Léo Ferré, 30 ans aujourd’hui !

Ce blog est en congés et reprendra le vendredi 15 septembre.

Aujourd’hui 14 juillet, jour des vacances de ce blog, c’est le trentième anniversaire de la mort de Léo Ferré.

Pour un vieil anar, disparaître un 14 juillet ressemble à un ultime pied de nez à la société. Sans doute n’est-ce là qu’un hasard du calendrier. Mais avec Ferré, va t-on savoir !!!

En ce jour anniversaire, il convient de saluer le travail extraordinaire mené par Matthieu Ferré pour la reconnaissance de l’œuvre de son père. Le 4ème et dernier volume de l’intégrale est paru il y a moins d’un an, la parution des 4 coffrets s’est étalée de 2018 à 2022. La réalisation est magnifique, on y retrouve la réplique des pochettes originales sur carton. Le découpage en 4 coffrets correspond à 4 périodes créatrices bien différentes de Ferré.

  • un premier volume correspondant aux années Odéon (1944-1959) (14CD)
  • un deuxième volume correspondant aux années Barclay (1960-1967) (16CD)
  • un troisième volume correspondant à la période la plus engagée de Ferré (1968-1974) (18CD)
  • un quatrième volume qui laisse une large place à la musique et à la direction d’orchestre (1975-1991) (20CD)

68 CD donc au total ! Pour moi, de quoi supporter avec enthousiasme et passion la chaleur estivale pendant mes vacances (même si avec Léo, ça chauffe). Et peut-être que l’écoute de Ferré va tenter certains d’entre vous aussi.  Mais attention, si vous rentrez dans son œuvre, vous n’en sortirez pas indemne !!! Mesurez bien le risque avant de vous lancer dans l’aventure !

Ci-dessous, de la télé comme on n’en fait plus !

Bel été à toutes et à tous !

12 réflexions au sujet de “Léo Ferré, 30 ans aujourd’hui !”

  1. Ton corps est comme un vase clos
    J’y pressens parfois une jarre
    Comme engloutie au fond des eaux
    Et qui attend des nageurs rares
    Tes bijoux ton blé ton vouloir
    Le plan de tes folles prairies
    Mon squale qui viendra te voir
    Du fond de moi si tu l’en pries

    Une herbe douce comme un lit
    Un lit de taffetas de carne
    Une source dans le midi
    Quand l’ombre glisse et me décharne
    Un sentiment de rémission
    Devant ta violette de Parme
    Me voilà soumis comme un pion
    Sur l’échiquier que ta main charme

    Mon organe qui fait ta voix
    Mon pardessus sur ta bronchite
    Mon alphabet pour que tu croies
    Que je suis là quand je te quitte
    Ma symphonie dans ton jardin
    La mer dans ta rivière close
    L’aigre parfum de mon destin
    Sur le delta d’où fuit ta rose

    L’odeur canaille de ta peau
    Tendue comme un arc vers sa cible
    Quand pointe de mes oripeaux
    Le point de mire inaccessible
    Du feu pour le bel incendie
    Que j’allumerai à ta forge
    Cette nuit puisque tu me dis
    Que ça te remonte à la gorge

    Et moi qui ne suis pas régent
    De tes propriétés câlines
    J’irai comme l’apôtre Jean
    Dormir un peu sur ta poitrine
    J’y verrai des oiseaux de nuit
    Et leurs géométriques ailes
    Ne pourront dessiner l’ennui
    Dont se meurent les parallèles

    Léo Ferré – Géométriquement tien (1980)

  2. Ha ha !
    Reprise le 15 septembre !
    Il y aura le personnel requis devant chaque groupe :wink:
    Ben là franchement Dupdup deux remarques sous forme d’alternative :
    1. Ya pu d’valeur…
    2. Tu es devenu faillible…

    Mais il reste quelques poignées de minutes :whistle:

  3. Moi aussi, j’ai été surprise de ne pas trouver un nouvel article le matin du 15 septembre.
    Mais comme j’ai regardé tôt le matin et plus jusqu’à ce soir, j’ai pensé que « l’article de rentrée » aurait été mis plus tard dans la journée, peut-être ?
    Je vois que non. On ne peut plus se fier à rien par les temps qui courent. Si même le Blogadupdup n’est plus fiable, mais où allons-nous ? C’est vraiment la décadence
    :lol: :tongue: :lol: :tongue:

Laisser un commentaire

:D :-) :( :o 8O :? 8) :lol: :x :P :oops: :cry: :evil: :twisted: :roll: :wink: :!: :?: :idea: :arrow: :| :mrgreen: