tomates d’avril

Voilà, c’est fait. Après plusieurs dizaines d’années à améliorer ma pratique en matière de culture des tomates en essayant de mettre à profit les changements climatiques, ma première tomate d’avril est enfin là, bien mûre (en pleine terre, en plein jardin, pas sous serre !). Semis le 26 décembre, variété Stupice, culture « à la dure » de manière à endurcir les plants, repiquage en pleine terre le 8 avril. On reparle de tout ça dans les commentaires. Photo faite ce matin.

Petites devinettes

Je sais qu’après deux semaines d’arrêt du blog vos neurones – tout comme les miens d’ailleurs – vont avoir énormément de mal à redémarrer. Enfin, pour certains d’entre vous … mais, dans ma grande bonté, je ne citerai pas de nom ou de prénom, chacun se reconnaîtra. Alors je me dis qu’une petite devinette ne ferait pas de mal à vos cerveaux qui commencent à se ramollir après 15 jours d’inactivité sur le blog !

Et comme Jérôme vient de me transmettre des photos de deux espèces qu’il vient d’observer, je me dis que deux devinettes à vous soumettre, c’est encore mieux  ! Et je suis sûr que vous serez tous d’accord pour payer deux devinettes pour le prix d’une !

Première espèce à identifier :

Deuxième espèce (beaucoup plus facile à identifier) :


Si personne ne trouve, je donnerai un indice mardi soir …

Oui, je sais, un dupdup c’est sadique !

Blog en congés

J’ai envie de souffler un peu. Alors une petite pause de ce blog, calquée sur les vacances scolaires de ma région, n’est pas superflue. Le blog reprendra le lundi 24 avril.

Je vous laisse avec une « rencontre au sommet » entre milan noir, milan royal et grand corbeau mais aussi avec quelques autres images faites cette semaine (je rappelle que vous pouvez cliquer sur chacune des photos pour l’avoir en plus grand format).

Le tadorne de Belon

La photo n’est pas de très bonne qualité mais voilà, c’est la première fois que je vois le tadorne de Belon dans la prairie en face de la maison.

La photo a été prise hier soir. L’oiseau était toujours là cet après-midi, sans doute que l’air de la région lui plait bien. Ou peut-être qu’il est venu me dire tout simplement qu’il y a longtemps que je ne suis pas allé en mer du Nord à Texel.

Alors, pour complèter cet article, quelques images du tadorne faites en mer du Nord.

Magie des toits vénitiens

Je suis en train de trier des photos que j’ai faites à Venise il y a longtemps (en 2009) et que je n’avais jamais pensé à trier. Et, évidemment, comme à chaque fois, je retrouve des images que j’avais complètement oubliées.

Je tombe ainsi des images réalisées au téléobjectif faites depuis le haut du campanile qui domine la place Saint-Marc. Je m’étais amusé à faire des gros plans des toits de Venise et de certaines parties de murs, mis en valeur par la diversité des lumières de la ville, j’avais été époustouflé par l’esthétisme de ces architectures. Une première image :

Grenouilles en déclin !

Pour parler du déclin de la biodiversité, on prend souvent l’exemple des insectes ou celui des oiseaux. Plus rarement celui des amphibiens.
Or, grenouilles et crapauds diminuent à la vitesse grand V.


Un ami m’a envoyé un graphique qui montre la diminution de la grenouille rousse dans une réserve naturelle de Belgique. L’unité de mesure est la surface en m2 occupée par les pontes de cette grenouille.


Alarmant !

Vite les maillots de bain !

Dans le dossier d’enquête publique de la centrale hydroélectrique de Bussières, le bureau d’études a écrit que le climat de Bussières est de type océanique.

 

 

Merci de me l’avoir appris.

Alors, avec une envie folle de me baigner dans l’océan, je suis allé m’acheter quelques maillots de bain.

J’ai pris ma bagnole avec mon sac de plage dans le coffre, j’ai fait le tour de la Franche-Comté … mais, à ma grande déception, je n’ai pas trouvé l’océan.

J’ai fini par comprendre l’arnaque, le bureau d’étude avait fait un copié-collé avec une étude faite … dans la Sarthe ! si si !!!

Alors, je revends mes maillots de bain sur ebay !

Keith Richards

J’ai toujours aimé lire des livres sur la musique, sur la vie des grands jazzmen, des chanteurs, des grands compositeurs de l’époque baroque, des rockers …

Je termine à l’instant « Life » de Keith Richards (paru en 2010). Il y avait longtemps que j’avais envie de lire ce bouquin, d’une part parce qu’un ami m’en a parlé avec passion mais aussi parce que, intuitivement, j’ai toujours senti que Keith Richards était l’âme des Rolling Stones (tout autant, sinon plus, que Mick Jagger en tous les cas).

Ce livre est un fabuleux témoignage de la vie des grands groupes de rock, leurs débuts, leurs tournées épuisantes dans le monde entier, leur rapport à la drogue, les tensions qu’il peut y avoir entre les membres d’un groupe, la manière de composer à deux (Richards/Jagger), les conflits avec la police, les séances d’enregistrement en studio…

J’aime énormément de choses dans ce livre : la manière dont il raconte les séances d’enregistrement de chacun des disques, les réflexions qu’il fait sur la musique, le recul qu’il a pris par rapport à cette époque déjà lointaine … Petites phrases par exemple sur l’évolution de la technologie : « Juste après « Exile On Main Street », la technologie a fait de tels bonds en avant que même les ingénieurs du son les plus balèzes n’ont pas compris ce qui leur arrivait; « Comment se fait-il que j’aie eu une super sonorité de batterie au Regent Sound Studio, avec ses boîtes à oeufs et un seul micro, et maintenant, avec quinze micros dans tous les coins, le son de la batterie me fait penser à quelqu’un en train de chier sur de la tôle ondulée ? ». Tout le monde s’est laissé emballer par la technologie, et tout le monde commence lentement à en revenir. (…) J’ai toujours eu l’impression qu’au fond de moi-même je rejetais la technologie, qu’elle ne m’aidait pas du tout, bien au contraire. (…) Cette idée qu’il faut séparer les instruments lors de la prise de son est l’antithèse du rock’n roll. Le rock’n roll, c’est une bande de types qui produisent du son dans un lieu clos, un son qu’il suffit de capturer. Et c’est ce son qu’ils font ensemble qui compte, pas les sons individuels. Tous ces mythes stupides à propos de la stéréo, de la hi-tech et du dolby, tout ça va totalement à l’encontre de ce qu’est la musique. »

Keith Richards fêtera ses 80 berges cette année.

Deux vidéos (sans les Rolling Stones) pour terminer cet article.

Mieux vaut ne pas être Américain !

La justice américaine est impayable. Lu dans le Monde ce soir : « Après six semaines d’audiences … l’avocat américain A M a été condamné… à deux peines de prison à vie qui s’appliqueront l’une après l’autre pour le meurtre en 2021 de … »

Vous vous rendez compte du truc si vous êtes Américain et que vous croyez à la réincarnation ? Vous mourez et, dans la vie suivante, vous retournez en prison dès la naissance !

Et que dire de ceux qui en prennent pour 250 ans ?

Déterminer l’âge et le sexe d’un oiseau : fastoche !

Il est très facile de déterminer le sexe d’un oiseau quand il s’agit de certaines espèces (les verdiers, les tarins, les rouge-queues, les canards, …).
Mais on sait que chez bon nombre d’espèces, les deux sexes sont identiques (ou quasi-identiques).
Alors comment faire dans ce cas-là ?
Dupdup vous livre sa méthode (qu’il va faire breveter).
Exemple du héron cendré dont on sait qu’il est impossible de différencier mâle et femelle (sauf dans certaines situations particulières : comportement sur le nid par exemple).


Hier, un héron est arrivé devant moi (j’étais dans ma « cabane » habituelle).

Il a soulevé ses jupes, s’est émoustillé, avec un regard en biais très accrocheur…

Alors, pas de doute, il s’agit d’une femelle ! (de nos jours, un mâle pourrait aussi soulever sa jupe me diriez-vous, mais, d’un point de vue purement statistique, le fait qu’il s’agisse d’une femelle l’emporte largement sur les autres possibilités).

En y regardant de plus près, je vois qu’il pousse des moutaches au bout du bec.


Alors là, aucune hésitation : il s’agit d’une vieille femelle, les problèmes hormonaux liés à la ménopause étant réputés pour produire ce genre d’effet.

Oui, je sais, je sors …

Je vomis …

La nouvelle loi italienne sur le sauvetage des migrants oblige les ONG à ne procéder qu’à un seul sauvetage à la fois.
Aujourd’hui, 59 migrants, faute d’être secourus, sont morts sur les côtes italiennes.
Je ne sais pas s’il y a un rapport entre la nouvelle loi italienne et la mort de ces migrants.
Mais, qu’il y ait un rapport ou non, le résultat est le même : je vomis …

prisons surchargées : la solution ?

Les journaux nous refont le coup des prisons surchargées sans nous proposer l’ombre d’une solution.
Mais la solution est relativement simple : au lieu d’assigner à leur résidence les grands délinquants à col blanc en leur mettant un bracelet électronique et de mettre en prison les petits délinquants, faisons l’inverse, non ?

Lorsque les premiers beaux jours …

Chaque année, en cette période de fin d’hiver, moi qui suis si sensible aux premiers signes avant-coureurs du printemps (le noisetier qui fleurit, la grive draine qui chante, l’air qui se parfume d’odeurs …), j’ai envie d’écrire un article sur cette énergie qui arrive d’un seul coup et qui gonfle la poitrine. Et puis, finalement, je n’écris jamais rien sur le sujet, c’est tellement banal ce que je pourrais dire !

Mais ce soir, en lisant une nouvelle de Maupassant qui s’appelle « Au printemps », je tombe sur ces premières lignes qui pourraient exprimer ce que j’ai envie de dire sur le sujet :

 » Lorsque les premiers jours arrivent, que la terre s’éveille et reverdit, que la tiédeur parfumée de l’air nous caresse la peau, entre dans la poitrine, semble pénétrer au cœur lui-même, il nous vient des désirs vagues de bonheurs indéfinis, des envies de courir, d’aller au hasard, de chercher aventure, de boire du printemps ».

Rien de plus, rien de moins, tout est dit !

petit exercice de comptage

Je vous ai déjà parlé du pingouin torda et du guillemot à miroir.
Il existe dans l’hémisphère nord une troisième espèce de la famille des alcidés : le Mergule nain (qui ne niche pas en France, contrairement à ses cousins).
Je vais rencontrer ce soir (elle vient à un concert privé donné par Sylvain) la spécialiste française des mergules nains qui participe à des missions internationales chaque année au Groeland (il y a là-bas des concentrations incroyables de cet oiseau).
Je vous en dirai plus demain dans les commentaires.
Mais en attendant, comme je sais que vos neurones vieillissent et que vous avez besoin de petits exercices mathématiques … tout du moins d’arithmétique parce qu’à vos âges il n’est plus question de faire des maths d’un niveau un peu supérieur (primitives, intégrales, vectoriels, équations à plusieurs inconnues…), je vous propose juste l’exercice suivant : combien y a-t-il de mergules nains qui passent au vol devant cette caméra (la vidéo ne dure que 38″) ?

L’exotisme au jardin

Le jardin de Christiane et Didier est l’un des plus beaux jardins que je connaisse. C’est l’un des rares lieux où la terre regorge encore de légumes en plein mois de janvier et de février, ce qui est devenu très rare (auparavant, c’était la règle car il fallait bien se nourrir de ses propres produits toute l’année). Nul besoin donc de vous préciser qu’on pratique là un mode de jardinage « à l’ancienne », loin des modes permacoles modernes.

J’ai le projet de faire une série d’articles sur leur jardin (quatre articles, un par saison). Mais en attendant, pour vous donner un peu l’eau à la bouche, voici quelques images que j’ai faites chez eux cet après-midi (entre quelques verres de bières, de blanc et de rouge, j’ai réussi quand même à faire quelques photos) et qui sont consacrées à des plantes exotiques qu’on n’imagine pas forcément cultiver ici en Franche-Comté :

Une petite production de coton faite en pleine terre …


… des feuilles de tabac dont certaines ont déjà été confectionnées en cigares …


Et surtout, une plante d’intérieur (enfin, sous nos latitudes) dont je vous laisse deviner le nom.

La phrase de l’année ?

Chaque année, les médias ont pris l’habitude de revenir sur l’actualité de l’année précédente en reprenant les faits les plus marquants. Parfois d’autres, avec plus d’humour, font un bêtisier. On peut décliner le truc sur plein de variations. Deux exemples sur le blogadupdup :

Premier exemple, la phrase de l’année qui, rétrospectivement, m’a fait le plus rire. Kylian Mbappé (mai 2022). « L’avantage qu’on a, les Européens, c’est qu’on joue toujours entre nous et on a des matches de haut niveau tout le temps, comme en Ligue des nations. Quand on arrive à la Coupe du monde, on est prêts, là où le Brésil et l’Argentine n’ont pas ce niveau-là. En Amérique du Sud, le football n’est pas aussi avancé qu’en Europe. C’est pour ça que les dernières Coupes du monde, si vous regardez, ce sont toujours les Européens qui gagnent. »

Deuxième exemple : la phrase de l’année que je juge la plus cynique. Emmanuel Macron (voeux télévisés du 31 décembre) : « Qui aurait pu prédire … la crise climatique aux effets spectaculaires encore cet été dans notre pays ? » 

Et vous, c’est quoi votre retour sur ce qui a été dit ça et là en 2022 ?

 

Juste une toute petite idée …

Juste une toute petite idée pour alimenter le débat sur les retraites :
« Et si l’on mettait d’office tous les hommes politiques à la retraite à l’âge de 60 ans ? »
Idée sans doute un peu démago.
Mais bon, on a le droit de rêver, non ?

Se libérer en s’alignant sur les normes !?!

Dans un article de ce jour, le Monde nous parle des personnes qui changent de prénom, comme la loi le leur permet.
OK.
Je n’ai aucun avis sur ce sujet qui ne m’intéresse pas du tout.
Mais quand je lis dans ce journal la phrase suivante dans la manchette de l’article, je saute au plafond : « Chaque année, jusqu’à neuf mille personnes demandent à changer de prénom, pour se conformer aux codes de leur milieu social ou accompagner une transition de genre. Une démarche libératrice, même si renoncer à son prénom d’enfant n’est pas toujours facile. »
Sur la transition de genre, je comprends.
Mais dire que se conformer aux codes sociaux c’est une démarche libératrice (alors qu’a priori c’est plutôt antinomique), quand même !
Se libérer en s’alignant, fallait inventer le concept. Le Monde l’a fait !
Ainsi va la dérive de la Presse qui n’a plus grand chose à dire sur plein de sujets …

Meilleurs voeux

Argent, énergies fossiles, ressources naturelles, … plus on en consomme, moins il en reste. Nous vivons un épuisement généralisé.
L’amour est la seule exception à cette règle et il procède même d’une logique inverse : car plus on en donne, plus on en reçoit.
Une seule goutte en produit 10 ou 100 fois plus !
Alors finalement, c’est la seule chose que je vous souhaite pour 2023.
De l’Amour donc : un peu, beaucoup, passionnément, à la folie … à vous de choisir !