A vos plumes ! (14)

C’est bientôt les vacances et le dernier neurone qu’il vous reste est bien fatigué. Mais si on ne le met pas à l’épreuve une dernière fois il va s’assoupir, faire une sieste estivale (d’autant que le soleil est annoncé), s’endormir dans la torpeur de l’été et il n’est pas certain qu’il se réveille à l’automne. Alors, en le faisant bosser une dernière fois, vous aller lui donner un petit sursaut et l’énergie qu’il va lui falloir dégager sera peut-être suffisante pour qu’il atteigne sans trop d’encombres la rentrée de septembre. Vous voyez, Dupdup pense à votre santé !

Voici donc un nouvel atelier d’écriture.

Pour cette 14ème édition, les mots ont été choisis en utilisant la technique habituelle, à savoir je les ai pris dans les tous premiers mots des pages 103, 203, 303, 403 … de mon Larousse.

Voici donc ces dix mots :

autrui, chasselas, décilitre, éthique, hausse-col, logiciel, nuancer, pompette, rotondité, terre-plein.

A vous donc de faire un texte utilisant tous ces mots.

48 réflexions au sujet de “A vos plumes ! (14)”

  1. Tomber, avec ta technique, en même temps, sur les mots « chasselas », « pompette », « décilitre » sans compter « éthique » qui ressemble à « éthylique » (certes, pas la même racine) …
    Il faut le faire quand même !!!
    Y’en a qui disent que le hasard fait bien les chose :biggrin:
    Mais peut-être que le Dupdup a un Larousse particulier, spécialement édité pour lui ? :lol:

  2. D’ailleurs la preuve que ça n’a rien à voir avec mes centres d’intérêt, c’est que la bière, chez moi, on la boit par hectolitres et non par décilitres … ! :tongue:

  3. J’ai du abuser quelque peu du fendant de Gaston!
    Sans nuancer mon propos, je peux dire que me voilà carrément pompette.
    Il faut dire aussi que le chasselas récolté par Gaston est particulièrement bon car sa vigne a une exposition et une terre excellente et l’éthique avec laquelle il fabrique son vin est irréprochable.
    Bref, ce n’est pas un simple petit décilitre que j’ai ingurgité, je vous prie de le croire.
    Et maintenant, la belle rotondité de la tome de raclette me semble avoir perdu sa perfection … Toute déformée !
    Quand je pense qu’il faut que j’y aille. Prendre le volant dans ces conditions, est-ce bien raisonnable ? Mais je n’ai pas le choix.
    Que n’ai-je un logiciel dans ma voiture qui conduise tout seul ! Sans doute cela existera-t-il dans le futur mais pour l’instant, je suis bien obligée de passer les vitesses (qui craquent) et de tourner le volant (qui me résiste).
    Aïe ! Voilà un rond-point !
    Mais c’est quoi ce truc sur le terre-plein central ?
    Ouh là là ! Je vois une espèce d’officier pas du tout à la mode d’aujourd’hui, avec son hausse-col qui brille sous la lune.
    Un fantôme ? Non, quand même pas ?
    Si j’en suis aux hallucinations, faut vraiment que je m’arrête. Je ne voudrais pas causer du tort à autrui en provoquant un accident.
    Un p’tit roupillon, c’’est sûrement la meilleure chose à faire.

  4. Cela fait six mois que je cours les bois et les champs.
    C’est en allant sur le blogadupdup que l’idée m’en est venue. J’y avais lu un article parlant du livre de Jacques Lacarrière « Chemin faisant … » et ça m’a donné l’envie de prendre aussitôt la route.
    Je dois dire que j’en avais un peu marre de ce monde et que j’avais envie de tout plaquer. Et c’est arrivé à un moment de ma vie où je ressentais intimement le besoin de prendre un peu de temps pour moi (ce qui n’est pas dans mon éthique habituelle) plutôt que de le consacrer sans cesse à autrui.
    Je me rappelle avoir pris ma décision en fin d’hiver et d’être parti dans les jours qui ont suivi. Il faisait encore froid mais je suis parti quand même.
    Ma première journée de marche fut difficile, il gelait à pierre fendre. Je me rappelle que les alouettes commençaient à remonter vers le nord et qu’il y avait parmi elles une alouette au cri différent, une alouette hausse-col peut-être.
    Contrairement à Jacques Lacarrière, je ne m’arrêtais pas chez les gens au hasard des rencontres. Non, je fuyais mes semblables et j’avais pris la décision de ne m’arrêter que dans de petits hôtels car on n’y est pas obligé de lier conversation. Mon père était mort l’été précédent et le petit pactole qu’il m’avait laissé me laissait largement de quoi financer ce petit voyage.
    Je n’ai pas eu beaucoup la compagnie de mes semblables car je la fuyais systématiquement, prenant les chemins de traverse, coupant à travers bois et à travers champs. En arrivant en Allemagne, je suis tombé sans le vouloir dans une région industrielle. C’est la seule fois où j’ai pris les transports en commun pour la quitter au plus vite. Une autre fois, il pleuvait tellement et j’étais si loin de tout que j’ai fait du stop. Mais les Allemands sont comme les Français : ils ne s’arrêtent pas pour monter dans leur voiture un individu dégoulinant de pluie. Alors je suis resté trois heures sur le terre-plein en bord de route. Régulièrement, j’essorais mes chaussettes et en retirais au moins un décilitre d’eau !
    Ce sont les seuls mauvais souvenirs que j’ai de ces premiers mois.
    Tout le reste ne fut que bonheur.
    Me voici arrivé en Hongrie. Je traverse un vignoble extraordinaire regorgeant de chasselas et de muscat. Les vignobles sont les paysages que je préfère. Le paysage viticole est souvent très vallonné, c’est une succession de mammelons et j’ai toujours aimé la sensualité qui se dégage de ce type de paysage fait de creux et de rotondités. La brise qui souffle est douce. Je suis ivre de joie et chante en marchant. J’ai souvent un air de Brassens dans la tête et ce matin je le chante à tue-tête. C’est la chanson « le vent ». Heureusement que personne ne me voit, on penserait que je suis un peu pompette.
    Je ne suis plus le même homme, mon voyage m’a transformé. J’ai l’impression que plus rien n’est comme avant, comme si j’avais changé de logiciel. Je voulais juste nuancer ma vie, c’est au contraire une autre vie : la vie, la vraie !
    Je n’ai pas envie de revenir un jour à la maison.
    ça tombe bien, y’a personne pour m’y attendre !

  5. Ton vagabondage jusqu’en Allemagne m’a fait penser à quelque chose que j’ai vu avant-hier.
    Après une randonnée au Trou du Furet, j’ai profité de l’occasion pour visiter le vieux village médiéval de Poët Laval (Drôme provençale). Il y avait une plaque indiquant le départ d’un itinéraire de 1500 km jusqu’en Allemagne, sur les pas des Huguenots …
    http://www.surlespasdeshuguenots.eu/

  6. – Pépé, je vais te raconter un secret, mais ne va pas le dire à autrui !
    – Aux truies ? Mais qu’est ce que tu veux que j’aille dire aux truies ?
    – Non, à AU-TRUI ! Compris ? Alors ce matin, j’ai vu la Mère Huguette dans les vigne de chasselas… et …
    – Chasser la Mère Huguette ? Quelle idée !Qu’est ce qu’elle a encore fait la bougresse ?
    – Elle chantait et riait toute seule comme une folle !Je te dis c’est pas deux décilitres de vin qu’elle a bu au petit déjeuner !
    – Six litres ? Tu exagères pas un peu, mon petit ? Personne ne peut boire six litres de vinasse au petit déjeuner, ni même au déjeuner ! A moins d’être une mûle …
    – Oué ben en tout cas,mûle ou pas, elle n’a pas d’éthique,la Mère Huguette pour picoler comme ça à son âge ?
    – Des tiques ? Sur les mûles ? Allons bon ! Va falloir encore faire venir le vétérinaires, c’est de la sale bestiole ça, la tique …
    – … Bref, elle chantait comme une alouette hausse-col comme on voit quelques fois dans les fôrets … et là …
    – Quoi  » oh ce col  » … il est pas bien mis ? J’ai fait des tâches en mangeant ma creme au chocolat ?
    – Mais non, pépé, tu n’écoutes rien ! Et t’es sourd comme un pot! Je vais voir si y’a pas un logiciel pour t’arranger les oreilles, c’est n’importe quoi !
    – L’eau gît du ciel ? Ben d’où tu veux qu’elle tombe la pluie ? Bien sûr qu’elle tombe du ciel … t’es pas né de la derniere pluie pourtant à dire des aneries pareille …
    – Et en plus tu me traites d’abruti… tu peux pas un peu nuancer , pépé ? Je te dis que la mère Huguette était pompette !
    – Pompette, pompette, comme tu y vas ! Je ne bois jamais !
    – Mais pas toi pépé ! La mère Huguette, dans les vignes, ce matin… et donc on a pu admirer la rotondité de son arriere-train quand elle a fait pipi dans le terre-plein !
    – Quoi ? la mère Huguette le cul à l’air ? J’ai bien entendu ?
    – … là oui pépé, tu as ENFIN bien entendu … mais c’est un secret hein …
    – Tu me connais : je suis une tombe … m’en vais voir la mère Huguette, tiens, des fois qu’elle aurait pas encore décuvé ! Mais tu dis rien hein… secret !

  7. zouzou,bravo. J’avais commencé un texte avec des jeux de mots similaires, sauf logiciel, mais pas aussi drôle, donc j’abandonne. :tongue:

  8. Je n’ai pas trouvé plus court même avec deux petites bières ! :silly:

    Espèce de grand chasselas ! un décilitre d’alcool éthique et voilà ta rotondité pompette et sans nuancer, nul besoin de logiciel pour insulter autrui depuis ton terre–plein !

    :whistle:

  9. Il est tard mais je me lance avec ce petit texte ….
    :wink:
    Ton logiciel est en rade
    Au menu tout est fade
    Échoué sur ton terre-plein
    Seul Jusqu’au petit matin
    De rage tu as jeté l’encre
    A l’amer copie d’un cancre
    Tu as cassé ta plume
    Plus un phare ne s’allume
    Même les miroirs à l’envers
    Reflètent le mal dans ta chair
    Ta rotondité te chagrine
    Les regards te dépriment
    A toujours se moquer d’autrui
    L’autre, idiot te détruit
    Coups de pied à l’éthique
    Ne reste que l’esthétique
    Après une cure de chasselas
    Soupe froide , ventre plat
    Avaler un décilitre de vent
    Pour rentrer dans le rang
    Pompette par trop d’alcool
    La crainte si lourde à ton cou
    Brillante comme un hausse-col
    T’entraine au fond du trou
    Tu ne peux nuancer ta vie
    Ils ont noyé tes envies
    Pourtant le sourire d’une femme
    Pourrait rallumer la flamme
    Un vrai cadeau du ciel
    Pour enfin … relancer ton logiciel

  10. Elle est lasse
    Lasse de fatigue
    Lasse de fuir
    Lasse de sa vie
    assise sur le terre plein-central de cette petite ville.
    Ses pensées se bousculent, se mélangent, tout est triste.

    Pourtant il faut nuancer.

    Elle avait eu de bons moments, même sans argent, dans son pays du bout du monde.
    Sa petite maison perchée sur la montagne, qu’elle appelait son logis-ciel.
    Ses nombreux amis qui venaient la voir et se plaignaient invariablement en arrivant « il est haut ce col ».
    C’était le prétexte et des 6 litres de son petit vin piquette, il ne restait bientôt plus rien.
    C’est qu’ils buvaient bien ses amis et elle avait toujours été généreuse avec autrui.

    De sa rotondité, à présent il ne reste plus rien.
    La maison, les amis, les rires, tout a disparu, Le temps est un ogre gourmand.

    Soudain les enfants arrivent en hurlant.
    Comme à l’accoutumée lorsqu’elle à peur, les tics réapparaissent.
    Le plus fort se moque. « Chasse là, chasse là » crie l ‘un d’eux, c’est l’étrangère.

    Il lui faut à nouveau partir, d’une démarche vacillante bien qu’elle ne soit pas pompette.
    Riez enfants, tant que vous le pouvez. Ne savez vous pas que nous sommes tous l’étranger de quelqu’un.

  11. Ben dites, c’est le beau temps qui vous inspire des choses aussi terrible ? :shocked: :w00t:

  12. En ce qui me concerne, peut-être l’actualité. Quand je lis ce que raconte Estrosi. A vomir :alien:

  13. – Alors ? Il l’ont fait ?
    – Oui, pas croyab’ ! Ce matin à 5h30 tapante il se sont installés sur le rond-point, au beau milieu du terre-plein central. Ils ont fait ça en douceur, décilitre par décilitre, au chasselas bien frais, rien d’autre. A 7 h et quart ben j’peux t’dire que même l’Alphonse n’en menait pas large, complètement pompette l’ancien. La vieille, elle, elle agitait ses rotondités pour la cantonade.
    – Waaah ! Z’ont du cran les anciens !
    – Eh oui, mais à la demie pétante la maréchaussée était sur place et là le ton est monté. Le brigadier braillait que ça n’était pas possible de voir des choses pareilles, qu’il y avait atteinte à l’ordre public, tatati-tatata… L’Alphonse ne lâchait rien, et tout en continuant de s’en jeter un petit derrière la cravate, il scandait, index levé : « Faudrait voir à nuancer vos propos brigadier, l’arrière-train de ma femme n’a jamais fait peur à autrui !  » Le stagiaire qui consultait la base de donnée de la gendarmerie ne savait comment rentrer l’infraction dans le bazar. Et puis le prénom de la vieille, cette saloperie de logiciel en voulait pas ! Et l’Alphonse lui en remettait sur le râble, brandissant son pendentif : « Cherche mieux blanc-bec, et tu verras que mon aïeul a été décoré de ce hausse-col à Austerlitz… Allez hop ! Au vieux grognard… Ah ! ben crénom ! Desdémone ! Viens ! On rentre, Buuurrp… Ya pu d’blanc ! « 

  14. Merci Cath et Christophe pour ces deux belles contributions !

    Tiens, Maïvon n’est pas dans l’coup, cette fois-ci ! :whistle:

  15. Vous trouvez pas, vous, que Fitoucourt il en met du temps pour rajouter le mot qu’il avait oublié à sont texte ? :whistle:

  16. « Nous sommes tous l’étranger de quelqu’un » dit Cath dans la conclusion de son texte.
    Mais c’est pire que ça non ? Nous sommes tous l’étranger de plein de gens ! :angry:
    Et sans doute est-ce bien ainsi ! :wink:

  17. normal l’alouette s’est enfuie à tire d’aile, peur de se faire plumer, les impôts vont augmenter.

  18. Ah oui, les impôts.
    Nous voulons toujours nous affranchir de la condition animale mais nous finissons toujours tondus comme des moutons ! :angry:

  19. Waouh ! Extras tous ces histoires ! Ce n’était pourtant pas si facile, surtout avec ce logiciel tombé comme un cheveu au milieu de la soupe.
    Toujours est-il que le vagabondage de Bernard, le dialogue de sourd de Zouzou (très rigolo), le beau poème d’Yves, l’étrangère de Cath avec ses bons jeux de mots et la bande d’anciens irrespectueux avec la maréchaussée de Christophe m’ont enchantée. :wub:
    Je pense n’avoir oublié personne …
    Ah si ! Fifitoutcourt.
    Mais il est disqualifié, non ? Mot oublié :tongue:
    Toujours autant un plaisir ces « A vos plumes » :smile:

  20. Au fait, et Brind’paille ?
    Bernard, tu l’as prévenue qu’il y avait un nouvel atelier d’écriture ?
    Elle serait certainement déçue de le rater.

  21. Espèce de grand chasselas de chez hausse-col ! un décilitre d’alcool éthique et voilà ta rotondité pompette et sans nuancer, nul besoin de logiciel pour insulter autrui depuis ton terre–plein !
    Tiens ! Pis comme ça, ça va mieux ? :tongue:

  22. Terre!
    Plein :
    Des cils, litres et tics,
    Pompe, être, ô dons : Dité!
    Ô truie,
    Chat, ce las!
    Logis, ciel,
    Nue, en C :
    Ô, ce col!

  23. Il faut dire aussi qu’on l’a attendu celui-là …
    On était sans doute en grand manque :wink:
    Tellement que je remets ça …
    Vous avez tous chanté la comptine « Trois p’tits chats, chapeau de paille, paillasson … ».
    Voilà une variante de mon cru.
    On peut sûrement faire mieux.
    A vous de l’améliorer si ça vous chante :whistle:

    Trois p’tits chats, Trois p’tits chats, Trois p’tits chats, chats, chats
    Chasselas, chasselas, chasselas, las, las
    Lassitude …
    Demi-sel …
    Célesta …
    Tatami …
    Mirabelle …
    Belle éthique …
    Tiqueture …
    Urétral …
    Alerter …
    Terminaux …
    Hausse-col …
    Colineau …
    Autrui …
    Ruisseler …
    Laiteron …
    Rondade …
    Détenu …
    Nuancer …
    Emeri …
    Rigolo …
    Logiciel …
    Ciel d’été …
    Téquila …
    Arnica …
    Cabestan …
    Tampon …
    Pompette …
    Etala …
    Lavabo …
    Boléro …
    Rotondité …
    Tétraonidé …
    Désenfume …
    Fumeterre …
    Terre-plein …
    Plein-emploi …
    Oiseau lyre …
    Révolver …
    Ver de bois …
    Bois de cerf …
    Cervidé …
    Décilitre …
    Litre de thé …
    Témoigna …
    Naguère …
    Guerre de Troie …
    Trois p’tits chats …

  24. Etincelle, pourquoi « trois p’tits chats » et pas « trois p’tits chiens » ?
    Allez j’essaye …

    Trois p’tits chiens
    chiens de chasse
    chasselas
    la femme nue
    nuancer
    c’est là haut
    hausse-col
    colibri
    bricolo
    logiciel
    ciel et terre
    terre-plein
    plein de ponts
    pom pompette
    petrouchka
    cas d’éthique
    tichodrome
    dromadaire
    Dérangeant
    J’en veux pas
    Pas autrui
    truies et porcs
    porte-à-faux
    Faut le faire
    faire un rot
    rotondité
    théobald
    balle dans l’cul
    cul ridé
    décilitre
    litron bu
    bu à trois
    trois p’tits chiens …

  25. Bravo Bernard ! (Y’a pas une icône qui applaudit :sad: Pourtant, ça existe)
    A ce que je vois, tu es bien plus doué que moi à ce petit jeu là :smile:

  26. Ce qui m’énerve c’est que même si c’est pour décrire des p’tites fesses et des p’tits seins, le mot « rotondité » a 4 syllabes ! ça m’a un peu perturbé.

    Je crois que je vais relancer un atelier d’écriture avant de mettre ce blog en congés (prévu pour dimanche), ça sera vos « devoirs d’été » !

  27. Les grands esprits se rencontrent ! :angel:
    J’ai pensé exactement la même chose et j’avais envie de proposer un nouvel atelier d’écriture de ce style. J’y pensais il n’y a pas 2 minutes !
    Le Dupdup et l’Etincelle seraient-ils adeptes de télépathie ?
    Même si je sais d’avance que je ne serai pas la plus talentueuse (je n’ai pas respecté les 3 syllabes :blush: ) (il y aura au moins Dupdup « devant » moi :sad: ), je suis partante pour les devoirs de vacances :biggrin:

  28. Je viens d’ailleurs d’écrire l’article en question (il sera en ligne demain) … et j’y parle de toi. Si, si !!!!!!!!!!!!!!!! :whistle:

  29. C’est avec beaucoup de retard que je participe à cet « à vos plumes ». Mais il me semble que sur ce blog , il n’est jamais trop tard. Alors voilà ma petite livraison du matin:

    Hé, l’poivrot! Faudrait voir à changer ton logiciel pour nuancer ton point de vue sur autrui. Ce n’est pas parce que le gars est exceptionnellement pompette après neuf décilitres de chasselas cinq étoiles qu’il remet en cause l’éthique des buveurs du terre-plein de la cité des Fleurs. Ce ne sont pas tes rotondités qui lui feront peur et il n’hésitera pas à t’en mettre une malgré ton hausse-col remboursé par la sécu. Gare au grand échalas, ivre de colère!

    Le choix des mots, le choc des poivrots! :lol:

  30. Non, il n’est jamais trop tard sur ce blog.

    Un grand merci, je me disais bien qu’il manquait quelqu’un sur cet atelier d’écriture… :wink:

  31. De nombreux paysans se pressaient vers le château. La foule était dense, si bien que certains tombaient dans les douves en traversant le pont-levis. Bousculer autrui était un des passe-temps favoris du duc. Il aimait écarter les gens d’un air important. Considérer les autres comme des moins-que-rien. Puis il rentrait dans son château pour manger quelques chasselas et boire une centaine de décilitres de vin avant le repas. C’était bien sûr contraire à l’éthique catholique. Boire ainsi entre les repas était non conforme aux règles du château. Il retira son hausse-col pour s’assoir à sa table privée. Puis il claqua des doigts et Logiciel arriva en courant. C’était son serviteur personnel.
    Le duc s’amusa ensuite à nuancer les différentes couleurs pour les tapis de sa chambre. Alors qu’il arrangeait les teintes à sa guise, un garde pompette dont la rotondité était remarquable de loin entra. Il avait vu depuis le terre-plein l’armée du duc de Bourgogne charger le château.

  32. je l’ai éliminé et j’ai bloqué l’adresse IP, comme chaque fois qu’un spam arrive à passer le filtre anti-spams. Chaque jour il y en a près d’un millier qui est bloqué par ce filtre très puissant (déjà 1 755 319 spams bloqués par le filtre, sans ce filtre le blog serait arrêté depuis longtemps).

  33. Belle rencontre hier avec Gilbert Cochet et Béatrice Kremer-Cochet qui donnaient une conférence à l’occasion due l’édition 2023 de « Back to the trees ».
    https://backtothetrees.net/
    Ces deux naturalistes ont notamment publiés deux livres sur le thème du ré-ensauvagement, et fournissent moult exemples très intéressants et documentés.
    Passionnant, optimiste et du petit lait pour les naturalistes : on y trouve des raisons d’espérer, de parier sur une nature forte, à condition qu’on lui fiche la paix, d’observer de belles reconquêtes par le sauvage que nous ferions bien de redevenir ;-)
    J’avais bien remarqué certaines choses mais leur travail confirme et surtout amplifie la parole que chaque naturaliste éveillé devrait avoir.
    A lire donc : Réensauvageons la France (2018) et L’Europe réensauvagée (2022).
    Merci à Bernard Kudlak pour avoir favorisé cette rencontre.

  34. Oui, il y a sans doute des raisons d’espérer. La nature est beaucoup plus forte qu’on ne le croit. Quand on regarde la moindre plante ou même le moindre insecte, on voit qu’il y a dans ces êtres-là énormément d’energie. La moindre zone de lumière est exploitée par l’arbre pour se développer dans cette direction-là, la moindre faille dans le sol est exploitée pour le développement des racines, exemple des légumes qu’on cultive. Alors, quand je vois que beaucoup de gens n’ont même pas l’énergie des ces légumes-là et qu’ils sont fatigués le matin avant même de se lever et après une nuit de repos, je désespère. On peut espérer sur la force de la nature, mais sur celle de l’humanité bof bof … Constat amer de ma part. :angry:

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