Nous prendrait-on pour des porcs ?

Le Canard Enchaîné de la semaine dernière a révélé comment les lobbies agro-alimentaires s’opposent au projet de l’Europe d’imposer une taille minimum de 3 mm aux caractères des étiquettes d’emballages afin que les consommateurs puissent connaître réellement la composition de ce qu’ils ingurgitent ! Mais non, en ramenant cette taille à 1,2 mm comme le demandent les fabricants, il sera beaucoup plus difficile à la plupart d’entre nous de se rendre compte que la terrine de lapin qu’ils mangent contient essentiellement du porc ou que les graisses qu’ils avalent sont en fait de mauvaises graisses très nocives pour la santé.

La semaine d’avant, le Canard avait révélé un autre scandale. En effet, des chercheurs ont comparé la flore intestinale des obèses et des non-obèses. Et là, surprise : les intestins des obèses sont remplis de probiotiques. Ces mêmes probiotiques que Danone met dans ses yaourts, avec comme argument qu’il s’agit de « bonne bactéries actives et vivantes ». Un milliard de bactéries par pot d’Activia et d’Actimel, ça a sans doute à terme des effets sur l’organisme. Après vérification par les chercheurs du labo de Virologie de Marseille, il s’agit exactement des mêmes bactéries que l’on utilise depuis belle lurette, sous le nom d’activateurs de croissance, dans les élevages de porcs et de poulets. En donner à un porc fait augmenter son poids de 10%. Et c’est sans le moindre scrupule et sans la moindre étude préalable que nos firmes agroalimentaires nous ont fait bouffer ces activateurs de croissance.

Moi, je m’en fous, je ne mange jamais ce genre de truc, mais vous ?

164 réflexions au sujet de “Nous prendrait-on pour des porcs ?”

  1. Je pense qu’une nourriture normale (c’est à dire non modifiée), est suffisante en tant que telle pour assurer une bonne santé (pour peu qu’elle soit diversifiée). Alors pourquoi manger des céréales enrichies, du lait auquel on a rajouté du calcium, … ?

  2. Je suis absolument d’accord avec Bernard sur ce point.
    Contentons nous de ce qui est naturel, cuisinons par nous-même et ça ira mieux.
    Au fait, dans la bière, ne nous auraient-ils pas ajouté des trucs en douce ?
    Ce serait ennuyeux parce qu’à en croire les participants de ce blog, c’est peut-être bien le produit le plus consommé ! LOL

  3. Toutes les semaines, il y a dans le Canard Enchaîné, une rubrique « Conflit de Canard » et qui aborde le thème de l’alimentation. Tout ce qui y est révélé est carrément flippant. A tel point que je n’ose pas toujours la lire !

  4. J’espère que même si tu ne lis pas, tu découpes chaque semaine le conflit de canard et en fait un classeur. Dans quelques années, ça pourrait être intéressant à consulter, avec du recul.
    Je comprends que tu aies du mal à le lire chaque semaine car c’est un peu lourd à digérer le conflit de canard ! (Bien que ce soit délicieux, il faut bien le préciser).

  5. Bonjour,

    Les probiotiques soulèvent de nombreuses interrogations ces derniers temps, et différentes sources d’informations se confrontent. Pour répondre à tes inquiétudes, poser des questions ou compléter les informations que tu as déjà, tu peux te rendre sur la plateforme que le groupe Danone a ouvert il y a quelques temps, « Entre Nous et Danone »: http://www.entrenousetdanone.com. Cela peut être intéressant pour toi car les consommateurs y sont les bienvenus pour faire leurs retours , positifs comme négatifs et Danone est à l’écoute pour répondre à leurs interrogations.
    Merci et bonne continuation,

    Marie-Charlotte , pour l’équipe Entre Nous et Danone.

  6. Merci de cette intervention qui montre l’ouverture de Danone à la discussion sur ce sujet. J’invite donc évidemment les lecteurs de ce blog à aller y glaner d’autres informations plus contradictoires.

  7. Moi, j’achète les activia pour remplacer l’Eparcyl dans la fosse septique.
    1 Je n’aime pas les yaourts, 2 quand j’en achète, je les achète bio pour ma fille.
    J’espère que je ne vais pas rendre ma fosse septique obèse!

  8. Et si toute la bouffe était un jour fabriquée en laboratoire ?
    Et si les lobbying de l’agroalimentaire obtenaient l’interdiction pour les particuliers d’avoir un jardin potager (comme cela a été demandé dans l’un des pays des Etats-Unis) ? :angry:

    On peut examiner le capitalisme sous toutes ses coutures, il ne peut que conduire un jour à ce genre de situation. :alien:

  9. Pour faire plaisir à l’Allemagne grand bailleur de fonds de l’Europe

    AOF) – La Commission européenne a autorisé le commerce de trois variétés de maïs génétiquement modifiés MON 863, MON 810 et MON 603 fabriqué par le numéro un mondial de l’agrochimie, l’américain Monsanto. La Commission Barroso II a justifié son choix en s’appuyant sur les avis de l’Agence européenne de sécurité des aliments (AESA). Bruxelles a également donné son feu vert à la culture de la pomme de terre génétiquement modifiée Amflora, mise au point par le groupe de chimie allemand BASF.

    Pour Corinne Lepage, députée européenne citée dans le journal « Le Monde », « la Commission envoie un signal détestable aux citoyens européens: alors qu’il y a une défiance croissante à l’égard des OGM, elle leur dit qu’elle méprise leur avis ».

  10. J’ai remarqué que Corinne Lepage faisait, sur ce sujet-là et sur d’autres, des remarques et des analyses très pertinentes. :cool:

    Le monde entier n’est-il pas déjà sous la coupe de Monsanto ? :angry:

  11. Je pense qu’il s’agit d’une pression faite par les allemands pour défendre les produits BASF. En effet un accord pour BASF implique une autorisation pour Monsanto. Des négociations sont en cours sur la dette de la Grèce, du Portugal, de l’Espagne… et les allemands sont en position de force. Rien ne peut se faire sans eux.

  12. Au Mexique, le berceau du maïs contaminé par des OGM
    LE MONDE | 11.12.08 | 15h41

    Alerte à la biosécurité du maïs au Mexique : une étude moléculaire menée par des chercheurs mexicains, américains et néerlandais démontre la présence de gènes provenant d’organismes génétiquement modifiés (OGM) parmi les variétés de maïs traditionnels cultivées dans des régions reculées de l’Etat d’Oaxaca, dans le sud du pays. Et cela bien que le gouvernement mexicain ait maintenu jusqu’alors un moratoire sur l’utilisation de semences transgéniques.

    L’EUROPE VEUT MIEUX ENCADRER LES CULTURES TRANSGÉNIQUES
    Lors du Conseil européen du 4 décembre, les ministres de l’environnement ont retenu cinq actions pour encadrer les OGM. Elles visent à renforcer l’évaluation des impacts environnementaux et sociaux économiques de ces cultures, à améliorer l’expertise associant les Etats membres à l’Autorité européenne de sécurité des aliments (AESA). Elles aboutiront à fixer des seuils de présence fortuite d’OGM, pour garantir « un libre choix réel entre semences OGM, conventionnelles et biologiques ». Elles permettent la définition de zones sensibles ou de culture biologique exemptes d’OGM. La France envisagerait une séparation de 50 mètres pour isoler les parcelles OGM.
    Les résultats de cette étude incitent les experts à demander des mesures de protection bien plus restrictives, le type d’agriculture « à l’ancienne » pratiqué au Mexique – où la pollinisation du maïs est faite par le vent, et où les paysans ont l’habitude d’échanger leurs semences – paraissant aggraver le risque d’une contamination rapide par les OGM.

    Un article qui en détaille les conclusions doit être publié dans le prochain numéro de la revue Molecular Ecology. Il a été rédigé par Elena Alvarez-Buylla, de l’Institut d’écologie de l’Université nationale autonome du Mexique, l’UNAM, avec la collaboration d’une dizaine d’autres scientifiques.

    Leur travail pourrait relancer la polémique déclenchée en 2001 par un article très controversé de la revue Nature, dont les auteurs, les biologistes David Quist et Ignacio Chapela, de l’Université de Berkeley en Californie, révélaient que les maïs criollos (traditionnels) de la région d’Oaxaca, l’un des berceaux de cette céréale, étaient contaminés par les gènes Roundup Ready (RR) et Bt, propriétés de la firme américaine Monsanto.

    Dans son ouvrage Le Monde selon Monsanto (La Découverte/Arte Editions, 2008), Marie-Monique Robin a raconté le « lynchage médiatique » dont M. Chapela a alors été victime, à l’instigation de l’entreprise dominante sur le marché des OGM. Nature avait fini par publier un désaveu, estimant que l’article des deux biologistes était insuffisamment étayé.

    Sept ans plus tard, le travail dirigé par Mme Alvarez-Buylla confirme pourtant largement leurs conclusions, souligne un compte rendu publié dans Nature du 13 novembre. Les chercheurs ont découvert des transgènes dans trois des vingt-trois champs de la sierra nord de l’Oaxaca, où des échantillons avaient été prélevés en 2001, puis à deux endroits, lors de nouveaux prélèvements en 2004.

    L’Américaine Allison Snow, de l’Université de Californie, auteur en 2005 d’une étude préliminaire qui semblait infirmer les découvertes d’Ignacio Chapela et David Quist (et avait été aussitôt exploitée par les partisans des OGM), publie dans le même numéro de Molecular Ecology une note complémentaire élogieuse, où elle juge que l’analyse moléculaire conduite par l’équipe de l’UNAM est « très bonne », et met en évidence « des signes positifs de transgènes ».

    Cette reconnaissance n’allait pas de soi. « Cela fait deux ans que nous bataillons pour publier les résultats de notre étude, déclare Mme Alvarez-Buylla. Jamais je n’avais rencontré autant de difficultés au cours de ma carrière ! On a essayé de freiner la diffusion de ces données scientifiques. » Le biologiste José Sarukhan, chercheur à l’UNAM et membre de l’Académie nationale des sciences des Etats-Unis, avait ainsi recommandé l’article pour la revue de cette institution. Celle-ci l’a rejeté au mois de mars, au motif qu’il risquait de provoquer « l’attention excessive des médias, pour des raisons politiques ou liées au thème de l’environnement »…

    Comment, malgré le moratoire, des transgènes d’OGM ont-ils émigré au fin fond des montagnes d’Oaxaca, mais aussi dans l’Etat de Sinaloa, le plus gros producteur de maïs de consommation humaine, dans le Nord, ou à Milpa Alta, un district à la périphérie de Mexico ? On les trouve dans 1 % des terrains analysés, ce qui est beaucoup dans le contexte mexicain, où 75 % du maïs planté viennent de grains sélectionnés par les paysans sur leur propre récolte.

    La première hypothèse est que certains agriculteurs importent illégalement des semences transgéniques. De forts soupçons pèsent aussi sur la firme Pioneer, grande pourvoyeuse de semences de maïs hybrides, achetées par le Mexique aux Etats-Unis et distribuées aux petits agriculteurs à travers les programmes d’aide gouvernementaux.

    Or des données préliminaires indiquent qu’un tiers des semences Pioneer est contaminé par des OGM, dont Monsanto a réussi à empêcher tout étiquetage distinctif à la vente.

    Les auteurs de l’étude appellent à renforcer les « mesures de biosécurité » pour préserver les espèces natives du maïs, surtout au Mexique, son « centre d’origine ». Il faudrait, disent-ils, se doter de laboratoires véritablement indépendants, et adapter les critères d’analyse moléculaire à la réalité mexicaine, au lieu de se fier « aux méthodes utilisées dans des pays tels que les Etats-Unis, qui ont un système agricole très différent du nôtre ».

    Mais leur plus grande inquiétude, aujourd’hui, concerne les projets des trusts pharmaceutiques, qui veulent rentabiliser la biomasse du maïs, et l’utiliser comme un bioréacteur afin d’exprimer, par exemple, des vaccins ou des anticoagulants. « Au vu des incidents qui se sont déjà produits aux Etats-Unis, où ils ont du mal à séparer ces bioréacteurs des OGM, on peut craindre que le maïs ne se transforme en poubelle de l’industrie pharmaceutique, au détriment de sa vocation alimentaire, s’alarme Mme Alvarez-Buylla. Que ferons-nous quand des anticoagulants arriveront dans la tortilla des Mexicains ? »

  13. « La France envisagerait une séparation de 50 m pour isoler les parcelles OGM »

    De qui se moque-t-on ? Du consommateur lambda bien évidemment.
    Cette mesure est inqualifiable de la part de la France. C’est ridicule, une abomination, comment peut-on, avec une si faible distance, avoir un risque zéro de contamination ? :alien:

    http://www.infogm.org/spip.php?rubrique 773

  14. Au fait , quel est votre sentiment sur l’action de Norman Borlaug ( décédé en 2009) le père (dit-on ) de la  » révolution verte  »
    Voilà ses mots en 2002 sur les OGM dont il était partisan :
    « Le public doit être mieux informé de l’importance des biotechnologies dans la production alimentaire et il sera moins critique »

  15. Patate OGM autorisée en Allemagne, pas encore en France (je vais y croire!!) destinée à nourrir les animaux…. les porcs notamment. L’expert reconnaît qu’en consommant du porc alimenté en patate OGM, nous consommerons, nous aussi des OGM…hallucinant…et deviendrons nous aussi résistants aux antibiotiques ? Bien évidemment !!!!!!

  16. « Tiens, Danone qui a lu l’article du blogadupdup en tient enfin compte !  »
    Ce serait vachement bien si Monsanto lisait le blogadupdup … et en tienne compte !

    Après la série on peut toujours rêver, la science fiction:
    Monsanto est un groupe américain. En êtes vous sûrs? Je me demande s’il ne s’agirait pas d’extra-terrestres venus détruire l’humanité… :cwy:

  17. Bon je vais faire un élevage au cas ou :w00t: …………..Mais le problème c’est que je pourrais jamais les tuer ces bêtes! :sad: c’est franchement bête…………….en tous cas pas question qu’on me fasse manger ces viandes qui n’en sont pas :devil: ………….je vais devenir végétarienne si ça continue!!! Ça devient triste l’avenir vous ne trouvez pas? :ermm:

  18. Il me semble qu’on en avait déjà parlé de cette viande là sur le blogadupdup.
    Finalement, mieux vaut se rabattre sur les sauterelles et autres insectes, si riches en protéines et si bons à croquer ! :w00t:
    Bon appétit tout l’monde :whistle:

  19. Eh bien oui, c’était ici même le 7 janvier 2010 à 9h33 qu’on avait mis un lien sur la viande fabriquée en laboratoire.

  20. Le pire, c’est que ces fabricants de viande artificielle trouvent des appuis du côté des gens qui disent que ça évite de faire souffrir les animaux.
    Sauf que les poules, les moutons et les vaches disparaîtront de la circulation lorsqu’on les aura remplacés par des protéines artificielles.

  21. Oui c’est toujours tuer tout à fait d’accord avec toi Bernard! mais je suis incapable de tuer un animal! Mais pour le manger il faut bien le tuer ………..voila donc le problème et la différence, c’est que je peux pas le faire moi même!! Mais à tout problème il y a une solution il parait!! donc les légumes ça me parait bien finalement!!!!

  22. Laissez les vivre!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

  23. Et je vais désosser quoi moi maintenant ?
    :shocked:
    C’est vrai … à bas la viande … Vive les germes de blé et autres produits pour végétariens sans danger pour la santé et pour nos amis les animaux !!
    Tiens , l’autre week-end , un gars qui m’avait fait tout un pataquès sur mon métier en me disant qu’il était inhumain de tuer de pauvres bêtes , de les désosser et patati et patata … était assis à quelques tables de moi avec sa famille , à déguster de bonnes crêpes saucisses !!!
    :getlost:
    Donc , si tu mets deux yeux et une queue à la saucisse ça n’est plus la même histoire ….
    :sick:

  24. Ben voila la solution Yves va les tuer ………….tu vois Bernard tout problème à une solution!!! Merci Yves pour cet eurêka!!

  25. Yves, le jour où ici, nous en serons à manger de la viande artificielle ou des sauterelles, tu pourras te reconvertir dans le desossage d’insectes mais je ne sais pas si cela te conviendras parce qu’il vaudrait mieux avoir de petits doigts fins qu’être baraqué. :wink:
    Le mieux, ce serait que tu émigres en Patagonie, beau pays aussi sauvage que ta Bretagne, avec beaucoup d’oiseaux et plein de beaux animaux, élévés de façon extensive, à désosser. Par contre, il faudra passer du porc au boeuf ou au mouton.
    Et puis je suis bien convaincue que les Argentins ne sont pas prêts de consommer de la « fausse » viande. La leur est tellement bonne et ils y sont si attachés.
    Heureusement, ce jour n’est pas encore pour tout de suite, tu seras à la retraite avant parce que je ne te vois pas du tout quitter ta chère et belle Bretagne.

  26. Tu peux commencer à désosser les vers de terre. N’a-t-on point vu de délicieuses recettes depuis le Blogadupdup ? :biggrin:
    Pour la viande, j’imagine déjà ce qu’on va trouver chez MacDo… C’est comme Eurodisney, ça fait rêver ! :sick:
    Bon tout ça, pour les labos pharmaceutiques ! :cwy:

  27. Si , il me restera les taureaux de corrida …. Je désosserai en quelque sorte pour la culture française !!
    :devil:
    Pour ce qui est de la viande pour les Mc Do … C’est une viande très contrôlée d’un bout à l’autre de la chaine dans les entreprises qui l’élabore . Faites bien plus attention au steak-haché aux origines incertaines , que vous achetez au rayon surgélation de vos grandes surfaces .

  28. Avant, on pouvait avoir mal au ventre à cause d’un quelconque aliment …
    Maintenant on a mal au ventre rien qu’en lisant des articles comme çà…

  29. Effrayant c’est presque trop faible…
    Et quand on sait que tous les aliments quel qu’ils soient sont touchés…
    Il est grand temps d’agrandir le potager….

  30. Dans l’article, il est écrit :
    « La première, publiée en 2011, montre la présence dans le lait – de vache, de chèvre ou d’humain – d’anti-inflammatoires, de bêtabloquants, d’hormones et bien sûr d’antibiotiques »
    C’est peut-être la raison pour laquelle tant de bébés sont maintenant intolérants à tous les laits ? Grosse galère assurée pour les parents pendant les 6 premiers mois.

  31. Comme ça , vous trouvez ce dernier article dans l’air du temps Le scandale alimentaire qui s’annonce … Inquiétant !!!
    On va faire tout un pataquès sur les quelques antibiotiques retrouvés dans la viande, normal , c’est d’actualité , ça fait peur aux lecteurs , ça fait vendre du papier … C’est aussi pour se donner bonne conscience et oublier tous les produits chimiques que nous sommes des millions à rejeter dans nos toilettes en allant pisser le matin !
    Et là c’est bien plus grave , la viande on peut s’en passer …. Mais l’eau ?
    http://www.dailymotion.com/video/xxdmzz_quand-la-chimie-contamine-notre-eau_webcam#.UTMJkTfH22c

  32. Tout à fait d’accord Yves,

    L’eau, mais aussi l’air… (Voir ce qu’on fait en Amazonie pour détruire le poumon de la terre ….) Tout est concerné, et comme disait Chirac il y a déjà quelques années lors du colloques pour la terre: « On ne pourra pas dire qu’on ne savait pas! »

  33. Le problème des antibiotiques dans la nourriture est un problème grave, tout comme le sont les problèmes de la qualité de l’eau et de l’air soulignés par Yves et Georges. Les mêmes causes produisent les mêmes effets et il vaut sans doute mieux traiter les choses de manière globale que de les hiérarchiser entre elles. Enfin, c’est mon avis … :wink:

  34. Ce que je veux dire , c’est que l’eau polluée tu la trouves dans les viandes , les légumes , le lait , la bière … C’est pour ça que pour moi , le traitement de l’eau est au dessus de tout autre chose . C’est même pas le traitement qui est important , car a ce stade là il est déjà trop tard , mais qu’on stop ce trop de chimie …

  35. A propos de cheval, une recette salutaire de notre ami Desproges : le cheval Melba.

    « Pour bien réussir le cheval Melba , prenez un cheval. Un beau cheval.
    Le poil doit être lisse, c’est un signe de bonne santé.
    L’oeil doit être vif, éveillé, et on doit y sentir ce regard indéfinissable,
    plein de tendresse débordante et de confiance éperdue dans l’homme
    dont ces cons d’animaux ne se départissent habituellement
    qu’aux portes des abattoirs.
    Donc, prenez un cheval. Comptez environ 800 kg pour 1 200 personnes.
    Pendant qu’il cherche à enfouir son museau dans votre cou pour un câlin,
    foutez-y un coup de burin dans la gueule. Attention! Sans le tuer complètement :
    le cheval, c’est comme le homard ou le bébé phoque, faut les cuire vivants,
    pour le jus c’est meilleur ! Bon. Réservez les os et les intestins pour
    le Tiers Monde. Débarrassez ensuite la volaille de ses poils, crinière, et
    de tous les parasites qui y pullulent, poux, puces, jockeys, etc.
    Réservez les yeux. Mettez les de coté, vous les donnerez à bébé
    pour qu’il puisse jouer au tennis sans se blesser,
    car l’œil du cheval est très doux.
    Préparez pendant ce temps votre court-bouillon, avec sel, thym, laurier,
    un oignon, un clou de girofle, persil, pas de basilic, une carotte et un mérou
    qui vous indiquera en explosant, la fin de la cuisson à feu vif,
    comme pour la recette du chat grand veneur:
    quand le chat pète le mérou bout et quand le chat bout le mérou pète.
    Quand l’eau commence à frémir, le cheval aussi.
    Attention : s’il est rouge c’est un homard. Si le cheval se sauve,
    faites-le revenir avec une échalote dans une cuillèrée à soupe d’huile d’olive ou,
    si c’est un cheval arabe, dans une demi-cuillérée d’huile de Rachid !
    A l’aide d’une écumoire, chassez le naturel, s’il revient au galop,
    c’est que vous avez vraiment mal ajusté votre coup de burin:
    il faut toujours vérifier l’assaisonnement – et PAN dans la gueule.
    A mi-cuisson passez au Chinois. Si vous n’avez pas de Chinois,
    passez au nègre. Eteignez la cuisson. Mais ne sortez pas encore
    le cheval melba de la casserole. Laissez-le Marinella.
    Pour accompagner cette délicieuse recette, je vous conseille un saint Emilion léger,
    Corbin Michotte 78, par exemple. En tout cas, pas d’eau ; jamais d’eau !  »

  36. Trop drôle ! :w00t:

    Et pour continuer dans le registre humoristique, « saucisson de cheval » par Boby Lapointe :

  37. Ce soir, reportage sur l »aluminium avec Arte… Une fois n’est pas coutume, je vais regarder la télé sur l’ordinateur, sûrement instructif à ce que j’en sais déjà… :wink:

  38. Sans prétendre être réellement un scientifique, j’ai pu faire un constat similaire avec des blancs de poulet.
    Lors du déménagement d’un ami, nous avons, dans un sous-sol stocké du bazar. Le lieu est une ancienne salle commune d’une école publique qui a vraisemblablement accueilli des enfants lors d’activités périscolaires.
    Sur un comptoir nous attendaient patiemment des blancs de poulet sous blister, parfaitement roses, sans trace d’oxydation, de moisissure ou d’une quelconque horreur verdâtre et grouillante, disons qu’on les aurait crus sortis du magasin. La DLC datait de plusieurs années auparavant…
    Nous n’avons pas poussé le vice à ce moment là (bien du pain sur la planche ;-) jusqu’à ouvrir l’emballage pour un test olfactif, et je ne sais pas ce qu’il est advenu de cette vieille bidoche. Toujours est-il que j’y ai repensé à quelques reprises, au coin de quelques discussions portant sur un aspect ou un autre de la malbouffe, en ayant acquis la certitude, au fil du temps, que cette viande était bonne !
    Comme le dit fort bien Pierre Rabhi dans un excellent aphorisme, lorsque nous passons à table, au lieu de nous souhaiter un bon appétit, nous devrions nous dire : « Bonne chance ! »

  39. C’est toujours la même chose, comme pour les OGM, on met en avant des problèmes alimentaires à venir pour justifier les pires choses. :angry:

  40. dans le nid des balbuzards il n’y a qu’un jeune et la depouille que c’est il passe?

  41. L’un des autres jeunes doit voler, tout simplement, et le plus terrible c’est que le feuilleton estonien est bientôt fini : les cigognes noires sont parties, le jeune pomarin doit voler aussi, et le deuxième balbuzard devrait voler demain…
    Il nous restera deux fenêtres : vue sur la mer ou sur la forêt.
    Et bien sûr notre nature à nous !

  42. Evidemment !
    Sur ces sujets, en général, l’état (petit E), affiche une position de jeune fille outragée.
    Le bilan témoigne d’une moralité bien différente.

    Franchement… 1000, c’est un peu faiblard non ? :devil:

  43. Merci pour nous qui travaillons durement dans les métiers de la viande !!!
    Il ne faut pas faire d’un fait une généralité . C’est pas parce que l’eau est mauvaise à boire à un robinet qu’elle est imbuvable dans toute la France …
    Et dire que pour une petite phrase sur le bonheur des profs , vous étiez dix sur ce blog à me tomber dessus …..
    :angry:

  44. Je mange de la viande (pas beaucoup il est vrai) et c’est de la bonne viande. On ne peut donc pas, comme le dit Yves, généraliser ce qui a cours dans une (petite ?) partie de la grande distribution.

  45. Moi non plus je ne mange pas beaucoup de viande préférant le poisson …. Mais combien d’articles peut-on lire sur le net sur les risques que l’on prend à manger du poisson … Combien ?
    Les fêtes arrivent et vous allez consommer un peu plus de vin que d’habitude , alors que celui-ci est fabriqué à base de fruits (comme la plupart des fruits et légumes dans les grandes et petites surfaces !!) gavés de pesticides …. Et les crottes au chocolat , et le foie gras et les frites trop grasses , et la soupe réchauffée dans un récipient en plastique au micro-onde , et le chapon aux hormones et l’alcool et le tabac et le sexe … Arrêtons tous ça , il y a trop de risques pour notre petite santé !!
    Et bien tant pis , je suis peut-être inconscient de faire ça mais … Je vais m’ouvrir une bière !!
    yecʼhed mat*
    :smile:
    *A la votre , Bonne santé en breton .

  46. J’imagine que ce type de solidarité-là ça ne marche pas qu’entre Bretons et Franc-comtois et que dans le Nord ça doit bien fonctionner aussi, non ? :whistle:

  47. Une proposition pour nous rendre moins bêtes (et bien sûr je me range du côté des plus idiots) dans des discussions qui n’en sont pas.
    Je pense qu’elle devrait concerner tout le monde, du plus petit (malade ? sans papiers ? esclave ? reclus ? enfermé…) au plus grand (patron ? saint ? président ? penseur en vogue ? people…).
    Flûte… Je me rends compte qu’un futur possible président se range dans les 2 catégories. :cwy:
    Tant pis.
    Pendant une semaine chaque année, vous échangez votre poste de travail avec celui d’une personne dont vous n’avez aucune expérience concrète (le travail), dans une catégorie sociale différente voire diamétralement opposée.
    Une seule semaine : il en faudrait 4, 5 ou 52 pour mesurer certaines choses, voire des années pour en ressentir les désastres sur la santé. Effets somatiques.
    Et puis ainsi chaque année : à chaque fois pour non seulement découvrir mais devoir agir. :devil:
    A l’issue de cette semaine, partagée par l’ensemble des actifs, on reparle des risques, des salaires, des couvertures sociales, de la formation/conversion, et même on vote des lois.

    Sinon on devrait partir du principe qu’il faut se taire quand on ne sait pas, mais là, c’est pas facile pour un Français, et encore moins pour un enseignant. :wink:

  48. Ce que tu proposes-là est malheureusement impossible car on ne peut pas faire le travail d’un autre. Un maçon ne peut pas faire le travail d’un enseignant et un enseignant ne saurait pas faire le travail d’un maçon. Un informaticien de pourrait pas faire le travail d’un élagueur et inversement … Mais ton idée est évidemment très bonne du point de vue du concept.

  49. Yves à raison de parler de la nocivité des produits qu’on va consommer pendant les fêtes dont le vin. Le vin est le pire des produits. Dès que vous allez lire ces chiffres vous allez comprendre : le vignoble reçoit 15% des produits phytosanitaires utilisés en France alors qu’il n’occupe que 3% de la surface agricole. Le raisin non bio est un véritable poison. S’il y a un truc à consommer bio absolument, c’est bien le vin. A prix égal, la qualité gustative du bio n’est pas encore là à mon avis, mais les progrès sont énormes et ça avance très vite !

  50. Bernard tu as évidemment raison sur le côté pratique de ma proposition. C’est limité. :smile:
    Un peu ou pas du tout.
    Pas du tout, ce seraient les utopies dont bien des personnes éclairées nous parlent aujourd’hui (Pierre Rabhi, éducation populaire, Edgar Morin…)
    Un peu, c’est juste l’idée que pour exercer un métier, il faut une formation et que pour cette formation le niveau exigé s’élève constamment… chômage oblige. Mais le principe subsiste quand on n’est pas éjecté du système : on peut se requalifier.

    Quant aux poisons, je pense qu’on n’en a pas fait le tour. En cela, je suis profondément d’accord avec vous : la viande, le vin… Quoi d’autre ? :sad:

  51. Je pense que beaucoup d’entre nous ont fait un autre métier, au moins pendant leurs vacances scolaires quand ils étaient jeunes. J’ai travaillé toutes mes vacances scolaires (pendant 6 ans) en tant que facteur, déménageur, laborantin et ouvrier en usine. Et j’ai fait le travail de la ferme l’année où mon frère était au service militaire. Tout ça a été très motivant pour continuer les études.

  52. Il ne faut surtout pas se taire … Mais au lieu d’affirmer des choses ou en colporter d’autres sans savoir , il vaut mieux poser les bonnes questions à ceux et celles qui travaillent sur ces métiers dont vous vous êtes fait une image déplorable , simplement en lisant un article dans les médias .
    Je sais aussi qu’il est difficile pour vous d’avoir un dialogue avec des ouvriers d’usine souvent illettrés ( C’est Macron qui l’a dit … ) . Ces préjugés qui ont fait , que moi aussi j’ai eu du mal au début à venir mettre des commentaires sur ce blog ne m’y sentant pas à ma place .
    Autre chose . Comme je l’ai déjà dit ici , c’est bien plus sale et infecté de microbes et bactéries dans votre cuisine à la maison que dans les ateliers où je travaille … Et pourtant vous continuez à faire la cuisine pour vous et votre famille dans ce lieu sans vous en soucier . Mais bon , si un jour il y a un problème , ça ne sera pas à cause de la température de votre frigo mais … des produits pourris de l’agroalimentaire .

  53. Je ne vois pas où il y a eu le moindre préjugé exprimé ici contre les métiers dont tu parles. Ou alors j’ai loupé des épisodes (ce qui est possible).
    Quant aux relations avec les autres catégories socio-professionnelles, je pense que beaucoup d’entre nous, qui vivons par exemple dans des petits villages, ont des relations avec l’ensemble des habitants de ces villages (et souvent avec aussi une partie des habitants des villages limitrophes). Quand on habite dans une communauté villageoise et qu’on y est né ou qu’on s’y est intégré (ce que ne veulent pas tous), on connaît sans doute plus d’un millier de personnes avec qui on entretient des relations plus ou moins fortes, plus ou moins lointaines. Et évidemment, il y a parmi ce millier de personnes toutes les catégories sociales représentées (par exemple dans mon village où il n’y a pas de catégories aisées).

  54. J’ajouterais que concernant les personnes qui viennent sur ce blog, je connais bon nombre d’entre elles dans la vraie vie et que ces personnes sont bien plus ouvertes aux autres que la moyenne de la population, si j’en juge par leur implication dans les mouvements associatifs (c’est quand même le meilleur indicateur de sociabilisation), ou dans la vie de leur village (ou de leur quartier).
    Cela dit, parmi les moyens de communication existants, il est évident que telle ou telle catégorie sociale utilisera plutôt un mode de communication qu’un autre. Et forcément, un blog où ça discute (où tout du moins on essaie de discuter) attirera plus facilement tel ou tel type de population (par exemple des gens qui ont l’habitude de s’exprimer dans le cadre de leur vie professionnelle) alors que pour d’autres types de médias ce sera d’autres catégories. C’est inévitable à mon avis. Si quelqu’un me propose une idée pour qu’il en soit autrement, je suis preneur. :wink:

  55. L’article dont Emilie a mis le lien donne justement la parole à quelqu’un du métier de l’agroalimentaire et qui raconte son vécu.

  56. Pour ce qui est du vin, on peut trouver les vins dits « naturels » faits par des vignerons qui attachent de l’importance à la qualité de leurs produits. Ils ne sont pas toujours bio mais évitent aux maximum tous les ajouts (même dans les vins bio sont acceptés des vins avec des ajouts de soufre et autres adjuvants) .
    S’il passe dans votre région allez voir le spectacle de Sébastien Barrier: un bel hommage aux hommes et femmes de conviction qui font leur métier de vigneron avec respect de la nature et de leurs clients: http://blogs.mediapart.fr/edition/perform/article/241014/savoir-enfin-qui-nous-buvons
    Par contre, il ne faut pas être trop fatigué ce soir-là, car c’est 6 à 7h de spectacle entrecoupé de dégustations. A 3h ce matin, après une grosse semaine de boulot, la route était longue pour rentrer de Quimper, mais j’ai passé un très bon moment et les zygomatiques ont bien fonctionné: un beau voyage le long de la Loire. :silly: :tongue:

  57. Et oui Maïvon , tout n’est pas si pourri dans l’agro en France , il y a des entreprises qui tentent de s’en sortir en fabriquant de bons produits .
    :smile:
    Ce gars de Castel viande , c’était pendant qu’il fallait qu’il intervienne auprès des médias et pas après !!
    Lorsque j’ai lu qu’il causait dans la presse pour promouvoir un bouquin … J’ai trouvé cela lamentable !
    :angry:

  58. Je trouve au contraire bien qu’il fasse un bouquin sur un sujet tabou en France : la qualité de l’alimentation. Et je pense pas qu’on puisse publier ce genre d’ouvrage en étant dans le système, on ne peut le faire qu’en en étant sorti (la preuve c’est qu’il a été remercié dès qu’il a commencé de parler).
    Toute personne qui écrit un livre cherche à en faire la promotion et le mieux est encore d’utiliser la presse, cela ne me choque pas. Ce que je trouverais choquant par contre c’est qu’il fasse l’actualité littéraire avec du spectaculaire, avec de l’anecdotique (ce qu’on peut reprocher à pas mal de livres politiques) mais là j’ai l’impression (sans l’avoir lu je l’avoue) que c’est au contraire un livre argumentaire plutôt bien étayé.
    Evidemment, comme le dit Maïvon, qu’il y a plein de gens qui font des produits de qualité, on en parle souvent sur ce blog me semble-t-il. D’ailleurs avec son exemple de vignerons Maïvon parle comme nous tous de petits producteurs et non des grosses entreprises de l’agroalimentaire. Il me semble qu’on a souvent parlé sur ce blog de ces circuits locaux qui se créent un peu partout et qui mettent en relation directe petits producteurs et consommateurs, avec des produits de qualité. Et évidemment qu’il y a aussi des produits de qualité dans la grande distribution, c’est d’ailleurs le sens de la première intervention que j’ai faite suite au lien mis par Emilie.

  59. A priori, ce monsieur n’est resté que deux ans et demi en poste, il a rapidement retiré des lots de viande défectueux de la distribution mais ceux-ci ont été remis dans le circuit par d’autres. Et il a averti le vétérinaire en chef de ce qu’il se passait et c’est là qu’il s’est fait gentiment remercié. Peut-être aurait-il pu faire mieux que cela mais ça me semble déjà pas mal.

  60. Cela dit, il ne faut pas non plus présenter les petits producteurs comme quelque chose d’idyllique. Si on savait ce que le producteur de pommes à côté de chez moi met sur ses fruits on ne lui achèterait rien. Quand à son voisin producteur de pomme de terres qui arrose son champ de défanant une semaine avant la récolte, c’est la même chose. :angry:

  61. Finalement en relisant l’ensemble de ce qui a été dit (et notamment sur ce que tu avais écrit sur les frankburgers) je suis sûr que sur le fond et sur l’essentiel on est à peu près d’accord … :wink:

  62. dans une autre vie j’etais femme d’artisan nous etions charcutier traiteur et tout ce que nous vendions était fabriqué dans notre laboratoire et c’était tres surveille par les vétérinaires et les fraudes comme tout nos collègues jamais nous n’avons eut de probleme parce les gens aimait leur metier et fa

  63. je disais que les professionnels faisait les choses pour qu’elle soient bonnes les jambons n’était pas roses et plein d’eau on ajoutait pas de colorant non plus

  64. Bernard , bien sûr que nous sommes d’accord sur ce sujet !
    Moi ce qui m’a fait réagir , c’est cette phrase D’Emilie :
    « Arrêtons de manger de la viande car elle est souvent pourrie …  »
    Comment voulez vous que je réagisse positivement à ce genre de phrases sachant que je bosse pour une entreprise qui a pour client principale la restauration collective et surtout scolaire . Depuis des années nous n’avons eu aucun problème sanitaire et nous faisons tout pour que cela n’arrive jamais … Mais malheureusement le risque zéro n’existe pas .
    Mais cela peut aussi arriver au petit charcutier ou boucher du coin de la rue ( Lorsqu’il en reste un dans nos villages … !! ) .
    Une chose est sûre , il faut manger moins de viande , choisir la qualité à la quantité , cela sera une bonne chose pour le consommateur , pour les PME et éleveurs de notre pays .

  65. au deces de mon mari j’ai travaillé en cuisine dans une ecole de jeunes handicapes et le directeur avait selectionne les fournisseurs pour que nous ayons des légumes frais et de la viande de qualité maintenant c’est une cuisine centrale qui livre tout fait c’est devenu impossible d’agir comme ça maintenant

  66. Ici en Franche-Comté il y a quelques expériences de cantines scolaires qui s’approvisionnent vers des producteurs locaux. Le coût plus élevé de ces repas limitent cependant fortement leur généralisation à d’autres cantines. Par ailleurs il n’est pas facile de trouver des producteurs locaux qui ont une production suffisamment régulière pour pouvoir alimenter en permanence ces cantines.

  67. Monsieur et Madame Fonfec ont une fille…
    Comment s’appelle t-elle ?

    Pas sûr d’être bien présent sur le blog les jours à venir alors la solution : Sophie.

  68. Un défaut de pronafiafion chriftophe? :silly:

    Oh ma mère, les implants ! Le problème des matière synthétiques et des produits qu’elles libèrent dans la nourriture, dans l’organisme et dans l’air s’élargit. C’est pas fini.
    :cwy:

  69. Quelle bombe à retardement que tous ces produits !
    Je suis tombé la semaine dernière sur un article édifiant qui montre comment on retrouve du lindane (gros perturbateur endocrinien et interdit en France depuis des dizaines d’années) dans les cheveux de toutes les femmes parisiennes en âge de faire des enfants. L’étude portait sur quelques dizaines de femmes, toutes sans exception étaient contaminées par le lindane.
    Je vais essayer de faire une recherche pour retrouver l’article en question.

  70. Titre du Canard de ce jour :
    « Plan d’urgence pour les éleveurs en colère : Hollande craint pour sa côtelette de popularité »

  71. tu en as du boulot pour ta retraite avec toutes ces batailles contre ces pollutions!!!!a berck ils viennent de découvrir qu’une déchetterie existait depuis les années mille neuf cent soixante dix personne n’en connaissais la présence!! elle est très importante mais ce n’est personne donc ils sont en train de nettoyer merci ,la tempête que de nous l’avoir fait découvrir

  72. Joëlle ayant un terrain allergique a fait faire des tests à l’hôpital pour savoir à quoi elle était sensible. Le résultat a porté notamment sur un composé que l’on retrouve dans le gel-douche, le shampoing, le savon …
    Je n’en aurais jamais parlé sur ce blog si je ne tombais à l’instant sur cet article qui montre l’ampleur du problème :
    http://www.lemonde.fr/sante/article/2016/02/22/des-substances-inquietantes-dans-185-produits-cosmetiques-du-quotidien_4869755_1651302.html

  73. Grrr…
    C’est bien là le drame de notre prétendue intelligence : comment est-il possible que notre espèce ait à ce point été capable d’empoisonner un monde ?

  74. Avec la saponification à froid il faut être patient et attendre au moins quatre semaines avant d’utiliser les savons. Si c’est bon je vous tiens au courant.

  75. En 2003 j’ai fait un eczéma géant , des jambes à la tête . J’ai passé un test
    chez un dermato avec 40 options. Résultat: allergie au bichromate de potassium.
    C’est quoi, ai je demandé. Un colorant qu’on peut trouver dans des savonnettes.
    Pour info: voir le site:
    (PDF) BICHROMATE DE POTASSIUM – Dermatonord

  76. Ce qui est inexplicable pour moi, c’est pourquoi on ajoute autant de composés chimiques à des produits apparemment simples et qui pourraient sans doute être aussi efficaces sans toutes ces saloperies.
    Vous saviez vous qu’il y avait une centaine d’adjuvants chimiques autorisés à être mis dans le pain de nos chers boulangers qui disent nous vendre du bon pain traditionnel ?

  77. Non, pas à ce point.
    J’avais un peu des doutes sur les cultures industrielles de blé, mais je pensais que
    les boulangers restaient dans les rails classiques , assez simples, somme toute, et
    que les machines leur épargnaient temps et travail.
    Quand aux appellations  » à l’ancienne » « tradition » etc..on a bien compris que c’est de la com, qui révèle la nostalgie et le regard en arrière de notre societé.
    Quand j’étais gosse les pubs de fromages ou de yaourts nous montraient des cuves en inox et des préparateurs en bouse blanches dans des labos nickel. Aujourd’hui on voit des paysans en béret dans un prés le laguiole à la main….

  78. Franchement, est-ce qu’on est obligé de mettre des nanomatériaux dans le sel et le sucre ?
    http://www.lemonde.fr/planete/article/2016/02/23/nouvelle-alerte-sur-les-dangers-des-nanomateriaux_4870463_3244.html

    C’est terrible tout ce que je lis en ce moment sur le sujet, on a l’impression d’un empoisonnement généralisé programmé. Je dis bien « programmé ». Car comment expliquer autrement le fait qu’on mette partout des substances très dangereuses (dans le pire des cas) ou a risques inconnus (dans le meilleur des cas) dans des produits d’usage courant qui n’en ont absolument pas besoin. Le sel et le sucre qu’on consommait jusqu’à maintenant nous convenait non ?

  79. Evidemment c’est compliqué de changer complètement nos manières d’acheter nos produits, mais intuitivement j’ai le sentiment qu’il faut que chacun d’entre nous fasse le maximum pour cela car les infos qui nous arrivent de plus en plus sont alarmantes et laissent prévoir une véritable bombe à retardement question santé.

    « La Baleine », c’est assez ! (oui, je sais, je sors …)

  80. Cela fait des années que je n’ai pas acheté du sel fin « la Baleine » sinon pour me débarrasser des limaces!! J’utilise essentiellement du gros sel de
    Guérande (ou autre marque) , et de la fleur de sel d’Aigues-Mortes. Bien sûr, c’est plus cher que le sel fin classique, mais tellement meilleur, et en fait, une boite de fleur de sel dure un mois environ car je ne m’en sers que pour la sauce de salade, la viande, et tout ce que je sale en dernière minute. J’ai fait la différence tout simplement en goûtant au bout de mon doigt… Je vous assure que le choix est vite fait.

  81. « Des recherches doivent être menées de toute urgence pour évaluer les risques éventuels pour la santé humaine et les écosystèmes ». Vive la recherche!!!
    :w00t: :w00t: :w00t:

  82. Au contraire, on devrait remercier « La Baleine » et autres industriels utilisant des produits toxiques puisqu’il semblerait que nous allions vers une impasse démographique
    :devil:

  83. Surtout que le cyanure, c’est efficace; Agatha Christie en connaissait un rayon
    sur la question!

  84. Terrible esclavage moderne, sous couvert médiatico-politico-financier, une exploitation sans limites. :alien:

  85. M’enfin il est très bien le sel « la baleine », j’en mets une dose mélangée à une dose de bicarbonate, je verse dans mes canalisations de salle de bains, je rajoute du vinaigre blanc chaud et je vous assure que c’est hyper efficace.

  86. Et oui , les conditions de travail dans l’agro , une misère …. Et pourtant , on en parle beaucoup moins dans les médias que du mal-être de nos pauvres éleveurs !!
    Il y a une phrase qui me choque dans cet article :
     » En pleine grève, le directeur général de Cooperl comptait faire appel aux éleveurs de la coopérative pour venir débloquer le site …  »
    Vous ne trouvez pas ça honteux … Ce monde est fou je vous dis !!! :angry:

  87. Cooperl sur leur site en 1966, leur phrase d’accroche « le départ d’une aventure humaine »
    à l’arrivée c’est autre chose

  88. Désolé de spamer le blog à Dupdup. :wassat:
    Pas grand chose à voir avec l’article.
    Message à ceux qui ont mon adresse mail:
    Un message titré « ACCIDENT » veut faire croire que je suis en difficulté au Brésil, histoire de soutirer quelques pépétes aux gens trop crédules.
    Mieux vaut ne pas ouvrir ce message et le supprimer.
    Je me permets de faire cela ici car je ne peux pas non plus accéder à ma boîte mail … :angry:

  89. oui, j’ai reçu le message piraté. Etincelle également. ça arrive.

    Si j’avais pensé que c’était un vrai message, tu aurais déjà eu un virement d’un million d’euros sur ton compte. Avec les amis on ne compte pas … :whistle:

  90. Ah flûte… Me dites pas que j’ai envoyé 100000 € dans le vent ? :cwy:

  91. Ça fait chaud au coeur tous ces amis qui m’aident…! :cool:
    N’empêche que je ne sais toujours pas quand je retrouverai les commandes de ma boîte… :angry:

  92. Je me suis posée exactement la même question que Yves il y a moins d’une heure :wink:
    Y’a du louche là-dessous :devil:

  93. Y doit bien se marrer le Fifi en train de lire nos mails sur une plage, une Brésilienne accrochée à son cou … :biggrin:

  94. 12H02 le message de Fifi hier !
    Avec le décalage horaire avec le Brésil, finalement c’est un lève-tôt … peut-être que c’est l’amour « à la brésilienne » qui lui donne cette énergie de bon matin ! :whistle:

  95. C’est tellement simple de préparer un bon morceau de poisson frais … Mais c’est vrai aussi qu’ il vaut mieux aller le pêcher soi-même lorsqu’on voit le prix du kilo de cabillaud par exemple sur les étales !! Manger du poisson est devenu un luxe à moins d’acheter du poisson pané … :angry:

  96. Tout devient un luxe, même manger de simples légumes …
    C’est vrai que le poisson est devenu hors de prix. Je me rappelle dans les années 90 avoir récupéré des jeunes hérons tombés du nid, je les ai élevés jusqu’à leur envol et je les nourrissais avec … des sardines que j’achetais surgelées. Je ne les payais quasiment rien et si je me souviens bien c’était de l’ordre de 2 francs le kilo … Aujourd’hui même les sardines sont chères.

  97. Houla , je ne m’amuserais pas à manger du poisson pêcher dans les rivières comtoises !!
    :sick:
    Je me souviens avoir vu un reportage édifiant sur la Loue … Triste à en pleurer !

  98. Pour fabriquer du savon, il ne faut pas grand-chose des huiles végétales (coco et olive pour moi), de la soude, deux récipients, un mixeur plongeant et une brique de lait vide (pour servir de moule). Des calculateurs sur le net se chargent de donner toutes les masses nécessaires. Il suffit ensuite de tout peser, de verser la soude sur les huiles, de mixer jusqu’à obtenir la consistance d’une crème pâtissière, de mettre dans le moule. Au bout de 24h 48h on démoule et on coupe. Après il faut patienter au moins 4 semaines, faire un test pH et c’est tout.

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