jazzmen de la fin des années 50

Je suis en pleine redécouverte des jazzmen de la fin des années 50. C’est une période que j’aime beaucoup. Je la redécouvre grâce aux rééditions que fait le label Real Gone Jazz selon un concept intéressant : sachant que les disques vinyle de l’époque faisaient moins de 40 mn, il est possible de mettre deux vinyles par CD et d’y ajouter même quelques bonus. Les coffrets proposés par ce label contiennent 4 CD (et donc l’intégralité de 8 vinyles remastérisés) pour un prix faible (souvent entre 9 et 13 €). Depuis Noël (vu que c’étaient mes cadeaux), j’ai pu réécouter pas mal d’artistes aux noms peu connus que j’avais un peu perdus de vue : Sonny Stitt, Cannonball Adderley, Lou Donaldson, Kenny Dorham, Gigi Gryce, Hank Mobley, Lee Morgan et quelques autres. Tous les disques proposés dans ces coffrets datent de la fin des années 50, parfois du tout début des années 60.

J’aimerais, par ce petit dimanche musical, donner une idée de ce qu’était le jazz à cette époque-là. Voici donc une série de vidéos consacrées à certains jazzmen cités plus haut (je n’ai pas trouvé la date précise de la plupart des vidéos mais a priori elles datent toutes de ces années-là).

Sonny Stitt d’abord au saxo alto :

Cannonball Adderley également au saxo
http://www.youtube.com/watch?v=LHFn0vHF6-c

Kenny Dorham, tompettiste …

Gigi Gryce au sax alto

Hank Mobley au saxo ténor …
http://www.youtube.com/watch?v=bANnMUsK47s

… et Lee Morgan à la trompette

Bon dimanche à tous !

16 réflexions au sujet de “jazzmen de la fin des années 50”

  1. Je n’ai plus de son sur l’ordi. :sad:
    M’en fout, j’ai tout les disques… :wink: :smile:

  2. Pas de son ?
    C’est vraiment dommage que tu n’habites pas en France.

    Cha cherait une raigeon de pluche pour voter « Mets le chon » ! :lol:

  3. Et ben , je n’en connaissais même pas un seul de cette liste de vidéos !!
    :blush:
    M’en vais découvrir !!

  4. Et si vous en voulez encore, le label Avid Jazz couvre la même période, sur un principe à peu près identique. Deux CD pour quatre albums vinyls originaux remastérisés. Quelques artiste identiques, pas mal de différents, parfois les mêmes albums repris que chez Real Gone Jazz. Un peu plus cher, (11 Euros pour 2 CD) Les pochettes sont plus attractives et le livret, en anglais, est valable. (Absent chez R G J)
    J’ai l’impression que le catalogue RGJ est plus pointu mais moins représentatif de la décénie telle qu’écoutée par le public de l’époque. Les musicien s proposés par Bernard sont ceux qui ont « fait » le son de l’époque. Mais on écoutait encore aussi énnormément les grands orchestres des années trente et d’autres musique de jazz plus prochede la variété.
    http://www.amazon.fr/s/?ie=UTF8&keywords=avid+jazz&tag=googbehydra08-21&index=music&hvadid=3067804865&hvpos=1t1&hvexid=&hvnetw=g&hvrand=753264177936366599&hvpone=&hvptwo=&hvqmt=e&ref=pd_sl_6wllda5jh5_e
    Mon correcteur orthographique est aussi en panne. Aie, aie, aie, j’espère que ça ne se vera pas trop…

  5. Si Luc , ça se voit énnnnnnormément … !!!!
    :tongue:
    Et ben , m’sieurs les spécialistes du jazz , ça va m’en faire des choses à découvrir !!

  6. Les big bands, c’est comme la musique symphonique : j’écoute peu.
    Bon nombre de gens écoutent les grandes symphonies du 19ème siècle, par exemple celles de Beethoven. Je les connais par coeur et je les écoute donc rarement. Par contre, la musique de chambre, les lieder de Schubert, etc… j’y reviens tout le temps.
    En jazz, c’est pareil, j’aime les petites formations.

  7. La musique « seins fauniques » de Bitte Au Vent, c’est quand même kèkchos’ !!!!!!!!!!!! :wub:

  8. Preuve que le jazz « à l’ancienne » fonctionnait toujours bien à l’époque, en 1955 sortait le film The Benny Goodman Story.

    Mais… vous avez vu: que des blancs! Plus que jamais le jazz était LA musique de la liberté. Et c’était bien les Noirs qui continuaient à écrire l’Histoire du jazz et formaient l’avant garde de cette musique.

  9. J’ai l’impression qu’il s’est passé un peu le même phénomène qu’avec le blues : bon nombre de musiciens, tant de jazz que de blues, quittèrent les Etats-Unis pour venir en Europe.

  10. Voilà un des seuls musiciens que je connaisse de cette époque, comme beaucoup de gens je pense, et qui m’avait motivé avec un jazz band local, à apprendre à jouer de la clarinette.
    Je vous rassure : aucun reste, aucun couac !

  11. Moi aussi j’adore Sidney Bechet et c’est l’un des musiciens de jazz que j’ai écouté en premier.
    Cela dit, même dans les années 50, il ne jouait pas de la musique de ces années-là mais un genre de musique beaucoup plus ancien qu’il avait élaboré dans les années 20 et surtout les années 30. Sans doute qu’il avait été insensible (comme tant d’autres, par exemple Louis Armstrong) aux changements importants survenus dans le jazz après guerre. Cela n’enlève rien évidemment à son immense talent. Et puis, il faut reconnaître que malgré ses grands tubes (« petite fleur », « dans les rues d’Antibes ») il n’a pas flirté avec la musique de variété comme l’a fait (avec bonheur d’ailleurs) Louis Armstrong.

  12. Juste pour signaler que la présentation de ces coffrets est sobre et que les pochettes sont peu détaillées. Mis à part les titres des morceaux et la liste des musiciens, il n’y a quasiment rien. Mais à ce prix-là, il est difficile de faire la fine bouche.

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