L’aigrette garzette

HERONS DE CAMARGUE (3)
Avec plus de 3 000 couples nicheurs en Camargue, l’aigrette garzette est partout présente dans cette région : au bord des étangs …

… dans les marais-salants …

… ou encore au bord des chenaux qui irriguent toute la Camargue.

Comme les autres hérons, l’aigrette garzette aime se percher dans les arbres.

Comparé au héron cendré qui chasse à l’affût, la plupart du temps immobile, l’aigrette garzette est quant à elle beaucoup plus active. Qui d’autre que Paul Géroudet aurait pu décrire la méthode de chasse de l’aigrette avec autant de précisions : « A la recherche de sa nourriture, elle a coutume de marcher à la lisière de l’eau, tantôt sans hâte, tantôt en pressant l’allure, chaque pas semblant suivre une poussée en avant du cou sinueux. De ci, de là, elle pique du bec, puis s’arrête, se penche et s’allonge, et le cou étiré s’abaisse d’un coup sec pour frapper ; au besoin, elle entr’ouvre les ailes pour garder l’équilibre. De temps en temps, la vivacité de sa promenade fait place à l’immobilité de l’affût, le corps horizontal et le cou replié ou tendu plus ou moins près de l’eau. Parfois l’oiseau peut aussi débusquer ses proies en agitant l’eau par une rapide vibration du pied … »

L’aigrette est bien plus petite que le héron cendré.

Voici quelques images de l’oiseau en mouvement réalisées lors de mon dernier séjour en Camargue il y a quelques semaines.

En période de reproduction, le plumage se pare de plumes duveteuses sur le dos et le devant du cou.

Mais nous reparlerons de la nidification de l’aigrette garzette dans d’autres articles.