Ma dernière ligne droite, mais au ralenti …

Le moment devait fatalement arriver.
Ce blog mourra de sa belle mort, d’une mort douce, au ralenti.
Je crois avoir dit à peu près tout ce que j’avais envie de dire, et mes sujets de prédilection, finalement, ne sont pas si nombreux que ça, je ne ressens plus le besoin de les développer, voire de ressasser un peu les mêmes choses.
Les vieux finissent tous par radoter, je préfère tirer ma révérence avant.
J’ai aussi un besoin vital (la vie est courte, hein !) de repartir sur d’autres projets.
Mais si je crois avoir dit l’essentiel de ce que je voulais dire sur des tas de sujets, je n’ai pas envie d’arrêter sans parler auparavant de quelques sujets musicaux qui me tiennent à coeur.
Car la musique est au centre de ma vie.
Donc, pour les derniers articles qu’il me reste à écrire, je parlerai des musiciens qui me tiennent le plus à coeur, Brassens surtout, mais peut-être aussi Dylan, Bach et Miles Davis (j’évolue constamment entre ces quatre énormes piliers de la musique).
Ce n’est que lorsque j’aurai épuisé ce que j’ai envie de dire sur Brassens que ce blog s’arrêtera (avec, j’imagine, un dernier article pour remercier celles et ceux qui m’ont accompagné dans ce projet de longue durée  … bientôt 16 ans !).
Donc, pour cette dernière ligne droite, un article sur deux au moins sera consacré à la musique, le reste se partagera sur les sujets habituels (jardinage, nature …) que je n’abandonne pas tout à fait complètement … mais presque.

Mais où sont passés les insectes ?

Reprise du blog après une période inactive de deux mois.
J’espère que l’été a été bon pour vous tous.
Et meilleur surtout que pour les insectes !
Peu de papillons à butiner sur les buddleïas, pas de sauterelles dans les prés, très peu de bourdons terrestres, quasiment pas de frelons, aucune guêpe autour de la table quand on est sur la terrasse …
Mis à part quelques rares constats positifs (par exemple l’abondance du lucane en juin, voir photo ci-dessous), c’est la cata semble-t-il.
Est-ce passager (lié seulement à la météo) ou en est-on à quelque chose de plus durable, un véritable point de rupture avec une chute rapide et inexorable de la plupart des espèces ?