70 réflexions au sujet de “Petite devinette (3)”

  1. A propos d’hibernation, je me rappelle que lors de mes études à la fac, j’avais « opéré » des escargots qui étaient au frigo depuis plus d’un an. Ils étaient toujours vivants … !

  2. Que ce soit l’escargot paraît séduisant et c’est souvent qu’on les trouve pétrifiés quand les conditions ne sont pas favorables.
    Mais il me semblait que seuls les mammifères peuvent hiberner, c’est-à-dire que la température corporelle, le rythme cardiaque baissent sensiblement et que seul le métabolisme de base, vital, est maintenu.
    Je pensais donc à l’ours, mais en recherchant des précisions sur ce processus, grâce à Wikipédia, je me rends compte que l’ours est un semi-hibernant et qu’il peut facilement être réveillé, mais aussi que des non-mammifères peuvent hiberner. J’en suis pantois !
    Finalement, le recordman est sûrement un animal qui vit près des zones froides, donc plutôt un mammifère ou un poisson (un seul oiseau au palmarès).
    Allez ! J’opte pour le hérisson tiens.

  3. « Selon des journalistes canadiens le record d’hibernation serait détenu par une bactérie que l’on a retrouvé sur une abeille emprisonnée dans de l’ambre fossilisé. Libérée de sa gangue et remise dans un milieu nutritif cette bactérie est revenue à la vie après une hibernation de… plusieurs millions d’années ! »

    ( http://www.astrosurf.com )

  4. Je parierais pour un humain qui fait un étonnant « come back » : un homme politique (Giscard, Delors,…) ? un musicien (Dylan, Delpech…) ?, un truc du genre, quoi !

  5. Je pense à un écureuil nord-américain, ou sibérien pour le record puisqu’ils montent à des latitudes élevées mais je n’en sais rien.

  6. Eh bien bravo Serenense, il s’agit effectivement du Parti Socialiste Français qui détient le record du monde de la durée d’hibernation. Aucun spécialiste n’est d’ailleurs en mesure de dire quand celle-ci prendra fin. Aucun signe avant coureur de réveil n’a encore été observé chez la bête.

  7. Bonjour
    C’est la première fois que je cause sur ce blog, ou sur tout autre d’ailleurs. C’est Oups qui me l’a montré. Elle a bien fait. J’aime beaucoup. Oups me harcèle (j’exagère un peu) pour que je participe. Pour l’instant, quoi que je pense des sujets abordés, il y a toujours quelqu’un pour l’exprimer mieux que je ne ferais. Être lecteur me donne déjà beaucoup de plaisir.
    En fait, ce que je trouve parfait, c’est la présence de la nature en arrière plan de vos débats culture. Ces discussions « sérieuses » pourraient parfois être pesantes si elles n’avaient pas lieu, précisément, dans un blog où l’on parle aussi du léger passereau (mais c’est vrai qu’il y a toujours un blogueur blagueur pour détendre l’atmosphère).
    Pour moi, ce blog est une espèce de café philo qui se tiendrait dans la canopée d’une forêt comtoise. Ça me plaît vraiment.

    Si j’interviens aujourd’hui c’est parce que cette devinette sur l’hibernation fait écho, chez moi, à une autre question de même nature.
    Je sais bien que c’est pas comme ça que ça marche un blog ; c’est pas un service de renseignement. Je sais. Mais dans la mesure où quelqu’un a trouvé la bonne réponse à la devinette sur l’hibernation (ben oui, c’est le PS, comment n’y ai-je pas pensé avant ?), je me sens autorisé a poser une question périphérique à monsieur dupdup.
    C’est à propos de mes pies. La fenêtre de mon bureau donne sur un coin de pelouse et de jardin ou se dresse un beau noyer. À la fin de l’hiver dernier j’ai assisté au spectacle ravissant de la construction d’un nid, tout en haut de l’arbre, par un couple de pies. Au printemps, le feuillage m’a dissimulé des choses qu’il ne fallait probablement pas que je voie. Le fait est que des petits ont vu le jour. La famille m’a offert son tendre spectacle jusqu’à l’automne. Et puis plus rien. Avant même que les feuilles ne soient toutes tombées, mes voisins avaient déserté le noyer. Un jour de novembre, j’ai même surpris un écureuil sortir en douce du nid et dégringoler le tronc comme un voleur. Je me suis dit que les pies migraient peut-être (franchement, j’y connais rien). Mais en même temps, j’en voyais ailleurs dans les parages. Bizarre. Chassées par quelque chose ? Trouvé mieux ailleurs ? E
    t puis, il y a trois jours, je les ai revues. Elles étaient là, remettant de l’ordre dans le nid, poussant, tirant des brindilles, en apportant de nouvelles. Je suis content, mais je ne comprends pas. Elles étaient où ? Elles se sont fait un nid d’hiver ailleurs ? Seraient-ce deux autres pies ? (ma vue me permet de distinguer une pie d’une dinde, pas davantage). On dit que les pies sont attirées par tout ce que brille. Un peu bling-bling quoi. Est-ce qu’elles aussi passent leurs vacances d’hiver chez de riches amis dans le sud ?

    Quel est le meilleurs site internet pour répondre à ce genre de question ? (ou d’autres : j’aimerais aussi identifier un bel oiseau vert pâle à la tête orangée qui vient casse-croûter dans la pelouse sous le noyer).
    Merci Bernard.

  8. Je laisse à Dupdup le soin de répondre au sujet des pies, mais je suggère la bête suivante pour le bel oiseau vert pâle à la tête orangée : http://images.google.com/imgres?imgurl=http://www.oiseaux.net/oiseaux/piciformes/images/pic.vert.emfr.1g.jpg&imgrefurl=http://emmanuel.freri.oiseaux.net/pic.vert.1.html&h=450&w=600&sz=49&hl=fr&start=15&um=1&tbnid=EjwQvbzgPT6CXM:&tbnh=101&tbnw=135&prev=/images%3Fq%3Dpicus%2Bviridis%26svnum%3D10%26um%3D1%26hl%3Dfr%26client%3Dsafari%26rls%3Dfr%26sa%3DG
    Si c’est bien ça, belle description pour un ignorant et aucun risque d’en bouffer à Noël car la description colle parfaitement : le Pic vert se nourrit de fourmis qu’il mange à même la colonie et c’est effectivement un très bel oiseau.

  9. Bonsoir Pierre et bienvenue sur ce blog.
    La pie est un oiseau que je connais assez bien et je suis en mesure d’apporter quelques éléments de réponse à ta question. Les nids sont, chez la plupart des espèces, uniquement liés à la période de reproduction. Le nid ne sert plus à rien, une fois la période de nidification terminée. Chez la pei comme chez les autres espèces. Mais si la pie ne revient plus au nid à partir du mois de juin, elle est sédentaire et reste en général sur son territoire (son espace vital) qui peut aller jusqu’à une dizaine d’hectares. Il se peut que ton couple de pies soit resté sur ce territoire toute l’année mais qu’il n’a pas éprouvé le besoin (pour des raisons alimentaires) de revenir aux alentours du nid. Si la pie n’est pas migratrice, il arrive cependant qu’elle devienne erratique à la mauvaise saison et se déplace jusqu’à une distance de 50 km (mais ce n’est pas le cas général).
    Les pies construisent plusieurs ébauches de nids mais n’en utilisent qu’un seul. Les anciens nids sont parfois réutilisés par le faucon crécerelle ou le hibou moyen-duc. En général, la pie ne réutilise pas le nid qu’elle a construit l’année précédente, mais cela arrive néanmoins (ce qui semble être le cas du couple de pies qui nichent chez toi).
    Voilà les renseignements que je peux te donner, ça me fait beaucoup plaisir de parler de choses concrètes liées à la nature, alors ne te gênes pas … !

  10. Ah bon, c’était pas Vincent « l’hibernateur » ? Ca fait un moment qu’il a disparu de ce blog.

  11. Ouaiiiiiiiiiiiiiiiis ! Pierre est là ! Pierre est là !!! Ouaiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiis !!!!

  12. Hahahahaha ! K2R !!! ça doit être une blague !! tu verrais comme ça frite grave sur d’autres articles ! :-))

  13. Merci Bernard. Mon dieu comme j’envie les gens qui bossent dans ces métiers de la nature. Moi quand je regarde mes pies, je « gaspille » mon temps (mais je gaspille avec beaucoup de plaisir et sans trop de retenue).
    Mon oiseau vert, il est plus gros que ça. Un peu le volume et la conformation d’une pie, long dos, très élégant, bec solide, il pique le sol avec la même énergie qu’un corbeau. Mais je vais chercher sur le site que tu m’as indiqué. Je te redirai…

    Merci Oups pour ton accueil et ce joli bouquet de points d’exclamations mais je reste pas, j’enlève pas ma veste. Je suis content d’avoir trouvé cet endroit mais je peux pas y venir aussi souvent que toi ou les autres piliers. Je suis pas sûr non plus d’avoir compétence pour alimenter des débats parfois costauds. Et puis j’ai pas forcément le tempérament pour ça. Et puis j’ai pas envie de prendre une balle perdue (ça canarde dur sur le sujet des Droits de l’Homme).

    Mais j’essaierai de revenir aux nouvelles tous les jours. Ce blog est dans mes favoris (c’est le seul, avec B comme Bon, le blog de ma graphiste-cuisinière préférée). Et je l’ai déjà fait connaître à cinq personnes.

    J’espère que Vincent passera la nuit. J’ai mal pour lui. Il a l’air victime de son tempérament, plus que de ses positions.

  14. Si si, K2R, jsuis toujours là… mais suite à de récentes échauffourrées (qui ont laissé quelques traces) je me suis donné pour règle de n’intervenir que dans les articles qui ont dépassé la 5e place. Comme ça, en gros :

    1) je n’influencerai pas le lancement des débats avec mon « mauvais esprit »

    2) ceux que j’agace ne sont pas obligés de me supporter

    3) les citations que j’aime à poster n’encombrent pas les discussions

    J’ai, pour ma part, l’impression que les choses vont mieux comme ça (même si, comme dit Pierre – dont je salue aussi l’arrivée sur le blog – il y a encore des balles perdues en queue de peloton ;-) )

  15. (j’déconne, Brind’paille : je me souviens que tu as dit une fois n’avoir internet qu’au bureau… je em doute que tu n’es pas venue sur le log de tout le week-end)

  16. Je ne fais pas ma victime, Christophe (du moins je ne pense pas)
    Bernard – qui est tout de même le « patron » ici – a clairement dit que mes méthodes – je cite de mémoire – « de détournement (semblables à celles des créationnistes) et d’acculement » avaient fait fuir beaucoup de « gens de valeur » du blog… et qu’il fallait que chacun prenne dès lors ses responsabilités pour les faire revenir.
    J’ai juste l’impression que je prends justement les miennes, de responsabilités, et que je me soumets entre autre au point de vue majoritaire (personne n’a contesté le jugement de Bernard, à ce que je sache).
    Je n’ai cependant pas l’impression de me plaindre (je ne me sens effectivement pas le moins du monde « moribond », au contraire même…), j’explique simplement la situation à K2R.
    J’aimerais en plus vraiment que les personnes qui sont parties reviennent… sans être pour autant obligé de me « sacrifier » totalement.
    Que puis-je faire d’autre que ça ? Tu as une idée à me proposer ?

  17. En tous cas, si les personnes de valeurs qui sont parties offusquées ne reviennent pas malgré tes efforts pour ne plusles acculer (gros dégoûtant !), la teneur non consensuelle de certains des débats aura au moins attiré de nouvelles « personnes de valeur », aux points de vue rafraïchissants, non ?). Qu’en penses-tu bernard ? Il vit plutôt bien, le blog, là, non ?

  18. Quand je dis que tu joues la victime c’est sur l’expression « balle perdue » : ce ne sont pas des balles (alors là même le blog serait mort !) et elles ne sont jamais perdues avec les redoutables blogueurs d’ici ! J’ai donc refusé d’entendre le second degré dans cette expression tout comme je refuserais de te jeter la moindre pierre. Mais tu as raison sur un point : les mots sont parfois aussi cruels que des balles… mais ne sont alors pas perdus pour ceux qui les dégustent ! Pour cette raison, j’essaie d’être direct (et pas trop réac), et donc de ne pas être le sniper que nous craignons tous : celui de la queue de peloton par exemple. A ce sujet, rien à craindre de Brin’d’paille il me semble !

    J’ai eu aussi l’impression que certaines personnes avaient déserté le blog lors des débats les plus houleux, disons les moins allègres !
    Mais je suis aussi au rang de ceux qui ont cherché à te faire revenir à la suite de débats très virulents : sois bien sûr qu’ils m’ont affecté, comme d’autres sans doute.

    Et j’aime bien quand tu es direct. J’apprécie donc particulièrement tes éclaircissements : je trouve rassurant que tu recherches la compréhension ou que tu exprimes le malentendu. Le dialogue est nécessaire.
    J’imagine (aucune affirmation donc), que Bernard a pu être exaspéré comme moi de certaines perspectives soulevées au cours de la discussion sur le réchauffement climatique. En tout cas je l’ai été.

    Mais c’est sans doute une des limites du blog : une bonne vieille discussion les yeux dans les yeux aurait limité la casse.
    Un coup de téléphone aurait été plus efficace.
    Les écrits ont également leurs limites.
    Les gens pareil.
    Moi itou !

    Sinon, d’accord avec Oups : ce blog est toujours bien vivant, grâce à Pierre par exemple. Et malgré sa crainte… tu as passé la nuit !

  19. Je suis d’accord avec toi, Pierre, ce que je trouve aussi parfait dans ce blog (profitons du temps où on peut encore en parler au présent, ça ne va peut-être pas durer à ce que je viens de lire), c’est la présence de la nature en arrière plan de nos débats « cultureux ».

    Mais je ne dirais cependant pas, comme toi, que les articles naturalistes (ou jardiniers) sont la petite touche légère au milieu des discussions sérieuses. Au contaire. Ils replaçaient à mon sens plutôt ces débats souvent « verbeux » – je veux dire par là, se débattant autour des « mots » plus que des réalités plus « terre à terre » (au bon sens du terme) – à leur juste place. Les relativisaient en quelque sorte, en les replaçant régulièrement dans leur contexte : bulle « humaine, trop humaine… » dans une réalité essentiellement « non-humaine » (et bien plus silencieuse).

    Peut-être même est-ce, d’ailleurs, la part de plus en plus faible de ces articles naturalistes et jardiniers (pour lesquels on venait tous au départ du blog) qui est à l’origine de la situation de « crise » actuelle, dans laquelle tout le monde me semble un peu perdu.

    Tous ça, il faut le dire, à cause de qui ????

  20. … De Sarkozy !!!!!
    C’est en effet au cours de la campagne électorale que les articles proposés par Bernard sont devenus de plus en plus… politiques (avec tout ce que cela implique comme « conflits » idéologiques)

  21. Ben moi aussi je suis instit. Et à l’IUFM, on nous a bien dit : le présent, ça se conjugue en
    -ais
    -ais
    -ait
    -ions
    -iez
    -aient

    pourquoi Oups, t’as un problème ???

  22. Au lieu de surveiller l’orthographe des autres, Oups, tu ferais mieux de surveiller le pseudo sous lequel tu penses te masquer !!! ;-)

  23. Bon, Humeur badine, on voit que t’es pas instit non plus : C EST PAS DE L ORTHOGRAPHE CEST DE LA GRAMMAIRE !!!!!

  24. Le PS montrerait-il des signes avant-coureurs de sortie d’hibernation ?
    D’après ce que j’ai lu dans leMonde de ce soir, François Hollande aurait plissé les yeux !

  25. Et l’orthographe grammaticale (genre terminaison des verbes, justement), tu ne connais pas ?

  26. C’est étrange que ce soit toi qui viennent vanter les mérites de la conscience de la nature, Vincent. Lorsque j’ai lu le message de pierre j’associais vraiment cette remarque à des gens comme Christophe, Bernard, Serenense … mais absolument pas à toi, moi ou Isidore.

    Ce n’est bien sur une attaque contre personne, juste une remarque par rapport à ma surprise.

    Moi je suis bien content lorsque je vois des sujets un peu politiques sur le blog, j’ai tendance à plus les suivre que ceux de jardinage. Mais si ils le sont devenus pendant la période électorale, il serait sans doute plus juste d’attribuer cette mutation aux élections plus qu’au seul Sarkozy.

  27. « Ta geule », je ne sais pas si ça s’écrit avec un point d’exclamation ou un point d’interrogation. Je crois que c’est avec un poing tout court !

  28. C’est étrange, Glorfindel… que tu trouves ça étrange (que je vante les mérites de la nature)!
    Je suis certain, en plus, qu’Isidore aurait pu tenir les mêmes propos que moi.

    En même temps, c’est vrai que j’évite généralement d’employer le mot « Nature » (qui me semble porteur de trop de fantasme et de relents spiritualistes). Je vanterais donc plutôt, pour tout dire, « les mérites de la consciences de la Réalité », considérant forcément que la part du « non-humain » dans celle-ci est non seulement la plus grande mais, en plus, sûrement la plus passionnante (dépaysante, instructive, etc.)

    J’ai déjà pu exprimer mon « goût pour la polémique » (qui est, au fond, peut-être davantage un combat passionné contre ce que j’estime être un consensus mou et/ou la bien-pensance), mais je crois toutefois que mon inclinaison profonde (peut-être vais-je encore plus te surprendre) va plutôt vers la contemplation, l’apaisement et le silence.

    J’admets cependant l’avoir rarement exprimé ici, mais est-ce vraiment des choses qui peuvent se dire ?

  29. Hollande a peut-être plissé des yeux… mais Forni a fermé les siens !

    (…et l’on pu voir du coup, cet après-midi, un troupeau d’éléphant traverser le centre-ville de Besançon. Faut admettre qu’ils ne semblaient pas très fringants !)

  30. Le PS est moribond, certes, mais au lieu de s’en moquer pourquoi ne pas y adhérer afin de contribuer à définir l’orientation de sa reconstruction ?

    C’est le moment où jamais, en plus, il me semble.

    Pour tout vous dire (et vous surprendre encore plus, j’imagine), je n’y ai jamais autant songé (à y adhérer et m’y impliquer sérieusement) mais je me retrouve devant un sacré dilemme : j’aurais certes l’impression d’apporter une pierre à ce qui me semble souhaitable au niveau national, mais perdrait dans le même temps (en étant « encarté » d’un côté) tout crédit pour poursuivre localement le boulot que je tente de mener depuis près de dix ans pour faire avancer la « démocratie participative ».

    J’ai l’impression de me retrouver souvent face à ce genre de « choix cornélien d’échelle » (préférer une implication locale ou plus générale).
    Pas vous ?

  31. Je ne pense pas que ces deux types de choix soient contradictoires, on peut agir à ces deux niveaux, local et général, l’implication au niveau local permettant d’alimenter la réflexion générale et vice-versa. Le choix ne me semble pas cornélien. Mais il n’en demeure pas moins un risque énorme : celui de se voir broyer, laminer, par la machine énorme du parti. Le risque est d’autant plus grand que la pesanteur du parti est importante. Et la pesanteur est énorme au PS. Je dis cela sans animosité, le PS étant le parti dont je me sens le plus proche (et je suis d’ailleurs régulièrement présent à ses réunions locales). Ma situation de proximité (très relative) vis à vis de ce parti fait que j’ai écrit cet article sans moquerie aucune. Mais je rêve tellement que ça bouge dans ce truc inerte … Hollande me semble très proche de la marmotte, d’où cette petite allusion au premier plissement des yeux après hibernation. Le parti mérite mieux je pense.

  32. Hé là, Vincent qui parle de nature, du PS et même de la bible (sur un autre article), vous êtes sûrs qu’il s’agit du même Vincent ? Il a fumé la moquette lui aussi ?

  33. Moi je suis « encarté » depuis un an et je dois bien dire que je ne connaissais pas vraiment ce que pouvait être le PS avant d’y avoir été.

    Il y a deux choses qui me semble être fausses dans l’idée que tu t’en fais Vincent, la première est plutôt bénéfique : tu ne perdras sans doute pas la crédibilité que tu peux avoir au niveau local. La grande majorité des adhérents impliqués ont un regard souvent plus critique et plus désabusé qu’il n’y parait. C’est en plus surtout au niveau local que tu pourras t’impliquer et participer. Et c’est là que vient ma seconde remarque beaucoup moins appréciable : ne pense pas avoir le moindre mot à dire au niveau national, en dehors du vote à l’AG qui suivra le congrès (mais alors il faut te dépêcher car je crois qu’il faut avoir au moins 6 mois de parti même si je ne retrouve pas ça dans les statuts) tu ne peux absolument rien faire au niveau national (du moins pour ce que j’en ai vu). Enfin si mais il faut être patient et ne pas déménager trop souvent. Comme ça tu peux attendre d’avoir 10 de parti et là si tu es toujours aussi motivé et impliqué peut être que tu auras des responsabilités. J’exagère très peu.

    Ce qui est certain c’est qu’a aucun moment on te dira ce que tu dois penser, et qqun qui sait ce qu’est le PS ne devrait pas mettre en doute ta « crédibilité » pour quoi que ce soit sous prétexte que tu es « encarté ».

    C’est d’ailleurs toujours très drôle de voir le grand fracas que font des personnes comme Jean-Marie Bockel en quittant le PS, puisque tout ce qu’ils ont fait pour y être c’est payer une cotisation. L’adhésion est libre.

    Mais par rapport à l’hibernation, je suis loin de partager le constat de Bernard. Au niveau local, s’il est vrai que le PS n’a jamais été un parti très militant (en comparaison du PC par exemple, peu des adhérents s’impliquent réellement), la motivation et la visibilité du parti n’ont pas vraiment changé. Il n’y a pas d’hibernation à ce niveau. Pour ce qui est du niveau national, il consternait tout le monde (ou du moins c’était le cas pendant la campagne législative) et semble aujourd’hui trop calme, mais je suis convaincu que l’on n’a simplement aucun accès à ce qui se passe en interne. C’est sans doute bien triste que ça se passe comme ça mais ce n’est pas de l’hibernation.

  34. Dans mon canton, les réunions du PS ne sont pas très bandantes, ça hiberne dur ! Mais il n’empêche que je reste toujours fidèle dans ma tête à ce parti.
    Le mot « hibernation » était un peu exagéré de ma part je pense, mais comme bien souvent, ce genre d’articles a surtout comme objet de provoquer un peu de discussion.

  35. La crédibilité que j’évoquais (et que je perdrais en m’ « encartant ») est celle que j’ai patiemment construite au sein du Conseil de Quartier car ça se saurait vite et mes « adversaires » locaux (qui ne sont pas des tendres) se jetteraient sur l’aubaine (car ça se saurait très vite) pour pointer mon « acoquinement secret » avec la Municipalité actuelle.

  36. Humeur curieuse,

    Non non je n’ai rien fumé.
    De façon générale, je ne m’en prends pas (du moins je crois) :

    – à la nature (dans sa conception non fantasmatique) mais plutôt à certains travers de l’écologie politique,

    – au PS mais plutôt à la gauche dite « anti-libérale » actuelle,

    – à la Bible en tant que telle mais plutôt à l’idéalisme/spiritualisme dominant.

  37. Le choix cornélien d’échelle que j’évoquais ressemble un peu à celui utilisé en exemple par Sartre pour expliquer sa fameuse et énigmatique phrase : « L’existence précède l’essence ».

    Je cite de mémoire (c’est dans L’existentialisme est un humanisme, je crois) :

    Une guerre éclate. Que vais-je faire (à supposer que je sois libre) ?
    Me précipiter abandonner ma famille pour partir vite au front défendre les valeurs de ma patrie ?
    Ou plutôt tenter de rester auprès d’eux dans cette période de crise ?
    Bref, quelle valeur placé-je au-dessus de l’autre : la famille ou la patrie ?

    La réponse de Sartre est la suivante :
    La réponse n’existe pas « a priori ». C’est en faisant (dans le flou le plus total) le choix de partir ou de rester que je déterminerais laquelle des deux valeurs je place finalement au-dessus de l’autre. L’existence (ma vie) précède ainsi l’essence (le sens que je lui donne).

  38. Puisqu’on est passé à la politique, voici un titre du Monde de ce soir :

    « Municipales à Bordeaux : Alain Juppé a retenu la leçon des législatives »

    Ah bon, il s’est enfin décidé à retourner au Quebec !!!

  39. Pour moi, le choix est entre :
    contribuer (infinitésimalement) à la rénovation d’un parti
    ou
    participer (hyper localement) à l’expérimentation d’une réelle « démocratie participative ».
    M’engager dans l’un me semble vraiment incompatible avec l’autre.
    (Mais bon… ça ne m’empêche pas plus que ça de dormir, non plus. Y’a plus grave comme « choix cornélien »)

  40. Tu sais de mon côté, j’allais aux réunions et AGs au 6 rue de la madeleine et à celles du PS. Enfin, tout ça pour dire que je n’étais pas du tout perçu comme acoquiner avec la municipalité (Qui les assignait au TGI pour les faire expulser).

    Après, c’est vrai que si tu risques de compromettre ta position dans ton conseil de quartier, le choix est plus difficile. Si tu penses que ça te bloquera au niveau du Conseil de Quartier c’est sans doute plus simple d’attendre d’avoir mis qqch de solide en place ou d’avoir un consensus avant d’aller regarder plus loin.

  41. Impossible pour moi de ne pas alimenter le débat. D’autant moins que comme toujours quand il faut se résigner à aller dormir… je regarde la pendule… et que je suis aimanté par elle à minuit ! Il est donc l’heure du crime.

    Très tôt j’ai eu l’envie de m’engager politiquement, attiré par le pacifisme, l’antimilitarisme ou l’écologie qui ne se disait pas comme aujourd’hui : on disait surtout anti-nucléaire. Je suis par exemple allé au Larzac, à la Hague, dans une communauté, chez les anars qui ont toujours ma faveur.

    Mais je fuis aussi comme la peste les réseaux du pouvoir, de l’argent, de la séduction. Car j’ai vu ce qu’ils font de la beauté ou du rêve.
    Perdant facilement mes moyens devant un grand groupe, même si je progresse avec l’âge, je suis aussi certains que les grosses structures et les concentrations humaines sont pathogènes. Je fuis la ville, et j’ai été très malheureux de devoir y revenir pendant 8 ans.

    La vidéo transmise par Isidore, comme d’autres soubresauts de ce bas monde, m’ont beaucoup affectés et ont relancé en moi l’envie de faire quelque chose. Et puis j’ai repensé à tous ceux qui font quelque chose quelque part… et ce depuis longtemps. Et j’ai un sérieux doute sur les notions d’engagement ou d’aide :
    – nos informations sont soi-disant mondiales et curieusement l’on aide facilement loin… avec souvent des conséquences perverses.
    – ça flatte l’égo et certains dérivent vers les excès des réseaux que je cite plus haut (la puissance peut procurer l’ivresse).
    – il me semble que les puissants de ce monde, ceux qui motivent mes plus sourdes colères, ceux qui s’approprient la planète, sont passés à la vitesse supérieure : leurs moyens le permettent. Les politiques leur ont donné ces moyens (le regrettent parfois mais c’est trop tard) et certains en bénéficient…
    – les moyens qui sont souvent les nôtres (pétitions, manifestations, engagement associatif) sont souvent frustrants et pire maintenant : se retournent contre nous. Quoi de plus risible que de voir quelques nantis et fainéants enseignants défendre une mauvaise cause ? Quoi de plus dangereux que de laisser à disposition des manipulateurs toutes nos pensées secrètes (sur le net, par téléphone, par nos traces de plus en plus nombreuses) voire notre position géographique (cellulaire, GPS) quand on pense qu’il faudra tôt ou tard entrer en résistance contre ce qui se produit ? En tout cas plus et mieux demain qu’aujourd’hui. Et ce n’est pas la caricature d’une démocratie qui me fera perdre mon respect de la république, de mon pays, tout anarchiste que je sois resté.

    Les Africains disent qu’il faut tout un village pour élever un enfant. Je crois que c’est vrai.
    Nos villes n’y parviennent pas.

    Je suis convaincus que nos politiques de niveau national ou international n’ont pas le cran ou l’intelligence de faire ce qu’il faut ou que les mécanismes de régulation existants peuvent de toute façon les anéantir. car tout est fonction de quelques critères absurdes comme la croissance, la consommation, la flexibilité et j’en passe. Un humain non flexible casse. Un décroissant devrait être considéré comme un délinquant dans le modèle prédominant.
    Et je suis certain que le PS n’y peut rien. Ou que s’il pouvait au niveau national, il ferait tout pareil : c’est même annoncé.

    Alors je préfère les petits groupes, la nature et son cortège d’espèces qui ne dérapent pas, quelques anarchistes. Et je me réjouis d’avoir des amis qui pensent comme moi, poursuivent leurs efforts de fourmis, résistant tant à la morosité qu’aux mauvais penchants du libéralisme économique débridé.
    Et je pense que l’urbanisme est la pire folie des hommes.

    Mais il me semble qu’aujourd’hui peu de pistes politiques acceptables me sont accessibles : aller dans le sens d’une décroissance au sens qu’en donne Anne en y ajoutant le monde de la santé, cultiver mon potager (c’est un pas de plus vers l’abandon de la malbouffe).
    Et comme le dit Pierre Rabhi : c’est un acte de résistance de cultiver un jardin… enfin proprement ! Et c’est difficile dans un monde centré sur les villes.
    Tiens, un scoop : Pierre Rabhi donne une nouvelle conférence à la fin de l’année à Lons-le-Saunier. Allez-y, vous passerez au minimum un bon moment.
    Une petite phrase que j’ai déjà citée de lui : « Avant de passer à table, on ne devrait pas se dire bon appétit, mais bonne chance ! »
    Bonne nuit !

  42. Euh je connais des tas de gens bien au PS et même des ouvriers !
    Mais trouver Bayrou percutant et plus critique que le PS sur la politique actuelle pose un problème. La crise est ancienne et n’a pas été traitée.
    A part par Sarkozy : le PS mettra du temps à s’en relever.
    Et puis ils font aussi des vautours qui s’arrachent les morceaux d’une carcasse, la terre.
    Qu’on leur envoie les hyènes et les loups : les seconds ont déjà fait parler d’eux dans le Jura et les deuxièmes devraient coloniser la vallée du Rhône une fois arrivées à Marseille.

    Il reste aussi l’option lourde : aller à fond faire valoir ses droits au tribunal (faut un portefeuille et du temps) ou cramer un hypermarché mais rien qu’un Mac’Do c’est cher payer.
    Vais p’t’être m’en griller une autre moi, en attendant !

  43. T’étais aux AG du « 6 », Glorfindel ???
    On a dû se voir alors, j’y suis souvent allé (enfin, surtout au début), notamment pour justement y représenter le Conseil de Quartier et tenter de voir si des liens pouvaient s’établir.

  44. hihi
    T’es au PS, Glorfindel ???
    On a du se croiser alors : je viens à peine de rendre ma carte !

  45. Je connaissais bien un Vincent au 6, que j’appréciais d’ailleurs beaucoup mais ce n’est pas toi.

    Comme j’y allais pas très régulièrement et que je n’ai pas connu le mouvement au tout début, je ne sais pas si je t’ai vu mais c’est possible.

    Sinon Oups, si tu es sur Besançon, oui on a du se croiser. Pas depuis septembre mais durant la période des présidentielles et des législatives, c’est probable.

  46. je n’étais plus là aux législatives (je travaille à Belfort, ça me laisse peu de temps).
    Au 6, tu devais connaître un Vincent brun, un peu dégarni, 1m75 et souvent en débardeurs, non ?

  47. Vincent Bonnet, j’imagine, que j’appréciais aussi (même si on a eu de nombreux désaccord) pour avoir été le seul membre de Confluence6 qui n’a pas boycotté l’instance de « démocratie participative » concernée par l’avenir du lieu (et qui travaillait sur l’avenir du lieu depuis la fermeture de l’ancienne école) : le Conseil de Quartier de Battant.

  48. Décidément le quartier de la Madeleine me semble bien fréquenté !
    J’y vais souvent, il m’arrive d’y croiser Anne, Vincent, je suis suceptible d’y croiser Oups également … Glorfindel aussi donc. Mais la Madeleine, vous la croisez, vous ?

  49. Ben actuellement ça va être plutôt difficile de me croiser là bas, je suis sur Lyon (enfin banlieue ouest de Lyon), études obligent. Besançon est devenu une petite étape lorsque je rentre dans ma campagne.

  50. Pour revenir au sujet de départ :

    J’adopterais volontiers (pour ma part) l’usage américain qui consiste à ne pas accorder de seconde chance à un candidat qui a déjà perdu une élection (exit, donc, pour commencer, Jospin et Royal, et pas mal d’autres éléphants)

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