Prédation

par

Vous êtes en train d’admirer les abeilles qui viennent butiner vos fleurs …

IMGP2717… quand tout à coup PAF deux pinces surgissent !

IMGP2729C’est quoi votre première réaction face à l’araignée qui capture l’abeille, l’épervier qui rattrape la mésange ou le lynx qui croque le chevreuil ? « Hou la sale bête » ? « Wouah quelle belle scène ! », « Mal nécessaire » ? …

36 réflexions au sujet de “Prédation”

  1. C’est fou !
    J’ai plein de photos prises ces derniers temps sur lesquelles on voit une araignée crabe en train de piéger un insecte butineur :wink:
    Quand à ma réaction, c’est plutôt du style …
    « C’est la dure loi de la nature »

  2. Je pense immédiatement à l’efficacité du venin de l’araignée « crabe » qui agit instantanément. :blink:

    Tout de même ces araignées (toutes et pas seulement les thomises) n’ont pas froid aux yeux et n’hésitent pas à s’attaquer à de redoutables porteurs de dard, exceptées les guêpes parasites qui, curieusement les terrorisent. Retour des choses… :ermm:

    « Mal nécessaire », curieuse façon de considérer des actes instinctifs de survie indispensables. :wink:
    « Sale bête », pourquoi ? Je connais des tas de « sales types » avec des fusils qui ne tuent pas pour se nourrir. :angry:
    « Quelle belle scène « , oui pour le chasseur d’images. Jamais réussi à filmer la capture d’une proie par la thomise (je pourrais m’y remettre car le matériel actuel s’y prête mieux ) :
    l’attaque est extrêmement rapide et l’araignée ne saute pas sur tout ce qui bouge. Je la soupçonne de choisir sa proie et il y a fort à parier (comme souvent chez les prédateurs) que la victime du jour avait un petit souci de santé. :getlost:

  5. La semaine dernière, j’observais une famille de petits gravelots, ils capturaient des insectes sans arrêt. Idem quand on regarde une poule dans un pré, elle capture incessamment des petites bestioles (insectes, vers de terre, …). La prédation est un acte tellement courant qu’il me semble difficile de ressentir alors une émotion particulière.

  6. Bonjour Etincelle,
    En consultant le blog d’Yves j’ai trouvé la vallée de Saastal, en Valais. J’ai admiré tes photos. Je connais bien les vallées valaisannes, oh, il y en a aussi d’autres en Suisse, mais j’ai une préférence pour le Valais car c’est plus rapproché de chez moi. Cet article date de 2009, mais il tombe bien avec les fleurs des montagnes. Ces quelques mots pour dire merci pour l’édelweiss, je n’en ai jamais vu sur les rochers, certes, cela aurait pu se faire si j’avais été une bonne marcheuse……
    Nouvelle sur le blog à dupdup, je découvre petit à petit tous les articles, et je ne vais pas me priver de tout regarder. Il y a de si belles photos et jolis textes. Vous êtes TOUS des gens fabuleux aimant la nature.Merci.
    Etincelle, si tes pas de marcheuse t’amènent en Suisse, fais moi signe.
    Amitiés.
    Jacqueline

  7. Je crois que j’aurais eu les boules aussi… effectivement, c’est la nature qui veut cela… mais je remarque chaque années que moins en moins d’abeilles viennent dans mon jardin. J’ai pourtant un jasmin, des rosiers, je mets également des fleurs qui les attire… mais rien n’y fait. Par contre, j’ai de grosses guêpes et souvent même des frelons…
    Il y a quelques années j’avais des soucis avec mes courgettes qui avortaient systématiquement. Manque de pollinisation, m’avait dit un vieux jardinier.

  8. Bonjour, dans mon potager , au fil des ans , j’ai laissé grandir une fourmilière.
    Aujourd’hui, elle atteint les 50 cm de diamètre hors terre, avec ses milliards d’habitantes : de belles fourmis de plus d’1 cm de long, de corps bordeaux et de tête et abdomen noir.
    Elles forment de grands axes de circulation et sont devenues très encombrantes que ce soit à terre ou dans les arbres.
    Connaissez -vous une solution hormis l’extermination massive ?
    D’avance , je vous remercie

  9. Petit conseil, j’ai eu à faire, lors de quelques mois vécu dans la vallée de la Cèze, dans le Gard, à trois sortes de fourmis qui se partageaient l’opportunité de venir dans ma cabane, faire le ménage et se ravitailler, les grosse, bicolores, comme décrites par Mme Michèle, des plus petites, toutes noire et enfin des minuscules, rouge et bien, les bicolores ont exterminées les noire et les petites rouges se sont faites les grosses bicolores! Faudra juste trouver des rouge et laisser faire…J’en ai actuellement qui viennent au sucre des jardinière du balcon (rez-de chaussé), pour leur enlever toutes velléité d’envahir notre table, j’ai mis 500 gr de sucre en poudre au bas des marches…ça « marche » trouvez leurs nourritures de prédilection, vous n’aurez pas besoin de lance flammes ni de napalm…bien à vous…Jéhan :wink:

  10. …et pour les « sales bêtes », un chat du voisinage à réussi à grignoter un pigeon ramier et le faucon crécerelle de la propriété d’à côté à bequeté un merle imprudent dans nos fleurs! thats life! D’un, le chat à été très patient, de deux, le ramier, inconscient, sûrement en train de téléphoner avec son portable et de trois, le faucon adore les autres piafs, c’est même son met favori! nous on préfère le veau! ou l’agneau… ohhhh.! pauvres petites bêtes! qui est le plus cruel? la nature ou nous?! Bon appétit!.Jéhan :whistle:

  13. « La prédation est un acte tellement courant qu’il me semble difficile de ressentir alors une émotion particulière. »
    Apparemment, non, pour certains.
    C’est curieux la compassion que déclenche la mort de Bambi dévoré par le méchant lynx et la quasi indifférence vis à vis du criquet dégusté vivant par la mante religieuse. :wink:
    Peut-être parce que le monde des insectes nous semble d’emblée beaucoup plus éloigné que celui des mammifères… ? :ermm:

  14. Sans doute que le passé de chacun explique l’attitude que l’on peut avoir lors de la mort d’un animal. Quand j’étais gamin, on n’achetait jamais de viande à la ferme, on mangeait peu de viande rouge (même si on en élevait) mais surtout des poulets et des lapins. Donc, dès la plus tendre enfance, j’ai vu ma mère saigner des lapins et des poulets. Le sang et la mort étaient quotidiens ou presque (on tuait au moins une ou deux bestioles par semaine). Impossible donc pour moi, culturellement, de ressentir la moindre chose lorsque la mort survient pour l’animal.
    Mais j’imagine que quelqu’un qui est né en ville et qui n’a jamais vu vivant l’animal qu’il mange a une approche radicalement différente.
    Sans jugement de valeur évidemment.
    C’est un peu pareil pour la vie sauvage et l’acte de prédation dans la nature.

  16. Ma première réaction ! Faut bien qu’ils bouffent … Bon , c’est vrai qu’aucun prédateur ne fait l’effort pour devenir végétarien !
    :whistle:

  19. Dans cette prédation sans affect dont parle Fifitoucourt je pense que le sang change tout, il réveille certaines blessures ou quelques peurs. Le sang qui coule évoque directement notre mort.
    Au sujet de l’abeille et de son état de santé, Fifitoucourt, tu as raison : les butineuses (c’en est très certainement une), sont les abeilles les plus âgées. En gros, au fur et à mesure de leur existence, elles occupent des tâches diverses, à l’intérieur, puis à l’extérieur de la colonie. La dernière tâche, pas la moindre, c’est de butiner… jusqu’à la mort. Pas étonnant donc que ces vieilles baroudeurs aient des pertes importantes, les ouvriers et les ouvrières du monde entier savent très bien porter le chapeau sans faire autant de bruit qu’un soldat ou un faux-bourdon.
    En regardant ces deux images, je pense à la vie et à la mort, et je suis sûr que c’est bien de la même chose qu’il s’agit.
    Quand ce sera mon tour, je me dirai comme l’abeille : Meeerde !

  20. Bonsoir,
    au sujet de la question de Michèle 10h59, prendre une pelle, une brouette, se camoufler pour éviter les attaques des fourmis, et charger le tout pour aller déposer la fourmilière en vrac à une centaine de mètres… ?
    Concernant les prédateurs, nous sommes mal placé nous humains pour critiquer les autres espèces… que ce soit volontairement, pour s’amuser, ou sois-disant involontairement, on a déjà tant détruit ….
    Et pour Christophe… Meerde… me semble le mot adéquat….

  21. Georges, « déplacer la fourmilière à une centaine de mètres », tu veux dire « chez les voisins » ? :devil:

  22. Superbe ces photos prises sur le vif, comme celles d’Yves aussi.
    Pour moi, même si parfois la prédation peut sembler cruelle quand on y assiste, elle est naturelle. Et comme dit Jérôme, c’est la chaine alimentaire et la régulation naturelle des espèces. On voit bien que les espèces qui prolifèrent sans prédateurs nuisent à l’équilibre des milieux naturels. le meilleur exemple n’est-il pas l’homme, qui détruit à tout va la nature au profit du « progrès ». Progrès pour qui, quand il n’y aura par exemple plus de butineuses pour féconder les plantes qui nous nourrissent? Progrès pour qui, quand il n’y aura plus de poissons dans les mers: trop péchés ou trop intoxiqués par les continents de plastiques formés par nos déchets? L’échelle n’est pas tout à fait la même entre l’animal qui tue pour se nourrir et l’homme qui tue pour son confort. Il n’est plus là question de chaine alimentaire. :alien:

  23. Car où y’a de la chaine, y’a pas de plaisir! c’est pareil pour les chasseurs hein? y’a les bons et les mauvais, les bons ne tuent pas, ils régulent en profitants que madame n’est pas là pour se remplir la panse de saucissons bien arrosés de gros rouge qui tache en braillant: ah, il est des nôôôtre, il dégomme tout comme nous ôôôtres! Tandis que les mauvais, ils se dégomment souvent entre eux, il est vrai qu’un type debout avec un fusil à lunette de sniper se confond facilement avec un sanglier! mais c’était peut être l’amant de madame justement! bavure monsieur l’agent! je ne savais pas qu’il fallait casser son fusil en marchant! Vous avez raison Mme Maïvon, on est presque tous des gros porcs insouciants de tout, économisant le prix des déchetteries au profit du buisson salvateur ou de la rivière mal dissimulée…Triez, triez, il en restera toujours quelque chose…à balancer dans les wc…Jéhan :ninja:

  25. C’est dingue effectivement : nous habitons aux 4 coins de la France et même plus, et on connaît les mêmes personnes ! :devil:

  26. Ma réaction serait d’être surpris, puis d’être fasciné par cette scène purement naturelle, et enfin oui on ne peut pas s’empêcher d’être « triste » pour la victime (insectes comme mammifères d’ailleurs !) mais c’est la loi souvent cruelle de la nature ! …
    Pour ce qui est des chasseurs…. je crois que je m’abstiendrai….. ça vaut mieux… :biggrin:

  27. On en a déjà tellement parlé des chasseurs… Mais c’est tellement bon de leur en remettre une couche de temps en temps… :devil:

  28. Je vous remercie pour vos réponses :
    Jéhan, l’idée de les nourrir est intéressante, je pense à la coupler avec une idée entendue au Salon Bio de Colmar.
    Les fourmis comme les abeilles … ou autres , appartiennent à une « âme groupe », si vous désirons obtenir un changement de situation, il est impératif de se positionner dans le coeur et faire notre demande : leur expliquer que leur présence et leur travail sont appréciés :wub: mais qu’il est important pour une bonne cohabitation, que chacun respecte son propre territoire et là, en préciser les limites.
    Au cas ou, il y a infraction aux « lois » données, ou comme je dirai : « une ouie sélective », en reparler et rajouter que si cela recommence, il y aura des sanctions, être ferme et si besoin, évoquer la possibilité d’ « élimination » des contrevenants. ( et bien sûr, s’y tenir au cas où, mais ceci est une autre histoire :cwy: ) donc, ….. s’y tenir !

    Le citron, également, il semblerait qu’elles n’aiment pas , donc délimiter un territoire à l’aide de rondelles de citron …

    Georges et Bernard, l’idée du voisin est également intéressante, si besoin, je vous inviterai le jour de la transhumance … idée très écologique.

    Papoter, c’est bien beau, je vais de ce pas développer mes qualités de négociatrice.
    Belle journée à tous.

  30. C’est un type impre-sceau-nant ce Bernard, qui fourmille toujours de bonnes idées! :devil:

  31. Je propose que Michèle, en allant expliquer son projet à son voisin, aille le voir à l’heure du thé en chantant « Tea for Two et Two Four Mi », ça peut être pas mal comme entrée en matière … :wink:

  33. Tu as raison, et comme le voisin n’est pas bête comme une oie, mais plutôt du genre ours mal léché, il pourrait donner un grand coup de pied dans la fourmilière et Michèle n’aurait plus qu’à détaler comme un lièvre….
    (warf warf warf! m’a fallu plus d’une heure pour trouver…. me voilà fier comme un coq)

  34. Le rôle écologique des araignées est capital ! Elles éliminent plus de 400 millions d’insectes par hectare…
    Toutes les araignées du monde mangent chaque année un poids d’insectes équivalent aux poids des humains sur terre…

    Sans elles, la vie sur terre serait impossible !!

    Faut bien que quelqu’un les défende hein !
    Et les moustiques alors… Voir : http://richardunord6.skynetblogs.be/archive/2007/12/07/gros-plan-d-une-predation-de-moustique-araignee-amaurobius.html

    Et qui plus est, contrairement aux moustiques et autres insectes suceurs qui nous cherchent pour nous pomper notre sang, les araignées, elles, nous fuient car nous ne les intéressons pas, elles ne se nourrissent pas de sang…
    Mais je prêche des convaincus, je crois, ici ! :angel:

  35. Bienvenue à toi Richardunord, qui as la chance d’avoir le bouvreuil à ton poste de nourrissage. :wink:
    Oui, on est évidemment convaincus de tout ça. Et si certains au départ sur ce blog ne l’étaient peut-être pas complètement, je pense que chacun ici est persuadé que tout être vivant a sa place et joue un rôle.

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