Automne exceptionnel pour les jardiniers

En raison du gel qui avait été annoncé pour lundi dernier, j’avais mis à profit le week-end (21 et 22 novembre) pour récolter un maximum de légumes.

Je suis d’abord allé dans le champ de mon frère qui a l’habitude de semer des tas de navets pour l’usage des gens du village (il y a au moins une vingtaine de personnes qui viennent se servir et il y avait sans doute plusieurs tonnes de navets – navet de Nancy et navet boule d’or – dans une petite parcelle de champ).

IMGP8547J’ai ramené de quoi faire pas

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La bernache nonnette

LES OISEAUX DE TEXEL (39)
Il y a près de deux ans que je n’ai pas mis d’images de cette île magique qu’est Texel en Mer du Nord (la première des îles de la Frise, au nord d’Amsterdam). Il faut dire que je n’ai pas encore trié les images de mes deux derniers séjours. Pfhhh, vivement la retraite !

1Je viens de m’apercevoir que je n’ai pas encore parlé des deux espèces de bernaches que l’on trouve sur cette île : la nonnette, présente toute l’année …

2… et la cravant, peu

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Et la vie repart …

Quand des événements douloureux arrivent dans notre société, on a d’abord tendance à remplir sa vie de silence. Il y a eu peu de paroles la semaine dernière. Difficile de communiquer d’une manière générale, car il n’y a jamais de mots pour raconter l’horreur.

Et puis, comme toujours, la vie reprend son cours … Sans doute que rien ne sera comme avant mais n’empêche, la machine repart. Il en est toujours ainsi. Les années 50 ont été malgré tout joyeuses alors que le pire venait d’être vécu. Les forces de vie finissent par l’emporter devant celles des ténèbres. Et c’est bien ainsi. S’arrêter de vivre serait donner raison aux assassins. Car cela a été dit  sur ce blog au cours de cette semaine : c’est bien un art de vivre qui a été attaqué.

Bien sûr, ceux qui ont serré les fesses toute leur vie (« les culs serrés » comme je les appelle) vont continuer à serrer leurs fesses encore plus fort et se cloîtrer encore plus. Mais tous les amoureux de la vie vont continuer à vivre comme ils ont toujours vécu : boire un apéro, baiser, chanter, sortir au cinoche ou au théâtre, voir les amis, …

Alors ce blog reprend une vie normale (même si j’ai été traversé par l’idée de tout suspendre).

Et je reprends ce blog avec de la musique. Car la discussion est repartie autour de la musique ces jours-ci. Christophe nous a d’abord parlé de Lisa Leblanc dans un commentaire et cela a fait fort heureusement repartir le blog dans une direction musicale. Yves a pris la suite avec Karen Dalton.  Et puis il y a eu un commentaire de Frusquin qui m’a rappelé cette semaine un morceau que j’avais un peu perdu de vue : It hurts me too. Je me suis souvenu l’avoir entendu jouer sur scène par le bluesman que j’ai le plus vu en concert (deux fois à Besançon, une fois au festival de blues de la Pesse dans le Jura) : Luther Allison.

Alors voici deux interprétations différentes de ce morceau, d’abord par Luther Allison lui-même, enregistré à Montréal en 1997 juste avant sa mort …

… et celle de Foghat enregistrée dans l’Ohio, également en 1997.

Ce matin, lorsque Christophe est

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Antonio Vivaldi

Il est souvent pénible d’écouter une Nième fois le Boléro de Ravel, la 40ème symphonie de Mozart ou le Nouveau Monde de Dvorak. Ces oeuvres ont été tellement jouées qu’on finit par ressentir une certaine lassitude, même lorsqu’il s’agit de versions nouvelles. Non pas que ces oeuvres soient médiocres, elles sont au contraire magnifiques, mais trop de succès finit toujours par nuire à la musique.

Il y a pour moi quelques exceptions à cela car quelques oeuvres ultra-connues et ultra-rabâchées me procurent toujours le même plaisir. Il s’agit de la 6ème symphonie de Beethoven (dite « la pastorale »), de l’ouverture de Tannhaüser de Wagner et des Quatre Saisons de Vivaldi. Hé oui, les Quatre Saisons … !


(« le printemps », premier concerto des Quatre Saisons)

Les temps derniers, il m’est souvent arrivé de

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« A vos plumes ! » (22)

Je vous propose une nouvelle forme d’atelier d’écriture.
L’idée est d’écrire tous ensemble une histoire. Mais nous n’allons pas faire de la prose comme Monsieur Jourdain. Cette histoire nous l’écrirons en vers. Oui, oui, en vers. En vers et contre tout.
Le principe est simple. Je vous donne le début de l’histoire et on continue selon l’inspiration de chacun. Quelques règles tout de même :

  • les vers doivent obligatoirement faire douze pieds
  • Ils riment par deux
  • on ne peut écrire que deux ou quatre vers à la fois
  • une fois que l’on a écrit ses vers, on doit laisser deux autres personnes écrire avant de participer à nouveau

Pour plus de lisibilité, on peut mettre les vers en gras pour qu’ils se différencient de la discussion qu’on peut avoir entre nous. Mais si vous ne le faites pas, ce n’est pas grave, je le ferai après coup.

Il s’agit-là d’une expérimentation, on verra bien si cet atelier d’un genre nouveau fonctionne, la grosse difficulté me semblant être dans la manière d’arrêter l’histoire (car il faudra bien l’arrêter à un moment donné).

Voici les deux premiers vers. Je les ai volontairement choisis assez neutres pour que quelqu’un d’autre que moi oriente le cours de l’histoire et que tout soit possible.

La belle et tendre histoire que je vais vous conter
Commence à Paris au beau milieu de l’été

A vos plumes les poètes !

Les oiseaux de la Bassée (2)

Lors de notre dernier séjour en baie de Somme et baie d’Authie, j’ai été impressionné par la diversité des oiseaux rencontrés. 110 espèces pour la semaine (alors que je pouvais difficilement marcher because ma sciatique), c’est autant, voire même un peu plus que ce que je vois à la même époque en Mer du Nord à Texel.
Aujourd’hui, je vous parlerai de la mouette rieuse.

1

Curieusement, j’ai rarement parlé de

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