A vos plumes ! (6)

Nos petits ateliers d’écriture se terminent aujourd’hui, non pas avec dix mots, mais avec dix groupes de mots : brin de paille, vieux témoins, gerbe d’étincelles, moteurs de recherche alternatifs, marin Breton, humeur grivoise, chroniques de la ruche, bière belge, Emilie Jolie, thé à la bergamote.
Oui je sais, c’est très très dur. Mais ces mots sont rigoureusement choisis au hasard. Comment ça, vous ne croyez pas au hasard … ?

45 réflexions au sujet de “A vos plumes ! (6)”

  1. D’humeur grivoise, Emilie Jolie attendait avec impatience son marin breton. Pour patienter, elle tapa sur son clavier les mots « chroniques de la ruche » dans un de ses moteurs de recherche alternatifs. Elle ne regarda pas le résultat de sa recherche car son amoureux arrivait enfin dérapant sur le gravier de la cour dans une gerbe d’étincelles. Les murs lézardés de la vieille maison, tels de vieux témoins des amours d’Emilie et de son marin se réjouissaient d’avance des ébats futurs des amants. Ils durent se contenter du spectacle d’Emilie sirotant un thé à la bergamote à l’aide d’un brin de paille tandis que le marin se rafraîchissait d’une bière belge bien fraîche.
    Il n’était pas d’humeur pour l’instant.

  2. Oups……..la il va falloir se creuser les méninges!! pour ce soir c’est trop tard mais la nuit porte conseil!!!

  3. Tour de table
    Bonjour Mesdames, bonjour Messieurs, je suis votre formateur pour cette session sur les différentes façons de retrouver les vieux témoins.
    Je vous propose de commencer par un tour de table.
    Monsieur, si vous voulez bien …
    Bonjour, je m’appelle Thierry. Je suis concepteur de moteurs de recherche alternatifs.
    Bonjour, mon nom est Emilie Jolie et mon travail consiste à aider les petits lapins bleus.
    Moi, c’est Yves. J’étais marin Breton mais maintenant, j’ai arrêté ce travail.
    Bonjour, je suis Christophe. Je viens de terminer l’écriture de mon dernier livre intitulé « Chroniques de la ruche »
    Luc, de Belgique. Je travaille dans une fabrique de bières … belges, évidemment.
    Bonjour, je m’appelle Martine. Excusez-moi Luc, je vous signale discrètement que vous avez des brins de paille dans les cheveux ce qui est quelque peu déplacé.
    Bonjour, je m’appelle Cécile. Je ne travaille pas à l’extérieur car j’ai choisi de rester à la maison pour élever mon enfant. Ma principale occupation est de boire du thé à la bergamote. Cela m’inspire.
    Je m’appelle Christine. Ma spécialité est la soudure à l’arc. Je suis fascinée par les gerbes d’étincelles qui explosent pendant mon travail.
    Hello, moi c’est Bernard. Ne vous fiez pas à ma perpétuelle humeur grivoise, je suis quelqu’un de très sérieux.
    Bien, ce tour de table étant terminé, nous allons pouvoir commencer.
    Et bla bla bla …
    Et bla bla bla …

  4. :w00t:
    Si après ça, Bernard ne nous pond pas quelque chose exceptionnel, il faudra lui imposer un texte avec dix noms de tomate… :tongue:

  5. Un après midi comme les autres, Émilie Jolie d’humeur grivoise, s’était servie une bière belge, une Lambic- gueuse, native du nord, elle connaissait bien cette bière et l’apprécié particulièrement.
    Elle prit une revue achetée la veille «les chroniques de la ruche » et la feuilleta avec intérêt, elle aimait particulièrement les abeilles. Son chat, brin de paille, c’était mis sur ses genoux sa place favorite et ronronnait allégrement. Émilie l’avait recueillie en Bretagne un marin breton lui avait proposé de l’adopter sinon il voulait s’en débarrasser Dieu sait comment. Emilie préféra ne pas le savoir et ramena le chat dans ses bagages. Tandis que nina sa chienne dormait à ses pieds, la tête posée sur ses souliers, tous deux vieux témoins de sa vie.
    Elle tomba sur un article qui lui fit lever les yeux au ciel,
    «  moteurs de recherche alternatif » vraiment les journalistes n’étaient pas à ça près, dans une revue sur les abeilles elle n’y voyait aucun rapport! Des pubs la encore aucun rapport des antis rides, bon c’est vrai que le mal était fait pour elle, mais on ne peut pas être et avoir été!!
    Ah enfin un article intéressant « l’essaimage » la vieille reine accompagnée de la moitié des effectifs de la ruche s’envole comme une gerbe d’étincelle sous le soleil….
    C’est la que le téléphone sonne brin de paille sursaute et se rendort aussitôt, Émilie décroche «  Tu viens boire le thé à la bergamote? » elle reconnue son amie Eugénie et accepta volontiers…

  6. Un brin de paille au bord des lèvres je marche le long du chemin aux papillons . Au milieu des châtaignés , deux chênes de quelques siècles , plantés là comme de vieux témoins du temps qui passe , me tendent les bras . Dans l’air flotte comme une odeur de thé à la bergamote et dans ma tête trotte un air de Philippe Chatel que je commence à siffloter , je ne me souviens plus du nom de la chanson … Ah oui , Emilie jolie !! Après avoir passé le dernier bocage , je traverse un grand champ duquel je peux entendre la mer derrière les dunes . Il est 18h00 et un vieux marin Breton ferme déjà les volets bleus des sa chaumière . « Allez hop » me dit-il de son humeur grivoise  » je vais rejoindre Simone qui m’attend toute chaude au fond des draps … Noz vad jeune homme  » et il disparait dans un grand éclat de rire . Autour de cette chaumière j’observe un jardin magnifique plein de fleurs . Il faut dire que depuis qu’il est en retraite , le vieux pêcheur est tombé amoureux des abeilles et il a même une chroniques dans le journal local « Les chroniques de la ruche » (Titre repris plus tard par un Franc-comtois du nom de Christophe !!) .
    La nuit tombe sur l’océan , les reflets de lune font dans l’écume comme une gerbe d’étincelles qui vient frapper les rochers . Un petit tour par le café du port où je commande une bonne bière Belge et quelques moules au cidre et je vais m’assoir à la terrasse pour regarder les sardiniers-bolincheurs partir en mer tout en dégustant mon plat du soir . Luc Lebelge le patron du bar , discute des moteurs de recherche alternatifs avec un jeune de la planète Facebook … Alors qu’un autre cherche les clés de sa bagnole qu’a caché la patronne . Allez l’addition et je rentre par la côte pour profiter d’un dernier bol d’iode .

  7. Nom de D… de nom de D…! Y commence à m’emm … ce gamin à toujours vouloir que je lui fasse ses devoirs. C’est vrai qu’il me l’avait demandé si gentiment avec à la main un pack de bonne bière belge (faut dire que s’il m’avait demandé la même chose avec une tasse de thé à la bergamote, il aurait été sûr que je lui retourne la tasse en pleine g… et ça aurait fait une gerbe d’étincelles !).
    « La vie des abeilles », c’est le sujet de l’exposé qu’il doit présenter en classe. Et en me débouchant la première bouteille, il m’a dit avec un petit sourire en coin « t’as qu’a aller sur le blog à dupdup et taper « chroniques de la ruche », tu trouveras tout ce qu’il faut pour faire mon exposé.
    De toute façon, que ce soit avec google ou avec un moteur de recherche alternatif, n’importe quel mot-clé me ramène toujours à ce foutu blogadupdup !
    Et d’ailleurs c’est quoi ce blogadupdup ? Un truc où l’on se fait ch …., on n’y parle que de nature et de musique ringarde (y’a même un ancien marin Breton qui nous parle de folk) ! Heureusement qu’il y a une « Humeur grivoise » qui donne dans un registre qui est plus dans mes cordes.
    Cela dit, je vous l’avoue, il y a quand même une Emilie Jolie que j’aimerais bien rencontrer en vrai (je l’imagine blonde avec un très beau sourire et un brin de paille dans les cheveux) et sûr que ce jour-là j’aurai pas besoin de vieux témoins pour venir tenir la chandelle ! :wink:

  8. Cela paraissait presque mission impossible d’écrire un texte avec ces dix groupes de mots et ma foi, nous y arrivons et plutôt bien je dois dire.
    Cela a même donné encore une fois à Bernard l’occasion de draguer ! :w00t:
    J’aime le texte qu’Yves a écrit pour sa poésie. J’aime le texte de Bernard et mon deuxième texte (j’ai les chevilles qui enflent ?) pour le retour sur le blogadupdup ou ses participants les plus fidèles devenus amis au fil du temps, ce qui est assez émouvant vu les circonstances.
    Bon courage à Bergamote, Christophe, Brind’paille et les autres.

  9. Respect à tous! Merci à vous!
    J’attends encore… l’un ou l’autre…
    Ben quoi, le blog à Dupdup, y s’consomme aussi… :wink:

  10. Fais-tu mon premier ? (Brind’Paille)
    Si mon deuxième était jeune il serait plus ! (Les vieux témoins)
    Ma troisième permettait de prendre nos vessies pour des lanternes et de rendre la grotte lumineuse. (gerbe d’étincelles)
    Mon quatrième fonctionne virtuellement à 2 ou 4 temps, sans pétrole (moteur de recherche alternatif)
    Mon cinquième ne peux pas dire « à l’aise Breizh ». (Marin breton)
    Mon sixième ne jure que par le bout de son… (humeur grivoise)
    Mon septième est un gros obsédé du harem qu’il butine sans vergogne (Chronique de la ruche)
    Ma huitième embrasse la mort subite (bière belge)
    Mon neuvième est un personnage de conte musical créé par un biographe de Georges Brassens (Emilie Jolie)
    Mon dixième c’est ton dernier zeste quand t’es noir (Thé à la bergamote).

    Mon tout est un célèbre blog…

  11. Un ami m’a parlé d’un super blog, un soi-disant blog comme il n’en existe pas deux.
    On y parle de nature, de musique, de jardinage, on s’y indigne parfois, tout ça entre amis de tous bords : marin breton, récolteuse de brins de paille, grand roux d’humeur grivoise, fournisseur de bière belge et même un expert des chroniques de la ruche. Sans parler d’une mystérieuse Emilie Jolie qui en fait rêver plus d’un. Certains d’entre eux, vieux témoins de l’histoire de ce blog sont capables de vous retrouver un sujet abordé même plusieurs années auparavant.
    Enfin, c’est ce que mon ami me raconte mais est-ce vrai ?
    Certes, il paraît qu’il y a eu parfois quelques sacrés gerbes d’étincelles entre blogueuses se haïssant mais mon ami m’a dit qu’elles ont vite déguerpi tant leur agressivité ne collait pas avec l’ambiance du blog en question.
    Sirotant mon thé à la bergamote préféré, le « Thé des légendes », un fameux thé vert de la Maison de thés Mariages Frères, je cherche ce génial blog sur le net à l’aide d’un moteur de recherche alternatif mais que taper comme mots clés ?
    Si je tape « blog super » j’obtiens tout et n’importe quoi.
    Il faut absolument que je le découvre ce si merveilleux blog.
    Quelqu’un le connaît-il ?

  12. Alors qu’un vieux cowboy type années 80 passées attendait à l’entrée du bar, un brin de paille paille au bec, en écoutant les restes d’un vieux Dylan où quelques vieux témoins s’affairaient à diffuser broutilles et fictions au sujet d’un ex-boxeur qui eut soit disant pu atteindre un titre mondial, une gerbe d’étincelles attira l’attention du vacher. Sans doute cela eu il pu être prédit à l’aide de tous ces moteurs de recherche alternatifs qui rythment de nos jours le quotidien des meilleurs d’entre nous : un marin Breton, d’humeur grivoise, armé d’une bière belge de type Hooegarden d’une main, d’un thé à la bergamote comme avait l’habitude de lui faire son père dans sa jeunesse de l’autre, et d’un tatouage représentant un ancre à l’épaule droite, l’homme au chapeau, tout droit venu de l’ouest lointain, fredonnait gaiement un air à base d’Emilie Jolie et autres sirops typhons, tout en réfléchissant à tout ce qu’il pourrait déblatérer quant aux différentes exactions vécues, le lendemain lors de la rédaction de son futur article qu’il a déjà prénommé « chroniques de la ruche ». (http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Ruche)… Il est fort probable que tout cela n’ait aucun sens, mais l’abus de substances licites peut parfois nuire à la qualité littéraire des textes écrits par les lecteurs…

  13. Au risque de vous lasser :blush: , puisque c’est le dernier atelier d’écriture (Sniff !), j’en profite au maximum …

    Noël en Bretagne
    En ce soir de Noël, les touristes sont massés sur la plage de la petite ville de Douarnenez. Emmitouflée dans son cache-col, Emilie Jolie est fascinée par les gerbes d’étincelles qui illuminent le ciel. C’est une inconditionnelle des feux d’artifices. Mais son plaisir est un peu gâché par son voisin de gauche qui saoule tout le monde avec ses histoires de moteurs de recherche alternatifs et celui de droite qui fait les chroniques de la ruche du fond de son jardin. Emilie est agacée. Sans compter que juste derrière elle, son amoureux, d’humeur grivoise, profite du noir pour lui faire des papouilles. Pas moyen d’être tranquille un instant.
    Pour un peu, elle aurait été mieux avec les marins bretons, vieux témoins du port qui ne se mélangent pas aux touristes et sont restés dans leur coin à boire de bonnes bières belge.
    Avec le glacial vent du large qui vous transperce jusqu’aux os, Emilie boirait plutôt un thé à la bergamote brûlant.
    Après le bouquet final, tout ce petit monde assistera à la messe de minuit dans l’église au bout de la rue, où le curé est en train d’installer avec amour le Petit Jésus dans un berceau de brins de paille.

  14. Je constate que ma place est « aux lèvres », « au bec », trempé dans du thé ou dans égaré dans les cheveux … ma foi … ce n’est pas pour me déplaire!
    Et si en plus je réchauffe avec amour le petit Jésus … :wub:
    Mais j’adore avoir échappé aux griffes de ce vilain marin breton qui voulait me faire passer de vie à trépas.
    Etre chat, en voilà une belle incarnation!

  15. rire…………….Je trouve aussi Brin de paille qu’être un chat à beaucoup d’avantage, merci pour ton humour!! et merci à étincelle de ses très jolis textes qui nous montrent combien elle à du talent et de l’imagination…Merci à vous tous ça fait plaisir de vous lire et par ces moments de détente d’oublier la vie quotidienne et ses aléas!

  16. ah, bien tout le monde a déjà écrit! c’est très chouette! va falloir que je planche car je suis à la bourre! promis, j’essaie de m’y mettre aujourd’hui! :silly:

  17. Oh ! J’en rougis de plaisir de ces compliments que me fait Emilie …
    Moi, la matheuse qui n’ait jamais dépassé le 5/20 en français durant toute ma scolarité, c’est assez cocasse.
    Je me rends compte à l’occasion de ces ateliers d’écriture que j’aime écrire.
    Si vous aimez me lire, c’est la cerise sur le gâteau.
    Mais, honnêtement, je suis loin d’être la seule à avoir prouvé son talent et son imagination, comme dit Emilie, lors de ces ateliers.

  18. C’est marrant, vous avez remarqué que chaque fois qu’il y a un atelier d’écriture, l’espèce « Luc de Belgique » se met en hibernation, même au printemps ? :devil:

  19. Le petit José, un brin de paille à la bouche s’en allait en champs par un beau matin ensoleillé. Il était d’humeur grivoise : il sifflotait un air guilleret en rêvassant…
     » Et le José où que tu vas comme ça? »
    L’ interpellé sursauta et se retourna. Il vit son collègue de toujours Louis, que l’on surnommait « le marin breton » dans le coin. Il était connu comme le loup blanc grâce à sa légendaire descente de bière belge…
    « Viens donc au bistrot p’tit gars, on va s’envoyer une bière »
    José hésita , puis finit par accepter. Ils prirent donc la route pour retourner au village. Chemin faisant, ils rencontrèrent un attelage dont une roue était cassée. Un pauvre homme était en train d’essayer de la réparer, mais il était bien malhabile et la jeune femme qui l’accompagnait commençait vraiment à perdre patience!
    Ils décidèrent donc de lui prêter main forte. Louis se mit tout de suite à la tâche, pendant que José causait avec la jeune demoiselle qui lui avait tapé dans l’oeil… Cette dernière, prénommé Emilie, n’avait pas du tout envie de converser; elle allait être en retard chez ses tantes. Elle avait l’air excédée par le babillage incessant de José et on aurait dit que ses yeux envoyaient des gerbes d’étincelles. José, trop brave, ne se rendait évidemment compte de rien! Deux vieillards, passant à pied, trouvèrent la scène cocasse et se gaussèrent en douce…
    Louis, le travail achevé se releva et héla José:
    « Allez, le pti’t José on va s’la faire cette blonde? »
    José vira au cramoisi et marmonna un « bonne journée ». Il reprirent leur route. Louis ne cessait de taquiner José sur  » l ‘Emilie Jolie ».
    José pensait souvent à se caser mais bon, à cette époque, il n’y avait pas de moteur de recherches alternatifs, ni meetic pour l’aider…
    Pour une fois qu’il rencontrait une jolie fille!
    Enfin arrivés au bistrot, Louis commanda deux bières et attrapa le journal. La chronique de la ruche comme il l’appelait (entendez ruche comme ville)
    José pensait à Emilie en trinquant: il l’imaginait en train de déguster un thé à la bergamote, du bout des ses lèvres brillantes, dans une jolie tasse de fine porcelaine aux motifs fleuris…
    Encore une occasion de manquée! mais bon comme on dit, une de perdue, dix de retrouvées!
    Pendant ce temps là, les vieux témoins racontaient la mésaventure de José avec Emilie à qui voulait l’entendre…

  20. Voila, je n’avais pas eu le temps de lire tous les textes mais c’est chose faite! :angel:
    Merci à Yves pour ce voyage au bord de la mer c’est très pittoresque et ça fait du bien de s‘imaginer marcher les pieds dans l‘eau et les cheveux au vent.
    Merci Bernard, très touchant cette petite scène de famille et pas du tout ringarde la musique ceci dit en passant. Pour la fin, l’imagination n’est pas toujours proche de la réalité!!!
    Merci Christophe, cette charade il fallait y penser et c’est bien pensée!!
    Merci Jino Betti, on a vraiment l’impression d’être devant ce bar et de voir ces hommes parlant les uns et les autres de plus en plus fort afin de couvrir la voix du voisin et de se faire entendre…

  21. Super Bergamote j’ai adoré!! je me suis prise au jeu de la lecture et suis arrivée à la fin en regrettant qu’il n’y ai pas de suite!!!
    Bonne soirée à toi!!

  22. Le brin de paille s’enflamma d’un coup.
    Les vieux, témoins fiables s’il en fut, affirmèrent qu’ils avaient vu une gerbe d’étincelles sortir du tracteur ; ce qui ne les étonnait pas, les moteurs alternatifs ne valaient rien, la recherche n’était pas encore au point.
    L’enquête piétina, on évoqua un problème de carburant. Un marin breton, triplement soupçonné en tant qu’étranger à la région et à l’agriculture, mais non point à la bière belge, jura que ce n’était pas lui qui avait versé dans le réservoir du thé à la bergamote.
    La vérité éclata enfin dans la gazette du tribunal local, « chroniques de la ruche » comme les gens l’appelaient eu égard à l’agitation désordonnée et au bourdonnement incessant qui régnaient dans le lieu.
    Le juge, d’humeur grivoise pour une fois, y révélait la coupable : Emile Jolie. Il était bien placé en effet pour savoir qu’il n’y avait qu’elle pour embraser tout ce qui passait à sa portée.

  23. Brind’paille nous a fait attendre son texte :wub: mais ça valait le coup d’attendre un peu plus.

  24. Si la qualité des textes est proportionnelle au temps que chacun met pour le publier, qu’est-ce que ça va être avec celui de Luc, depuis le temps qu’on attend !!!!!!!!!!!!!! :devil:

  25. :w00t:
    En fait, Luc il mijote six super petits textes pour nous épater d’un seul coup sur les six « A vos plumes  »
    C’est bien ça, Luc ? :whistle:

  26. Je passe voir Luc dans 10 jours en Belgique.
    Je me demande quand même si j’ai bien choisi la date et si Luc n’est pas encore en hibernation au début mai … ! :wink:

  27. :silly: :sideways: :w00t: :whistle: :wink: :tongue: :smile: :sleeping: :sleeping: :sleeping: :sleeping: :sleeping: :sleeping: :angel: :blush: :blink: :blink: :cool::cool::cool::cool::cool::cool::cool: :biggrin: :biggrin: :biggrin: :heart: :heart: :kissing: :lol::lol::lol::lol: :w00t: :tongue: :tongue: :tongue: :smile:

  28. Ah, le Luc de Belgique nous parle par onomatopées, premier signe d’un lent réveil après une hibernation prolongée ! :tongue:

  29. Et pendant ce temps là , l’ami Christophe qui boit des bières devant des milliers d’oiseaux à Texel … ppffff !!!
    :sad:

  30. Cela dit, pour nous qui sommes restés ici, nous pouvons toujours boire des milliers de bières devant seulement quelques oiseaux ! :w00t:

  31. Le Luc n’hiberne pas. Il ralenti le rythme de ses activités en hiver… et s’éloigne de l’ordi dès la venue des beaux jours. Et quand les congés coïncident avec le moi d’avril le plus extraordinaire qu’il ai jamais connu, le Luc jardine en suivant les conseils de sa maman: « quand il fait chaud, il faut boire beaucoup ». Et il a déjà fait trèèèèèèès chaud. :wink:
    Depuis, je suis retourné à l’école, la pluie est revenue avec l’ennuie des études à surveiller. Et j’ai donc enfin pondu… Suite au prochain commentaire.

  32. A vos plumes.

    Burnes : vieux témoins de ma défunte ardeur ; moteur de recherche alternatif, de recherches alternatives – frisent la surchauffe.
    Sue mon gros, sue. Fais pisser tes neurones. A en emplir un océan, à en noyer un marin breton. Fais en jaillir les gerbes d’étincelles saumâtres et nauséeuses de l’angoisse, l’angoisse de la feuille blanche.
    Jaillir.
    Jouir.
    Je pense à Émilie Jolie et je bande.
    Les neurones sont les couilles de l’esprit, à n’en pas douter.
    Surchauffe. De l’eau! De l’eau, un thé à la bergamote, une bière belge, un Single Malt seize ans d’âge… comme Émilie…
    Halte là ! Plus un zeste… d’humeur grivoise bien entendu.
    Trop tard, mon cerveau vrombi. Un véritable essaim. L’essaim ? Les seins d’Émilie…
    La page n’est plus vierge.
    Un minuscule brin de paille a suffit à embraser l’imagination de son créateur. Peuvent ainsi commencer les riches et perverses chroniques de la ruche cérébrale.
    A suivre…

  33. Waouh, le Luco a daigné participer à ces modestes ateliers d’écriture. :smile:
    Ce qui leur fait le plus grand bien, ce petit texte sortant de l’ordinaire. :wub:
    Beaucoup d’originalité dans la vision des choses, des étincelles saumâtres et nauséeuses. Non mais quand même ! :w00t:
    Seize ans d’âge … comme Emilie : ça m’a fait penser à Mélody Nelson.
    Bien Luc, il ne te reste plus que cinq textes à écrire. :biggrin:

  34. Un brin de paille dans la bouche, le commissaire marche dans la rue. Il va voir de vieux témoins. Il n’a pas pu prendre sa voiture, elle produisait des gerbes d’étincelles.
    Pour prendre rendez-vous avec un mécano, il n’a eu qu’à rechercher le garage le plus proche sur le moteur de recherche alternatif de son ordinateur portable. Mais une fois sur place, il ne trouve qu’un marin breton doté d’une humeur grivoise. L’affaire des chroniques de la ruche attendra un peu. Il entre dans un bar et demande une bière belge. Une femme est assise à côté de lui. Elle dit s’appeler Emilie Jolie. Elle sirote un thé à la bergamote.

  35. Jaclyn, il y aura un nouvel atelier d’écriture (d’un genre un peu particulier) concocté par Maïvon et publié demain soir mercredi vers 19H.

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