Alors le jardin en 2016 ?

Avec l’arrivée des premières gelées, il a fallu récolter les légumes les plus fragiles.
C’est ainsi que piments et poivrons ont dû être cueillis à la hâte il y a une dizaine de jours.

imgp7219 imgp7208Une saison de jardinage se termine. Avec une météo compliquée, le bilan de 2016 est plutôt mitigé et mon jardin n’a pas tout à fait la même allure que les années précédentes.

imgp7192Même s’il reste encore beaucoup de choses en pleine terre (salades, carottes, poireaux, bettes, choux …) on peut déjà tirer des conclusions sur cette année très particulière marquée par une pluviosité de printemps exceptionnelle (il est tombé plus de pluie les 6 premiers de l’année que pendant toute l’année 2015).

Globalement on peut dire que, pour la deuxième année consécutive, il n’y a pas eu beaucoup de légumes à consommer avant juillet (soit un mois plus tard que d’habitude). On peut dire aussi que bon nombre de semis ou repiquages précoces se sont révélés catastrophiques et que ce sont les légumes semés ou repiqués tardivement qui s’en sont le mieux sortis (d’où l’intérêt qu’il y a de plus en plus à échelonner les semis et à utiliser une large gamme de variétés). La fin de saison a plutôt été bonne mais n’a permis de rattraper qu’en partie les difficultés du printemps. On peut ajouter aussi que bon nombre de légumes ont eu du mal à arriver à pleine maturité (on voit d’ailleurs sur les photos précédentes qu’il n’y a pas beaucoup de poivrons et de piments bien mûrs et que beaucoup ont dû être récoltés encore verts).

Si je prends, légume par légume (par ordre alphabétique), voici mon bilan de l’année :

ail : récolte moyenne, gousses assez petites.
artichaut : production exceptionnelle au printemps (parfois 20 artichauts par pied) mais quasiment plus rien le reste de l’année.
asperge : production exceptionnelle (1 200 asperges alors que d’habitude ça tourne autour de 800).
aubergine : année exceptionnelle.
bette : bonne production pour les deux pieds qui ont échappé aux lièvres.
betterave rouge : moyen, tubercules plutôt petits pour les premiers semis, corrects pour les autres.
carotte : bonne production, aussi bien pour les semis précoces que les semis tardifs.
cassis et groseilles : peu de fruits, production très décevante.
– céleri-rave : gros tubercules.
chicorées : bonne production de chicorée castelfranco et pain de sucre.
choux : tous mes choux ont été attaqués par l’altise (pour ceux qui avaient échappé aux dents des lièvres), je n’ai donc quasiment eu aucun chou vert, rouge, brocoli, chou-fleur, romanesco, chou chinois.
concombres : assez moyen, mes pieds ont été assez vite attaqués par l’oïdium, y compris ceux que j’ai semés tardivement en juillet.
cornichon : bonne récolte mais saison courte en raison de l’attaque d’oïdium dès le début août.
courgette : assez moyen, assez de fruits pour ma propre consommation mais pas de quoi en donner aux poules ou aux voisins !
échalote : moyen, gousses assez petites
endives : j’ai oublié de les semer ! Mon frère a une belle production par contre (et je vais en profiter).
fenouil : bulbes de taille habituelle, année plutôt normale donc. L’échelonnement des semis me permet d’en consommer jusqu’en novembre.
fraises : année moyenne, peu de fraises remontantes en été et en automne (il aurait fallu arroser souvent).
framboises : j’ai dû arracher mes pieds envahis par l’herbe, je vais refaire une nouvelle plantation cet automne.
fruitiers : production faible pour les poiriers, pruniers et cerisiers. Très variable pour les pommiers (peu de résultats sur mes espaliers mais bonne production sur mes formes de plein vent). Assez bonne production de pêches (et comme il y avait moins de fruits que les autres années, ils étaient de plus belle taille et plus sucrés). Les figues n’arrivent pas à mûrir.
haricots verts : seuls les semis de juin et juillet ont été bons, celui d’avril n’a rien donné de bon et mes haricots semés en août n’ont pas eu le temps d’arriver à maturité.
haricots en grains : une seule variété cultivée, plutôt bien.
laitues : plutôt moyen en début de saison (problèmes de germination que j’ai mis du temps à comprendre : les fourmis embarquaient les graines). Production de laitues par contre exceptionnelle en fin de saison.
mâche : très belle production, supérieure à la normale (il faut dire que j’ai maintenu le sol humide pendant toute la période de germination et que toutes les graines ont germé).
maïs doux : plutôt bien (mais j’oublie souvent de les consommer, je les récolte toujours trop tard).
melons : année mauvaise car les premiers ont souffert du froid et ceux que j’ai du semer de nouveau n’ont donné que des fruits de qualité gustative médiocre en septembre seulement.
oignon : les premières plantations ont donné des bulbes de taille moyenne, par contre les plantations tardives ont donné de très gros bulbes.
panais : pas réussi à faire germer les graines.
pastèques : meilleurs résultats que pour les melons mais très moyens quand même.
patate douce : mes pieds sont exceptionnels mais je n’ai pas encore pris la bêche pour les récolter. C’est la première année que j’en cultive.
persil tubéreux : mes graines n’ont pas germé (sans doute trop anciennes).
physalis : plutôt bien sur la quantité, les fruits ont rarement été aussi goûteux et même exceptionnels en fin de saison.
piments : année assez décevante, fruits qui ont beaucoup de mal à mûrir (d’où la difficulté à récolter des graines cette année).
plantes aromatiques : rien de particulier à signaler, année normale et même plutôt très bien pour le basilic.
poireau : plutôt bien, mais j’en ai planté assez peu. Quelques-uns sont montés prématurément en graines.
pois : correct au printemps, un peu en-dessous de la normale pour la production d’automne.
poivrons : même difficulté que les piments. Les quelques pieds de variétés modernes que j’ai achetés s’en sont mieux tirés que ceux issus de mes propres semis.
pomme de terre : je n’en ai pas planté, mon frère à eu de bons résultats mais cela a été très variable d’un jardinier à l’autre (question de variété ?).
potirons : la cata ! Quatre ou cinq fois moins de fruits que d’habitude. Mais comme les amis craignent que je ne passe pas l’hiver, vu l’insuffisance de la récolte, j’ai eu quelques beaux potirons en cadeau.
radis : année très décevante en raison des nombreuses attaques par l’altise.
raisin : assez bonne production mais il manquait beaucoup de grains aux grappes.
tomates : année moyenne, des fruits à consommer de fin mai à début octobre mais pas en grande quantité, attaques de mildiou dès le mois d’août, dernières tomates cueillies au tout début octobre. Il me reste encore, et fort heureusement, des tomates en pots (j’en ferai un article prochainement).

Année bien en deçà de la normale donc.

Et vous ?

47 réflexions au sujet de “Alors le jardin en 2016 ?”

  1. Pas de potager cette année ( Si , quelques salades pour accompagner l’omelette du vendredi soir !) . Par contre , j’ai des pommiers qui regorgent de fruits à en faire briser les branches … Malheureusement , seulement 1% de ces fruits ne sont pas touchés par le carpocapse :sad: Il faudra que je trouve la solution pour lutter contre ça les prochaines années .

  2. J’ai remarqué que sur mes arbres en espaliers (petites formes) les fruits sont toujours plus sains que la moyenne des autres fruits qui poussent sur des arbres de plein vent. Pour le carpocapse, Pascale et Michel, s’ils viennent sur cet article, devraient être de bon conseil.
    A priori, l’an prochain, tu n’auras pas beaucoup de fruits, bon nombre de variétés étant sujettes à ce que l’on appelle « l’alternance ». Chez certaines variétés, c’est même la règle générale (par exemple chez la reinette de Savoie), on sait qu’après une année sans fruits il y en aura beaucoup, et inversement.

  3. Oui , mais c’est des vieux arbres , c’est pas sûr qu’ils se rappellent de ce qu’ils ont produit l’année d’avant !!
    :tongue:

  4. Même constat concernant une année à deux vitesses de rendement. Grosse différence par rapport à tes résultats, 10% de récolte d’échalotes, ognons et ails: catastrophique!
    Pomme de terre, première fois que j’essaie: 0%!!! Par contre excellente récolte de piments bien mûrs et beaucoup de poivrons qui terminent de mûrir à l’intérieur. Mes choux sont plutôt beaux malgré les attaques violentes de chenilles que j’ai laissé faire. Les poireaux ne sont pas très gros alors que chez Cédric, il sont énormes. Tout comme les carottes mais je pense que c’est une question d’amendement… J’espère faire une troisième récolte de physalis, comme chez toi, particulièrement goûtus (comme on dit chez nous). Les tomates en pots sur la terrasse couverte m’ont donné toute satisfaction. Vive le jardin et ses aléas! :smile:

  5. Je pense que la plupart des sols souffrent aujourd’hui d’un manque d’amendements, et notamment d’un apport d’origine animale (fumier par exemple). Je connais une personne qui fait du jardin à Besançon et dont les légumes étaient de plus en plus petits au fil des années. Son père lui a conseillé d’aller chercher du crottin de cheval (elle habitait à côté des haras). Depuis, son jardin est redevenu un beau jardin avec de beaux légumes. Michel et Pascale qui viennent chercher du fumier de vache décomposé chez mon frère voient aussi la différence depuis qu’ils en mettent dans leur jardin.

  6. année pas terrible : les pluies m’ont anéanti mes « maïs de Bresse », dont j’avais constitué un semis sélectionné (les paysans aux environs ont perdu eux des hectares de semis). Un deuxième semis avec mon « équipe réserve » a été peu concluant.
    salade :j’ ai perdu 3 semis successifs, mangés par les limaces (une anesthésie opératoire du printemps m’a coupé les jambes pendant 3 mois, et je n’ai pas eu le punch parfois en fin de journée de rentrer les jeunes plants). Achat plançons du commerce : résultats bien mitigés.. plançons de variétés industrielles parait il, créés pour vivre en serre hydroponique, et non en plein air..
    en ce moment, repiquage « brune d’hiver » et « 4 saisons » sous tunnel. Je vais essayer
    « laitue marocaine » en extérieur.

    tomates : tomates cerises, green zebra : excellentes. Roma : décevante
    pommes de terre : un essai « vitelotte » en souvenir de Monsieur Parmentier..magnifiques plants, fleuraison très longue, et petites patates au final.. mais ma terre n’est pas top (argileuse).
    patidou : très bien (semé au pied des maïs, en mode amérindien)
    haricots : excellente récolte en grains (bicolor prolifique). Un essai en grain isolé a cartonné : grosse tige, récolte record (un grain a donné 97 grains..). Les poquets sont à la ramasse..c’était sur un conseil de Patricia Beucher, dont je recommande le blog :
    https://savoirspartages.wordpress.com/, ainsi que le bouquin de jardin.
    essai d’haricots d’espagne :magnifique, avec xylocopes butinant les fleurs rouges..

    les essais ornementaux de l’année :

    sarracenia moorei : plante carnivore rustique, belle adaptation
    miscanthus zebrinus sinensis (roseau de chine) : très graphique, très apprécié
    brillantaisia (sauge tropicale africaine) : la bouture qui m’a été donnée (10 cms) s’est transformé en une plante de 2 m que j’ai casé avec peine en « serre chaude », mais je manque d’info, peut être une serre froide serait meilleure.. ?
    polygalia myrtifolia : très belle plante arbustive, mellifère, en fleur 10 mois sur 12. C’est elle qui a véhiculé xylella, qui décime les oliviers d’europe en ce moment. Le coupable : des importateurs européens n’ayant pas effectués les contrôles sanitaires nécessaires (celà coute de l’argent..)
    le cv de xylella :
    http://ottolilienthal.over-blog.com/2015/11/xylella-fastidiosa.html
    le figuier marche du feu de Dieu, mais rats fruitiers et geais le regarde aussi avec insistance..en ce moment, pas de petits oiseaux de la nature, par contre les corvidés sont bien là : outre les corneilles et pies, plusieurs geais ont déboulés pour piquer les chataignes, je n’avais encore jamais vu ce pillage.

    en aparté, je rappelle qu’un certain nombre de scientifiques émettent des doutes sur la perennité de l’espèce humaine sous sa forme actuelle (étayées par des calculs avec les lois de la physique, thermodynamique et géologie), et s’amusent parfois à évoquer les remplaçants possible de l’homme, et les corvidés sont régulièrement cités..)

    bon assez causé, j’ai des féverolles à semer, sillon profond avec pic, il faut que j’y aille. J’ai écrit comme je cause, je ne me relis pas, tant pis pour les fotes d’ortograf.

    à plus

  7. moi je n’ai pas de jardin mais du crotin de cheval ou du fumier il n’y a depuis deux ans je n’ais plus le temps qu’a se baisser ,le club hippique est juste a cote de chez moi et leur sentier de promenade aussi

  8. L’apport de fumier, c’est en automne : attention au printemps, je l’ai fait l’an passé, j’ai cultivé les courtilières dans mes patates.
    Chez moi, rapidement : échalotes zéro (trop d’eau), haricots semés en vain comme les salades, bonne année à tomates (sous la serre surtout), excellente année à poivrons, aubergines, poireaux, carottes et choux en qualité, moins en quantité, déception chez les cucurbitacées sauf Jack the Little. L’horreur chez les cardons (deux floraisons successives en deux ans, pas terrible pour une bisannuelle ;-), bien mieux chez les artichauts, beaux oignons mais certains ont disparu… Très beaux choux rouges, choux cabus, fenouils. Misère chez les radis (ceux que j’ai eus étaient en revanche excellent). La fin de saison est plutôt bien meilleure, mais ne rattrape pas les soucis printaniers.
    Encore des tomates sous la serre mais sans doute pas pour longtemps.

  9. A propos de fumier: tu le mets frais ou il doit avoir composté au moins un an comme je le crois?

  10. Je pense qu’il faut mieux qu’il soit déjà un peu composté mais je me rappelle que chez mes parents ce n’était pas le cas. On bêchait à l’automne et on mettait du fumier qui, dans le peu que me rappelle, était du fumier frais. Mais la terre fonctionnait bien, il y avait toute une vie organique dans le sol (avec notamment une quantité impressionnante de vers de terre) et quand on faisait du jardin au printemps suivant il ne restait rien de tout le fumier qu’on avait mis, tout avait été digéré par la terre.
    Mon frère continue avec le même principe dans la parcelle collective où je fais du jardin. Il épand 12 tonnes de fumier de vache frais en fin d’automne et retourne ensuite la terre. Quand on a ensuite le jardin à disposition (en avril, une fois qu’il a passé deux fois la herse) on ne se rend même pas compte qu’il y a eu du fumier, on n’en retrouve aucune trace. D’ailleurs mes amis jardiniers qui viennent faire du jardin dans la parcelle depuis plusieurs années et qui ne viennent jamais au jardin entre novembre et avril ne savent même pas que mon frère y met du fumier car il n’en n’ont jamais retrouvé le moindre brin au printemps.
    En tous les cas si on enfouit du fumier frais au jardin, il faut le faire au plus tard en novembre, pour qu’il ait le temps de se décomposer. Evidemment, si on a du fumier plus ancien, déjà composté, c’est mieux.
    Si les paysans ne le font pas (ou rarement) et qu’ils épandent le fumier frais directement dans les champs avant les labours sans le composter, c’est aussi parce que ça fait une manip de moins et que ça prendrait une place énorme qu’ils n’ont pas. Mon frère me disait hier que ses vaches produisent 5 tonnes de fumier par jour.

  11. Petite réflexion qui vaut ce qu’elle vaut : les différentes régions agricoles se sont spécialisées, les fermes aussi. Il est rare que l’on fasse de la polyculture. Pour schématiser, on fait du lait, de la viande ou des céréales et certaines régions sont devenues presque exclusives quant à leur mode de production agricole. Cela est possible maintenant car si on fait des céréales on a la possibilité d’acheter des engrais et donc de s’affranchir complètement de la ressource « fumier ». Impossible donc de trouver le moindre élevage dans certaines régions de France. Les engrais organiques deviennent chers et tous les paysans vous diront qu’ils ont beaucoup augmenté ces dernières années. Un jour on n’aura plus les moyens d’en faire venir de l’autre bout de la planète, ce jour est peut-être même assez proche. Les régions qui auront su maintenir à la fois l’élevage (pour le lait ou pour la viande) et les cultures pourront alors s’en sortir grâce à cette complémentarité, le fumier issu de l’élevage pouvant alors être utilisé pour les cultures. C’est pourquoi il me semble que la Franche-Comté agricole s’en sortira bien grâce à cet atout.

  12. Je me souviens de mes grands parents en bretagne avec environ 15 vaches et 10-15 hectares, ils faisaient leur blé et vendaient le surplus. Ils n’étaient pas riches mais avaient réussi à élever leurs 10 enfants, tous avaient un métier. Quand je lis que certains agriculteurs ont 350 € de revenus mensuels, à notre époque c’est dramatique

  13. La condition des agriculteurs est l’un des drames de notre époque et on en parle peu.
    Mais il y a de bien bonnes nouvelles tout de même : certains agriculteurs ont fait des choix différents et avec parfois 20 vaches seulement ils s’en sortent bien mieux que ceux qui en ont 100. Mais ce n’est pas le même type d’agriculture et ce ne sont pas des gens qui vivent avec une bougie, ils ont un ordi, partent en vacances, … Je n’en dis pas plus car je travaille un article sur le sujet (d’ici la fin de l’année).

  14. Quelques remarques concernant ton commentaire très détaillé, otto lilienthal :
    – pour les pommes de terres vitelotte, je ne connais personne qui soit satisfait de cette variété-là. Sans doute est-ce avant tout une question de terroir.
    – le repiquage de la laitue brune d’hiver peut se faire effectivement en tunnel mais c’est aussi une variété qui passe allègrement l’hiver en pleine terre. Je pense qu’il serait judicieux d’en repiquer sous tunnel et en pleine terre pour avoir deux saisons de récolte et étaler la production.
    – laitue marocaine : excellente variété que je cultive régulièrement.
    – d’accord avec toi pour dire que bon nombre de plants achetés dans le commerce sont plutôt prévus pour être cultivés sur solution hydroponique et que ce ne sont plus vraiment des plants adaptés aux jardiniers amateurs.
    – pour le grain de haricot qui a donné 97 grains, tu es battu : il existe la variété appelée « cent pour un » (que j’ai déjà cultivée).
    – pour la culture du haricot en grains isolés, je vais essayer l’an prochain.
    – merci de m’avoir rappelé l’existence des haricots d’Espagne, que je n’ai pas cultivés depuis au moins 8 ans, ça me donne quelques idées de décor autour de chez moi pour l’an prochain.
    – figuier : idem pour moi : production exceptionnelle en ce moment mais il est peu probable que les figues arriveront à mûrir toutes (la première a été mangée hier : la première moitié de la figue par la mésange bleue, le reste par moi).
    – Même constat pour l’arrivée des geais ces jours-ci.
    – Pour les féveroles, j’ai appris hier que c’était une nourriture idéale pour les poules (en complément du reste) car cela favorise la production d’oeufs.

  15. Mon père qui était agriculteur jusqu’en 1984 n’à pas répondu aux sirènes productivistes des monocultures. Il cultivait du blé, de l’orge,du maïs, des petits pois, des haricots verts, des haricots mangetout, des flageolets, des choux de Bruxelles, des pommes de terre de sélection et quand il avait encore des vaches il cultivait de la betterave et faisait son foin. Ah, j’oubliais il a aussi produit des framboises. Côté élevage : vaches laitières, cochons, poulets, dindes et pour le plaisir des chevaux de trait.
    Malgré tout ça, il n’a jamais été riche. On tirait plutôt le diable par la queue. Mais notre campagne était belle.
    Pour parler du jardin, le sien, qu’il cultive encore à 97 ans avec l’aide de ses enfants, sa récolte de pommes de terre n’a pas été très bonne. Les oignons ont tendance a éclater. Il y eu de beaux petits pois, des haricots verts et des cocos de Paimpol. Il a aussi de très beaux poireaux et de bonnes betteraves charnues.
    Pour le potager que j’ai pris en cours (installation ds une nouvelle maison ds une nouvelle région ), nous avons eu beaucoup de tomates(cornues, coeur de boeuf, cerises et rondes dont je ne connais pas le nom) et quelques belles courgettes.
    À venir, quelques salades et de la mâche qui a bien levé.
    Je pourrais en dire plus dans « et le jardin 2017? » Étant donné mon inexpérience du potager, j’espère que ce ne sera pas un fiasco. Je me nourris des articles de ce blog entr’autres.

  16. Si tu ne te nourris que des articles du blog et d’autres blogs, j’espère que tu ne perdras pas trop de poids et que tu arriveras à passer l’hiver ! Conseil d’ami : mange quelques patates quand même ! :wink:

  17. A propos de patates, quelqu’un de ce blog a-t-il déjà cultivé des patates douces ? Mes pieds sont magnifiques mais je n’en ai pas encore récolté un seul. Est-ce que c’est le moment de les récolter ?

  18. recolte septembre octobre avec feuillage jaunissant. Je n’ai pas essayé en pleine terre mais j’ai actuellement un pot en route que je vais rentrer, c’était une patate douce que je n’avais pas fini et qui s’est mise à faire des pousses.c’est juste pour la beauté du feuillage. Si elle résiste et que j’ai encore des tiges au printemps j’essayerais les boutures en pleine terre. Il semblerait que les feuilles tendres se consomment

  19. C’est vrai que le feuillage de cette plante est magnifique et qu’on la cultiverait presque uniquement pour cela. Je vais surveiller la météo et j’arracherai mes patates douces juste avant la prochaine gelée (sachant que de toute façon ça ne va pas geler en terre, à moins d’un gel très fort).

  20. je viens de déraciner mes pieds de tomates et j’envisage de mettre le pied dans un sac papier afin de ne pas mettre de terre partout ou peut être du journal humide et de les pendre tête en bas à l’ exterieur sous l’auvent de l’escalier pour qu’elles murissent, le garage étant trop sombre. Bonne idée ou pas? Dois-je couper le max de feuilles?

  21. Je sais que certaines personnes le font avec certaines variétés mais je ne sais pas si ça marche avec toutes les tomates. De toute façon, la meilleure façon est d’essayer. Pour moi, lorsque j’essaie un truc, je m’en fiche complètement que ça marche ou pas, l’important pour moi est d’en tirer des conclusions et d’adapter les années suivantes mon fonctionnement pour qu’il soit au plus près des contraintes que nous impose la nature.

  22. On termine seulement la consommation des échalotes qu’on a récoltées en juillet 2015.
    Je me demande souvent pourquoi les oignons et échalotes qu’on achète en grande surface pourrissent parfois au bout de quelques semaines seulement alors que ceux qu’on cultive soi-même se conservent plus d’un an sans rien y faire de particulier.
    Excès de nitrates ? Chambre froide ?

  23. info tomateuse : un maraicher exerçant à Pont de Vaux (01) pour le compte d’une AMAP nous informe de l’apparition de « tuta absoluta », la mineuse de la tomate dans ses plants. Le papillon remonte du Sud et reviendra l’an prochain, c’est un gros souci…

  24. Il y a eu de petites gelées matinales la semaine dernière mais les pieds de physalis, de salades, … n’ont pas gelé. En fait, rien n’a gelé, même pas les tomates et les haricots pourtant si fragiles. Etonnant !

  25. Il a neigé un peu ce matin et ce soir je mange encore des tomates : dimanche il y avait encore des fleurs et j’en ai ramassé 3 kilos… Peu de chance tout de même que je puisse encore longtemps profiter de l’aubaine, ça mûrit désormais très peu et les fruits verts sont presque tous arrivés à maturité, une année qui a mal démarré mais finit bien pour cette culture.
    A noter la belle longévité de « Stupice » qui m’a donné les premiers et les derniers fruits.

  26. J’ai également encore quelques tomates, elles viennent de mes plants qui sont en pots.
    Je prévois un article sur le sujet (la culture des tomates en pots) pour la semaine prochaine (sans doute lundi).

  27. encore une courgette en pot, les tomates déracinées ont muri, reste les tomatillos en pleine terre et les physallis, mais avec l’averse de glace de dimanche je ne sais pas ce que cela va donner

  28. Hier samedi 14 janvier, j’ai passé quelques heures à faire mes dernières récoltes : 12 seaux de carottes, 1 seau de céleris-raves, 1 seau de betteraves rouges et un demi-seau de radis. J’ai fait ces récoltes car le temps annoncé est plutôt froid (entre -10°C et – 15°C pour les 10 jours qui viennent), sinon tout ce beau monde serait encore en pleine terre.
    Il avait fait -9°C la semaine dernière (-12°C d’après certains) et je m’attendais à ne rien récolter, à part mes carottes (que je sais plutôt résistantes au froid). Or, contre toute attente, betteraves rouges, céleris-raves et radis n’avaient pas gelé, ils étaient intacts.
    Autre surprise : les artichauts qui sont en pleine terre sont encore vivants !

  29. mais que c’est bien tout cela.miam, miam
    Il n’y a plus qu’à tout bien stocker en cave et manger de la soupe aux légumes tous les jours, ou ouvrir un magasin.
    bravo au bon jardinier.

  30. Je n’avais jamais entendu parler du cenovis. Est-ce qu’il apporte quelque chose de plus à la levure de bière en paillette qu’on rajoute dans nos salades, soupes, etc

  31. D’un point de vue gustatif cela n’a rien à voir, car en plus de la levure de bière il y a un beau et bon concentré d’oignons et de carottes ainsi qu’un très bon goût épicé. Nos amis Suisses le dégustent me semble-t-il sur des tartines de pain beurré. J’ai pris l’habitude d’en mettre dans des potages (directement dans mon assiette car Joëlle n’aime pas trop).

  32. merci Bernard le cénovis a ses adeptes, et ceux qui n’aiment pas c’est leur droit.
    Un doux mélange, du pain suisse, du beurre français et du cénovis, et la soupe aux légumes, un excellent repas du soir.

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