Mes tomates de l’été 2008 (6)

LE COIN DU JARDINIER (36)
La saison n’est pas encore finie pour le jardinier. Jusqu’à la fin de l’automne, il y aura profusion de carottes, choux, salades, endives, choux-navets, artichauts, poireaux… Mais pour les tomates, ça tire à sa fin. Le mildiou est en train de mettre un terme rapide à leur culture. Mais pas de regrets, l’année 2008 a été très bonne et la culture d’une cinquantaine de variétés de tomates m’a permis de découvrir cette année de nombreuses variétés. Un ancien article explique dans quelles circonstances je me suis lancé dans une culture aussi folle alors que j’avais plutôt décidé de lever le pied.

Les tomates de la fin septembre sont précieuses, elles sont un peu moins belles que celles du plein été, un peu tachées, mais c’est un véritable luxe que de pouvoir encore les déguster.

Ma série d’article sur « mes tomates de l’été 2008 » se termine donc. Voici une sixième et dernière sélection des variétés que j’ai cultivées. Avec, dans le sens de lecture (de gauche à droite et de haut en bas) : Purple calabash, Grosse blanche, Anna Russian, Pêche blanche, Ingegnoli et Raisin vert.

Dans quelques semaines je mettrai un article qui fera le point sur les variétés dont j’ai récolté les graines et que je pourrai envoyer aux différents blogueurs intéressés par leur culture.

31 réflexions au sujet de “Mes tomates de l’été 2008 (6)”

  1. Ha quel beaux paniers de tomates. Tu nous fais vraiment envie. Ces belles photos me réjouissent durant ma morne journée de travail. Existe t’il un article (ou a écrire) qui parle de ces variétés anciennes, résistantes, qui poussent ss soin particulier sinon de maintenir les tiges autour de son tuteur ?

  2. He bien non, il n’existe malheureusement pas de variétés qui ne nécessitent aucun soin particulier. Car le mildiou affecte toutes les variétés, anciennes et modernes (même si les variétés anciennes à croissance indéterminée résistent plus longtemps que les modernes). Mais si l’on excepte ce problème particulier du mildiou, toutes les variétés sont de culture facile, il suffit juste de les attacher et on peut sans problème ne pas les tailler. C’est la première année où je ne les taille pas et les résultats sont très bons.
    Pour en revenir au mildiou, qui est un problème très compliqué à mon avis, j’avais écrit il y a longtemps un article sur le sujet :
    http://www.leblogadupdup.org/2007/08/14/le-fleau-du-mildiou/

  3. Ah ah ah !!!!
    Celles que je préfère sont la coeur de boeuf et la marmande – Dans ta récolte, celle qui correspond à ce que j’apprécie, est la Anna Russian – Elle a une chair rose et charnue me semble t-il – Par ici, les dernières tomates qui terminent la saison des tomates et donc l’été, finissent dans les confitures rouges ou vertes – La verte est délicieuse et confite avec un petit goût comme de pastèque-

  4. On m’a déjà dit effectivement que la confiture de tomates verte avait un goût de pastèque. Tiens, à ce propos, il faut que j’aille récolter mes pastèques. Car même dans l’Est de la France, il y a de tout dans le jardin à Dupdup !

  5. As tu des tomates poires ?
    je me souviens que mon père en avait une année , mais ce n’était pas les meilleurs question goût et la chaire pas croquante et farineuse , il avait été déçus , pourtant la forme était originale . Je cris même que c’était accidentellement qu’il les avait planté , car il croyait que c’était des tomates apéros oranges , comme quoi la photo sur l’étiquette peut vous jouez des tours !!
    Alors , tu vas nous montrer des photos de tes belles pastèques !!!!!
    L’image de la pastèque me replonge vers un séjour en Hongrie , Je crois n’en avoir jamais mangé depuis !! Depuis quelques années en Finistère , beaucoup cultivent le melon , chez toi aussi ?

  6. Je ne plante plus de tomates poires car je les trouve plutôt insipides. Et en plus, elles me semblent plus sujettes au mildiou que la moyenne des tomates.

    Ah oui, tiens, un article sur les pastèques, pourquoi pas.

    Je cultive des melons tous les ans. Trois années sur quatre, ils viennent très très bien en Franche-Comté. Mais là, c’est la loi des séries : les trois dernières années ont été exécrables. Cette année, les cinq premiers melons cueillis étaient délicieux, la pluie et le froid s’y sont ensuite mis et tous les autres melons, qui avaient le goût de courge, ont été donnés aux poules !

  7. J’allais sortir une bêtise sur les melons que nous disons dans le Sud mais je ne vais pas la dire ici – Quoique ! elle demande qu’à sortir de mes quartiers –
    Des melons au goût de courge – Moi, citadine je pensais que cela n’existait plus et que la sélection avait été faite depuis longtemps – Nous avons au marché ou au supermarché que des melons délicieux, muscadés avec un goût uniforme toute la saison – Ce qui laisse très peu de place à l’imperfection – C’est certainement pour cela que nos poules ou poulets sont sous cellophane dans les frigos poulaillers -Mais je me donne alors où sont passées les courges dans cette histoire , hihihi !

  8. Vic, si tu ne veux pas être ringarde, il ne faut pas dire « hihihi ! », il faut écrire :
    . Pour : « hihihi » : :getlost:
    . Pour : « hehehe » : :ermm:
    . Pour : « hohoho » : :shocked:
    . Pour : « hahaha »: :lol: ou lol
    Et si tu montes sur tes grands chevaux, tu écriras :
    . Pour : « huhuhu ! » : :w00t:
    Capito ?

  9. Merci Robert
    Même pour faire rigoler l’ouest avec Yves, je ne peux pas raconter cette fameuse histoire pourtant j’avais laissé 2 indices qui donnaient le sens de cette blague très orientée avec » quartiers et melon » – mais peut-être que les mots non pas le même sens selon les régions –
    Je vais en raconter une toute mignonne :
    Les garçons sont comme les melons – Il faut en tâter plusieurs pour en choisir le bon – désolée Robert hihihihi !
    Bonne soirée à tous

  10. J’ai l’impression, Vic et Bernard, que vous ne parlez pas exactement des mêmes melons.
    Par son insistance sur le rapport melons/quartiers Vic ne ferait-elle pas allusion à une partie de ceux qu’un aimable Monsieur voulait et veut sans doute encore karchériser ?
    Je peux me tromper, Vic, et dans ce cas tu gagneras certainement à en tâter encore et encore…

  11. Merci de ce compliment qui me va droit au coeur.
    Peux-tu cependant répondre à ma précédente question ?
    J’ai pour règle de n’en plus poser à ceux qui n’y répondent pas et je ne voudrais pas penser que tu en fasses partie.

  12. J’ai récolté hier mes « probablement dernières tomates. »
    Bien que nombre d’entre-elles soient bien développées et verte, le déclin du soleil comme la progression du mildiou me laissent envisager de maigres suites.
    Quelques variétés produisent longtemps, je le découvre : pêche blanche, roma, matina par exemple. D’autres sont tellement tardives que je m’interroge sur la couleur de leur maturité ! Enfin, certains pieds ne sont absolument pas touchés par le mildiou… mais portent aussi des tomates vertes… snif !
    Me reste encore la possibilité d’une maturation forcée dans le journal, ou la congélation des exemplaires les plus pourris pour une future réaction sociale.

    Avez-vous déjà utilisé des tomates congelées… pourries ?!
    Je pense qu’immédiatement sorties du congélateur, il s’agit d’armes de dissuasion massives !

  13. Avec ça ce monsieur Emile Diou n’a qu’à bien se tenir , tu es près à l’accueillir !!! :devil:

  14. J’ai quand même encore quelques variétés, surtout de tomates cerises, qui donnent quelques fruits mais les tomates ont vraiment du mal à murir, contrairement aux autres automnes.

  15. Et bien moi j’ai des framboises de belles et grosses framboises , tardives mais on va en faire de bonnes confitures avant que la pluie d’automne ne rince le bon goût de ce fruit .

  16. J’ai encore un pied de tomates vertes dans ma serre avec 5 fruits. Muriront-ils ? Tout dépendra du temps qu’il va faire…
    Autrement, les aubergines ont été abondantes et continuent de donner.
    Mais le triomphe d’arrière-saison appartient sans conteste aux poivrons. La variété récupérée sur un fruit acheté en supermarché a donné des spécimens à peau fine, charnus à souhait et qui tournent à un beau rouge en cette fin de saison. Farcis et cuits au four : un régal.
    Quand Bernard lancera son offre de graines de tomates, j’y ajouterai la mienne de graines de poivrons détournées du marché industriel pour être recyclées dans le circuit bio.

  17. Avez-vous un petit truc pour se débarrasser du liseron sans produits chimiques , une vrai invasion cette année !!

  18. Yves, as-tu essayé l’eau bouillante ?

    Ah, les gars, nous venons de manger à midi, en entrée, nos premiers épis de maïs doux de la saison… Un délice total !

  19. Je n’ai aucun pied de liseron dans mon jardin. Je pense que la seule méthode bio est de les enlever à la main, le plus profondément possible et de les enlever dès qu’ils ressortent. Au bout d’un certain temps, les pieds sont épuisés et les liserons ne ressortent plus. C’est une méthode fastidieuse mais à mon avis la seule qui existe en bio (sauf peut-être la méthode à l’eau chaude de Robert mais je dois dire que je ne connais pas du tout cette méthode).

  20. Oui, j’ai souvent entendu parler de cette méthode thermique, notamment celle qui consiste à brûler les mauvaises herbes avec un genre de chalumeau. Il semblerait que ce soit très consommateur en énergie, beaucoup plus que l’huile de coude en tous cas …

  21. Ah, ça c’est sûr !
    Et le fait que le mec s’équipe comme pour monter à l’assaut afin d’exterminer de vive force une petite plante de 12 cm qui ne lui a rien fait d’autre que d’oser pousser sur son territoire de gravier, me donne à penser qu’il est surement casqué, qu’il doit probablement rouler en 4 x 4 pour renouveler sa bouteille de gaz et, qu’au retour, il bat sa femme !
    (Si vous ne l’avez pas trouvée, la vidéo est en bas de l’écran)

  22. Une seule solution, et c’est celle de Bernard : le désherbage !
    Un travail ingrat mais facile avec le liseron je trouve, et qui donne de bons résultats. Le travail est facilité lorsqu’on travaille avec le temps. Désherber est facile lorsque la terre est mouillée, la pluie est bienvenue pour le potager… et pour le désherbeur. Pour avoir désherbé des hectares et des hectares de plantes potagères chez un maraîcher bio lors de mes années étudiantes et à ne plus pouvoir me relever (j’accompagnais les algériens et les turcs), je dois dire que la surface du jardin même étendue, ce n’est plus une affaire. Le secret est d’intervenir au stade des plantules, lorsque l’enracinement est encore superficielle.
    Plus tard, lorsque les plantes potagères sont bien développées, les quelques « mauvaises herbes » ne sont plus aussi problématiques.
    Pour revenir au liseron, lorsqu’il s’enroule autour des haricots grimpants ou ds tomates, voire des patates, sectionner la tige au niveau du sol est suffisant sinon on blesse les plantes chéries.
    Je me souviens encore de mon patron en Alsace, désherbant le champ de céleri, jambes écartées et quatre rangs à la fois, à deux mains. Vous n’imaginez pas ce qu’un homme déterminé peut accomplir !

  23. Pétard, je l’ai bien vu que le premier lien ne fonctionne pas !
    Il me semblait que le ton sarcastique de mon propos (du lance-flamme à la bombe-laser, en passant pas le cocktail-Molotov pour détruire le liseron) était suffisamment délirant pour que le clin d’oeil fonctionne, lui.

    Comme l’affirme Christophe avec lequel je suis archi d’accord quant à cette vérité première : « Une seule solution, et c’est celle de Bernard : le désherbage ! »

    L’eau chaude, la chimie, le lance-flamme, etc. de la merde en pot !
    En compagnie d’algériens et de turcs, vive l’huile de coude qu’est pas faite pour les fainéants, nom de nom !

    Je précise : :wink:

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