À chacun sa croix !

A chacun sa croix ?

La mienne est lumineuse, une « apparition des temps modernes », un truc qui m’a bluffé …

C’était le 11 août dernier, depuis une heure j’étais dans l’eau, avec Michel, à photographier des libellules sur la Loue à Arc-et-Senans, dans un site magnifique.


On était tout près d’arrêter la séance, et puis il s’est passé ce truc improbable.

Léo Ferré, 30 ans aujourd’hui !

Ce blog est en congés et reprendra le vendredi 15 septembre.

Aujourd’hui 14 juillet, jour des vacances de ce blog, c’est le trentième anniversaire de la mort de Léo Ferré.

Pour un vieil anar, disparaître un 14 juillet ressemble à un ultime pied de nez à la société. Sans doute n’est-ce là qu’un hasard du calendrier. Mais avec Ferré, va t-on savoir !!!

En ce jour anniversaire, il convient de saluer le travail extraordinaire mené par Matthieu Ferré pour la reconnaissance de l’œuvre de son père. Le 4ème et dernier volume de l’intégrale est paru il y a moins d’un an, la parution des 4 coffrets s’est étalée de 2018 à 2022. La réalisation est magnifique, on y retrouve la réplique des pochettes originales sur carton. Le découpage en 4 coffrets correspond à 4 périodes créatrices bien différentes de Ferré.

  • un premier volume correspondant aux années Odéon (1944-1959) (14CD)
  • un deuxième volume correspondant aux années Barclay (1960-1967) (16CD)
  • un troisième volume correspondant à la période la plus engagée de Ferré (1968-1974) (18CD)
  • un quatrième volume qui laisse une large place à la musique et à la direction d’orchestre (1975-1991) (20CD)

68 CD donc au total ! Pour moi, de quoi supporter avec enthousiasme et passion la chaleur estivale pendant mes vacances (même si avec Léo, ça chauffe). Et peut-être que l’écoute de Ferré va tenter certains d’entre vous aussi.  Mais attention, si vous rentrez dans son œuvre, vous n’en sortirez pas indemne !!! Mesurez bien le risque avant de vous lancer dans l’aventure !

Ci-dessous, de la télé comme on n’en fait plus !

Bel été à toutes et à tous !

Le Busard des roseaux

LES OISEAUX DE TEXEL (55)

A Texel, l’alternance de dunes et de milieux humides favorise la présence du Busard des roseaux qui est le rapace le plus commun de cette île de la Mer du Nord.


La technique de chasse de cette espèce est celle commune à tous les busards, les oiseaux exploitent inlassablement leur territoire, en volant quelques mètres au-dessus du sol et bénéficiant d’un effet de surprise sur leurs proies.


En mai dernier, lors de mon dernier séjour sur cette île, comme les busards étaient en pleine période de couvaison, il nous a été difficile d’observer la femelle (seules deux observations pendant le séjour).


A Texel, le busard des roseaux est relativement insensible à la présence humaine, il passe juste à côté des promeneurs, vient chasser contre les maisons et je crois que personne ne le remarque (désolé, l’une des photos est floue, c’est juste à titre documentaire que je la mets, pour montrer la proximité avec les hommes que peuvent avoir les oiseaux à Texel).


Quelques images du mâle (à noter que l’un d’eux, que nous avons vu plusieurs fois pendant le séjour, porte une bague).


Et puis il y a eu ce passage d’un busard venant de capturer un poussin de foulque …


… et qui a aussitôt été houspillé par un goéland qui essayait de lui chiper sa proie.


La foulque macroule

LES OISEAUX DE TEXEL (54)
En février 2012, il faisait très froid à Texel. Les vapeurs d’alcool (il fallait bien se réchauffer hein !) ont emmené avec elles une partie de nos souvenirs … Je ne sais pas quelles sont les images qu’en garde Christophe dans sa tête. Il me reste quant à moi des impressions de la mer gelée et surtout le vent qui faisait voltiger autour de nous le sable de la plage. A défaut d’oiseaux on regardait passer le sable …


Et parmi les images ramenées de cette « épique époque » (référence à Léo Ferré qui va clôturer ma saison sur ce blog le 14 juillet prochain), des foulques qui bravaient le froid et le vent.


Ce foulques – enfin celles qui ont survécu aux hivers parfois difficiles – je les ai retrouvées les années suivantes au printemps.


Lors des deux derniers séjours (et notamment celui de mai dernier), on était en pleine période de reproduction. Des foulques couvaient encore …


… alors que d’autres nourrissaient déjà leurs petits.


Bien évidemment, comme les foulques sont très abondantes à Texel, elles payent un lourd tribu aux prédateurs, témoin ce poussin capturé par un busard des roseaux.


Dans mon prochain article (l’avant-dernier avant la pause estivale), je vous parlerai justement du Busard des roseaux.

Le bécasseau violet

LES OISEAUX DE TEXEL (53)
Les digues artificielles construites par l’Homme à l’aide de blocs de pierre sont des lieux de prédilection pour les tournepierres à collier. Mais souvent en hiver, parmis eux se cache un autre oiseau, bien plus discret et que personne ou presque ne remarque. Il s’agit du Bécasseau violet.

A Texel, en Mer du Nord, je ne le connaissais jusqu’à présent qu’en période hivernale ou en début de printemps. Et j’avais l’habitude de le voir avec ce plumage-là :

Lors de notre dernier séjour à Texel, à la mi-mai, la petite troupe de bécasseaux violets était repartie dans les pays nordiques. Mais l’un d’entre eux s’était attardé. Il restait donc seul parmi les tournepierres. Quand nous sommes arrivés, il faisait sa toilette et s’est laissé approché très près (c’est un oiseau naturellement peu farouche).

Puis il est remonté sur les rochers, …


… a fini sa toilette et s’est mis à la recherche de nourriture (principalement des petits mollusques semble t-il). Quelques images qui montrent le plumage nuptial, plus marron que le plumage hivernal, et sans teintes violacées.

En lisant l’article que Paul Géroudet a écrit sur cet oiseau, j’ai trouvé deux extraits qui parlent de l’adaptation de cet oiseau aux ouvrages artificiels (digues principalement) créés par l’être humain.

« Sous le brouillard hivernal où meugle tristement la corne de brume, qu’allons-nous chercher au port d’Ostende ? Près de ses docks, au delà des terrains vagues et des baraquements, sur son rivage cuirassé de digues, il ne reste rien de naturel, sinon la mer glauque et la plage que lèche la marée montante. Pourtant, les goélands ne sont pas les seuls oiseaux à hanter les parages : tout un monde de limicoles s’affaire dans les recoins où le flot apporte quelques provende. Ce sont d’alertes tournepierres, quelques gambettes, un huîtrier-pie et même deux sanderlings. Enfin, si l’on scrute avec attention les longues échines arrondies des brises-lames, on y découvre les bécasseaux violets, aussi sombres que les bloc de basalte humides, et si discrets qu’ils passent aisément inaperçus. Loin des montagnes et des toundras du nord, ils ont choisi de passer l’hiver ici, sur des récifs artificiels dont ils ne s’écartent pas pendant plusieurs mois. »

Et plus loin : . « L’homme, en multipliant les digues, les brise-lames, les enrochements, les jetées et autres ouvrages de protection, a favorisé le séjour de l’espèce sur des rives qu’elle éviterait autrement, par exemple du Danemark aux Flandres. »

Finalement, le bécasseau violet n’a donc pas grand chose à faire à Texel mais il a trouvé sur l’île, dont la côte est très sablonneuse, une toute petite digue qui lui est favorable. Alors, il y revient chaque année …

Drôle d’oiseau tout de même, qui se reproduit dans les montagnes à la végétation rase des pays nordiques, loin de la mer, et qui, sitôt la reproduction finie, va passer 8 ou 9 mois dans un milieu complètement différent : le bord de mer, ses rochers et ses digues, restant d’ailleurs dans un rayon très restreint, ne quittant pas son bout de rocher pendant les trois quarts de l’année.

Et vive les poteaux électriques !!!

D’un point de vue visuel, le seul truc qui me gênait depuis ma terrasse était un affreux poteau électrique. Finalement, le temps fait bien les choses et le poteau s’est entouré au fil des années d’un magnifique manteau de lierre. Je crois même pouvoir dire que c’est là le plus beau poteau électrique de France.


Ce serait bien, non, si on laissait les poteaux électriques se garnir naturellement de végétation et devenir des zones de nidification pour fauvettes, merles, pigeons ramiers, tourterelles turques, écureuils … !?!

La Gorgebleue à miroir

LES OISEAUX DE TEXEL (52)

La Gorgebleue à miroir est un oiseau rare dans la vallée de l’Ognon où j’habite. Une seule observation pour moi au bout de 45 années de terrain, c’est peu ! Mais comme c’est à 1km seulement de la maison, cette observation a de l’importance pour moi.


Par contre, en Mer du Nord où je me rends de temps en temps, elle est plus fréquente mais difficile à détecter si on ne connait pas son chant. Et même quand on le connaît, la photographie de cet oiseau n’est pas des plus faciles, ma première image à peu près correcte date de 2018 (alors que je vais sur l’île Texel depuis plus de 30 ans).


En mai dernier, Michel, Pascale, Joëlle et moi avons eu plus de chance et nous avons pu admirer un mâle chanteur à plusieurs reprises.


La prochaine fois, je vous parlerai du bécasseau violet.

L’oie cendrée

LES OISEAUX DE TEXEL (51)

L’érosion de la biodiversité est constatée partout. Texel, en Mer du Nord, n’échappe pas à ce phénomène. Bon nombre d’espèces y sont en diminution (notamment les passereaux mais aussi certaines espèces comme les sternes, les vanneaux, les courlis).

Certaines espèces s’en sortent mieux. Parmi elles : l’Oie cendrée.


Dans son texte de 1959, Paul Géroudet dit que cette espèce se reproduit « parfois en Hollande ». Que de chemin parcouru depuis ! L’oie cendrée se reproduit partout !


Lors de mon dernier séjour sur l’île en mai dernier, il y avait des petites oies un peu partout.


J’ai remarqué que certains adultes, au lieu d’avoir le bec orange, avaient une partie de bec de couleur rose.


La littérature ancienne (telle que Géroudet) parle dans ce cas-là de la sous-espèce rubrirostris qu’on trouve pluôt dans l’Est de l’Europe. Mais j’ai l’impression que c’est plus compliqué que ça, car la plupart des oies de Texel qui sont censées avoir le bec bien orange avaient du rose. Affaire de spécialistes !


La prochaine fois, je vous parlerai de la Gorgebleue à miroir.

Le coucou gris

LES OISEAUX DE TEXEL (50)
Le Coucou n’est pas un oiseau facile à voir, encore moins à photographier. J’ai fait très peu de photos de cet oiseau en Franche-Comté, alors mes premières images présentées sur ce blog ont été faites il y a quelques semaines en Mer du Nord.


A Texel, Michel, qui imite le coucou à la perfection, a provoqué la venue de cet oiseau qui a aussitôt été houspillé par des pipits farlouses. Evidemment, ces petits passereaux, ont, vu le mode de reproduction parasite du coucou, quelques raisons de lui en vouloir un petit peu.

Ce n’est pas souvent que j’ai assisté à ce genre de scène. C’est un peu loin, les photos n’ont pas le « piqué » habituel …


Et puis, tout est redevenu calme, Michel ayant arrêté ses imitations. Coucou et pipits sont repartis à leurs occupations habituelles.


Dans le prochain article, je vous parlerai de l’Oie cendrée.

Le canard chipeau

LES OISEAUX DE TEXEL (49)
Je connais bien le canard chipeau qui est de passage chaque année (au moins chaque printemps) dans ma petite vallée franc-comtoise. Je me souviens d’une femelle avec des poussins à Marnay dans les années 80 mais c’est plutôt un nicheur très rare ici.


Par contre à Texel, en Mer du Nord, c’est un canard assez commun en période de nidification. C’est dans une petite zone que j’appelle « les étangs au iris » (parce qu’au début juin le tour des étangs devient magnifique avec la floraison des iris) que je retrouve le canard chipeau à chacune de mes escapades dans cette île.


C’est le moins coloré des canards d’eau douce, même le plumage du mâle est discret, mais plus coloré tout de même que celui de la femelle (c’est la règle chez les canards).

Chaque espèce de canard a une bande colorée sur l’aile (violet chez le colvert par exemple) qu’on appelle « le miroir ». Chez le chipeau, elle est blanche et c’est un critère qui permet surtout l’identification en plein vol (mais visible aussi sur les oiseaux au repos, voir l’image précédente).


Quelques images faites lors du dernier séjour :


A noter qu’on était en pleine période de reproduction, les chipeaux avaient l’air excités comme des poux, et ce fut l’occasion d’assister à de petites querelles, le nombre de prétendants masculins semblant être un peu supérieur au nombre de femelles (je pense qu’un certain nombre d’entre elles étaient déjà en train de couver).


Mon prochain article sera consacré au Coucou gris.

Le bécasseau sanderling

LES OISEAUX DE TEXEL (48)

Le bécasseau sanderling est l’un des habitués de nos rivages maritimes et semble être particulièrement abondant en Mer du Nord. Il se déplace souvent en grand nombre, alternant des périodes d’intense activité à la recherche de petites proies …


… avec de longues périodes de repos.


C’est un oiseau peu farouche se laissant approcher à quelques mètres. Les promeneurs qui sont un peu attentifs le remarquent facilement. Il a un mouvement incessant de retrait et de recul vis à vis des vagues qui viennent lécher le rivage.


En février 2017, l’une des dernières fois où je suis allé à Texel, les oiseaux étaient très clairs, revétus de leur plumage d’hiver.

La dernière fois, il y a 10 jours seulement (séjour du 12 au 19 mai dernier), les bécasseaux sanderling arboraient leur plumage nuptial, plus foncé.

Comme nous étions déjà en mai, ce plumage nuptial était déjà usé et laissait apparaître de belles couleurs rousses.


Curieusement, les promeneurs courageux, revêtus de leur plumage nuptial de saison, allaient dans l’eau à la manière des sanderling, ils se trempaient un peu dans l’eau, revenaient sur le rivage puis repartaient à nouveau dans l’eau. Mais très timidement. En mai, la Mer du Nord reste quand même la Mer du Nord, faut quand même pas exagérer !

Et toujours ce magnifique spectacle le soir à la tombée du jour de voir quelques bécasseaux suivre le rivage à la recherche d’une zone où se nourrir ou d’une zone de repos.


Car les bécasseaux ne vivent pas comme nous autres selon un rythme calqué sur l’alternance jour/nuit, ils vivent tout simplement selon le rythme des marées.

Deux petits oiseaux des dunes

OISEAUX DE TEXEL (47)
Que ce soit dans le sud, en Bretagne ou en mer du Nord, personne ne remarque les petits passereaux qui sont dans les dunes. Ils ne sont pas nombreux mais ils sont pourtant là.

Deux espèces observées le premier soir de notre arrivée sur Texel :

Le Traquet motteux (ici un mâle en plumage nuptial) …



… et le Pipit farlouse.


J’aime beaucoup les pipits. Ils sont en bas de l’échelle car on a tendance à mépriser les petits oiseaux au plumage gris. Mais, en y regardant de plus près, quelles nuances !


La prochaine fois, je vous parle d’une espèce qu’Etincelle adore : le Bécasseau sanderling.

La spatule blanche

LES OISEAUX DE TEXEL (46)
Hé, désolé les amis, je voulais écrire un article sur la Spatule blanche, emblême de l’île de Texel, mais le temps me manque, j’ai un boulot dingue qui m’attend au jardin.
Alors, il n’y aura que les photos, le reste viendra dans la discussion (si elle a lieu) dans les commentaires. Les images en attendant …

Le tournepierre à collier

LES OISEAUX DE TEXEL (45)
Je reviens tout juste de Texel en mer du Nord. Je crois que c’était mon 28ème séjour sur cette île située à une centaine de km au nord d’Amsterdam, la plus au sud des îles de la Frise, la plus touristique (c’est un peu la côte d’Azur des Néerlandais), la plus grande (30 km de long) et la plus proche du continent (20 mn seulement de traversée en ferry).

Je n’étais pas allé à Texel depuis 5 ans. L’île me manquait. Et sans doute que je devais manquer aussi aux Hollandais car j’ai vu beaucoup de drapeaux français pour m’accueillir … mais je ne sais pas pourquoi ils étaient mis à l’envers ! :lol:

A Texel, je suis en terrain connu, j’y ai mes petits rituels (le nourrissage des goélands sur le bateau que je ne louperais pour rien au monde, toujours les mêmes zones d’observation des oiseaux, toujours le même bar, les mêmes bières …). Quand les choses me plaisent, je n’en change jamais, un Dupdup c’est pas compliqué finalement …

J’ai commencé de trier mes photos faites pendant ce séjour (un peu plus de 7000), ça va me prendre beaucoup de temps (je crois que j’ai un peu trop abusé du mode « rafale » de mon appareil, mais j’avais surtout envie de tester à fond mon nouveau matériel photo).

Je vais essayer de faire une douzaine d’articles sur ce séjour, à raison d’un article tous les 3-4 jours jusqu’aux vacances d’été du blog. Si pour certains d’entre vous les oiseaux c’est pas trop votre truc, revenez sur le blog en septembre.

Pour ce premier article, un petit oiseau : le Tournepierre à collier (à ne pas confondre avec le « Tournebière à collier de mousse » à rechercher plutôt dans les bars de l’île).

J’avais déjà parlé de cet oiseau sur le blog à l’occasion d’un séjour effectué en février 2010 avec Christophe & Co (je ne sais pas si Christophe s’en rappelle, je crois qu’une soirée bien arrosée au whisky en fin de séjour a dû effacer une partie de la mémoire… :sick: heureusement les photos sont là pour nous rappeler qu’on a bien vu tel ou tel oiseau :wink: ).

Les images que j’avais présentées à l’époque montraient des oiseaux en plumage d’hiver.

Lors de mon dernier séjour, on était en mai, les plumages étaient bien différents, certains (mais pas tous) ayant déjà acquis leur plumage nuptial.


Comme tous les oiseaux de la famille des limicoles qui vivent sur le littoral, c’est un oiseau qui est très tributaire des marées et qui alterne de longues périodes de repos avec des périodes de recherche de nourriture (il retourne les algues et les petits galets pour y déloger de petites proies, d’où son nom).


A Texel, comme sur une bonne partie du littoral, c’est un oiseau commun, mais finalement peu de gens le remarquent. Sur les rochers, on le distingue peu.


Dans quelques jours, je vous parlerai de la spatule blanche.

L’ibis falcinelle

Petit séjour très rapide en Camargue il y a quelques semaines.

Pour commencer une série d’articles sur le sujet, juste quelques images consacrées à un oiseau qui était rare il y a encore peu de temps et qui est devenu omniprésent (parfois une centaine dans une seule rizière). Cet oiseau que l’on voit noir de loin, a en fait des couleurs très nuancées et magnifiques.

Une nouvelle vie photographique

Il arrive qu’en amour, alors qu’on croit que c’est « pour la vie », tout craque au bout de 30 ans, 40 ans ou même plus … ! Une première infidélité, alors que personne ne s’y attendait, et puis les couples se séparent.

Mon mariage avec Pentax n’a souffert d’aucune infidélité pendant 45 ans. J’ai aimé tous les réflex que j’ai eus, de mon premier MX (argentique) jusqu’au dernier K3 (numérique) et surtout mon 300 mm qui m’a permis de faire la quasi-totalité des images de ce blog. Et puis voilà t-y pas que Pentax n’a plus été à la hauteur de ce que j’espérais. En ce qui concerne la photographie animalière, un virage a été pris avec les hybrides. Pentax n’a pas suivi l’évolution en cours. Alors, je viens de commettre une infidélité … pour Canon … et je crois que c’est « pour la vie » ! Le divorce avec Pentax est donc consommé, non sans une larme à l’oeil de ma part.

Mes photos animalières seront faites dornénavant avec le Canon EOS R7 et un zoom Canon 100-500 mm.

Le très gros avantage est l’extrême rapidité de la mise au point. J’ai pu tester qu’à une distance de 66 m, sur un milan noir, l’appareil qui est programmé pour trouver les yeux de l’animal, fait instantanément la mise au point sur les yeux du milan et ne lache plus du tout cette mise au point, malgré tous les mouvements que peut faire l’oiseau (envol par exemple). Par ailleurs, l’objectif reste d’excellente qualité, même au zoom maximal. Et lorsqu’on zoome ensuite l’image sur son ordi, la qualité reste bluffante.

Deux exemples, tous deux au zoom maximal (500 mm, soit un équivalent de 800 mm car avec Canon il faut multiplier le grossissement de l’objectif par un coefficient de 1,6) (vous pouvez cliquer sur les images pour les avoir en meilleure qualité sur votre écran) :

Premier exemple avec une buse variable photographiée à 26 mètres.


Grossi sur l’ordi, ça donne ça :

Deuxième exemple avec un tarier des prés photographié à une quinzaine de mètres :

Puis zoom sur l’image :

J’ai l’impression qu’une nouvelle vie (photographique, cela s’entend) commence pour moi.

On reparle de tout ça … (à noter que Jérôme vient de s’équiper du même matériel).

Pour finir l’article par un petit trait d’humour : autrefois, j’utilisais des pellicules fuji (fujichrome, parfois fujicolor), je partais faire des photos animalières « comme à la guerre, la fleur au Fuji, maintenant c’est la fleur au Canon ! »

L’aigle pomarin

Aujourd’hui est un très grand jour pour moi. L’un des oiseaux fleurons de la Franche-Comté (car c’est là le seul couple d’Europe occidentale) enfin dans le viseur !


Et dans l’un des plus beaux paysages franc-comtois (on se croirait en Finlande) !




tomates d’avril

Voilà, c’est fait. Après plusieurs dizaines d’années à améliorer ma pratique en matière de culture des tomates en essayant de mettre à profit les changements climatiques, ma première tomate d’avril est enfin là, bien mûre (en pleine terre, en plein jardin, pas sous serre !). Semis le 26 décembre, variété Stupice, culture « à la dure » de manière à endurcir les plants, repiquage en pleine terre le 8 avril. On reparle de tout ça dans les commentaires. Photo faite ce matin.

Petites devinettes

Je sais qu’après deux semaines d’arrêt du blog vos neurones – tout comme les miens d’ailleurs – vont avoir énormément de mal à redémarrer. Enfin, pour certains d’entre vous … mais, dans ma grande bonté, je ne citerai pas de nom ou de prénom, chacun se reconnaîtra. Alors je me dis qu’une petite devinette ne ferait pas de mal à vos cerveaux qui commencent à se ramollir après 15 jours d’inactivité sur le blog !

Et comme Jérôme vient de me transmettre des photos de deux espèces qu’il vient d’observer, je me dis que deux devinettes à vous soumettre, c’est encore mieux  ! Et je suis sûr que vous serez tous d’accord pour payer deux devinettes pour le prix d’une !

Première espèce à identifier :

Deuxième espèce (beaucoup plus facile à identifier) :


Si personne ne trouve, je donnerai un indice mardi soir …

Oui, je sais, un dupdup c’est sadique !

Blog en congés

J’ai envie de souffler un peu. Alors une petite pause de ce blog, calquée sur les vacances scolaires de ma région, n’est pas superflue. Le blog reprendra le lundi 24 avril.

Je vous laisse avec une « rencontre au sommet » entre milan noir, milan royal et grand corbeau mais aussi avec quelques autres images faites cette semaine (je rappelle que vous pouvez cliquer sur chacune des photos pour l’avoir en plus grand format).