La variété idéale ?

Pour chacun des types de légumes qu’il met dans son jardin (carotte, poireaux, potirons …), le jardiner est souvent à la recherche de « LA » variété idéale.
Mais celle-ci existe-t-elle vraiment ? Où n’est-elle qu’une chimère ?
Impossible par exemple de trouver une variété de laitue qui soit résistante au froid de l’hiver et qui soit en même temps résistante aux chaleurs de l’été.

IMGP7182Et si la variété idéale n’existe pas, y a-t-il cependant certaines variétés qui cumulent presque toutes les qualités que l’on attend. Et si oui, quelles variétés ?
Le sujet est sans doute passionnant pour vous, jardiniers qui venez sur ce blog.
Vous en pensez quoi ?
Je serai absent quelques jours et vous laisse à ce sujet de discussion.
Toujours aussi sadique le dupdup !  :devil:

36 réflexions au sujet de “La variété idéale ?”

  1. Pas de variété idéale, c’est certain, et on fait d’ailleurs bien de diversifier nos semis.
    En ce qui concerne les pommes de terre, j’ai choisi la Charlotte, car j’aime bien sa texture qui se prête à nos besoins culinaires familiaux, et elle est plutôt productive.
    Mais j’y ajoute la rate (quelques rangs), bien plus savoureuse, peu productive (sauf production exceptionnelle d’il y a deux ans. Avec les cueillettes de champignons de l’automne et quelques bonnes herbes, c’est un délice !
    Je crois que je vais recentrer ma production de tomates sur 3 ou 4 dizaines de variétés, celles que j’aime, qui permettent différentes accommodations, et donnent de belles compositions.
    Pour les salades, c’est la batavia que je préfère, mais quelques laitues, de la mâche et de la roquette, c’est le pied. Pour l’instant, l’idéal, c’est le pissenlit (cramaillot en franc-comtois) : avec quelques lardons et dés de comté… divin !
    Et même pas besoin de le semer. :wink:

  2. La variété idéale ? Depuis que tu as posé cette question Bernard, je ne cesse de m’interroger. C’est une question difficile car nous avons toutes et tous une vision différente du jardinage (même si on partage sur le fond beaucoup de choses c’est évident) et des goûts différents. Il faut de la diversité au jardin, et je pense que si un jour des variétés idéales voyaient le jour, nos jardins seraient d’une monotonie déconcertante. Le meilleur est l’ennemi du bien … :smile:

  3. Ouaip ! Je partage ton avis, la variété idéale tous les jours dans la gamelle, ça doit être pénible ! Et finalement, cette variété idéale, n’est-ce pas le mythe après lequel les spécialistes d’OGM courent un peu trop vite ?

  4. Je vous rejoins assez bien, moi qui ne suis qu’un jardinier de plaisance. La variété idéale, c’est celle qui pousse dans mon jardin…
    Depuis quelque années, je cultive des topinambours. Je n’ai aucune idée si il existe des variétés différentes. Je suppose que oui. Ce qui est certain, c’est que d’année en année, ils repoussent dans mon jardin, et de mieux en mieux. Ils sont peut-être devenus Topinambour Purnodensis… de Purnode. Mais la question est-elle là? Ils sont attendus chaque année avec impatience, et fidèles et généreux. C’est pas l’idéal, ça? :smile:

  5. Je m’étais tout doucement fait une idée concernant la femme idéale, mais concernant la variété idéale cultivée dans un potager je demande encore quelques années (décennies) de réflexion…

  6. J’adore le topinambour Luc. c’est un légume extra car ça pousse bien, il n’y a pas de maladie, la production est importante et on peut le laisser en terre tout l’hiver. Moi je cultive l’hélianthi qui est un proche cousin, mais il existe plusieurs variétés de topinambour.

  7. Ce serait vraiment dommage de n’avoir qu’une variété (même idéale) dans le potager … On passerait à côté du goût ! Nous avons quand même de la chance de pouvoir profiter d’autant de saveurs différentes venant d’un petit bout de terre juste derrière la maison ! Même si des fois nous sommes déçus du résultat de nos récoltes ( maladie , rendement … ) , nous pouvons nous dire , que nous sommes des privilégiés grâce à ce petit potager fertile dans lequel nous pouvons faire germer des tas de graines , pour des tas de saveurs à mettre sur nos tables , dans nos assiettes .
    En ne cherchant que la variété idéale , nous allons droit vers les idées des grands groupes industriels et des aficionados de l’OGM … Faire du rendement , du profit au détriment du goût . On sait vers quoi ça mène !

  8. Je pense qu’il est possible, au moins en théorie, que je trouve ma variété de tomate idéale. Mais si cela est possible, cette variété ne serait alors idéale que pour moi. Car elle sera moins appréciée par quelqu’un d’autre aux goûts différents, elle se comportera moins bien dans une autre terre, sous tel climat …

  9. Nos semis sont tous des légumes dont la variété est dite « rustique ». Se sont donc des légumes de base, des plus courant.
    Pourquoi ? On s’est laissé dire que les variétés « Rustique » était faite pour notre climat.
    Donc plus de chance de réussir nos semis, nos plants et d’assurer une bonne récolte.
    Voilà, notre avis sur la question.
    A Bientôt.

  10. Qui décide qu’une variété est rustique ? Et qu’est-ce que cela veut dire ?

  11. Une variété rustique ne peut l’être que pour un endroit donné.
    Par contre, je pense que le caractère de rusticité d’acquiert très facilement. On n’imagine pas les facultés d’adaptation des plantes potagères. Si on observe bien et qu’on prélève les graines uniquement sur les plantes les plus résistantes, je pense qu’une variété devient adaptée au nouveau contexte dans des délais très courts, en l’espace de quelques générations seulement (et comme on a une génération par an en général, ça va très vite).

  12. Est-ce que la femme idéale existe ? Ou alors, comme pour les salades, vaut-il mieux en avoir plusieurs variétés sous la main ? :whistle:

  13. Est-ce que l’homme idéal existe ? Ou alors, comme les carottes, vaut-il mieux en avoir plusieurs variétés sous la main ? :tongue:

  14. Oui, l’humeur idéale c’est un mélange d’humeur légère, d’humeur sérieuse, d’humeur taquine, d’humeur joviale, d’humeur ironique, d’humeur grivoise, d’humeur féministe, d’humeur diabolique … et même d’humeur contrepétante ! :wink:

  15. Bonjour,

    Pour moi, la variété idéale est d’abord celle qui pousse bien chez moi. Une variété peut être bien adaptée dans certaines conditions particulières de culture (sol, climat, disponibilité du jardinier…) et ne pas convenir du tout ailleurs.
    Mon second critère est le goût. Je privilégie ainsi les variétés anciennes, qui n’ont rien de comparables avec les hybrides modernes (créées pour le calibrage et le transport).
    Si, en plus, elle est résistante aux maladies (toujours dans mes conditions particulières de cultures), alors là je suis aux anges !
    Mais, il ne me viendrait même pas à l’esprit de ne cultiver que cette variété « idéale » ; le diversité est essentielle au potager.
    En conclusion, il convient à chacun de tester différentes variétés et de sélectionner petit à petit celles (au pluriel donc !) qui lui conviennent le mieux.

  16. Bonjour,

    Pour moi c’est aussi ce qui accepte de pousser dans mon jardin avec ce que je peux faire http://www.leblogadupdup.org/wp-content/plugins/smilies-themer/Nomicons%20v2.0/angel.png, mais c’est aussi et surtout les plantes que l’on peut ressemer et en partager les graines quand on peut et donc lutter contre les semenciers…

    J’ai une question: comment savoir si une pomme de terre est F1 ou pas, ou plus exactement quelles pommes de terre peut on acheter pour replanter des tubercules que l’on aura récolté? J’habite en Bretagne, il y a certainement de bonnes pommes de terre bretonnes, mais je ne suis pas très au courant et ce n’est pas écrit F1 sur les filets http://www.leblogadupdup.org/wp-content/plugins/smilies-themer/Nomicons%20v2.0/blink.png

    Merci de votre aide!

    Je ne connaissais pas ce blog mais je vais transmettre l’adresse!

  17. Je crois que la sélection de ses propres tubercules de pommes de terre est quelque chose de difficile à faire car il y a une dégénérescence assez rapide au fil des années. Mais je connais mal ce sujet. Je pense que Jérôme et Francis auront par contre des choses à dire. Attendons donc qu’ils soient réveillés … :whistle:

  18. Je sélectionne sans problème notoire mes tubercules depuis quelques années, avec des variétés Charlotte et Ratte (du classique). Je pense que les F1 doivent être généralement estampillées comme telles, mais à vérifier évidemment auprès du fournisseur.
    Je ne constate pas de dégénérescence, et la production reste stable. Plusieurs de mes voisins font de même avec de bons résultats.
    Ma belle-mère, Italienne, me racontait même que quand elle était enfant, les tubercules étaient partagés en 2 ou 3 parties avec germes et que tous les plants étaient vigoureux.

  19. De toute façon, lorsqu’un hybride F1 est vendu, il est forcément signalé comme tel.
    Il y a pas mal de variétés de légumes qui ne sont vendues que lorsque les lignées ont été stabilisées. On ne trouve donc jamais (enfin je crois) de haricots F1, de laitues F1 …

  20. C’est bon je suis réveillé ! :smile: . Pour la dégénérescence, quand elle apparait, je pense qu’il s’agit d’attaque de virus ou autres petites cochonneries du genre . Comme il n’y a pas de reproduction avec les tubercules et que le matériel génétique reste à peu près stable, il n’y a pas de raisons que les tubercules dégénèrent. C’est ce que je pense de prime abord. Christophe nous donne de bons témoignages. Je n’ai pas de recul pour témoigner personnellement, mais dans mon centre un jardinier garde ses plants depuis des lustres et n’a pas a priori de dégénérescence.
    J’ai pu lire que pour éviter toute dégénérescence il fallait de temps refaire des plants à partir des germes …
    http://www.agrireseau.qc.ca/legumeschamp/documents/Texte%20H%20Lecoq%20Saint-Hyacinthe.pdf

  21. Je ne serais pas étonné que presque toutes les variétés « modernes » (et mêmes anciennes) de pomme de terre soient des F1 (mais je n’en sais rien). En effet les obtenteurs font des croisements à partir des fleurs des plantes. Les graines obtenues sont semées. A partir de là deux (trois) solutions :
    – Soit on cherche à avoir de bonnes plantes F1 et on renouvelle ce croisement pour fournir régulièrement des graines.
    – Soit on repère des plants avec des caractéristiques intéressantes et d’auto-fécondation en auto-fécondation on essaie de fixer ces caractéristiques. Au bout de 5, 6 générations on commence à avoir une plante stable.

    – Pour les pommes de terre c’est différent. Avec le mode de reproduction habituel (plantation de petits tubercules) on clone la plante. Si à partir d’un croisement les semences issues de fleurs donnent des produits intéressants il suffit de garder les tubercules pour reproduire la même plante. D’ailleurs la production de tubercules à planter n’est pas faite (ici en France) à partir de graines mais à partir de tubercules. (il y a un gros producteur près de chez moi).

    Attention je dis cela par déduction je n’en ai aucune certitude !!! Mais de toute façon même s’il y a une variabilité elle n’est sûrement pas la même qu’avec des graines issues de fleurs.

    Est-ce que l’inscription F1 est obligatoire dans ce cas ?
    Je ne sais pas mais je ne crois pas.

    Toutes les variétés de rosiers que vous avez chez vous sont aussi des F1. On repère celui que l’on veut sur tous les produits obtenus puis on le reproduit mais dans ce cas avec des bouts de tiges par greffe. Sur un rosier vous avec donc un hybride F1 reproduit par clonage greffer sur un rosier sauvage (canina par exemple).
    On pourrait imaginer faire cela avec les tomates. Comme elles se greffent ou se bouturent facilement. Le seul problème serait chez nous de leur faire passer l’hiver !!

    Il existe, par exemple pour les rosiers, une usure de la variété dans ce type de reproduction. Ainsi certaines variétés anciennes ne sont plus si belles qu’au moment de leur création. Aujourd’hui on arrive à « recréer » la plante d’origine en faisant des cultures in vitro à partir de quelques cellules en refaisant ainsi une plante mère. Recréer la plante par croisement serait impossible, même si presque tout le temps on connait les parents. Il faudrait ressemer des milliers de graines en espérant que le même « mélange » génétique se soit produit.

    Pour les pommes de terre et les rosiers (et d’autres) vous avez donc un Adam et une Eve qui n’ont eu qu’un seul enfant (gardé, les autres sacrifiés) que l’on a reproduit par clonage et que l’on peut régénérer in vitro. Qu’est-ce que la science fiction a inventé ?

    Je pense bien qu’en France la mention F1 soit obligatoire pour les graines. Mais j’ai déjà eu des paquets venant d’ailleurs où elle ne figurait pas et en lisant le descriptif j’apprenais que c’était un F1. Les semenciers jouent aussi sur la confusion. Il semble que la mention F1 soit vendeur. Il existe des Cornues des Andes F1 ! Pourquoi c’est sûrement un un vrai croisement avec une « amélioration ». Mais si le F1 est légitime je ne crois pas que le nom « Cornue des Andes » soit honnête. Le F1 est légal mais « Cornue des Andes » pas protégé. On joue sur la tradition et la modernité. De plus on empêche la reproduction. Voir aussi la réponse KCB au sujet de la Blue valet qu’ils avaient en OP et en F1 !!??

  22. Merci pour toutes vos explications. J’avais posé cette question car dans une jardinerie on m’a dit que toutes les pommes de terre étaient des F1, et donc je pensais que je ne pourrais pas les reproduire. Mais puisque pour plusieurs d’entre vous le font, je vais me lancer à replanter quelques tubercules gardés de l’an dernier, et surtout en mettre de coté lorsque je récolterai cet été.

  23. …. autrement dit, la reproduction des pommes de terre est une reproduction végétative et non sexuée il n’y a pas de mélange génétique mais clonage : les enfants sont les vrais « jumeaux » du seul parent. Le mélange génétique n’a lieu que pour la création de nouvelles variétés.
    D’autre part toutes les variétés d’autres légumes ou plantes sont des F1, plus précisément à l’origine. Si on croise une tomate A avec une B on obtient plusieurs C (différents). Parmi celles-ci on va sélectionner celles qui nous intéressent sur un ou plusieurs critères. Les auto-reproductions qui suivront tenteront de fixer les critères recherchés en limitant au plus la variabilité au sein de la descendance. C’est pour cette raison que Jean-Pierre Berlan parle aussi de clones pour toutes les plantes cultivées et non de variétés. Les méthodes de sélection que nous avons aujourd’hui faisant que nos « variétés » sont tout sauf variées.
    Si on accepte ce type de sélection (fixation des caractéristiques par sélection) alors on peut dire que ceux qui fournissent des semences F1 n’ont pas fini leur boulot, ou se sont des fainéants ou tout simplement des cupides qui ont trouvé là un moyen de gagner facilement de l’argent (l’effet hétérosis étant une supercherie). D’ailleurs il y’a des personnes (comme Bernard je crois) qui en partant de la sélection quand même intéressante proposée par le F1 continuent le travail en essayant de fixer la variété. On dit que l’on déshybride la variété. Le terme est un peu impropre mais assez significatif. Déshybrider voudrait dire que l’on revient aux parents en fait il s’agit de réduire la variabilité dans l’auto reproduction donc de créer une nouvelle variété. (il faudrait plutôt dire fixer la variété). Mais le « créateur » part d’un hybride et non de deux parents profitant ainsi d’un grande sélection déjà faite. (la tomate anmore treasure, que j’aime beaucoup est un exemple de déshybridation).
    Dans l’un et l’autre des deux cas : reproduction végétative ou sexuée on voit bien qu’à l’origine il y a deux parents et un seul descendant. Puis par une méthode ou une autre on essaie de reproduire des identiques à ce descendant. Facilement et de manière très fiable dans le premier cas de manière plus incertaine dans le deuxième qui permet ou des changements dans les critères ou des surprises (si je cherche une tomate parfaitement ronde et qu’en F2 j’en ai une carrée mais excellente je la garderai probablement).
    On pourrait dire que de toute façon ce n’est pas possible autrement. Et pourquoi pas ? On pourrait raisonner en terme de population et non en terme d’individu, acceptant une vraie variabilité au sein d’une population et non le voisinage d’individus ou de populations dits purs. Et c’est là ou c’est trop compliqué pour moi mais je crois bien que la manière dont je cultive mes tomates a beaucoup à voir avec ma manière d’être au monde.

  24. Non !
    Oui chez Monsanto !! et les autres maintenant qu’ils en font. Pas quand ils étaient uniquement agrochimistes et que les hybrides étaient un risque potentiel pour leur commerce.

  25. Calme Francis. :smile:
    L’hybride est plus vigoureux, mais effectivement parce qu’en général les « lignées pures » (entendez par lignées pures, des homozygotes pour un caractère intéressant: grosse productivité, qualité nutritive, ou autre…) sélectionnées, en particulier les céréales, sont fortement affaiblies pour avoir subi des autofécondations successives sur une dizaine de générations (Francis y fait allusion un peu plus haut)
    Maintenant on aimerait savoir pourquoi il y a autant de mansuétude de la part des états sur les abus (doux euphémisme) des semenciers (pas seulement Monsanto), comment on peut leur attribuer des brevets sur le vivant et le monopole quasi exclusif de la production de graines et semences…. En d’autres termes, à quand l’interdiction de jardiner sans passer obligatoirement par les semenciers, hybrides ou lignées pures ? :angry:

  26. Jamais… J’aimerais bien voir qui pourrait exercer un tel contrôle dans des espaces privés et avec quels moyens.
    Et puis on a encore des fourches !
    Tout cela est bien sûr très inquiétant, et nous devons nous battre sans relàache avec les armes légales, mais je doute que les marchands eux-mêmes soient conscients de la situation dans toutes ses dimensions.
    Un chien ne doit pas mordre la main qui le nourrit…

  27. Je crois que dans certains pays des Etats-Unis, certains lobbies agissent pour qu’une loi interdisant le jardinage par les particuliers soit votée.

  28. Alors, pour reprendre une expression de Pierre Rabhi, :faire son jardin est un acte de résistance (ou quelque chose de ce genre), et même si le résultat n’est pas encore à la hauteur. Je me dis que c’est important d’apprendre à garder ses semences, c’est un acte politique. Et d’essayer d’y intéresser les jeunes générations… puisque c’est aussi pour eux que nous souhaitons participer à ce « combat ». Merci pour tout ce travail que vous faites, pour tout ce que vous transmettez par ce blog ( et par d’autres), cela permet à ceux qui commencent de voir comme cela peut aller loin, de s’enthousiasmer et en même temps de voir que c’est un pas après l’autre que l’on avance dans ce domaine…

  29. Je me rappelle d’une conférence de Pierre Rabhi à Besançon. Il avait effectivement dit que jardiner est un acte de résistance et donc un acte politique. Et je pense qu’essayer de s’affranchir du système en faisant ses propres graines l’est encore plus !
    J’avais écrit un article sur cette conférence de Pierre Rabhi, c’était il y a si longtemps déjà … !

  30. Comme je suis d’accord avec vous, et avec Pierre Rabhi. Avec ma femme nous essayons également de nous occuper au mieux de petits jardins. C’est véritablement un acte de résistance.
    Travailler à sa propre autonomie (alimentaire, mais pas seulement) me semble être un geste sain. Ensuite, je suis comme Bernard: ça me transporte au ciel de semer, et de récolter.

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