la mort d’un gamin de 6 ans (je ne l’avais pas lu, il y a des fois où ce blog va très vite et où je n’arrive pas à suivre). Cette histoire illustre bien ce qui se passe dans nos campagnes, à savoir que le moindre promeneur est en danger permanent, de septembre à février.
    Je pense qu’il faut être un peu fêlé de la caboche pour emmener avec soi un gamin à la chasse.

  32. Dans un village du Doubs dans la vallée de l’Ognon, un père a tué accidentellement son fils à la chasse. ça ne l’a pas empêché quelques années plus tard de reprendre le fusil … !
    Je pense effectivement que ça ne tourne pas rond dans certains cerveaux. Enfin, « cerveau » est un bien grand mot. Ou, dans le cas présent de bien grand maux ! :alien:

  33. Petite balade la semaine dernière avec Roland dans ce petit coin de paradis. J’y repars aujourd’hui avec Michel, Pascale et Joëlle pour une belle balade cet après-midi et demain matin (ça tombe bien, il y a un gîte à 50 m seulement des chamois, avec des propriétaires bien sympas). Je devrais avoir pas mal de choses à raconter sur les chamois dans les temps qui viennent. :wink:

  34. Bravo et félicitations Monsieur l’artiste……………….!!!!!!! Merci pour ces belles images .
    Candido

  35. On voit sur la vidéo qu’une partie des chamois a du mal à évaluer précisément le danger et reste sur place au lieu de fuir. Est-ce deux femelles qui restent chacune avec leur jeune de l’année qui a du mal à suivre ?

  36. Ce n’est pas à chaque fois que les animaux s’en sortent vivants. Chaque année, on en retrouve à la fonte des neiges, victimes de coulées. :sad:

  37. Finalement, dans la vidéo, ce n’est qu’une petite avalanche comme il y en a beaucoup. Les chamois ne sont pas recouverts par des mètres de neige, mais par quelques dizaines de centimètres seulement (enfin, il me semble). Il doit y avoir infiniment pire comme avalanche.

  38. D’ailleurs, heureusement que des animaux se font prendre dans des avalanches car cela fait un stock d’os pour les gypaètes ! :wink:

  39. Et heureusement que de temps en temps ce sont des humains, ça met un peu de beurre dans les épinards des gypaètes qui finissent par être dégoûtés des chamois et des bouquetins. Les humains améliorent le quotidien des gypaètes … comme le dit d’ailleurs justement le dicton en vogue chez cette espèce :

    Humains qui calanchent
    Dans les avalanches
    C’est jour de grand’ fête
    Pour les gypaètes

    :devil: :devil: :devil:

  40. :lol:
    Si un jour je reste coincée sous une avalanche, avant de mourir, je repenserai à ça et ça me consolera. Si je peux être utile à un gypaète ! :w00t:

  41. Cela fait mal de lire le découragement de Yves Paccalet …
    Pas de quoi mettre la joie au coeur de grand matin ! :sad:

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