Et si nous parlions de nos livres préférés ?

Lorsque j’avais écrit l’article « c’est qui, VOUS (2) » destiné à mieux connaître vos goûts en matière de lecture, j’avais été impressionné par les références que vous aviez données (lire l’article et vos 44 commentaires). Il y avait de quoi faire des dizaines d’articles à partir de vos listes de livres préférés. Et puis le temps a passé, mes articles ont recouvert mes propres articles, reléguant vos commentaires à des années-lumières (tout va tellement trop vite sur un blog …!). J’ai souvent eu ce sentiment de gâchis en pensant que rien de tout cela n’avait été exploité (dans le sens noble du terme « exploité », s’il en existe un …).

J’ai souvent imaginé une manière de revenir sur le sujet. Et puis une idée m’est venue la semaine dernière : discuter entre nous, tous les mois, d’un livre. Pour que les blogueurs puissent prendre le temps, s’ils le souhaitent, de lire le livre qui sera à l’honneur, je donnerai à chaque fois le titre et l’auteur du livre un mois avant l’échéance. Chaque article paraîtra le 1er mardi de chaque mois.

Mais je souhaite surtout que ce soit VOUS qui présentiez et parliez de vos livres préférés. Alors, je m’éclipserai dès le deuxième mois et donnerai la parole (le 1er mardi de chaque mois donc) à Anne, Brind’paille, Jenofa, Michèle, Nanou, Oetincelleo, Christophe, Yves, Robert, Glorfindel, Serenense, Luc de Belgique …(enfin, à tous ceux qui en ont envie)  pour qu’ils nous présentent chacun un livre, avec les mots de leur choix, afin qu’on puisse en discuter tous ensemble. A charge pour chacun d’écrire un petit texte de présentation qui engage la discussion.

Pour le premier livre, je propose « La vierge froide et autres racontars » de Jorn Riel, un auteur danois. Un grand merci à Oetincelleo qui a eu la gentille de m’envoyer un livre de Riel et qui m’a fait découvrir ce grand auteur que je ne connaissais pas.

Rendez-vous donc le mardi 3 mars pour parler entre nous de ce livre qui n’est pas un roman mais une suite de nouvelles, venues du Grand Nord. J’ai choisi volontairement un livre qui se lit très vite. Voici ce qu’on peut lire sur la quatrième page de couverture de ce livre : « Cap sur le Groenland avec Jorn Riel, écrivain baroudeur et conteur malicieux. De son long séjour en Arctique il a rapporté des anecdotes, des récits, des « racontars ». En un mot, des histoires d’hommes seuls sur une terre glacée où le soleil, l’hiver, se couche très longtemps. Ces rudes chasseurs ont d’étranges faiblesses, des tendresses insoupçonnées, des pudeurs de jeunes filles et des rêves d’enfants. Les solitaires s’emplissent de mots tus et, ivres de silence forcé, ils quittent parfois leur refuge pour aller « se vider » chez un ami. Ces nouvelles de l’Arctique ont la rudesse et la beauté du climat qui les suscite. Souvent râpeuses, toujours viriles, parfois brutales, saupoudrées de magie et de mystère, elles nous racontent un monde où la littérature ne se lit pas mais se dit, où l’épopée se confond avec le quotidien, où la parole a encore le pouvoir d’abolir le présent et de faire naître des légendes. »

Pour celles et ceux qui auraient envie de lire ce livre avant le 3 mars, je signale juste qu’il est publié aux éditions 10/18 en poche, qu’il est disponible dans toutes les bonnes librairies et sur les sites tels que Amazon.fr.

Rendez-vous donc dans les glaces du Nord le mardi 3 mars !

46 réflexions au sujet de “Et si nous parlions de nos livres préférés ?”

  1. Excellente idée !
    Mais rendons à César …
    Cette idée avait déjà été proposée par Robert, justement dans un commentaire de l’article en question ( il proposait de le faire avec une nouvelle).
    Quoiqu’il en soit, c’est un rendez-vous mensuel bien alléchant que tu nous proposes là.

  2. L’extrême délicatesse de ton rappel me touche beaucoup, Etincelle.
    La mémoire des sources, comme je l’ai déjà dit souvent, me semble nécessaire à l’expression de la gratitude.
    Merci à toi.

    Oui, si je proposais de nous intéresser à une nouvelle, c’était dans le but de faciliter sa lecture au plus grand nombre d’entre nous et de permettre en outre de centrer un peu nos débats ultérieurs.
    Quitte à lire l’ensemble du livre de Jorn Riel, ne pourrions-nous pas convenir que nos échanges porteront en particulier sur telle ou telle nouvelle ?
    Ayant lu ce livre, Bernard et toi êtes sans doute à même de répondre éventuellement à cette suggestion…

  3. Je vais essayer de vous suivre, c’est vrai que c’est assez excitant. Mais moi pas grand lecteur… En parlant de source, Robert, rendons à Enid Blyton ce qui lui appartient. Mon préféré, c’était « le club des cinq et le trésor de l’île ». Et toi tu parles de « Candide » comme étant ta première vraie lecture. C’est quoi pour toi une vraie lecture?

  4. Bonne question, Luc. Et bien, c’est une lecture qui marque ta vision du monde (à la différence des lectures « distractives » qui se limitent à nous faire passer un bon moment, si tu veux).
    J’ai, je crois, décrit quelque part sur le blog ce qui m’arriva, à 12 ans, lors de ma première lecture de « Candide » (je ne saurais dire où, je m’y perds). Depuis, je n’ai cessé de « cultiver mon jardin » (au sens figuré, puis aussi au sens propre), louant depuis le père Voltaire pour, par delà les siècles, le don qu’il me fît.

  5. Je n’aurais pas comme défini La vierge froide et autres racontars comme une suite de nouvelles.
    C’est plutôt une suite d’anecdotes ou simplement de moments de vie de personnages qui sont toujours les mêmes et qui vivent dans des conditions très particulières.
    Donc pour répondre à Robert, ne lire ou ne parler que d’une partie du livre lui retirerait tout son sens, il me semble.
    Deux autres personnes à ma connaissance ont déjà lu ce livre : Yves et Christophe.
    Et bientôt Robert …
    Mais je te préviens, Robert, la lecture de ce livre là nous fait passer un très bon moment alors « vraie lecture » ou « pas vraie lecture »?
    On verra çe que tu en penses le 3 mars.

  6. Ah, oui, je comprends, Etincelle. Gardons donc cette intention des 157 pages.
    Quant à savoir quelle lecture nous aurons faite, impossible d’en connaître avant de l’avoir entreprise.
    Donc, nous verrons bien. Mais, tu sais, il m’arrive souvent, comme tout le monde sans doute, de me demander en cours de lecture ce que je fais là. Et alors, ni une ni deux, j’abandonne illico le bouquin et à jamais.
    Parfois, lorsque le style est vraiment bon, je me laisse volontiers emporter, même si le livre terminé, je n’y pense plus jamais.
    Et puis, il y a ces divines surprises d’une rencontre avec un livre, et mieux avec une oeuvre, dont on ne sort pas indemne.
    A chaque fois, on ne le sait qu’après, longtemps après. Ii faut des années, voire des décennies, pour s’autoriser à affirmer qu’une oeuvre vous a marqué.
    Et d’ailleurs cela est aussi valable pour la musique que pour la littérature, n’est-ce pas ?

  7. Oui, longtemps après …
    Ce livre a eu beaucoup d’impact sur moi, j’y repense presque tous les jours, et c’est aussi pour cela que je l’ai choisi. Et aussi parce que plusieurs lecteurs de ce blog connaissent bien Jorn Riel et en apprécient la qualité d’écriture. Mais bon, ne parlons de ce livre que le 3 mars.
    Il n’y a peut-être pas de vraie lecture et de fausse lecture. Ou alors, la définition qui pourrait s’appliquer, ce qui peut faire la différence, c’est « ça nous touche ou ça ne nous touche pas ». C’est quelque chose de très personnel, il faut donc éviter tout jugement de valeur, ce serait un écueil. C’est vrai qu’il est dommage que certains ne soient pas touchés par des écrits profonds. Tout comme il est regrettable que d’autres ne soient pas touchés par des sujets légers. Cela a à voir avec la part d’enfance (d’innocence ?) qui est en nous. Enfin peut-être… Cela a à voir aussi avec nos racines, il y a des choses qui, dans un roman, peuvent résonner profondément en nous alors que l’effet sera négligeable sur un autre lecteur. Histoire de racines, de vécu sans doute …

  8. Ben, dites les gars, vous me donnez drôlement envie de le découvrir ce bouquin. Je ne devrais pas tarder à le recevoir et me jetterai immédiatement dessus.

  9. Ce sont derrière les choses légères que se cache parfois la vraie philosophie de la vie. Peut-être qu’un jour je serai amené à présenter « l’automne à Pékin » de Boris Vian. Ce n’est qu’un roman, facétieux à priori, et pourtant …

    Tiens, ça me fait penser que beaucoup portent aux nues Christian Bobin, auteur fétiche entre tous. Je crois que Brind’paille n’aime pas, si je me souviens bien. Finalement, quand on ouvre un livre de Bobin, on ne le quitte pas, on « boit » ses paroles. Mais quand on le repose, que reste-t-il, passé la fascination pour les mots ? Je comprends ceux qui disent que, une fois refermé le livre de Bobin, il ne reste rien, absolument rien … j’aurais parfois tendance à le penser aussi.

  10. Dire qu’il y a des veinards qui n’ont pas lu Jorn Riel…
    Ça fait bien longtemps que je me fais cette réflexion au sujet d’un de mes auteurs préférés (un autre dont je tais le nom pour le moment car j’aimerais vous le faire découvrir).
    Terrible ma situation par rapport à cet auteur que j’aurai peut-être le plaisir de vous présenter: j’ai déjà tout lu et je suis dans la douleur de ne pouvoir lire un nouveau texte car il n’en existe pas. Non pas tout : il me reste un volume dans un coin que je n’ouvre pas. J’ai pris soin de l’oublier. Comme j’ai pris soin d’oublier bien des livres pour avoir le plaisir de les relire. Même des polars ! Plus ça va et plus on oublie ! Même les meurtriers.
    Alors pas de problème pour attendre vos commentaires sur ce livre. J’ai prêté le mien et je ne sais pas à qui…

  11. Sacré Christophe! Je vais donc te rendre jaloux: non seulement je n’ai jamais rien lu de Riel, mais je ne connaissais même pas son nom. Ça c’est de la chance pas vrai? Je passe donc demain chez mon libraire…

  12. Moi aussi j’ai de la chance, car je n’ai lu que deux livres de Riel et j’ai acheté ces jours-ci d’autres racontars … Il me reste donc l’essentiel de son oeuvre à découvrir.

  13. « la vierge froide » ! Il me semble qu’il y a là un pléonasme. Une vierge est, par définition, plutôt froide. Car une vierge un peu chaude ne reste pas vierge longtemps … ! :biggrin:
    Oui, je sais c’est une réflexion de mec, plutôt en dessous de la ceinture, … tant pis, j’ai osé …

  14. …Et tant qu’on parle bouquin et littérature, je suis surpris de n’avoir vu aucune référence à la BD. Je termine à l’instant une bande dessinée de cent pages sur le thème des séquelles psychologiques laissées en héritage à son fils, par un colonel de l’armée argentine dans les années 70′. Une approche de la « folie expliquée et non justifiée » absolument terrifiante. A lire: « L’héritage du Colonel » de Carlos Trillo et Lucas Varela Aux editions Delcourt. Col Mirages.

  15. Te tracasse pas trop , Bernard, pour la hauteur de ta réflexion sur la chaleur des vierge. Personnellement, ça me rassure plutôt de savoir qu’il n’y a pas que des têtes sur ce blog!

  16. Luc, si tu préfères, tu peux te plonger dans l’univers de Jorn Riel en lisant la trilogie « le garçon qui voulait devenir un être humain » qui est parue en BD. En tout cas les deux premiers tomes. Je ne sais pas si le troisème tome est sorti. Ces BD devraient valoir le coup (je ne les ai que feuilletées rapidement) vu que les trois livres sont très bien comme tous ce qu’a écrit Jorn Riel.
    Mais si tu veux participer au débat sur la vierge froide …, tu seras pourtant obligé de lire le livre car les racontars ne sont pas parus en BD.
    Je te rassure, ce n’est pas un livre pour les « têtes ».

  17. « Car une vierge un peu chaude ne reste pas vierge longtemps … ! » Oui mais , Peut être que pour l’homme dans le froid de l’Arctique , il est plus raide d’être raide …. :pinch:

  18. Très volontiers, Bernard, d’autant que j’ai une relation très particulière à la bande dessinée, en cela que mes oncles en lisaient déjà dans les années cinquante alors qu’elle était encore considérée de très haut par un large public bien pensant. Je baigne dans la BD depuis près de quarante cinq ans!
    Cependant, je l’ai délaissée durant près de quinze ans, exaspéré par les nouvelles habitudes commerciales qui l’ont envahie à partir des années 80′. Les « collectors », les éditions originales, les cotations, la « para-bédé » et enfin , le pire du pire: les « non, je ne prête pas mes BD, j’ai trop peur qu’on les abime ». Quelle trahison!!!
    Il y a quelques semaine, j’ai replongé… Cela serait-il dû au fait que mon fils Jonas ait entrepris des études de BD? Tiens, Tiens…
    Le problème, c’est que je n’ai aucune idée de la popularité des différentes BD que je découvre actuellement et que je n’aimerais pas faire l’apologie d’une œuvre déjà largement commentée.
    Alors, histoire de me faire une idée: Qui a lu « Magasin Général » de Loisel et Tripp (2006)?

  19. Loisel est un merveilleux auteur du merveilleux (le fantastique quoi).
    J’ai dévoré presque toutes les BD de la médiathèque de Besançon (environ 20000 titres je crois) quand j’y résidais encore… il y a 4 ans. 16 BD par semaine ! Après une pause de 15 ans j’en avais des choses à découvrir ! J’exagère : j’ai très peu investi le rayon manga (certains sont extraordinaires) et la faible qualité de certains dessins me rebute malgré la force de l’écriture.

    Mais ce Loisel et Tripp date d’après ma boulimie habituelle d’images… je ne l’ai donc pas lu.
    Tardivement je réagis à la demande du livre préféré et souhaite faire part de mon ouverture d’esprit totale : tolérer tous les écrits même les BD et les choses les plus incroyables jusqu’aux albums de coloriage de notre cher moi-je premier. Faut tout de même tolérer les enfants, les simples et les atypiques, ils sont notre biodiversité à nous ! Et je ne dis pas bio pour biographie !!!

    J’espère juste que cette BD n’est pas un ultime coup de fric du genre série interminable. Et surtout que Luc de Belgique saura me la vendre ! Je me souviens encore de la découverte du rige, un des personnages forts de Loisel lorsqu’il travaillait avec Letendre… quels beaux voyages j’ai fait dans ma tête sans même voir un oiseau.

  20. Connais pas Loisel !
    Je ne suis un lecteur de BD qu’occasionnellement. J’ai dû en lire peut-être 200 ou 300 et c’est très peu …
    Mais si je vous disais quelles BD ringardes et anciennes je lis … Allez, si, j’ose quand même : Comès, Tardi, Achille Talon, Lagaffe, Thorgal, les passagers du vent, ballade au bout du monde, les maîtres de l’orge, Blueberry … rien que du vieux !

  21. Et rien que du bon !
    Achille Talon excellent.
    Quelques très bons Thorgal.
    Comès pas drôle mais romantique.
    Et Tardi : un des meilleurs actuellement en France.
    Moi j’ai lu bien pire pour me rendre compte du meilleur : Pif gadget, les supers héros, les marvels, et sur de mauvais papiers !

  22. L’Epervier de Patrice Pellerin . J’aime bien .
    Et Tintin et Astérix personne n’a lu ces BD ?

  23. Ahhhhhhhhh !!!!!!!!!!!!!!!!!!
    Le beau Thorgal …
    LE héros auquel aucune femme ne saurait résister !
    Vous connaissez Cosey ? Servais ?
    Et Dérib ? Buddy Longway, et sa compagne, Chinook.
    Je crois Bernard, que parallèlement aux livres proposés mensuellement, il va falloir faire la même chose avec les BD ???

  24. Ce que je trouve dommage avec les BD et qui est un frein à leur lecture, c’est le prix élevé …
    Vous voulez lire les 31 volumes de Thorgal ? Rien de plus simple, il suffit de sortir un peu plus de 300 euros. Et dans 15 jours, vous aurez fini de tous les lire … l’heure de lecture revient plutôt cher.

  25. C’est vrai que là Bernard tu touches la corde sensible , le prix , c’est vrai que ça aussi ça devient très cher , et que beaucoup ne peuvent se payer le plaisir de lire , heureusement que dans nos villages il y a encore des bibliothèques , mais pour combien de temps ?!

  26. J’achète presque toute mes BD d’occasion, entre trois et cinq €… Le reste, effectivement je le loue ou emprunte. Est ce la lecture et la culture qui sont chères ou en revient-on encore et encore à notre besoin compulsif de posséder? Chaque fois que l’un d’entre vous signale la possibilité de se procurer telle ou telle chose via le net, je suis étonné. Amazon.fr: la culture à portée de mains ou la pérennité de la consommation au pouvoir. Bernard, ça sert à quoi de posséder les 30 volumes d’une série de BD? Ceci dit, je comprend fort fort bien: en un an je me suis procuré près de 130 disques de jazz… : :blush: unsure: :whistle: (toute ces petites figures sont sensées signifier un sentiment de légère culpabilité face à un manque de cohérence de ma part, mais vite passée grâce à la reconnaissance de la complexité de la question, et puis bon sang de bois, c’est bon de se faire plaisir!)

  27. Oui, Luc, tu as sans doute raison … mais là où j’habite, je n’ai pas accès à des bouquins d’occasion, même si j’en ai acheté quelques-uns dans des vide-greniers. J’aimerais pouvoir acheter des BD à 3 euros, évidemment, mais où en milieu rural ? Idem pour les emprunts : pas de bibliothèque là où j’habite, à moins d’aller à Besançon exprès … La campagne a beaucoup d’inconvénients, notamment sur ce plan-là.
    Je trouve par ailleurs qu’une BD est souvent agréable à relire. Alors l’achat, c’est à dire le fait de posséder et d’avoir à sa disposition, est encore le meilleur moyen pour cela. Et après, on peut se les prêter entre amis …

  28. Bernard, je ne situe pas bien où tu habites. J’ai cru comprendre « vallée de l’ognon » c’est ça? Mai encore… Vu de Belgique, cela me semble tellement improbable d’échapper à ce point à l’influence de la « cité ». Dans ma région, je connais trois bibliothèques située à moins de 10 KM. Pourtant, tu l’as vu sur google earth je n’habite pas vraiment en ville.

  29. Et encore !
    Il existe des pays ou le voisin d’à côté habite à plus de 150 kilomètres, alors la plus proche bibliothèque !

  30. Non non, Luc de Belgique, je n’évite pas l’influence de la cité, loin de là. Besançon est à 15 km seulement. J’y vais peu, de moins en moins, et je fais de plus en plus mes courses localement vers chez moi. Simplement, pour aller à la bibliothèque à Besançon, il me faut me taper les embouteillages. Et je dois ajouter que le week-end, j’ai envie de tout, sauf de civilisation … je suis plutôt du genre « sauvage » le week-end.

    Il y a quand même un avantage au fait d’acheter un livre plutôt que de l’emprunter à une bibliothèque, c’est que le livre peut ensuite circuler, on peut le prêter aux amis, en discuter, ça devient un peu (un tout petit peu) un bien collectif en quelque sorte.

    Par ailleurs, un livre acheté et lu peut ensuite être donné. C’est ce que je fais en ce moment, Stéph récupère tous les livres que je lis …

  31. Ah ben ça c’est marrant. En prenant connaissance de ce message aujourd’hui, je pensais justement que Riel, découvert récemment, ferait une bonne introduction.
    J’ai lu « la vierge froide » et aussi « le jour avant le lendemain » et j’ai adoré.
    mon cher et tendre qui a fini la lecture du premier pas plus tard qu’hier m’en a relu quelques passages … le récit de l’enterrement … à mourir (!) de rire!!
    Bon, je vais relire en prenant des notes. Et voir ce que je pourrais vous proposer comme lecture pour plus tard.
    Bernard, comment procède-t-on pour les propositions?
    Je pense qu’il faudrait aussi laisser assez de temps pour lire, à moins que tu ne décides que chaque livre ne devra pas dépasser un certain nombre de pages? Sinon ,j’ai des titres en tête, mais un mois pour lire ça paraît court.
    Cette démarche est intéressante. J’ai une amie qui était bibliothécaire près de Tours; à la retraite depuis peu, elle a institué exactement ce genre de démarche, sauf que les lecteurs se retrouvent à tour de rôle chez celui qui a proposé le livre; ils discutent du livre en préparant le repas, et mangent ensuite ensemble.
    Au menu : nourritures du corps et nourriture de l’esprit … génial, non?
    Les livres ne doivent pas dépasser 200 pages et chacun a deux mois pour lire.
    Je voulais faire ça dans mon village, pour l’instant nous en sommes à échanger des bouquins, ce n’est déjà pas si mal, mais il faut une certaine disponibilité pour consacrer du temps à une réunion par trimestre … ou être complètement mordu de littérature … ou aimer manger!

  32. Enfant j’avais lu « le fauteuil magique » de Enid Blyton. Je l’ai relu adulte, quand je l’ai offert à mes enfants. Franchement, j’ai passé un super moment!

  33. Comment, Luc de Belgique, tu ne cites pas ce monument belge, « le chat » de Geluck? Son faux air ahuri et ses sentences bien senties me font mourir de rire.
    Et aussi, cette merveille qui nous vient d’Iran « Persépolis » et « Broderies » de Marjane Satrapi.

  34. Je vous donne quand même le titre et l’auteur :
    Dictionnaire encyclopédique de la diversité biologique
    et de la Conservation de la nature
    – version 2016 –
    de Patrick Triplet

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