Le bécasseau violet

LES OISEAUX DE TEXEL (43)
Ah Texel ! Lieu magique où l’on a toujours envie de retourner … !


Quand une bande de Franc-comtois débarque à Texel en Mer du Nord, les habitants de là-bas savent qu’il faut préparer deux choses : une belle quantité d’oiseaux et … un bon stock de bières (surtout que cette fois-ci nous étions huit gosiers toujours secs à faire partie du voyage !).

C’était à la fin février dernier. Le temps était plutôt très correct pour une fin d’hiver en Mer du Nord. Et les paysages toujours aussi magnifiques ! (à noter que les photos de milieux naturels et de personnes de cet article ont toutes été faites par Joëlle, je n’ai réalisé que les photos d’oiseaux).


Si nous avons beaucoup sillonné l’intérieur de l’île, plusieurs belles balades ont été faites sur le rivage.


30 km de plage pour soi tout seul ça fait rêver !

Nous avons une fois de plus été impressionnés par la faible distance de fuite de certaines espèces, notamment au niveau des bécasseaux.

Je vous parlerai des différentes espèces de bécasseaux dans de prochains articles. Mais pour ce premier article nous allons nous focaliser sur le bécasseau violet.

Nous sommes allés au nord de l’île en bordure d’une jetée où nous sommes quasiment sûrs de l’observer chaque hiver.

En effet, plusieurs bécasseaux violets passent toute la période hivernale dans cette zone, au milieu des tournepierres à collier.

Comme plusieurs autres espèces de bécasseaux, l’espèce n’est pas farouche et se laisse approcher de très près.

Lorsque les oiseaux sont au repos, l’oeil reste vigilant et n’est jamais complètement fermé.

Comme chez les autres bécasseaux, la finesse du plumage ne se laisse admirer que de très près.

Qui imaginerait que cet oiseau qui passe neuf mois par an accroché à quelques bouts de rochers battus par les flots (à tel point qu’on l’appelle aussi parfois « bécasseau maritime ») se reproduit en montagne (donc loin de la mer) sur les haut plateaux caillouteux et tourbeux de l’Europe du Nord ?

A noter que si cette espèce est bien présente en Mer du Nord, région pourtant presque dépourvue de rochers, ce n’est que grâce à ces digues et jetées que l’Homme a construit pour se protéger de l’érosion ou pour gagner un peu de terrain sur la mer.

L’observation des bécasseaux violets dura longtemps, interrompue de temps en temps par le passage au-dessus des flots d’huîtriers-pies …

… et d’eiders à duvet.

Avec la marée descendante, tournepierres et bécasseaux violets se mettent en mouvement.

Il est peu fréquent que le bécasseau violet quitte son bout de rocher pour aller sur la plage mais cela arrive cependant.

La prochaine fois, je vous parlerai du bécasseau maubèche.

62 réflexions au sujet de “Le bécasseau violet”

  1. Désolé d’être très peu intervenu sur ce blog depuis une semaine. On est de retour après une semaine d’absence. Là où on était, dans un pays « ravitaillé par les vautours » les connexions internet étaient quasiment impossibles … :angry:

  2. un petit encart pour souhaiter une bonne fête a toutes les mamans contente de retrouver le blog, j’espère que mon ordi piraté n’a pas fait trop de ravages grace a bernard et bravo a joelle pout ces très belles photos je me demande pourquoi on ne vois pas les mêmes oiseaux chez nous,nous avons a peu près les mêmes plages

  3. hier il y avait un nombre incalculable de phoques en baie d’Authie ,on ne peut pas tout avoir

  4. ravie de retrouver Geneviève sur ce blog. Pour savoir si les contacts marchent toujours il suffit de m’adresser un mail.
    Très bon dimanche à toutes les mamans.
    et mes excuses à Bernard mais c’est le seul endroit pour répondre à Geneviève.

  5. Les bécasseaux sont des oiseaux vraiment mimis.
    J’avais déjà eu un coup de coeur pour le bécasseau sanderling …
    Eh bien maintenant, j’en ai un autre pour celui-ci qui aime escalader les rochers, tout comme moi :smile:

  6. Sauf que lui est plutôt sociable et fait cette activité en groupe … ! :whistle:

    Trêve de plaisanterie, voici quelques précisions sur la zone de reproduction et d’hivernage de cet oiseau, précisions tirées du livre sur les limicoles de Paul Géroudet : « Le bécasseau violet se reproduit sur les îles arctiques du Canada et au Groenland, en Islande et aux Féroé, dans les montagnes de Scandinavie entre 59°10′ au sud et le Finnmark au nord, puis sur la presqu’île de Kola ; dans l’océan Glacial sur l’ile des Ours, au Spitzberg, sur la Terre de François-Joseph, à Waigatch, en Nouvelle-Zamble et dans le nord de la presqu’île de Taimyr. »

  7. Concernant les zones d’hivernage, toujours puisé dans le livre de Géroudet :
    Le gros de l’espèce hiverne autour de la Norvège, des îles britanniques et de l’Irlande ; il y en a moins sur le littoral continental de la mer du Nord et de la Manche, de petits nombres dans l’ouest de la Baltique, puis en faible nombre le long du littoral de France jusqu’en Bretagne, ici et là plus au sud le long de l’Atlantique, jusqu’au nord de l’Espagne et du Portugal. Son apparition est très rare sur la côte méditerranéenne (Camargue, Côte d’Azur) ainsi qu’à l’intérieur des terres.

  8. C’est un oiseau que je connais bien , ayant la chance de pouvoir l’observer l’automne et l’hiver en bas de chez moi . Il est bien-sûr moins évident de le débusquer au milieu des rochers que le sanderling ou le variable sur la plage . Mais lorsqu’on arrive à le trouver , il est facile de l’approcher pour l’observer .

  9. Oui, cette facilité d’approche est étonnante. On voit sur les photos 14 et 15 que nous sommes extrêmement proches des bécasseaux violets et des tournepierres. On voit aussi sur la photo 11 (en agrandissant un peu en cliquant sur la photo) que Michel est très près des bécasseaux sanderling.

  10. Le plus farouche parmi ces oiseaux que l’on rencontre sur nos côtes , c’est le grand gravelot , lui , il est plus méfiant par rapport à l’homme … Les autres , on peut les approcher facilement .

  11. Mon voisin, Xavier, qui faisait partie du voyage à Texel, est parti depuis trois semaines en Islande. Il revient demain. Sans doute qu’il aura vu là-bas le bécasseau violet sur son lieu de nidification.
    Concernant le plumage de nidification, quelqu’un me disait récemment (je crois que c’est Christophe) que le bécasseau violet est le seul oiseau qui, à sa connaissance, a un plumage d’hiver plus beau que celui de printemps.

  12. C’est effectivement mon avis. :smile:
    La possibilité d’approcher très près les bécasseaux et d’autres espèces qui nichent dans la toundra ou très au nord de l’Europe (Pluvier guignard par exemple) est le fait de l’ignorance de ces pauvres bêtes : la plupart ne rencontrent jamais l’homme ou très peu, et ne connaissent donc pas le fusil.
    Trop de la balle. :wink:

  13. En regardant mes photos, je me dis que contrairement au bécasseau violet, les Francs-comtois ont un plumage d’hiver (gants, bonnets, gros manteaux …) qui n’est pas forcément à leur avantage !!!!!!!!!!!!!! :whistle:

  14. nous avons le même plumage que vous avec le mauvais temps tout le monde se ressemble et moi ,ça m’arrange!! j’espère que personne n’a été ennuyé avec mes problèmes d’ordi je ne pensais pas que cela soit possible mal grès l’antis virus

  15. On n’est pas à notre avantage, c’est sûr : même tout nus, violets de froid et raillés par les bécasseaux !

  16. Le bécasseau vit au lait !
    Et moi qui croyais qu’il mangeait des petites bestioles ! :w00t:

  17. Et n’oubliez pas , lorsque vous allez observer les bécasseaux, prenez avec vous votre derling … Car observer un bécasseau sans derling , un coup ça marche un coup ça marche pas , avec le bécasseau c’est variable !
    :silly:
    J’ai aussi remarqué que je peux passer une heure à observer un bécasseau minute … Étrange non ?!
    :wassat:

  18. Une heure avec un bécasseau minute ?
    Hé coco, tu as vu ce que tu écris. Relis.
    En d’autres termes : tu as vu ce que tu as écrit sur le bécasseau, coco, r’lis ! :w00t:

  19. Je l’avais bien dit que les bécasseaux étaient de super oiseaux.
    Ils donnent à nos amis du Blogadupdup de faire plein de jeux de mots rigolos :biggrin:
    Et moi, que je suis bécasse, Oh ! que je suis bécasse …
    Je ne trouve aucun jeu de mots à ajouter :sad:
    En attendant, il y a un certain Bernard :whistle: qui n’est pas très sympa car le jour de mon anniversaire, il a fait sous-entendu insinuant (pléonasme ?) que je ne suis pas sociable :shocked:
    Bon j’avoue, quand je suis sur les crêtes, j’aime bien être seule avec moi-même et la montagne :biggrin:

  20. Il me semble que j’ai oublié le mot « l’occasion » dans le commentaire précédent :sleeping:
    A vous de la replacer au bon endroit :devil:

  21. Avec tous ces bécasseaux qui retroussent leurs jupes de plumes devant les touristes qui passent, pas étonnant qu’il y ait un certain pourcentage de bécasseaux violés. :w00t:

  22. Au fait , il y avait un breton avec vous à Texel … J’ai remarqué un bonnet rouge ( … et pas un beau nez rouge !!) sur une ou deux photos ?!!?
    :devil:

  23. Non, on n’amène pas de Bretons avec nous, ils boivent trop !!!!!!!!!!! :whistle: :wink:
    (et comme le disent mes amis oiseaux de Texel « boire trop, c’est pas bon pour l’oeuf, ouah !!! »)

  24. C’est pas par plaisir qu’on boit trop , c’est qu’on a dans nos gènes , une phobie de la déshydratation … C’est même pour ça qu’ils ont autant salé l’eau d’mer qui nous entoure !! :wink:

  25. Mon voisin, Xavier (avec qui j’étais à Texel), revient tout juste d’Islande où il est resté trois semaines. Il y a vu le bécasseau violet sur ses lieux de nidification.

  26. Ah ! Ben maintenant, on sait que les feux tricolores peuvent être utiles :lol:
    Pour revenir au bécasseau violet, ce n’est pas celui que j’ai vu au Groenland cet été ?
    Bernard, tu dois te souvenir mieux que moi, je t’avais envoyé des photos pour confirmer mes identifications d’oiseaux :blush:

  27. Si si, c’était le même, mais tu l’as vu dans un plumage différent. Je crois avoir entendu Christophe dire que c’est le seul oiseau qu’il connaît dont le plumage d’hiver est plus beau que le plumage de printemps. Enfin, quand je dis « je crois avoir entendu … » c’est que le nombre de bières bues à Texel (avec Christophe ou avec d’autres) modifie ma perception auditive … :whistle:

  28. Alors tu devais être à jeun !
    C’est bien ce que j’ai dit, et je le pense encore. Mais il faudra que je vérifie que c’est la seule exception…

  29. Je tombe par hasard sur cette série d’articles et je me dois d’apporter une petite précision, étant Néerlandais. Texel fait partie des « Waddeneilanden », c-a-d les îles de la Waddenzee. Pour nous ce ne sont pas des îles de la mer du Nord même si en pratique elles se trouvent bien entre ces 2 mers…

    Pour le reste je confirme, c’est un endroit génial … hors saison (ou sinon quand on aime les hordes touristiques majoritairement allemandes).

  30. Effectivement, il y a beaucoup d’Allemands à Texel, y compris hors saison.
    Oui, pour la mer des Wadden, je sais mais comme personne ne sait où ça se trouve je dis « Mer du Nord ». Et comme les îles sont entre les deux mers, ce n’est pas vraiment faux.

  31. Waddenzee… Bien content qu’il y ait ici un Néerlandais qui rappelle l’effort national pour gagner sur la mer. Les Waddeneilanden ont été conquises à prix fort, on peut le découvrir à Ecomare sur l’île, un joli petit muséum. Alors pas étonnant que l’on prête plus d’importance à la mer des Wadden chez nos amis du nord qu’ici. :wink:
    On pourrait aussi reparler sur le plan historique des Géorgiens et du bel hommage qui leur est rendu localement. Cela dit, n’en déplaise à René, l’île de Texel se trouve vraiment entre deux mer, celle du nord et celle des Wadden.
    Mais pour lui donner raison, et reparler un instant des oiseaux, les observations côté mer des Wadden sont souvent exceptionnelles. Bernard peut en témoigner lors d’une séance incroyable avec les bécasseaux maubèches, ou que dire du Schorren avec ses millions d’oiseaux et où « notre » Géroudet allait, des bernaches, des grèbes, des raretés ou de la lumière, des crevettes, des phoques.
    Ah oui, la mer des Wadden c’est une belle chose et récemment Bernard en a montré un la côte sous forme d’une sculpture mystérieuse.
    Merci René !

  32. Bonjour,je m’apelle kARINE j’aurais aimé savoir les endroits où se rendre sur l’ile pour voir les oiseaux?Faut il faire le tour tranquillement?Vraiment savoir les endroits et comment avez vous fait pour vous loger car moi à part le français.En vous remerciant KARINE

  33. Karine, tu penses y aller à quelle période ? Si je pose la question, c’est que les zones d’observation ne sont pas tout à fait les mêmes selon les saisons.

  34. J’avoue que je m’y prends à l’avance car je ne connais pas du tout.Je veux bien m’informer avant de faire le pas.De sûr pas en 2019,peut être plus en 2020 et j’aimerais soit avril,mai.Mais est ce intéressant en octobre.Je veux mettre de l’argent de côté pour l’hébergement,la route et le reste comme tout le monde je pense.Car moi de mon côté,je vais très souvent au Crotoy en baie de somme,c’est moins loin,mais ça demende quand même un budget.Et puis surtout y’a t’il des endroits où ça parle français,j’ai vu un hotel,par contre au niveau location maison,appart,chalet,je ne trouve pas.En tout cas,je vous remercie

  35. Je suis déjà allé à Texel en janvier, février, avril, mai, juin, août et fin septembre. J’aime beaucoup les mois de mai et juin car c’est la pleine période de nidification. Avril, super pour les migrations. L’hiver, c’est impressionnant à cause des grosses quantités d’oies et de bernaches. En automne il y a beaucoup de limicoles, mais les oiseaux sont plus difficiles à identifier (beaucoup d’oiseaux en plumage internuptial) et sont plus éloignés de l’observateur.
    Pour la première fois, j’hésite à inciter les gens à y aller car cette année deux personnes y sont allées sur mes conseils (au début mai) et c’était tellement inhabituel au niveau climatique (chaleur de presque 30°C) que les effectifs d’oiseaux en ont pris un sacré coup, il y avait beaucoup moins d’oiseaux que d’habitude. Les deux personnes en question ont été plutôt déçues.
    Voilà pour la première partie de ma réponse, le reste viendra plus tard.
    Karine, je pourrais te répondre directement par mail (on se tutoie hein !) mais j’ai pris l’habitude de répondre aux questions sur le blog car ça peut intéresser d’autres personnes.
    Christophe a lui aussi beaucoup de choses à dire sur le sujet.

  36. Bonsoir,y’a pas de souci ça me convient qu’on corresponde comme ça et oui je pense que les questions et surtout les réponses peuvent intéresser d’autres personnes.Il faut quand même que je dise que je suis débutante,j’ai découvert les oiseaux au Crotoy,je me suis aperçue que ça me plaisait et me détendait.Il est très claire que je n’ai pas ton expérience (bien sûr on se tutoie),mais j’ai envie de découvrir ce monde et j’aime bien les limicoles mais pour les reconnaître c’est une galère pour moi,je me suis achetée un bouquin,ça m’aide un peu.

  37. En parlant de limicoles , en fin d’après-midi , j’étais sur une plage de mon Finistère avec autour de moi , plus de 100 Bécasseaux sanderlings quelques variables et une trentaine de grands gravelots qui jouaient avec le ressac ! Sans compter les Tournepierres qui cherchaient de la nourriture au milieu des laisses de mer . J’ai même pu observer un Epervier qui tentait d’attaquer les limicoles au dessus de la plage … Sans succès ! Et puis un Grand labbe est passé au dessus de ma tête , ce qui a foutu la panique et a fait décoller tous les oiseaux de la plage !

  38. Yves, il y a autant de limicoles que les autres années ?
    Au début mai j’ai déjà vu des milliers de sanderling à Texel mais il paraît que cette année à la même date il n’y en avait quasiment pas :angry:

  39. Je n’ai pas encore fait toute les ballades au Crotoy car j’avais un petit chien et je ne pouvais pas aller partout.J’ai encore à découvrir.Je connais très bien cet endroit je loue à 10 min à pieds.Il y’a 15 jours j’y étais y’avait aussi les chasseurs…Spatules,bécasseaux variable(un peu) et j’ai pu voir une bécassine

  40. Bernard , sur les plages que je fréquente en ce mois de novembre , le nombre de limicoles est stable par rapport autres années . Les sanderlings bagués sont de retour , il y a des individus qui reviennent passer l’hiver sur nos côtes , depuis plus de dix ans !! AaAaah la Bretagne , quand ça vous prend … !! :happy:
    Bon , cet après-midi , je ne vais pas faire mon tour sur la plage … A l’heure où je vous parle , le vent souffle tempête et avec ces coefficients un peu fort , il n’y a plus de plage !

  41. Cette étude, faite par les chasseurs, montre qu’en 40 ans le nombre de limicoles hivernants en France est plutôt en augmentation. Il n’y a pas d’analyse du pourquoi et du comment. A mon avis, les changements climatiques sont tels que bon nombre d’oiseaux ne sont pas obligés d’aller sur les côtes africaines pour trouver leur subsistance.
    De manière un peu similaire, la quantité de canards et de sarcelles est devenue très faible en hiver en Camargue, alors qu’en Normandie les effectifs d’oiseaux hivernants se portent bien. Bon nombre de plans d’eaux du nord ne gèlent plus (enfin, certains hivers), alors pourquoi entreprendre une migration périlleuse vers le sud ?

  42. Au sujet de Texel, juste quelques infos en vrac pour Karine
    1. très facile de réserver une location sur internet, avec souvent une traduction en anglais, avec un traducteur en ligne ou un pote c’est facile. Texel est un paradis pour les touristes, c’est très organisé, très pro dans le service et… pas cher quand on est plusieurs.
    2. toutes les infos sur les oiseaux peuvent se trouver à De Cocksdorp au nord de l’île, rue principale, local du VogelWerkGroep. http://www.vwgtexel.nl/ Les personnes qui bossent là sont charmantes et parfois… parlent français !
    3. Quelques sites d’observation incontournables : De Slufter (côte ouest dunaire, cordon dunaire éventré, colonies de sternes au printemps, limis, eiders, tadornes, accès à la mer, zone à alouette haussecol en hiver), Waalenburg (zone des petits moulins), quand il y a un peu d’eau (canards, oies, pélerin, barges, pluviers…), Vuurtoren le phare au nord, la digue enrochée la plus proche au bout de l’immense plage accueille bécasseau violet et tournepierre. Les environs du phare (étang de Robbenjager, dune en face) réservent des surprises et des raretés. Au sud De Gueul, Mokbaai et De Hortsmeertjes doivent faire l’objet d’un détour (mésange à moustache, gorgebleue, butor, canards, plus loin sur la plage gravelot à collier interrompu, etc.). Pas loin De Petten avec courlis, sternes… Et puis la côte endiguée à l’est réserve donne de bonnes occasions de voir en mer des Wadden des choses intéressantes (phoques, limis, huîtriers…) des zones très intéressantes avec plans d’eau sont incontournables : OOttersaat, Dijkmanshuizen, Wagejot, Utopia… Ne pas oublier De Schorren peu accessible mais parfois incroyable pour la quantité d’oiseaux, le coin aux bernaches juste au nord, le port d’Oudeschild, Ecomare, De Muy hors saison de reproduction et le charmant petit village de pêcheurs de Oost où un collectionneur de canards laisse à voir presque tout le guide ornitho.
    La partie sud est plus prairiale, au nord ce sont plus les cultures.
    Ah j’oubliais : partout ailleurs des oiseaux, des petites villes et des Hollandais !

  43. Merci Christophe,je vais noter tout ça sur mon cahier et repérer sur l’île où tout ça se trouve et je continue de regarder les locations.Maintenant avec ces renseignements je vais viser les lieux pour louer au plus près car je ne savais même pas où choisir,je suis vraiment dans l’inconnu.Merci encore de prendre du temps

  44. Aucun problème, partager des informations pour une excursion vers Texel, c’est un plaisir.
    Je lis les actualités du blog régulièrement, alors je répondrai comme je peux aux questions qui peuvent survenir : oiseaux recherchés, location, voyage… bière !

  45. Oh tu sais , moi il ne me reste qu’un seul mot de mon périple en Hongrie dans les années 80 … « Egészségedre » ! Qui veut dire … A la tienne , à ta santé !!! J’ai dû le dire ( trop ?) souvent ce joli mot ! :smile:

  46. Au fait , si vous allez à Texel , n’oubliez pas d’apporter avec vous vos Derlings !
    Car vous ne verrez pas de Bécasseaux sans Derlings !!! :tongue:

  47. bonsoir à tous et spécialement à Yves.

    la tempête chez toi et tu ne nous pas avertis………….dommage……….je vais noter la référence que tu as indiquée.

  48. Bonsoir Jacqueline et Jehan . Désolé , mais ces derniers jours , ça n’était pour nous bretons qu’un bon coup de vent … et non pas une tempête !
    Préparer un voyage pour observer une tempête , c’est un peu au petit bonheur la chance … ça n’est pas comme aller voir la neige en montagne ou le soleil au bord du golfe Persique ! Même en prenant un mois de vacances en décembre au bord de mer , vous n’êtes pas sûr d’en observer une ! On ne peut savoir 15 jours à l’avance si ça va passer chez nous , plus bas ou plus haut … Alors vous avertir 3 jours avant … Vous comprenez qu’il serait encore plus dommage que je ne vous fasse déplacer de Suisse pour rien !!
    Mais promis , si je peux vous informer qu’éventuellement vous avez une chance d’en observer une dans les semaines , les mois à venir , je le ferais . :wink:

  49. Bonsoir Yves,
    j’espère que tu vas bien, merci pour le gentil mot.
    Je sais très bien que c’est difficile à prévoir, nous ne sommes pas pressés, on veut bien attendre le bon moment, j’ai déjà regardé un peu le coefficient des marées, pour 2019, mais je suis consciente que ce n’est pas suffisant pour nous déplacer.
    Toutefois en trois jours nous pouvons nous déplacer. Je viens tous les jours sur ce forum , mais l’endroit où peut se « se produire » une tempête peut être n’importe où sur les côtes de Bretagne, du Finistère. etc.pour nous c’est égal.
    Affaire à suivre.
    Mais surtout ne dit pas à Bernard où nous irons, à cause de « l’hôtel qui pourrait s’écrouler » !!!!!!!!!!!!
    Bonne nuit.
    Amitiés.

  50. Merci Yves, mais tu sais, en bon vieux zornithos on ne part jamais sans derlings ni vérole. :angel:

Laisser un commentaire

:D :-) :( :o 8O :? 8) :lol: :x :P :oops: :cry: :evil: :twisted: :roll: :wink: :!: :?: :idea: :arrow: :| :mrgreen: