Le faucon kobez

Lorsqu’il se produit un événement dans le monde des oiseaux, ça se sait vite dans le milieu ornitho. Je me rappelle ainsi que la nouvelle de la réapparition du hibou grand-duc, après 31 années d’absence, s’était répandue comme une traînée de poudre et nous nous étions alors retrouvés à une dizaine de personnes sous la falaise du château de Joux un soir du mois d’août 1980 pour partager ce moment exceptionnel.

Avec internet, les nouvelles vont encore plus vite. Ce week-end, la nouvelle de la présence d’une cinquantaine de faucon kobez sur un site proche d’Arc-et-Senans, s’est répandue à la vitesse grand V. Avertis par Christophe, nous sommes allés, avec Joëlle et Guy (Anne ayant eu la très mauvaise idée de partir quelques jours dans le sud), admirer ce splendide rapace. Les faucons étaient là, amassés par petites grappes sur les saules aux branches dégarnies. Une petite partie de la communauté ornitho franc-comtoise était aussi sur le site, munie des indispensables longues-vues.

Jusqu’à présent, je n’avais vu le faucon kobez qu’à une seule reprise et à grande distance. C’était il y a une vingtaine d’années en Camargue. Je n’espérais pas voir ce rapace en Franche-Comté, bien que sa présence soit de plus en plus régulière semble-t-il.

C’est probablement à la faveur de conditions exceptionnelles, tant au niveau météorologiques, ressources locales en nourriture et peut-être dynamique des populations de ce rapace, qu’une telle concentration a pu avoir lieu.

Pendant près de deux heures, nous avons pu admirer les allées-et-venues incessantes du faucon en train de capturer au vol inlassablement les insectes dont il se nourrit. Car le régime alimentaire de ce rapace est en très grande partie composé d’insectes tels que coléoptères, libellules, criquets et sauterelles (qu’il n’hésite pas à rechercher au sol).

Merci à Christophe de m’avoir permis de mettre en ligne ses photos, toutes réalisées en digiscopie (appareil photo numérique plaqué, moyennant un adaptateur, sur l’oculaire de la longue-vue). Ci-dessus une femelle en train de faire sa toilette.

Encore quelques jours probablement et ces faucons kobez seront partis en direction de leurs territoires de nidification situés loin à l’Est : depuis la Roumanie et jusque sur une bonne partie de l’Asie.

49 réflexions au sujet de “Le faucon kobez”

  1. Que dire de plus sinon que les observations réalisées le matin étaient extraordinaires : nombre d’oiseaux posés ensemble, faible distance d’observation et qualité de la lumière. Nous étions une poignée à nous rincer l’œil, cloués sur place par la beauté du spectacle.
    Bravo surtout au découvreur, JPP ; l’efficacité de son regard et de son ouïe n’étaient plus à prouver.
    Ça fait près de 25 ans que j’observe les oiseaux et cette matinée d’observations et de prises de vues restera, si ma mémoire ne défaille pas, un merveilleux souvenir.

  2. Quelle bonne idee ont eu ces faucons de faire une apparition en Franche-Comte et par suite dans ton blog !
    Je dois avouer que je n’avais jamais entendu parler d’eux.
    Est-ce que tu pourrais eventuellement, ou Christophe, preciser la taille approximative de ces faucons ?
    Ils paraissent de petite taille … comme le faucon crecerelle ?

  3. La taille du faucon kobez est légèrement inférieure à celle du crécerelle, la longueur est de 28-34 cm chez le kobez et de 31-37 cm chez le crécerelle (d’après le guide ornitho).

  4. Une belle remontée printanière de ces petits Faucons que l’ont retrouvent si ma mémoire est bonne en Hongrie , quelques couples ont tentés de nicher en France dont un couple avec réussite en Vendée 3 petits à l’envol!!! Surprenant quand on sait que leur chemin de migration est très à l’est …
    Merci pour ces belles photos car très rares

  5. Lors du dernier afflux de ces migrateurs, en 1993, la nidification s’est ensuivie dans 4 départements (Vendée mais aussi Ain, Bouches-du-Rhône et Isère).
    Ces Faucons kobez présentent la particularité d’être grégaires, comme le Faucon crécerellette, un cousin méridional rare du crécerelle. Ils ont aussi une migration qualifiée de circulaire je crois : un départ par l’est lors de la dispersion automnale et une migration plus à l’ouest au printemps. Des phénomènes météorologiques particuliers (vents d’est ces derniers temps) peuvent favoriser le survol de la France et pour peu que les proies soient accessibles sur ce trajet, la nidification est rendue possible.

    Pour relativiser la qualité des photos : facile car espèce peu farouche et démonstrative, j’ai un peu pensé à un casting en cette période de festival de Cannes. Les faucons régionaux habituels (crécerelle, pélerin, hobereau) sont nettement plus « coton » à fixer !
    Le kobez étant insectivore, nous avons aussi remarqué son vol plus lent ou placide. Les prouesses de vitesse du pélerin (300 km/h en piqué) et même du hobereau (pas loin de 200 km/h en accélération) en font des bolides bien difficiles à photographier.

  6. Et dire que j’étais fière d’avoir vu, ce dimanche, l’Aigle botté dans leVercors !

  7. Christophe, tu parles de nidification possible. Est-ce que ça veut dire que certains couples pourraient rester là ?
    Ça me donne des chances de les voir quand j’irai sur le site vendredi soir (impossible d’y aller avant).

  8. Avec qui ???
    On m’a dit avec le Faucon d’éléonore , le fils d’un Pèlerin …. Qui lui n’était pas un Faucon mais un Vrai !!!

  9. Tss…tssss !
    On ne dit pas Faucon kobez, mais Faut qu’o… qu’on baise !
    Soyons clairs.
    Comme le regard du Fau…

  10. Le tout gris c’est la femelle et l’orangé le mâle, c’est ça ?

    (Un coup de chapeau à Brind’paille pour sa réponse ;-) )

  11. moi je fait faire en classe un exposer sur les faucon et je suis en cm1 et je sait qu un faucon pouvait aller plus vite qu un train a rande vitesse c est a dire jusqu a 350 kilometre heures laura

  12. C’est magnifique de voir que des enfants s’intéressent encore aux oiseaux à notre époque !! C’est très bien ces exposés , ça fait faire de la recherche , beaucoup de découvertes et ensuite ils lèveront plus facilement le nez au ciel pour observer ce monde qui les entoure , ce monde qui est malgré tous ce que l’on veut nous faire croire , truffé de choses merveilleuses , lorsqu’on veut bien s’y attarder un instant dans cette vie qui va à mille à l’heure , beaucoup plus vite qu’un Faucon …. !!

  13. Merci Yves pour ce message d’encouragement à Laura dans son travail.
    Je ne savais comment m’y prendre, étant à la fois connaisseur des oiseaux… et instit !
    Bravo à Laura pour ses recherches qui l’ont amené jusqu’à la référence incontournable du Net en matière de vrais et de faucons. Qu’il soit donc bien établi pour toi (Laura) comme pour tes parents, que le site sur lequel tu auras laissé ton message si encourageant pour de plus anciens observateurs de la nature ne présente pas de risque : au contraire il nous encourage tous à poursuivre notre envie de faire partager la beauté du monde comme ses originalités.
    Merci à toi et bon exposé bien sûr !

  14. Vu tres probablement un faucon KOBEZ en extreme sud ardeche, commune de Gravieres ,pres de LES VANS, vers la fin janvier.
    Il s’est pose sur un mur à environ 4m de moi, et y est reste plusieurs dizaines de secondes.
    Gris clair dessous, gris cendre plus fonce dessus,bec jaune,3 taches tres claires dessus la tete. Je n’ai pas vu s’il avait du rouille a l’arriere.
    Grosseur inferieure a un geai.

  15. J’ai du mal à imaginer qu’un faucon Kobez puisse être présent en France en hiver. C’est un chasseur d’insectes aériens et à cette époque tous sont partis en Afrique (la plupart ne reviendront qu’en mai).
    Je ne pense pas non plus qu’il ait l’habitude, contrairement au crécerelle, de se poser sur un mur.
    Non, je pense plutôt qu’il s’agit du faucon crécerelle. Mais bon, on ne le saura jamais …

  16. :biggrin: Moi je m’appelle Sanjana et je dois faire un exposer sur le faucon pour ma classe (cm1).J’avoue que c’est pas si facile que sa en a l’aire . lol :biggrin: M

  17. De quoi aimerais tu parler à propos de ce faucon Sanjana? Je suis certain que la porte de Dupdup à laquelle tu viens de frapper est une bonne porte…

    (Bon, Dupdup, si tu estime que je me mêle de ce qui ne me regarde pas, dis-le, hein :wink: )

  18. Très bonne idée de se concentrer sur le crécerelle.
    C’est le « Faucon commun » et une bonne entrée en matière pour les autres espèces dont il est possible de souligner les particularités :
    – la vitesse du Faucon pélerin
    – la puissance et la beauté du hobereau
    – la grâce du nonchalant kobez
    – l’originalité du tout petit émerillon qui vient en hiver
    – le rare crécerellette, méditerranéen si proche du crécerelle
    – les grandes espèces : lanier, sacre et gerfault
    – jusqu’au romantique Faucon d’éléonore, le mythique faucon maltais.
    Une bien belle famille dont le bec est particulier avec ce « frelon », destiné à limiter les turbulences de l’air, permet les prouesses aériennes.

    Sanjana, si tu as besoin d’informations particulières, tu as frappé à une bonne porte.

  19. Ce qui est bien ici derrière cette porte , c’est qu’il y a toujours quelqu’un pour vous ouvrir , aujourd’hui c’est Luc , hier c’était Robert et demain ce sera peut-être moi ou Christophe !! Et Dupdup toujours aux fourneaux prêt à servir ces bons conseils … Et tous les jours on passe jeter un oeil dans la maison du bonheur . C’est peut-être virtuel mais putain ça fait du bien !!!
    Et si les enfants nous rejoignent à la table pour les devoirs c’est encore plus beau …

  20. :cheerful: : Ouais, et en plus c’est gratuit !

    :alien: : Cf. à contrario, cette pourriture de site qui faisait les devoirs à la place des mômes contre du pognon. La folie !
    Le prochain truc, c’est le site qui bosse à ta place pendant que toi tu vas à la plage… mais ça, c’est vrai, ça existe depuis longtemps, ça s’appelle les exploiteurs (aux Antilles : les béqués)…

  21. Puis, je me dis que si le blog se met à attirer les tizenfants, va falloir faire gaffe aux cochoncetées qui viennent parfois égayer l’agora et qui, sans le vouloir, pourraient se retrouver dans un exposé didactiqueue !
    :w00t:

  22. Bonjour
    En traversant la plaine entre Grandfontaine et Routelle ce midi ( 16.10.2012 ), il m’a bien semblé qu’un faucon de petite taille semblant correspondre à vos photos était posé sur un fil électrique…. :happy:
    Flo

  23. Il s’agit sans doute d’un faucon crécerelle car le faucon kobez est extrêmement rare et c’est par ailleurs un oiseau insectivore contraint de repartir très tôt en Afrique, dès la fin août. Tous sont déjà au sud du Soudan depuis un moment déjà.

  24. Je partage l’avis de Bernard : un peu tard pour un kobez (qui est surtout insectivore) en ce mois d’octobre. Le crécerelle est lui un rapace beaucoup plus fréquent.
    Mais il est bien sûr possible d’observer le Faucon kobez sur un fil électrique… lors des migrations.

  25. En migration ?
    Le faucon kibez est toujours en période de reproduction, non ? :whistle:

  26. Au fait , j’ai mis un lien vers une carte … Mais je ne suis pas sûr que tout le monde peut la voir !!
    :unsure:

  27. Moins de chance pour vous effectivement, mais les Anglais en voient alors avec l’invasion actuelle… Mais on est mieux placés c’est sûr.
    Mais on a nettement moins de pingouins et de phoques ;-)

  28. Sans doute que je ferai un article sur le faucon kobez dans les deux semaines qui viennent … si j’ai le temps de trier mes photos !

  29. Quelle vie de fou ! :cwy:
    On part s’égayer dans la nature et après, il faut trier les photos et déterminer, déterminer (en bota, ça prend un sacré temps !)
    Mais si on restait les doigts de pieds en éventail, on aurait des fourmis dans les jambes.
    Bon en fait, il nous faudrait vivre au moins 100 vies :biggrin:

  30. Fort heureusement, les ornithos passent moins de temps dans leurs bouquins que les botanistes. La semaine dernière, j’ai eu l’occasion de parcourir la flore Gallica. Comme la plupart des flores il n’y a que du texte et quasiment pas de dessins et ça m’a semblé terriblement ardu. Au bout de deux lignes, je ne comprenais plus rien (enfin j’exagère j’ai quand même quelques notions). Je pense qu’il faut au moins une dizaine d’années avant d’acquérir les notions élémentaires de botanique et … je n’ai plus le temps c’est trop tard ! :angry:
    A côté, l’ornitho c’est de la gnognotte !
    (cela dit elle me botte annick !)

  31. Et ne parlons pas des entomologistes ou des mycologues. Mais là encore rien à voir entre un spécialiste des libellules (parfois un ornithologue habitué à peu d’espèces) et un bouffeur de comestibles comme moi !
    Je partage l’avis de Bernard, les ornithologues sont souvent des fainéants.

    Faut être honnête avec soi-même. :wink:

  32. On attend le kobez quand même, avec l’afflux exceptionnel de cette année — et pas fini — tu pourrais même l’avoir à domicile.

    PS : je viens de vérifier, mon ‘ëîÌêȃœë‘“øÇøøøÇ¡“ÌÈÌϬȇÏÌÒƒ¬Ì~ de vérificateur orthographique le modifie en « lobez », ce qui n’a évidemment pas échappé à Yves.

    ¡ë«‘Ç¡«“ø¡}øë¡}‘ø¡}ø !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

  33. L’ornitho, un fainéant ?
    Pas sûr …
    Les différences de plumage ne sont pas faciles non plus (le goéland, oh là là !)
    Mais c’est clair que c’est moins ardu que faire la différence entre un poil simple et un poil en étoile :w00t:
    Et puis, l’oiseau est plus difficile à photographier.
    La plante, elle au moins, ne bouge pas.
    Quoique, à bien y réfléchir …
    Il y a toujours du vent et pour réussir une photo du fameux poil !!! :w00t:
    Allez, chacun sa galère, et on en redemande en plus :biggrin:

  34. Oui, sauf qu’au moins les guides ornithos montrent les différences de plumage entre les goélands (plumage de 1ère année, 2ème année …) avec de belles illustrations alors que les ouvrages utilisés par les botanistes sont souvent vides (ou presque) d’illustrations et qu’il faut se contenter des textes des clés de détermination.
    Pour les goélands, un néophyte peut s’en sortir avec un guide ornitho mais pour une graminée ou un carex il ne peut pas s’en sortir avec un ouvrage de détermination (de type Gallica cité ci-dessus).
    Idem pour d’autres domaines comme les coléoptères (j’ai passé trois années, quand j’étais étudiant, à m’escrimer sur la clé de détermination de Boubée et la différence d’une espèce à l’autre ne se faisait parfois que sur le nombre d’articles que possèdent les antennes).

  35. @Etincelle
    j’ai une question de botanique, nous avons planté des edelweiss venant d’une jardinerie. Pendant 2 ans, avons eu des fleurs, puis plus rien aussi pendant 2 ans, et maintenant sur un bon mètre carré nous remarquons des pousses vertes avec feuilles douces et duveteuses, hauteur entre 30 et 50 cm avec un soupçon de bouton floral.
    Est-ce-que ce serait des pousses d’édelweiss. En tout cas c’est au même endroit vers la rocailles où nous avions mis en place la première plante.
    Un grand merci si tu peux me donner des explications. De mon côté je vais surveiller la floraison et donnerai des nouvelles.
    Très bonnes sorties pour découvrir de nouvelles plantes. La nature est si belle maintenant qu’il faut en profiter.
    Pas vrai…..Bernard……avec la perspective de Texel.
    Bonne semaine à tous, avec un coucou spécial pour Geneviève et Patrick
    Jacqueline

    bonjour Etincelle,
    j’ai une question. Nous avons planté une édelweiss achetée en jardinerie et elle a fleuri 2 ans, puis, après 2 années de disette nous avons maintenant des pousses vertes, avec des feuilles très duveteuses et un soupçon de bouton, et ces pousses se trouvent dans la rocaille où nous avions mis la plante d’origine, avec une étendue tout autour de la dite rocaille. Mais ces pousses font entre 30 et 50 centimètres, et cela m’étonne.Est-ce-possible…..je vais bien surveiller la floraison.
    Un grand merci pour la réponse, je suis certaine que la spécialiste que tu es pourra éclairer notre lanterne, et très belles promenades botaniques pour toi. Que la nature est belle en ce moment.
    Amitiés à tous.
    Jacqueline

  36. désolée pour l’article doublon, je n’écris pas sur mon ordi perso, donc je fais des mauvaises manipulations.
    pour Bernard, « le pigeon voyageur de Franche-Comté » bonne découverte des nouveaux habitants de Texel »
    Jacqueline

  37. Pas trop d’accord avec le fait que l’ornithologie c’est de la gnognotte par rapport à la botanique ou autres choses … C’est une histoire de passion et d’observation . Lorsqu’on est passionné , on a toujours quelque chose à apprendre à découvrir ( et on apprend vite ) ….
    C’est étrange , dans vos remarques sur l’ornithologie , vous parlez beaucoup du plumage des oiseaux et rarement des chants , des cris … C’est pourtant un critère déterminant qui nous entraîne vers une première approche des oiseaux !!Le botaniste n’a lui que le critère visuel …. Et olfactif que l’on oubli trop souvent . L’odeur des plantes comme en ce moment au bord du ruisseau , c’est merveilleux !
    :wub:

  38. des amis habitant un village voisin ont vu un autour des palombes ils avaient l’air surpris, je ne connais même pas cet oiseau ,c’est un rapace?

  39. L’autour c’est très proche de l’épervier mais la taille nettement au dessus. Alors que l’épervier se contente d’attraper des petits oiseaux (souvent de la taille du moineau, maximum de la taille d’un merle), l’autour se nourrit de gros oiseaux (geais, pigeons ramiers …) et peut même capturer un colvert ou une buse en plein vol.

  40. Ma question était « provoc ».

    Effectivement, c’est moins simple, et je connais même un ornitho qui reconnaît l’autour des palombes à l’odeur. Véridique, je vous raconterai ça un jour, car certains vécus naturalistes valent leur pesant de cacahuètes.

    Je constate quand même, comme le souligne Bernard, que la connaissance livresque pour maîtriser le sujet végétal ou invertébré est bien plus inaccessible qu’au sujet des objets volants vertébrés.
    Mais pas si simple, Etincelle a raison de parler des goélands et Yves des chants ou des cris.

    Et puis ce qui est merveilleux avec la nature c’est que bien des ornithologues se penchent sur une fleur et que bien des botanistes lèvent les yeux sur un truc qui fait crac boum hue. Et partager nos sensations est un vrai plaisir. :wink:

  41. C’est vrai que comme dit Christophe, un botaniste s’intéresse aussi souvent aux insectes ou aux oiseaux et un ornithologue aux fleurs et aux petites bêbêtes …
    Avec un bémol quand même …
    Je connais énormément d’orchidophiles qui ont de véritables oeillères pour tout ce qui n’est pas orchidée (mais tous ne sont pas comme ça heureusement).
    Il sont capable de rester 10 minutes à observer une orchidée sans voir que à son pied pousse une jolie petite plante originale qui mérite amplement quelques instants d’attention.

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