Parc éolien : une énergie dans le vent ?

Un article proposé par Yves


Voilà un moyen de produire de l’énergie qui a du mal à se faire accepter dans nos campagnes. Une vraie source de conflits entre des réseaux qui se forment de militants pro et anti-éoliens  bien-sûr, sans oublier les riverains des futurs parcs éoliens qui sont de plus en plus actifs face à ce sujet. L’impact visuel, le bruit, les mauvaises ondes, les risques pour les oiseaux migrateurs …. On peut trouver beaucoup de désagréments à ce moyen de production d’énergie .

Alors moi cela me fait penser à cette phrase :

« C’est une bonne chose pour l’environnement mais , tant que c’est très loin de chez moi »

Ne faudrait-il pas une meilleur information de la population locale et surtout de La transparence de la part des entrepreneurs ?

L’argument principal en faveur de l’énergie éolienne a trait au caractère propre de la production et décentralisé qui laisserait une planète moins polluée pour les générations futures. Mais il est pourtant difficile en France de la mettre en place. Beaucoup de problèmes législatifs, le choix des emplacements, question délicate qui demande au préalable l’adhésion des communes concernées qui subissent des tas de pressions .

Alors , il est vrai que ces éoliennes gâchent notre contemplation de la nature autant que les panneaux solaires font moches sur les toits. Mais n’est-il pas grand temps de diminuer les émissions de gaz à effet de serre, notamment le CO2 ?

Pour vous , Quelle énergie la France doit-elle développer en priorité ?

Nucléaire, solaire, éolien, biomasse ….

Ou continuer jusqu’à la dernière goutte avec l’énergie fossile ?

Pour moi le sujet et très ambigu.

La buse et le mulot

Il y a quinze jours, alors que j’étais camouflé dans mon affût dans l’attente d’un hypothétique milan noir qui n’a pas daigné montré le bout de son aile, une buse variable, au plumage clair très original, est venue se poser devant moi. Je pensais qu’elle était intéressée par les déchets de viande que j’avais mis pour le milan, mais visiblement non.

Et puis je me suis rendu compte qu’elle venait de capturer un mulot que je n’avais pas remarqué sur le moment. Elle ne l’a pas mangé sur place et l’a emporté. Sans doute ne se sentait-elle pas en sécurité en étant aussi près de mon affût.

La carotte jaune du Doubs

La Franche-Comté n’est pas une terre de tradition maraîchère. Pour cette raison, les variétés de légumes typiquement originaires de cette région sont rares (on ne peut pas habiter la plus belle région de France et avoir tout le reste, faut quand même pas exagérer !).

Je ne connais que deux variétés qui semblent venir de Franche-Comté. La première, à vrai dire, je ne la connais que par son nom et ne l’ai jamais vue. Et pour cause ! Il s’agit du mythique pois de Frasne, originaire du Haut-Doubs, qui semble avoir disparu de la circulation à tout jamais.

Par contre, je connais bien l’autre variété. Il s’agit de la carotte jaune du Doubs. C’est l’une de mes carottes préférées.

La semaine dernière, mon frère a labouré le jardin qui est en plein champ. Je me suis aperçu dimanche que le soc de la charrue avait retourné une carotte que j’avais oubliée de récolter. La carotte était coupée en deux, elle était de taille impressionnante. J’ai récupéré ce qui était récupérable. Malheureusement, je n’ai pensé à la photographier en vue de cet article qu’une fois épluchée. Mais les photos donnent quand même une idée de la taille de la carotte entière.


Cette variété semble originaire du début du 19ème siècle. A l’époque, on l’appelait jaune obtuse du Doubs (en référence aux Francs-comtois que d’aucuns jugent très « obtus » ?). Elle fut présentée pour la première fois dans le catalogue Vilmorin-Andrieux en 1885. Depuis, on la trouve dans un certain nombre de catalogues, elle n’a donc pas complétement disparu. J’ai acheté mes graines chez Baumaux.


Sachant que débute la période des semis de carotte, je vous conseille donc cette très bonne carotte, très sucrée, et qui, de surcroît, a une capacité de conservation étonnante (je les laisse en pleine terre tout l’hiver).

Guignolesque

« La démocratie républicaine et parlementaire ne peut pas continuer à fonctionner avec des gens qui ne respectent pas la signature qu’ils ont donnée ».
(Nicolas Sarkozy, 10 septembre 2009)

Effectivement, dans ces conditions, notre démocratie peut-elle continuer à fonctionner ainsi ?

Elections régionales (3)

Deuxième petite réflexion personnelle par rapport à ces dernières élections.

En période électorale, il est toujours délicat de chercher à « ratisser large ». ça peut marcher mais ça peut aussi foirer ! C’est ce qu’on appelle le « siphonnage des voix ». Aller sur le terrain du Front National peut permettre de lui piquer des électeurs mais peut aussi servir à alimenter ce parti. C’est un peu le système des vases communiquant. Et dans « communiquant », il y a « niquant ». Qui va réellement niquer l’autre ?

Par le passé, le thème de l’insécurité a été une bonne tactique pour la droite pour prendre des voix au Front National qui était alors à un niveau très élevé. Mais cette fois-ci, le Front National étant à un niveau plutôt bas, comme l’ont montré les derniers rendez-vous électoraux, et ayant atteint sans doute son niveau d’étiage (son niveau irréductible, constitué du noyau dur), il y avait fort à parier que le siphonnage des voix allait jouer dans l’autre sens. En d’autres termes : le FN ne pouvait que remonter. Et c’est ce qui s’est passé. Nul doute que le débat sur l’identité nationale a été une erreur de stratégie et qu’il n’a servi qu’à alimenter un parti d’extrême-droite cherchant les moyens de revenir dans l’arène politique.

(ce dessin humoristique, réalisé par Na, est extrait de ce site)

Mais là n’est pas l’essentiel de mon propos.

Deux choses m’ont frappé dans ce retour du Front National.

La première est qu’il ne s’agit plus tout à fait des mêmes électeurs qu’autrefois. Il n’y a pas beaucoup de points communs entre l’habitant de Nice ou de Cannes qui vote FN et le chômeur du nord de la France. Ni entre le petit vieux du fond de la Haute-Saône qui a peur de l’étranger et le banlieusard parisien qui n’arrive plus à joindre les deux bouts, bien qu’il ait un travail. Ces élections montrent que le FN s’installe sur le terreau de la précarité, plus encore que sur un rejet de l’étranger. Et comme cette même précarité s’installe elle-même de manière durable (qui croit encore à la sortie du tunnel ?), tout porte à croire que la marge de progression du FN est énorme.

La deuxième chose concerne le nouveau style du FN. Tout comme l’abstentionniste de ces élections est devenu un « abstentionniste décomplexé » (voir mon dernier article), l’électeur « dernier cri » du FN est devenu un « frontiste décomplexé ». Il n’a plus honte de dire qu’il est FN. Tout le monde dans le Nord cherche à se faire photographier sans complexe aux côtés d’une Marine Le Pen souriante et qui a fait, il faut malheureusement le reconnaître, une vraie campagne de proximité. On ne s’affichait pas avec Le Pen Père, on le fait volontiers avec Le Pen Fille. Elle a « respectabilisé » ce parti jadis infréquentable. Et c’est elle qui en a repris le flambeau.

Le danger est donc là aujourd’hui : un parti complétement relooké qui s’appuie sur un public grandissant (les victimes de la précarité).

Ce parti sera plus difficile à contrer. Les arguments tels que  « lutte contre la xénophobie » ne suffiront plus. Malheureusement.

Elections régionales (2)

Les élections régionales seront à l’honneur de ce blog pendant toute cette semaine, actualité politique oblige. Les articles ne seront pas très politiques, au sens partisan du terme (je pense qu’il est inutile d’en rajouter).

Je voudrais commencer cette série d’articles par une réflexion personnelle sur l’abstention. On cite souvent, parmi les raisons de cette abstention, le fait que la politique se résume souvent à des mots, des promesses, et qu’il n’y a pas beaucoup de mesures concrètes derrière. En deux mots, les gens en auraient marre du politique et de leurs paroles en l’air. Or, dans le cas présent, les trois compétences des conseils régionaux sont très concrètes et bien identifiées (le développement économique, l’aménagement du territoire et les transports, la formation professionnelle et les lycées). Il suffit de s’intéresser un minimum à la vie de la région (lire la presse régionale par exemple) pour comprendre que les choix qui sont faits au conseil régional interviennent de manière importante dans nos vies quotidiennes.

Il y a aujourd’hui, dans notre pays, de plus en plus de gens qui se désintéressent de plein de sujets et notamment de ceux qui relèvent des compétences des Régions (mais aussi des Départements, des Communautés de communes …). Le problème n’est pas, à mon sens, que les gens ne s’intéressent pas aux élections régionales mais plutôt qu’une majorité d’entre eux n’en a rien à foutre de la politique en matière de lycées, de formation professionnelle, de transport, d’économie …

Non, le problème le plus grave à mes yeux n’est pas forcément le manque de confiance dans le politique, mais bel et bien ce désintérêt de « la chose publique » qui affecte un nombre grandissant de nos concitoyens.

Ce qui m’a le plus gonflé, dans la presse (de gauche surtout) de la semaine dernière, ce sont ces « abstentionnistes décomplexés » qui s’expriment à découvert et qui donnent aujourd’hui leurs multiples raisons de ne pas aller voter. L’abstention était jusqu’à maintenant une maladie honteuse que personne ne revendiquait, aujourd’hui c’est plutôt « branché ». Evidemment, je comprends les raisons de chacun. Sauf que ne pas voter, ce n’est pas faire de l’abstention un acte politique à part entière comme on essaie de nous le faire croire depuis la semaine dernière (y compris dans un journal sérieux comme le Monde), mais aller se mélanger à la cohorte des gens qui n’ont rien à foutre de l’intérêt général.

En Afghanistan, chacun va voter sous les bombes. Ici, on reste chez soi. Nous vivons dans un monde de gavés, non ?

Patrick Topaloff

Un article proposé par BF15
Mauvaise période pour les chanteurs français, cette sortie d’un hiver qui a été un peu plus rude qu’à l’habitude (à vérifier avec des températures et des quantités de neige tombées) voit plusieurs d’entre eux disparaître : dimanche dernier, Bernard ne pouvait faire l’impasse de Jean FERRAT et quel superbe choix que la vidéo « Nuit et brouillard ».
Mais pour repasser à un climat plus détendu, je viens vous parler ce dimanche de la disparition de Patrick TOPALOFF, juste une semaine avant FERRAT ; quelle perte pour la chanson française !!!
Aussi, je vous propose un dimanche musical autour de cette grande figure de la gaudriole.
Commençons par un tube précurseur du rock avec sonorités de musique arabe : Ali be good

Ensuite, on ne peut faire l’impasse sur la collaboration de TOPALOFF, avec une autre gueule : SIM, décédé lui aussi. Ces 2 monstres ont réalisé une parodie de John Travolta & Olivia Newton-Jones dans le film Grease, qui s’intitule « Où est ma chemise grise ? » , en arrière-plan, on remarque quelques passages du film.

Enfin le tube absolu de TOPALOFF, je veux bien sûr parler de « J’ai bien mangé, j’ai bien bu », qui a fait le tour des cantines et des buvettes de supermarchés, bien avant que José BOVÉ ne s’insurge contre la malbouffe. D’abord, cette chanson dans une version originale des paroles et de la musique sorties en 45 tours :

Puis dans une version en concert, lors de la tournée des anciens de la chanson française : « Âge tendre et tête de bois ».

Bon dimanche à tous et salut l’artiste !!!

PS : Autre grand disparu de la semaine : Peter GRAVES, Monsieur Phelps qui accepte toutes les missions impossibles.
Je  n’en dis pas plus car cet article va s’autodétruire dans quinze secondes….

Grrrrrrrrrr………….. schruffffffffff………….sgbraaaaaf !!!!!!

Premiers papillons

Avant-hier 17 mars, le premier papillon de l’année volait derrière la maison. C’est mon premier papillon de l’année. Il s’agissait d’un citron.

Et si vous notiez dans vos commentaires la date à laquelle vous apercevez chacune des espèces de papillons ? On pourrait ainsi comparer nos observations d’une région à l’autre (ou d’un pays à l’autre, je pense par exemple à notre ami Belge).

Peut-être que vous en avez déjà observé d’ailleurs. Essayez alors de vous souvenir de la date.

En direct de la nature estonienne (2)

Nos amis Estoniens continuent de nous offrir en direct sur leur site des images extraordinaires de leurs sangliers, élans, phoques et rapaces. De plus, ils se livrent à de belles expériences. L’autre jour, le type qui est venu apporter de la nourriture en forêt est resté assis sur le site et a attendu que les sangliers s’approchent de lui. C’était un beau moment.


Mais le document le plus exceptionnel est sans doute l’accouplement sur le nid de cet immense rapace qu’est le pygargue à queue blanche. EN CLIQUANT ICI puis en allant cliquer, une fois la page affichée, sur See video – March 11, vous prendrez sans doute beaucoup de plaisir au spectacle (mais sans doute moins que les pygargues eux-mêmes !).


De belles images en perspective pour ce printemps avec la naissance puis l’élevage des jeunes en direct !

Et pour quelques tomates de plus …

ET POUR QUELQUES TOMATES DE PLUS…
DU WESTERN SPAGHETTI A LA SAUCE TOMATE.
Un article proposé par Thierry

Almería, entre Méditerranée et la sierra de Gador, là ou furent tournés les westerns de Sergio Léone : Pour une poignée de dollars (1964) ; Pour quelques dollars de plus ; Le bon la brute le truand (1966). Ce désert infini aux paysages magnifiques, posé au pied de la mer n’est plus. Aujourd’hui c’est 30000 serres en plastique sur 40000 hectares.

La tomate est le fruit le plus consommé en Europe. Depuis 1995, l’Espagne (Almería et Murcia) vend environ 900 000 tonnes de tomates fraiches, dures, farineuses et insipides.. C’est le 1er exportateur d’Europe, le 3ème mondialement derrière le Mexique et la Syrie. Suivent les Pays Bas et la Turquie.
Son exploitation c’est environ 110 000 ouvriers agricoles dont 80 à 95 000 étrangers (marocains 50%, subsahariens, latinos et roumains). Parmi eux 20 à 40 000 sont illégaux. Ils vivent dans des HLM ou des cabanes (cortijos) au milieu des serres, des matériels et des produits chimiques. Le salaire officiel est de 44,40€/jour. Pour ces illégaux c’est 32 à 37 €/jour non déclarés.
La culture de la tomate est très dispendieuse en eau et produits phytosanitaires (dont les plus dangereux sont sous la peau, invisibles, comme pour bien d’autres fruits et légumes).
L’expédition se fait par camion semi-remorque. C’est 500 départs par jour 7/7. Il n’y a pas de législation européenne. Les chauffeurs viennent d’Ukraine, de Bulgarie.
Le salaire d’un routier bulgare est de 1 200 € mensuel alors que celui d’un espagnol varie entre 2 500 et 3 000 €.
Le succès de cette tomate vient de sa dureté (jusqu’à la manipulation du client dans le magasin). C’est la variété Daniela mise au point en 1989. Elle sort des serres à 50 cts /kg. Arrive à 2 € en France.
En consommation (2009) les grecs sont champions : 61 kg / habitant / an, danois 32, italien 31, espagnol 17. Et les français 14 kg seulement.
On pourrait ce dire d’aller voir ailleurs pour nos achats, mais pour celles qui viennent des Pays Bas, Maroc, Belgique ou Bretagne, c’est du même tonneau.

Ainsi vos habitudes de consommation ne sont pas sans conséquences. Dans un kilo de tomate on trouvera : un goût insipide ; l’exploitation féroce des immigrés ; celle des chauffeurs routiers venus de l’Est ; la pollution produite par les camions ; les profits de la grande distribution.
Et, in fine, une réflexion sur la mondialisation des échanges commerciaux.
En hiver on peut manger : carotte, chou, endive, cresson, fenouil, navet, potiron, radis noir, topinambour, pissenlit, panais, épinard, asperge, poire, pomme, etc.

Quatre liens à aller consulter :
Sous les serres torrides d’El Ejido
Fruits et légumes pestiférés
El Ejido, la loi du profit
Quatre questions à Jawad Rhalib

Article tiré du reportage du mensuel Le Monde diplomatique. Mars 2010

Semis de pommes de terre en expérimentation

Bravo à Luc de Belgique qui a trouvé la solution à la petite devinette du précédent article (je m’attendais à ce que ça soit BF15, avec un tel pseudo … !). La photo représentait donc de jeunes plantules de pommes de terre.

Mais rappelez-vous : j’avais déjà publié, dans une autre devinette parue en octobre dernier, une photo du fruit de la pomme de terre. Vous aviez d’ailleurs mis un temps fou à trouver de quoi il s’agissait …

Il semblait évident que j’allais expérimenter la culture de pommes de terre, non pas à partir des tubercules comme on le fait habituellement, mais à partir de semis.

Et pourquoi procéder ainsi ? C’est Tom Wagner lui-même (l’hybrideur américain avec qui j’ai fait un stage à l’automne dernier au château de la Bourdaisière) qui m’a donné ce fruit de pomme de terre. Il pense avoir obtenu la seule variété au monde complétement résistante au mildiou. C’est dire tout l’intérêt qu’elle représente !

Dans un premier temps, j’ai récolté les graines en procédant de la même manière que pour la récolte de graines de tomates.

Ces graines sont été semées le 21 février dernier (il faut s’y prendre tôt car le cycle de culture prend deux à trois mois de plus lorsqu’on commence à partir de graines et non de tubercules). Ces graines ont donné naissance à de petites plantules dont peu ont réchappé à un accident malencontreux (j’ai ouvert la fenêtre sans voir qu’une petite barquette de semis était sur le radiateur … vous imaginez la suite !).

Je vais transférer d’ici une semaine chacune de ces petites plantules dans un godet individuel. Plus tard, je les mettrai dans un godet plus gros. Enfin, au début mai, je repiquerai les plants directement en terre. Mais pas de n’importe quelle manière !

D’après Tom Wagner, il faut procéder ainsi : on creuse une tranchée profonde, on y repique les plants que l’on recouvre entièrement de terre, sauf un petit toupet de feuilles qui dépasse. Toutes les semaines, au fur et à mesure de la croissance de la plante, on bute avec de la terre en laissant chaque fois dépasser un peu de feuilles. En fin de cycle de culture, les tubercules ont poussé dans une épaisseur de 50-60 cm de terre et ce système permet d’avoir une récolte maximale.

Mais cette technique reste pour moi théorique, je vais donc l’expérimenter cette année et vous en reparlerai à l’automne.

Si cette pomme de terre est effectivement résistante au mildiou, j’assurerai la diffusion des graines à l’automne auprès de toute personne intéressée.

Dans les semaines qui viennent, je pourrai sans doute donner un petit plant à quelques personnes intéressées afin que l’expérimentation, pour être plus probante, soit menée aussi dans d’autres jardins. Avis donc aux amateurs !

Petite devinette

Alors, c’est quoi à votre avis cette petite plantule qui pousse en ce moment bien au chaud dans mon salon et que je cultive avec la plus grande attention et la plus grande délicatesse ?


Hou la la, j’en connais une qui va se torturer le neurone toute la nuit ! :tongue:

L’urubu à tête rouge

Un article proposé par Etincelle
Vous est-il déjà arrivé de voir une poule perchée sur un arbre ?
Si, si, ça arrive, et dans ces cas là, on se pose des questions …
Ai-je besoin de changer de lunettes ?
Ai-je trop bu ? (Quand même pas le sirop d’érable sur les pancakes du petit déjeuner !)
Suis-je dans un monde parallèle ?
Rien de tout ça, la preuve …

Pourtant, quand la poule prend son envol, il n’est plus question de gallinacé.
Comme par miracle, elle se transforme en un bel oiseau, considéré comme le plus grand baroudeur d’Amérique du nord, qui voyage « guidé par son nez ».

J’ai cité l’Urubu à tête rouge (Cathartes aura), en anglais turkey vulture, qui se traduit littéralement par « vautour dinde ».
Ce vautour de près de deux mètres d’envergure se rencontre dans tout le continent américain, du Canada à la Terre de feu.

Noir ou très foncé, avec le dessous des ailes clair, sa petite tête recouverte d’une peau rouge et fripée ne laisse aucun doute sur son identité.
En effet, comme beaucoup d’autres charognards, ces vautours n’ont pas de plumes sur la tête pour éviter la prolifération de bactéries où de parasites qui pourraient les contaminer alors qu’ils se nourrissent.
Par contre, contrairement à d’autres charognards, cet oiseau vole bas, à la recherche de cadavres, pour la simple et bonne raison qu’il possède le sens de l’odorat, ce qui est très rare dans le monde des oiseaux.
Qu’est-ce qui a bien pu attirer ce vautour, ici, près de cette route de l’extrême nord-ouest des Etats-Unis ?
Eh bien, une charogne bien sûr …

Le porc-épic fera un délicieux repas pour l’Urubu mais attention, le cadavre ne doit pas avoir traîné pendant trop longtemps car ce vautour ne peut pas consommer des charognes en état de décomposition avancée. Sa résistance aux toxines a ses limites.
Après un pareil festin, ce vautour est capable de rester 15 jours sans manger ni boire.
Laborieux à l’envol, l’Urubu à tête rouge est un planeur qui peut voler des heures sans battre une seule fois des ailes, en utilisant les thermiques. D’une bulle chaude à une autre, l’oiseau se déplace avec une dépense d’énergie minimale.

Même s’il n’a pas le joli col de fourrure blanche du vautour fauve de chez nous, l’urubu à tête rouge méritait bien un petit passage dans le blogadupdup, pour compléter la série d’articles du printemps dernier sur le vautour fauve et le vautour percnoptère.

Bob Dylan : The Rolling Thunder Revue

Tiens, ça fait des plombes que Dupdup ne nous a pas bassiné avec Dylan … Serait-il malade ?

Non, simplement, j’ai moins écouté depuis quelques temps. Et puis, c’est assez cyclique chez moi, les musiques que j’aime me reviennent toujours régulièrement, elles n’avaient disparu de ma vie que pour mieux revenir ultérieurement avec force.

Toujours est-il que jeudi soir, j’ai réécouté un double CD live extraordinaire, l’un de ceux que je préfère. Il s’agit du disque The Rolling Thunder Revue. Les enregistrements datent de 1975 mais le disque n’est paru, en tant qu’inédit, qu’en 2002 (« the bootleg serie, n°5 »).

Ce disque audio retrace une folle tournée, devenue mythique, à l’automne 1975 à travers 22 villes des Etats-Unis. Dylan venait de sortir Desire, l’un de ses meilleurs albums. Joan Baez, Joni Mitchell, Allen Ginsberg et bien d’autres accompagnent Dylan sur scène. Les concerts sont déjantés. C’était « une fête ininterrompue ». La côte Est, très conservatrice découvre cette « troupe de cirque gitan itinérant » avec stupeur.

Sam Shepard devait faire une film de cette tournée. Le film n’est jamais paru mais des images ont été faites et on peut retrouver aujourd’hui un certain nombre d’entre elles sur Youtube. En voici cinq extraits. Successivement  A hard rain’s a-gonna fall, One more cup of coffee, Tangled up in blue, Romance in Durango et Sara.