La différence entre l’Homme et les autres espèces ?

Qu’est-ce qui différencie l’Homme des autres espèces ?
Certaines personnes vous diront que c’est l’intelligence (ouais, bof bof, au vu des connaissances actuelles, c’est pas si sûr que ça !)
D’autres vous diront que c’est le rire (« le rire est le propre de l’Homme »).
Certains vous diront que c’est l’Art (ça, ça me plait infiniment plus).
Je vous donne mon propre point de vue (et je pense que ça mérite débat sur ce blog)  : « L’Homme est la seule espèce de la planète qui contient en elle-même les germes de sa propre destruction ».

25 réflexions au sujet de “La différence entre l’Homme et les autres espèces ?”

  1. La différence entre l’Homme et les autres espèces ?
    J’ai envie de faire mon intéressante et de dire bêtement : l’Homme se pose la question.
    Encore que, peut-être que la corneille du haut de son perchoir se pose des questions existentielles d’une complexité inimaginable !
    Bonne nuit !

  2. Je dirais l’accumulation : c’est à dire l’incapacité pour l’Homme à se dire STOP, ça suffit !
    Avec en prime : culpabilité, croyance en la rédemption ou en la résurrection.
    A gogo pour les gogos !
    Pierre Rabhi le disait simplement :  » Vous avez déjà vu un lion ouvrir une banque de gazelles ? »

  3. Pierre Perret disait dans « prune des bois »: « les animaux qu’on appelle bêtes parce qu’ils ne savent pas lire un permis de chasse. »

  4. La différence entre l’homme et les autres espèces ? L’homme est jaloux, envieux et manque d’amour et surtout très égoïste…et en plus, il dégrade son environnement, vous avez vu d’autres espèces polluer ou brûler une forêt ?

  5. Je pense que l’essentiel de la différence entre l’homme et les animaux (et l’ensemble du vivant) c’est la vitesse exponentielle à laquelle il, sa technologiie et sa civilisation se développent. Beaucoup trop vite! Et je ne suis pas certain que le phénomène restera éternellement humain…

  6. @Bernard

    tu viens d’écrire que tu vivais une belle histoire avec les rapaces.
    Que leur donnes-tu à manger aux milans ?
    Jean et moi sommes très intéressés de connaître tes menus. merci

  7. On est évidemment tenté, et ceci à raison, d’énumérer les horreurs dont sont capables les êtres humains pour les différencier des autres animaux. Mais dans un souci d’honnêteté intellectuelle, il faut alors dire que l’être humain est aussi capable, entre autre, de consacrer, et même sacrifier, sa vie pour le bien des autres, même si ceux-ci ne sont pas ses proches.
    Pour faire simple, l’être humain est capable du meilleur autant que du pire.

  8. Oui, mais en ce qui concerne le sacrifice pour les autres, il y a aussi pas mal d’exemples dans le monde animal.
    Comme je ne connais personne qui ait donné sa vie volontairement pour sauver une autre vie, je me dis que ce comportement est assez rare, en tous les cas à notre époque.
    Mais peut-être, Etincelle, que tu parles aussi d’engagement pour certaines causes, et là, oui, c’est bien une spécificité humaine.

  9. Je pensais à des personnes comme Mère Théresa par exemple, puisque c’est une des plus connue, mais il y en a tellement et tellement d’autres. Des anonymes dont personne n’entendra jamais parler.

  10. La seule espèce qui tente de préserver ce qu il détruit chaque jour. Son propre environnement. Je vois pas d autres espèces faire cela.

  11. Je me demande si la plus grande différence entre l’être humain et l’animal ne serait pas que l’invention d’un (des) dieu(x). Désolée pour ces propos qui vont paraître violents à ceux qui ont la foi.
    Sinon, je viens de lire une réflexion du philosophe Raphaël Verchère tout à fait à propos dans la revue La montagne et Alpinisme.
    Dans une article sur la pratique du trail, il dit :
    « Il y a une dimension existentielle dans ces pratiques. L’idée est de se confronter à ses limites car ce sont elles qui vont nous définir. C’est une quête spirituelle. Un animal ne s’infligerait pas ces choses là. »

  12. Oui, belle réflexion,
    Juste un petit bémol, très minime, une toute petite réflexion qui m’est venue à la lecture de ton beau commentaire : Si le chien ne s’inventait pas lui aussi un dieu (son maître), peut-être redeviendrait-il loup !

  13. @Bernard,
    avant que le blog prenne des vacances, dis-moi ce que tu leur donne à manger à tes rapaces. merci

  14. Tout simplement, des déchets de viande de toutes sortes que me donne un boucher. J’y vais une fois par semaine, j’ai un seau complet, j’en congèle une bonne partie et je les ressors au fur et à mesure des besoins au cours de la semaine.

  15. Bien que ce ne soit pas mon auteur de BD préféré, J’aime bien Servais. Je ne sais pas si j’ai toutes ses BD mais j’en ai un certain nombre (Mon auteur de BD préféré est Cosey).
    Je n’avais pas connaissance de cette dernière série.
    Servais aime bien les loups on dirait (voir Lova 1 et 2)
    Luc, merci de l’info, c’est bien noté.

  16. Dans des commentaires ci-dessus, j’ai l’impression que certains rapportent l’espèce humaine à l’homme des sociétés occidentales, ou dites « évoluées ». Mais l’homme, ce n’est pas que ça. Il y a eu beaucoup, il reste encore un peu, des peuples autochtones qui auraient pu vivre encore des millions d’années sans dégrader la nature (si la civilisation occidentale ne les avait pas exterminés ou dénaturés). Plus que l’homme, ne serait-ce pas plutôt certaines civilisations qui auraient tout gâché ? Alors, on pourrait dire que la différence entre l’espèce humaine et les autres animaux, c’est qu’une partie d’entre eux ait créé ces civilisations qui détruisent à petit feu la planète qui les fait vivre. Un suicide collectif ?
    Pourquoi pas ? Nous sommes trop nombreux pour la terre qui nous nourrit alors peut-être que nous nous régulons de nous-même (inconsciemment). Les animaux régulent bien leur population selon les ressources auxquelles ils ont accès.
    Du coup, nous ne serions pas si différents que ça des autres animaux :wink:

  17. Au cours des 5 dernières années, la population de la terre a augmenté en moyenne de 227 000 habitants tous les jours (à peu près l’équivalent de la taille de Rennes ou de Lille chaque jour). Et la population ne s’autorégule pas pour l’instant. Ni le covid ni les guerres n’ont d’impact significatif sur ces chiffres effrayants et c’est pourquoi on peut se demander quel sera le facteur de régulation qui interviendra. ça peut-être de l’auto-régulation à venir, comme le dit Etincelle (et c’est bien évidemment souhaitable) mais ça peut être des trucs bien pires. Un virus par exemple, mais un vrai cette fois-ci.

  18. Je voudrais revenir sur ce sujet de l’augmentation de la population. On n’imagine pas à quel point la démographie est galopante (sujet délicat à prendre avec des pincettes car les gens confondent tout : les milliers, les millions, les milliards … !). La seconde guerre mondiale, avec toutes ses atrocités et son nombre de morts terrible (entre 60 et 70 millions) n’a pas fait baisser la population de la planète. Et si en France la population a baissé, ce n’est pas à cause du nombre de tués par la guerre (1,35% de la population, soit 10 fois moins en pourcentage que dans certains pays) mais à cause de la baisse de la natalité.
    Je souhaite une vrai auto-régulation, mais consentie par la population et non imposée. Mais j’y crois guère !!! :angry:

  19. merci Bernard,

    tu as de la chance, en Suisse les bouchers ne doivent pas donner les déchets.

  20. Ici non plus, ça ne se fait plus. Mais le boucher, quand il avait 8 ans (au tout début des années 80), je l’emmenais observer les rapaces, alors ça change la donne … ! :wink:

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