Le bécasseau sanderling

LES OISEAUX DE TEXEL (48)

Le bécasseau sanderling est l’un des habitués de nos rivages maritimes et semble être particulièrement abondant en Mer du Nord. Il se déplace souvent en grand nombre, alternant des périodes d’intense activité à la recherche de petites proies …


… avec de longues périodes de repos.


C’est un oiseau peu farouche se laissant approcher à quelques mètres. Les promeneurs qui sont un peu attentifs le remarquent facilement. Il a un mouvement incessant de retrait et de recul vis à vis des vagues qui viennent lécher le rivage.


En février 2017, l’une des dernières fois où je suis allé à Texel, les oiseaux étaient très clairs, revétus de leur plumage d’hiver.

La dernière fois, il y a 10 jours seulement (séjour du 12 au 19 mai dernier), les bécasseaux sanderling arboraient leur plumage nuptial, plus foncé.

Comme nous étions déjà en mai, ce plumage nuptial était déjà usé et laissait apparaître de belles couleurs rousses.


Curieusement, les promeneurs courageux, revêtus de leur plumage nuptial de saison, allaient dans l’eau à la manière des sanderling, ils se trempaient un peu dans l’eau, revenaient sur le rivage puis repartaient à nouveau dans l’eau. Mais très timidement. En mai, la Mer du Nord reste quand même la Mer du Nord, faut quand même pas exagérer !

Et toujours ce magnifique spectacle le soir à la tombée du jour de voir quelques bécasseaux suivre le rivage à la recherche d’une zone où se nourrir ou d’une zone de repos.


Car les bécasseaux ne vivent pas comme nous autres selon un rythme calqué sur l’alternance jour/nuit, ils vivent tout simplement selon le rythme des marées.

Deux petits oiseaux des dunes

OISEAUX DE TEXEL (47)
Que ce soit dans le sud, en Bretagne ou en mer du Nord, personne ne remarque les petits passereaux qui sont dans les dunes. Ils ne sont pas nombreux mais ils sont pourtant là.

Deux espèces observées le premier soir de notre arrivée sur Texel :

Le Traquet motteux (ici un mâle en plumage nuptial) …



… et le Pipit farlouse.


J’aime beaucoup les pipits. Ils sont en bas de l’échelle car on a tendance à mépriser les petits oiseaux au plumage gris. Mais, en y regardant de plus près, quelles nuances !


La prochaine fois, je vous parle d’une espèce qu’Etincelle adore : le Bécasseau sanderling.

La spatule blanche

LES OISEAUX DE TEXEL (46)
Hé, désolé les amis, je voulais écrire un article sur la Spatule blanche, emblême de l’île de Texel, mais le temps me manque, j’ai un boulot dingue qui m’attend au jardin.
Alors, il n’y aura que les photos, le reste viendra dans la discussion (si elle a lieu) dans les commentaires. Les images en attendant …

Le tournepierre à collier

LES OISEAUX DE TEXEL (45)
Je reviens tout juste de Texel en mer du Nord. Je crois que c’était mon 28ème séjour sur cette île située à une centaine de km au nord d’Amsterdam, la plus au sud des îles de la Frise, la plus touristique (c’est un peu la côte d’Azur des Néerlandais), la plus grande (30 km de long) et la plus proche du continent (20 mn seulement de traversée en ferry).

Je n’étais pas allé à Texel depuis 5 ans. L’île me manquait. Et sans doute que je devais manquer aussi aux Hollandais car j’ai vu beaucoup de drapeaux français pour m’accueillir … mais je ne sais pas pourquoi ils étaient mis à l’envers ! :lol:

A Texel, je suis en terrain connu, j’y ai mes petits rituels (le nourrissage des goélands sur le bateau que je ne louperais pour rien au monde, toujours les mêmes zones d’observation des oiseaux, toujours le même bar, les mêmes bières …). Quand les choses me plaisent, je n’en change jamais, un Dupdup c’est pas compliqué finalement …

J’ai commencé de trier mes photos faites pendant ce séjour (un peu plus de 7000), ça va me prendre beaucoup de temps (je crois que j’ai un peu trop abusé du mode « rafale » de mon appareil, mais j’avais surtout envie de tester à fond mon nouveau matériel photo).

Je vais essayer de faire une douzaine d’articles sur ce séjour, à raison d’un article tous les 3-4 jours jusqu’aux vacances d’été du blog. Si pour certains d’entre vous les oiseaux c’est pas trop votre truc, revenez sur le blog en septembre.

Pour ce premier article, un petit oiseau : le Tournepierre à collier (à ne pas confondre avec le « Tournebière à collier de mousse » à rechercher plutôt dans les bars de l’île).

J’avais déjà parlé de cet oiseau sur le blog à l’occasion d’un séjour effectué en février 2010 avec Christophe & Co (je ne sais pas si Christophe s’en rappelle, je crois qu’une soirée bien arrosée au whisky en fin de séjour a dû effacer une partie de la mémoire… :sick: heureusement les photos sont là pour nous rappeler qu’on a bien vu tel ou tel oiseau :wink: ).

Les images que j’avais présentées à l’époque montraient des oiseaux en plumage d’hiver.

Lors de mon dernier séjour, on était en mai, les plumages étaient bien différents, certains (mais pas tous) ayant déjà acquis leur plumage nuptial.


Comme tous les oiseaux de la famille des limicoles qui vivent sur le littoral, c’est un oiseau qui est très tributaire des marées et qui alterne de longues périodes de repos avec des périodes de recherche de nourriture (il retourne les algues et les petits galets pour y déloger de petites proies, d’où son nom).


A Texel, comme sur une bonne partie du littoral, c’est un oiseau commun, mais finalement peu de gens le remarquent. Sur les rochers, on le distingue peu.


Dans quelques jours, je vous parlerai de la spatule blanche.

L’ibis falcinelle

Petit séjour très rapide en Camargue il y a quelques semaines.

Pour commencer une série d’articles sur le sujet, juste quelques images consacrées à un oiseau qui était rare il y a encore peu de temps et qui est devenu omniprésent (parfois une centaine dans une seule rizière). Cet oiseau que l’on voit noir de loin, a en fait des couleurs très nuancées et magnifiques.

Une nouvelle vie photographique

Il arrive qu’en amour, alors qu’on croit que c’est « pour la vie », tout craque au bout de 30 ans, 40 ans ou même plus … ! Une première infidélité, alors que personne ne s’y attendait, et puis les couples se séparent.

Mon mariage avec Pentax n’a souffert d’aucune infidélité pendant 45 ans. J’ai aimé tous les réflex que j’ai eus, de mon premier MX (argentique) jusqu’au dernier K3 (numérique) et surtout mon 300 mm qui m’a permis de faire la quasi-totalité des images de ce blog. Et puis voilà t-y pas que Pentax n’a plus été à la hauteur de ce que j’espérais. En ce qui concerne la photographie animalière, un virage a été pris avec les hybrides. Pentax n’a pas suivi l’évolution en cours. Alors, je viens de commettre une infidélité … pour Canon … et je crois que c’est « pour la vie » ! Le divorce avec Pentax est donc consommé, non sans une larme à l’oeil de ma part.

Mes photos animalières seront faites dornénavant avec le Canon EOS R7 et un zoom Canon 100-500 mm.

Le très gros avantage est l’extrême rapidité de la mise au point. J’ai pu tester qu’à une distance de 66 m, sur un milan noir, l’appareil qui est programmé pour trouver les yeux de l’animal, fait instantanément la mise au point sur les yeux du milan et ne lache plus du tout cette mise au point, malgré tous les mouvements que peut faire l’oiseau (envol par exemple). Par ailleurs, l’objectif reste d’excellente qualité, même au zoom maximal. Et lorsqu’on zoome ensuite l’image sur son ordi, la qualité reste bluffante.

Deux exemples, tous deux au zoom maximal (500 mm, soit un équivalent de 800 mm car avec Canon il faut multiplier le grossissement de l’objectif par un coefficient de 1,6) (vous pouvez cliquer sur les images pour les avoir en meilleure qualité sur votre écran) :

Premier exemple avec une buse variable photographiée à 26 mètres.


Grossi sur l’ordi, ça donne ça :

Deuxième exemple avec un tarier des prés photographié à une quinzaine de mètres :

Puis zoom sur l’image :

J’ai l’impression qu’une nouvelle vie (photographique, cela s’entend) commence pour moi.

On reparle de tout ça … (à noter que Jérôme vient de s’équiper du même matériel).

Pour finir l’article par un petit trait d’humour : autrefois, j’utilisais des pellicules fuji (fujichrome, parfois fujicolor), je partais faire des photos animalières « comme à la guerre, la fleur au Fuji, maintenant c’est la fleur au Canon ! »

L’aigle pomarin

Aujourd’hui est un très grand jour pour moi. L’un des oiseaux fleurons de la Franche-Comté (car c’est là le seul couple d’Europe occidentale) enfin dans le viseur !


Et dans l’un des plus beaux paysages franc-comtois (on se croirait en Finlande) !