« Vous pourriez être ma mère … »

Cette vidéo a été bien diffusée ces jours-ci, souvent dans sa forme écourtée. Voici l’échange complet qui donne une idée du sexisme qui règne dans le monde politique (voir la répartie d’une intelligence extrême à 3’25 », mais je pense que l’intégralité de la vidéo doit être visionnée).

Si j’étais le député Républicain Robin Reda, après une telle intervention vue par des millions de gens, je n’oserais plus sortir dans la rue et je raserais les murs (au mieux) ou je me retirerais définitivement dans un monastère (au pire). Et dans tous les cas de figure, je pense que je me retirerais de la vie politique.

Mais non, les hommes politiques sont en général dépourvus d’amour-propre, alors vous reverrez ce monsieur dans les temps qui viennent sur un plateau télé ou en train de pavaner devant les journalistes dans le hall de l’Assemblée Nationale, tout content d’avoir fait le buzz.

LA-MEN-TABLE !

Il pleut dans leur tête (2)

Il y a exactement 12 ans, jour pour jour (le 17 janvier 2006), j’écrivais le premier article de ce blog. A l’époque je pensais que cette aventure serait éphémère. Une semaine avant d’écrire mon premier article, je ne savais même pas ce qu’était un blog, je ne savais donc pas où j’allais.
Aujourd’hui, j’écris mon 1901ème article. Mine de rien, article après article, ça fait quand même un petit bout de chemin.

Mon premier article s’appelait « il pleut dans leur tête ». C’était un sujet qui me tenait particulièrement à coeur.
Il me tient toujours à coeur car il est symptomatique du monde déconnecté de la réalité dans lequel on vit et il y aurait sans doute de quoi écrire un livre sur les rapports qu’entretiennent les gens avec le temps qu’il fait.
Les gens n’ont pas de mémoire pour la plupart. Ils sont vieux pour certains et ne se rappellent même pas du temps qu’il fait habituellement à telle ou telle saison.
Alors ils râlent.
Ils râlent quand il pleut même quand on vient d’avoir 15 mois d’affilée avec une pluviométrie très inférieure à la normale.
Ils râlent quand il neige alors qu’il ne neige presque plus en plaine.
Ils râlent depuis deux mois parce qu’il fait froid alors qu’en fait on a des températures très au-dessus des normales saisonnières.

Le pire, c’est que les sites météos entretiennent cet état d’esprit. Le site tameteo.com entretient par exemple une espèce de terreur permanente. Ce site, une fois que vous avez pris l’habitude de vous connecter dessus, vous submerge d’alertes.
Dans une région comme la mienne où il n’est pas rare que le thermomètre descende  15°C en dessous de zéro, on se demande pourquoi on reçoit des alertes chaque fois que le thermomètre va descendre autour de zéro.
Je reçois des tonnes d’alertes (jamais un jour sans !) alors qu’il ne se passe quasiment jamais rien d’inhabituel (à part une certaine douceur dont on n’a pas l’habitude ici).
Je reçois même maintenant quotidiennement des infos concernant des départements éloignés de plusieurs centaines de kilomètres. C’est ça les alertes personnalisées ?
Par contre, je n’ai jamais reçu d’alerte concernant le département du Doubs (j’habite pourtant à moins de 500 m de ce département et le vent vient souvent de là).
Ces messages que je reçois ad nauseam sont contre-productifs car le jour où il y aura un véritable risque, je n’y ferai pas attention.

Au début ça m’énervait un peu ce genre d’alertes. Mais maintenant je fais jouer mon imagination à chaque fois. Alors je m’amuse à imaginer les salariés de tameteo.com gérant leur site internet depuis leur chambre, calfeutrés dans leur lit avec plusieurs bouillottes bien chaudes, une tisane de camomille bien sucrée à la main, une vidéo de « bonne nuit les petits » devant leurs yeux, des boules Quies dans les oreilles pour ne pas entendre le vent du dehors, les fenêtres fermées pour ne pas voir les nuages gris qui passent …
Chez eux aussi, il pleut dans leur tête !

Meilleurs voeux

Il y avait une petite hésitation entre deux cartes de voeux. Laquelle mettre ? Et finalement, en cette période un peu trouble, mieux vaut doubler les voeux – n’est-ce pas ? – et aborder l’année avec une petite pointe d’humour.