A chaque chose malheur est bon …

Depuis plusieurs années, le marronnier qui est derrière la maison est attaqué par un parasite appelé caméraria. Les feuilles brunissent dès juin et tombent en juillet. En août, l’arbre se retrouve sans feuilles, nu comme un ver (on reconnaîtra au passage, sur la photo, un nichoir à chouette hulotte accroché au tronc).

Finalement, les branches dénudées du marronnier ont leur avantage. Car les gobemouches recherchent de manière privilégiée les rameaux sans feuilles qui leur permettent d’avoir des perchoirs bien dégagés pour repérer leurs proies aériennes (de petits insectes volants). Et, la semaine dernière a été marquée par la présence de gobemouches noirs et de gobemouches gris derrière la maison (il y en avait quatre ou cinq). Et ceci grâce probablement aux dégâts provoqués par le parasite du marronnier…

C’est la deuxième fois seulement en huit ans que j’observe ces deux espèces sur le site (la photo de gobemouche noir m’a été prêtée par Fred, car je n’ai jamais réussi à photographier cet oiseau. Quant à celle du gobemouche gris, j’ai puisé dans mes anciennes photos).

14 réflexions au sujet de “A chaque chose malheur est bon …”

  1. Mon marronnier n’est pas vraiment mort, il résiste tant bien que mal au parasite et perd simplement ses feuilles trois mois plus tôt que prévu.
    Mais c’est vrai qu’un arbre mort est extrêmement précieux, il abrite des tas d’insectes décomposeurs, permet aux oiseaux de se nourrir et même de se reproduire. C’est ainsi que pics, sittelles, étourneaux, mésanges nichent souvent dans ces arbres morts (et qui peuvent parfois tenir debout très très longtemps.
    Je crois que certains forestiers laissent toujours plusieurs arbres morts par hectares, afin que l’équilibre de la forêt soit respecté.
    Jenofa, j’aime bien ce slogan de l’ASPAS

  2. Oui, certains forestiers ont commencé à s’y mettre, surtout depuis la tempête de 2000.
    En Basse Navarre et en Soule (provinces du Pays Basque Nord), nous avons encore pas mal de Rosalia Alpina, espèce très gravement menacée parce que nous avons encore quelques concentrations de très vieux hêtres, de hêtres tombés pourrissant sur le sol, etc.

  3. Ce parasite vorace se rapproche à grand pas de la Bretagne , et rien pour l’instant ne peut arrêter sa venu de l’Est de l’Europe , malheureusement il affaiblit d’année en année les arbres qui ne peuvent plus lutter contre d’autres maladies qui peuvent les tuer . Il est sur qu’un arbre mort est plein de vie mais point trop n’en faut car pour nous il faut mieux un arbre vivant .

    J’aimerai savoir si dans ta région on trouve le Gobemouche à collier , très rare en France mais présent en Alsace et Lorraine et qui se reproduisait autrefois en Savoie , Comme tu te trouves  » entre  » ces régions .

  4. Oui, le gobemouche à collier niche dans le nord de notre département (la Haute-Saône) dans la forêt des Sept Chevaux près de Luxeuil-les-Bains.

  5. Le mâle Gobemouche noir choisit le domicile conjugal mais c’est la femelle qui construit le nid , tandis que monsieur s’efforce souvent pendant ce temps libre de séduire une seconde épouse , dont il ne s’occupera plus , par la suite !!

  6. Mein Got ! L’adultère présent aussi chez les piafs !
    Heureusement, avec McCain, la Palin gobe-ours ne risque pas grand chose.

  7. Attention Bernard à ce que tu dis sur TON blog …
    Tu vas encore t’attirer une leçon de morale !

  8. Pas de gobemouche en ce moment mais une très belle surprise : une gorgebleue s’est posé devant mon affût. C’est ma première observation pour la vallée de l’Ognon. :angel:

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