Spermatozoïdes en souffrance ! Ah bon ?

L’espèce humaine ne se porte pas bien. Les dernières études montrent même que le nombre de spermatozoïdes de l’homme a baissé de moitié, en cinquante ans seulement !

Diminué de moitié en cinquante ans ! A la réflexion, ces chiffres me réconfortent. Car si j’ai deux fois moins de spermatozoïdes à 90 ans qu’à 40 (c’est à dire que 50 ans plus tôt), ça me permet d’espérer quand même une vieillesse beaucoup plus « guillerette » que je ne n’aurais pu l’imaginer !

A mes admiratrices : patience : dans 38 ans, ça ira encore !

14 réflexions au sujet de “Spermatozoïdes en souffrance ! Ah bon ?”

  1. Connaît-on la cause exacte : la pollution, le port des strings en cuir, le stress, la nourriture… ou l’adaptation naturelle – biologique – d’une espèce à sa pullulation ?

  2. Deux autres hypothèses :

    – le souci (oserais-je préciser « écolo » ?) de rationalisation du monde, de maîtrise de l’énergie et de lutte contre le gaspillage qui investit jusqu’aux parties les plus intimes.

    – la féminisation des hommes (à moins que ce soit juste une forme de galanterie de leur part) qui tendent ainsi à réduire l’écart scandaleux qui laissaient – en matière de production de gamètes – les femmes loin derrière eux.

    Petit jeu : à raison d’une diminution de moitié tous les 50 ans, combien de temps faudra-t-il pour atteindre le niveau féminin du gamète mensuel unique ???

  3. Oh ouiiiiiiiiiii Bernard, fais nous tâter encore longtemps de tes fameux tétards !!!!

  4. Comme on dit chez nous :

    « Plus on s’approche des asticots, plus on s’éloigne des spermatos ! »

    (une autre version de « Plus on vieillit, moins on produit »)

  5. Vincent, il doit vraisemblablement y avoir des causes multiples (mais je ne sais pas si le port de strings en cuir en fait partie).

    En décembre dernier, le professeur Multignier (Inserm) a fait une communication importante qui met en cause les éthers de glycol. Il a montré que ces substances, non seulement provoquaient une diminution du nombre de spermatozoïdes mais produisaient également un taux important de spermatozoIdes anormaux. Ces substances chimiques sont fortement utilisées sur toute la planète. En France, dans les années 80, on estimait à un million le nombre de personnes étant en contact avec ces substances dans leur vie professionnelle et un nombre encore plus grand de consommateurs, via les produits domestiques ou les médicaments anti-acné.

    Les résultats de Multignier obtenus en étudiant des travailleurs de la ville de Paris soumis au contact des éthers de glycol confortent l’hypothèse du rôle de ces substances dans la baisse de fertilité et la baisse de la qualité du sperme dans le monde, formulée en 1992 par un autre scientifique (Carlsen).

    Aujourd’hui, même si les éthers de glycol les plus toxiques (EGME, EGEE et EGEEA) ont commencé à être retirés, ils restent autorisés en milieu de travail et il subsiste un certain nombre d’autres éthers de glycol à la toxicité avérée qui sont encore utilisés massivement dans les produits industriels et domestiques.

    Ces substances ont été mises sur le marché dans les années 30 ont été utilisées massivement dans le monde sans avoir jamais été testées. La 1ère étude montrant une toxicité sur la reproduction date de 1971. Les études étaient suffisantes pour que soit lancé dès 1982 le premier avis d’alerte, mais il aura fallu 1998 pour voir la première interdiction (pour les plus toxiques et dans les seuls médicaments et cosmétiques) et aujourd’hui encore une large population y est encore très exposée.

  6. Et on les trouve où les « z’éterd’glycol », siouplé (que je sache quoi offrir désormais à tous ceux qui ne me semblent pas mériter le « droit de se reproduire ») ?

  7. Vous avez entendu les filles ?
    C’est scientifique : on a de moins en moins de spermatozoïdes !
    Donc (simple logique) pour maintenir le taux de fécondité, va falloir faire ça plus souvent !
    A vos cachets d’aspirine (hé hé hé !), le coup de la migraine ça ne tient plus face au problème de survie de l’espèce !!!
    Youpiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !
    (…et merci Bernard)

  8. Savez vous que le fait d’avoir un orgasme pour une fille lui fait disparaitre son mal de tete????
    C’est prouvé apparement….encore faut il pouvoir l’atteindre!!!

  9. Ah bon ? j’vais de ce pas planquer les aspirines, alors… et pourquoi pas monter une officine de médecine parallèle !

  10. HUM HUM …….Une adresse peut etre???? MDR

    Sinon , pourquoi cacher les aspirines???
    Le  » coup de la migraine  » est fréquent??? LOL

  11. BAISSE DE FECONDITE ? Vaste problème qui mérite qu’on s’y arrête !
    Comme dans toute pathologie les causes sont multiples et parmi elles tous les contaminants ingérés et respirés, subis ou administrés. Bien sûr on peut incriminer ces esters de glycols (présents dans les peintures en particulier), on pourrait incriminer l’effet itératif de micro-doses de métaux lourds, de pesticides, d’additifs alimentaires, de conservateurs… qui testés isolément sont inefficaces mais peuvent bien se contrarier, amplifier des effets délétères lorsqu’ils s’accumulent au cours d’une vie.
    Mais on oublie les causes physiques comme la température !
    N’oublions pas qu’un homme cryptorchide (ses testicules restant dans l’abdomen au lieu de se placer dans les bourses) est obligatoirement stérile : sa lignée germinale ne peut pas se développer à une température de 37° ; elle a besoin de se développer à l’extérieur du corps à 35-36° !
    Les habitudes vestimentaires (blue jeans serrés), la vie sédentaire, le chauffage central peuvent contribuer à une élévation sensible de la température dans les bourses et à la baisse drastique de la multiplication des spermatogonies-souches et diminuer le taux de production des spermatozoïdes….
    NB : Il semblerait que l’alerte ne concerne que les hommes des pays développés (à confirmer).
    Et il ne faut pas négliger les effets, difficilement mesurables, du stress. Et le cas échéant on pourrait penser que la population humaine est en passe d’autolimiter son expansion démographique…. mais comme elle n’est pas générale, on donne alors raison à Darwin : une fraction de l’humanité viendra occuper la niche écologique libérée par les nantis, les gavés, encore capables de faire l’amour, mais tout à fait incapables de faire des petits !!!
    Et que dire du stock d’ovogonies de nos compagnes ? Stock limité et définitif à la naissance, bien au chaud dans les ovaires mais exposé aux mêmes contaminants que les spermatogonies ???

  12. Et le réchauffement de la planète ? Et les tenues affriolantes des jeunes filles d’aujourd’hui ? Encore de quoi faire monter la température dans les bourses !!!

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