Petites nouveautés dans ma cave

Ma cave s’est enrichie cet hiver. De quoi ? De bonne bouteilles de Bordeaux ? De bières belges ?
Que nenni ! De nouvelles salades … Je vois déjà la mine déconfite de certains…

Hé oui, je continue ma culture hivernale de salades en cave.
J’avais déjà parlé sur ce blog de mes cultures successives d’endives (voir ici le 1er et le 2ème article).

Ma cave s’est d’abord enrichie cet hiver d’une endive rouge. Goût identique à celui des variétés blanches mais ce type d’endive forme des pommes moins serrées. Les feuilles servent à faire de belles salades multicolores.


Deuxième nouveauté : j’ai semé pour la première fois de la barbe de capucin. Les racines se récoltent à l’automne et sont ensuite, tout comme l’endive, cultivées en cave à l’obscurité. Ses feuilles blanches ressemblent à des feuilles de pissenlit qui auraient poussé dans une taupinière.

Par ailleurs, je me suis rendu compte cet automne que les nombreuses chicorées italiennes que j’avais au jardin (castelfranco, palla rossa, grumolo …) avaient de grosses racines, tout comme l’endive. J’ai alors arraché un certain nombre d’entre elles et les ai repiquées en cave dans le noir. Hé bien, à ma surprise, toutes ces sortes de salades peuvent être « forcées » en cave à la manière des endives. Elles ont toutes donné en plein hiver de délicieuses petites salades de formes et de goûts différents.


L’hiver prochain,  je systématiserai cette technique adaptée aux chicorées et les cultiverai de cette manière à une plus grande échelle (l’échelle, c’est à cause de l’engrais que je mets … :biggrin: )

Prochainement sur ce blog

Deux rendez-vous prochainement sur ce blog.

Un rendez-vous littéraire d’abord. Le mardi 27 avril, nous parlerons du livre « Les enfants de la terre » de Jean M. Auel. Il s’agit d’une longue saga en cinq volumes (mais que l’on peut décider d’arrêter après chaque tome). Je propose que l’on discute ensemble du 1er tome qui s’intitule « le clan de l’ours des cavernes » et éventuellement du tome 2 pour celles et ceux qui auraient le temps, d’ici la fin avril, de lire aussi « la vallée des chevaux ».

Voici ce que dit le dos de la couverture :
« Il y a 35 000 ans, une longue période glaciaire s’achève et la Terre commence à se réchauffer.
Lentement, durant des millénaires, l’homme s’est peu à peu dégagé de la bête et il apparaît à peu près tel qu’il est aujourd’hui. Il connaît l’outil, le feu, le vêtement. Il fabrique des armes pour chasser, aménage des grottes pour s’abriter. Dans le chaos de la nature, il est parvenu à créer un peu d’harmonie.
En ces premiers temps du monde, Ayla, une fillette de cinq ans, échappe à un tremblement de terre et se sort des griffes d’un lion pour se réfugier auprès d’un clan étranger. On l’adopte. Très vite, les gestes et les paroles d’Ayla suscitent l’étonnement et l’inquiétude. »

Un rendez-vous cinématographique ensuite.
Le mardi 18 mai, nous parlerons d’un film de Coline Serreau de l’association Colibris (l’association de Pierre Rabhi). Ce film, intitulé « Solutions locales pour un désordre global » sortira le 7 avril en salle (j’espère qu’il ne sortira pas que sur les écrans parisiens). Voici une présentation du film faite par Coline Serreau elle-même :

Toujours aussi calme à la mangeoire

C’est en cliquant ici que l’on pourra consulter le dernier album photo que j’ai réalisé sur Picasa (mettre en position « diaporama », c’est bien plus agréable). Il est consacré aux oiseaux que j’ai photographiés au cours des derniers week-ends derrière la maison (dont la buse variable qui a récemment été à l’honneur de ce blog). C’est depuis un abri soigneusement camouflé dans un vieux thuya que toutes les photos de cet album ont été réalisées.


Habituellement, en fin d’hiver, les oiseaux se bousculent par centaines au poste de nourrissage. Mais cette année, c’est un peu la dèche ! Bien sûr, il y a eu un peu plus d’oiseaux pendant les épisodes neigeux et froids des dernières semaines. Mais sans plus !

Le poste de nourrissage est aussi peu animé en cette fin d’hiver qu’au mois de décembre. Quelques dizaines d’oiseaux seulement ! S’il n’y avait pas le tarin des aulnes (ici photographié juste au moment où la graine de tournesol explose sous la force du bec) dont les effectifs ont bien augmenté les dernières semaines, les mangeoires seraient bien mornes.

Et chez vous, qu’en est-il ?