Camarade, n’oublie surtout pas la vidange !

La crise alimentaire qui a commencé frappe l’ensemble de la planète. Cette situation ouvre la porte à la spéculation, beaucoup de journaux en parlent, mais aussi peut-être à la malversation. Bien sûr, la fraude alimentaire n’est pas un fait nouveau mais elle pourrait bien se développer de manière exponentielle dans les temps qui viennent, la raréfaction de la nourriture pouvant évidemment inciter à l’ajout de produits de substitution, voire illicites et dangereux pour la santé.

Ainsi, comme le Canard l’a révélé dans un dossier très étayé et très documenté, ce sont 2 800 tonnes d’huile pour moteur qui ont été mélangées en fraude à de l’huile de tournesol destinée à la consommation humaine. Au total, 40 000 tonnes d’huile de tournesol ont été coupées à l’huile de moteur. Le lot, en provenance d’Ukraine, a été distribué aux Pays-Bas, en Italie, en Espagne et en France où le groupe Saipol (propriétaire de Lesieur) a attiré l’attention de la Répression des Fraudes sur l’existence de ce lot frelaté.

Si Carrefour a admis, du bout des lèvres, avoir retiré de la vente quelques 200 produits contenant cette huile frelatée, une bonne partie de cette huile a été consommée ici et là. Saipol, qui avait pourtant informé la Répression des Fraudes, a même reconnu avoir raffiné l’huile en question (huile minérale issue donc d’hydrocarbures) pour la revendre à « une trentaine de clients de l’industrie alimentaire ». Mieux : la commission européenne s’est fendue en catimini d’une « recommandation autorisant la vente de tous les aliments contenant moins de 10% d’huile de tournesol frelatée ».

Pouvoirs publics français, commission de Bruxelles, le groupe Saipol et l’industrie alimentaire se défendent tous aujourd’hui en prétextant que ladite huile ne présente aucun risque de « toxicité aiguë ». Alors, pourquoi ne pas avoir prévenu les consommateurs !

Aucun risque donc. Mais n’oubliez pas quand même d’aller faire votre vidange tous les 15 000 !

Les âneries de Pierre Louki (3)

– Dis tonton, t’a-t-on dit ce qu’on fit cet été ?

– Non Titi, t’as pas dit, tu vas me raconter.

– On a beaucoup trotté, on a été partout.

– Bien Titi, en été il faut tâter à tout.

– Oh, on a tout tâté, tonton, tout cet été
Mais on t’a tu tonton tout ce qu’on a tâté.

-Pourquoi m’avoir tout tu ? Dites sans hésiter
Tout à votre tonton. Qu’avez-vous donc tâté ?

– On te dit tout tonton ce qu’on fit à tâtons ?
…. A tâtons on tâta de tata les tétons.

– Titi, tu peux tâter comm’ ton tonton tâta
Mais c’est laid de tâter les tétons de tata.

– Mais tonton, on a tâté dans l’obscurité,
Oui, tant et tant tâté que c’est sans s’en douter
Que tata on tâta. Faut pas le regretter,
Les tétons de tata se sont laissés tenter.

(Pierre Louki, extrait de « Aneries », éditions Pirot)

La glaréole à collier

Décidément, l’ornitho franc-comtois a de quoi se régaler. Au rythme où les surprises s’accumulent, on est en droit de se demander si la faune de notre région n’est pas en train de se modifier progressivement et si les espèces rarissimes qui y sont observées ne sont pas les prémisses de modifications lentes et beaucoup plus profondes. Les faucon kobez sont à peine partis que nous arrive un oiseau du sud. Et pas n’importe lequel : la glaréole à collier.

Je me souviens qu’il y a vingt ans, les ornithos qui voulaient observer cet oiseau se rendaient sur l’unique site français de Méjanes en Camargue. Sinon, l’observateur devait aller dans le sud de l’Espagne ou dans des contrées plus ou moins dispersées sur le pourtour du bassin méditerranéen. C’est en Camargue qu’à l’époque j’ai admiré à deux uniques reprises la glaréole.

Aussi, quand Anne a appelé dimanche après-midi pour signaler qu’elle avait la glaréole dans la ligne de mire de sa longue-vue, je n’en croyais pas mes oreilles. Il semble qu’il s’agisse là de la troisième observation connue de glaréole en Franche-Comté. C’est à Guy Pascal que revient le mérite d’avoir su la détecter. Guy est devenu notre nouveau « découvreur de glaréole ».

J’ai retrouvé Anne sur le terrain, il y avait aussi Dominique, Annie, Sam, Françoise et bien entendu Christophe qui est l’auteur des magnifiques clichés de cet article et que je publie avec son autorisation (photos toutes réalisées ce dimanche en digiscopie à plusieurs dizaines de mètres de l’oiseau, je suis stupéfié par le résultat, d’autant plus que les conditions de lumière n’étaient pas très bonnes).

La glaréole est un drôle d’oiseau, très atypique dans la grande famille des limicoles (bécassines, chevaliers, gravelots, avocettes, courlis…). Elle se nourrit d’insectes qu’elle capture en plein vol (un peu à la manière d’une guifette) et vit dans les paysages arides et dénudés.

Une observation dans un champ labouré de la vallée de l’Ognon a vraiment de quoi surprendre.

Quelle sera la prochaine surprise ?

A 39 ans d’intervalle

Ainsi donc, Richie Havens a participé les jours derniers à l’ouverture du festival de Cannes en jouant Freedom.

Richie Havens avait ouvert le festival de Woodstock il y a trente neuf ans avec le même morceau. La légende dit qu’il avait improvisé cette chanson à partir de quelques paroles du gospel Motherless child. Il est vrai que les paroles ne sont pas compliquées. Par contre, le monsieur lui, était habité, mû par une étrange transe, comme s’il avait conscience du côté historique de cette prestation qui fera date.

Le faucon crécerelle (1)

Cela fait une trentaine d’année que j’installe des nichoirs un peu partout. Des tas d’oiseaux y ont déjà fait leur nid : les mésanges, les rouge-queues, les bergeronnettes, le torcol, le grimpereau des jardins, l’hirondelle de fenêtre, la chouette effraie et même le cincle plongeur. Mais il y a un oiseau qui me désespère et que je n’arrive pas à attirer, c’est le faucon crécerelle. Pendant quinze ans, un nichoir suspendu au hangar agricole de mon frère l’a attendu en vain.

Cette année, le 12 avril, jour de mon anniversaire – mais est-ce un hasard ? – Joëlle a vu un couple de crécerelles se poser sur le rebord d’une lucarne dans l’un des murs de la maison de mes parents (lucarne de gauche sur la photo).

Aussitôt, dans l’heure qui a suivi, j’ai installé une caisse sommaire derrière la lucarne, côté grenier. Si le faucon revenait, nul doute qu’en entrant directement dans une caisse, il y élirait domicile. Ce serait une première pour le village de Bussières, les crécerelles n’y étant pas des habitués des humains et préférant nicher dans de vieux nids de pies ou de corneilles loin des habitations.

Mais il n’y pas eu l’ombre du moindre faucon dans les jours qui ont suivi. Tant pis, ce sera peut-être pour l’an prochain. C’était donc il y a un peu plus d’un mois. Et puis, il y a une semaine, alors que je rentrais d’une visite à mes amis blaireaux, Joëlle m’a dit « j’ai une super nouvelle pour toi, devine … ». Ma réponse ne fut pas longue : « les crécerelles ! ». Effectivement, le couple était bel et bien revenu. D’après le plus proche voisin de mes parents, cela faisait même une quinzaine de jours qu’il voyait régulièrement le couple entrer et sortir du nichoir. Dimanche soir, j’ai mis à profit l’absence momentanée des crécerelles, partis en chasse, pour jeter un coup d’oeil rapide à l’intérieur du nichoir depuis l’intérieur du grenier. Cinq oeufs venaient d’y être pondus.

Je ferai état de l’évolution de la nidification sur ce blog. Mais je n’ai pas eu le temps de prévoir une ouverture dans le nichoir pour pouvoir photographier l’élevage des jeunes faucons. J’utiliserai donc, pour illustrer mes propos, des images que j’avais réalisées il y a vingt cinq ans dans la tour du château de Buthiers en Haute-Saône. Caché derrière une toile, j’avais alors eu l’occasion de photographier l’élevage d’une nichée de faucons à cinquante centimètres seulement du nid.

Nidification à suivre donc.

Adolescence

Yannick Michelot, habitant de Fay-aux-Loges, écrit dans le dernier courrier des lecteurs de Télérama : « Tout en mâchant son chewing-gum, il faisait ses devoirs avec un MP3 sur les oreilles tandis qu’un oeil restait braqué sur la télévision, l’autre surveillant l’écran de l’ordinateur. De temps en temps, le portable buzzait et délivrait ses SMS. Il n’avait encore rien dans le rectum, mais les fabricants de clés USB réfléchissaient à la question ».

Le faucon kobez

Lorsqu’il se produit un événement dans le monde des oiseaux, ça se sait vite dans le milieu ornitho. Je me rappelle ainsi que la nouvelle de la réapparition du hibou grand-duc, après 31 années d’absence, s’était répandue comme une traînée de poudre et nous nous étions alors retrouvés à une dizaine de personnes sous la falaise du château de Joux un soir du mois d’août 1980 pour partager ce moment exceptionnel.

Avec internet, les nouvelles vont encore plus vite. Ce week-end, la nouvelle de la présence d’une cinquantaine de faucon kobez sur un site proche d’Arc-et-Senans, s’est répandue à la vitesse grand V. Avertis par Christophe, nous sommes allés, avec Joëlle et Guy (Anne ayant eu la très mauvaise idée de partir quelques jours dans le sud), admirer ce splendide rapace. Les faucons étaient là, amassés par petites grappes sur les saules aux branches dégarnies. Une petite partie de la communauté ornitho franc-comtoise était aussi sur le site, munie des indispensables longues-vues.

Jusqu’à présent, je n’avais vu le faucon kobez qu’à une seule reprise et à grande distance. C’était il y a une vingtaine d’années en Camargue. Je n’espérais pas voir ce rapace en Franche-Comté, bien que sa présence soit de plus en plus régulière semble-t-il.

C’est probablement à la faveur de conditions exceptionnelles, tant au niveau météorologiques, ressources locales en nourriture et peut-être dynamique des populations de ce rapace, qu’une telle concentration a pu avoir lieu.

Pendant près de deux heures, nous avons pu admirer les allées-et-venues incessantes du faucon en train de capturer au vol inlassablement les insectes dont il se nourrit. Car le régime alimentaire de ce rapace est en très grande partie composé d’insectes tels que coléoptères, libellules, criquets et sauterelles (qu’il n’hésite pas à rechercher au sol).

Merci à Christophe de m’avoir permis de mettre en ligne ses photos, toutes réalisées en digiscopie (appareil photo numérique plaqué, moyennant un adaptateur, sur l’oculaire de la longue-vue). Ci-dessus une femelle en train de faire sa toilette.

Encore quelques jours probablement et ces faucons kobez seront partis en direction de leurs territoires de nidification situés loin à l’Est : depuis la Roumanie et jusque sur une bonne partie de l’Asie.

A Filetta

Avant de partir en Corse, j’ai réécouté un disque de chants polyphoniques d’un groupe que j’aime beaucoup : A Filetta. Et puis, le hasard faisant bien les choses, ce groupe, composé de sept hommes, est passé en concert à trente kilomètres seulement de l’endroit où j’étais. C’est donc dans la basilique de Calvi que j’ai pu ressentir toute la profondeur des chants polyphoniques. Beaucoup d’émotion à l’écoute des compositions de A Filetta. Car, si la référence à la tradition est évidente, le groupe joue avant tout ses propres compositions sur scène.

Je n’ai pas trouvé énormément de documents sur internet. En voici tout de même deux.

Et puis, vous pouvez écouter également cinq extraits de leur musique en bas de la page internet suivante :
http://www.tra-noi.nl/indexfr.html

Semer quand la terre est sèche, pourquoi pas ?

LE COIN DU JARDINIER (29)
Le jardinier amateur se trouve confronté cette année à des conditions météo inhabituelles. Il y a quinze, jours, il faisait trop froid pour que les graines germent. Il fait maintenant trop sec pour que la germination se passe bien.

Il y a un petit truc que tous les jardiniers devraient savoir, c’est qu’il existe une méthode infaillible pour faire germer les graines en pleine terre malgré la trop grosse chaleur et la sécheresse ambiante. Il suffit juste d’arroser le semis réalisé et de le recouvrir ensuite de deux ou trois feuilles de papier journal. Le papier va maintenir l’humidité nécessaire à la germination.

Dans ces conditions, les salades sortent de terre en deux ou trois jours, les concombres en cinq ou six et les haricots en guère plus d’une semaine. Avec la chaleur ambiante et l’humidité qui remonte sous le journal, il y a là toutes les conditions requises pour une bonne germination. Cette méthode est la meilleure que je connaisse, il suffit juste d’enlever à temps le papier journal dès que la première plantule sort de terre.

Lorsque je fais du jardin en plein champ, les quelques promeneurs du secteur sont intrigués par ma méthode. Mais comme chacun est confronté en ce moment à ce délicat problème de germination, beaucoup me disent qu’ils vont faire de même …

Et en plus, si vous pensiez que France-Soir, Le Figaro et l’Est Républicain n’étaient bons qu’à allumer le feu, voilà une autre utilisation possible … !

Les pics corses

Evidemment, avec tout ce qu’on nous raconte sur la Corse et sur le tempérament sanguin de certains de ses habitants, le touriste s’attend à y trouver pas mal de choses que l’on qualifierait d’inhabituelles pour le continent.

C’est donc sans surprise que j’y ai vu des dizaines de panneaux criblés de plomb ou de balles de chevrotine.

Pas vraiment de surprise non plus d’y lire quelques menaces.

Qu’un Parisien se fasse destroyer sa voiture semble être aussi dans l’ordre des choses.

Et qu’une maison en pleine construction se fasse plastiquer ne m’a pas vraiment choqué, les journaux nous ayant habitués à ce genre de fait divers.

Mais que les pics épeiches eux-mêmes s’y mettent aussi et s’acharnent sur les poteaux téléphoniques, alors là …

Chouette effraie

La chouette effraie me semblait en diminution sur le secteur où j’habite, mais voilà plusieurs soirs que je l’entends après la tombée de la nuit ou que je l’aperçois dans les phares de la voiture.

Pour les personnes intéressées par la manière dont les adultes élèvent leurs jeunes, voir la série d’images sur la galerie de mon blog.

« Tout homme qui dirige … »

Petite phrase de Jules Clarétie : « Tout homme qui dirige, qui fait quelque chose, a contre lui ceux qui voudraient faire la même chose, ceux qui font précisément le contraire, et surtout la grande armée des gens beaucoup plus sévères qui ne font rien. »

Bright Eyes, alias Conor Oberst

J’aime les musiques sereines : les cantates de Bach, la musique du sud-est asiatique, les chansons de Leonard Cohen… Mais j’aime aussi les musiques très violentes et la sauvagerie du rock. Beaucoup d’entre nous ont un peu de cette ambivalence.

Depuis quelques années, je suis avec beaucoup d’attention ce petit génie de la scène du rock qu’est Bright Eyes. Derrière le nom de ce groupe se cache un seul homme : Conor Oberst, jeune homme de 27 ans. A 23 ans, il avait déjà produit 6 ou 7 disques. Il y a du souffle en lui, le souffle du Dylan des débuts. Une rage d’en découdre avec le monde. Et ça me plait beaucoup.

Dans l’intimité du blaireau (1)

Le blaireau est l’animal que je connais le mieux. J’ai passé des centaines de soirées à l’observer devant son terrier. En 1992, alors que ma passion du blaireau était à son point le plus fort, j’ai consacré plus de 150 soirées cette année-là à son observation. J’ai même envisagé de lui consacrer une thèse. Mais à partir du moment où j’ai commencé à noter sur papier ce que je voyais et à avoir une approche scientifique, je n’y ai plus trouvé de plaisir. Je me suis alors rendu compte que j’étais surtout à la recherche de belles images (dans ma tête) et d’émotions fortes mais que le reste n’avait aucune importance.

1992, c’était à Brussey. Dans les années 95, toujours à Brussey, « mes » terriers habituels sont devenus un peu déserts (peut-être ont-ils été victimes de destruction) et je n’ai jamais retrouvé le niveau d’activité du début des années 90. Alors, le blaireau est un peu sorti de ma vie.

Depuis huit ans, j’habite de nouveau dans le village de mon enfance et j’ai pris l’habitude d’aller quelques fois par an observer le blaireau devant d’autres terriers. Mais là aussi, mes observations ont été plutôt décevantes, les conditions ont été souvent difficiles et le blaireau n’a pas été au rendez-vous chaque soir.

Cela fait donc plusieurs années que je rêve de retrouver de bonnes conditions d’observation.

Et puis, il y a quelques semaines en me rendant en journée auprès de terriers que je connais, j’ai été enthousiasmé par les traces d’activités sur le site. Les entrées de terriers étaient récemment remuées par l’animal et il y avait surtout un endroit où le sol était largement piétiné. Il s’agissait là visiblement d’une aire de jeu et j’en ai conclu que de nombreux jeunes étaient nés.

Il m’a semblé évident que je tenais enfin « le » terrier que je n’osais plus espérer. J’ai donc construit un petit affût très sommaire et j’ai créé un petit sentier qui y mène, éliminant sur 50 mètres la moindre feuille morte ou branchette pour pouvoir y accéder le soir sans le moindre bruit.

Le vendredi 4 avril, le jour J est arrivé. Me voilà confortablement installé dès 20H20 devant le terrier. L’ambiance est habituelle, la grive musicienne s’en donne à coeur joie, le rouge-gorge égrène ses notes cristallines et le silence finit par se faire. Quand tout à coup, cinq têtes rayées apparaissent dans la pénombre devant moi. Mais la suite est une autre histoire…

Petite bestiole à identifier

Aujourd’hui, une fois n’est pas coutume, je travaille à la maison. Je cherche des diapos dont j’ai besoin pour le boulot. Depuis ce matin, des centaines et des centaines de clichés passent entre mes mains. C’est un travail que je n’aime pas faire, allez savoir pourquoi …

Certaines diapos ne me disent pas grand chose, visiblement c’est moi qui les ai faites à la fin des années 70, mais je ne me rappelle de rien (début d’Altzheimer ?). Par contre je tombe sur certaines photos que je n’avais pas revues depuis trente ans, dont j’ai gardé un souvenir vivace, et qui me replongent loin en arrière à mes débuts de naturaliste.

Tiens par exemple, voici cette image retrouvée il y a dix minutes. Il s’agit d’une petite bestiole photographiée en 1979 et que je n’ai jamais revue depuis.

Et comme vous avez l’air de prendre goût aux devinettes (cf. mon dernier article), je vous laisse deviner de quel animal il s’agit … Ce qui m’évite d’ailleurs de faire un long article à son propos. Pas folle la guêpe !

Variations autour de « Hallelujah »

Petites variations cette semaine autour de la chanson Hallelujah de Leonard Cohen (voir ici les paroles originales et leur traduction en français).

Nous retrouvons d’abord une version de notre musicien amateur Malvasio :

Deuxième version que j’ai choisie : Jef Buckley, enregistré en live :

De nombreux autres artistes on enregistrés cette chanson : Allison Crowe, un groupe de quatre chanteurs norvégiens, John Cale, Rufus Wainwright, K.D. Lang, John Bliemer, Damien Leith, Over the Rhine, Khalida et Leonard Cohen lui-même.

On compte évidemment d’innombrables versions d’amateurs. Mais là, m’étant limité à celle de Malvasio, je vous laisse chercher …

Le jardin : un luxe ?

Quand j’étais gamin, il y a cinquante ans, tous les habitants du village faisaient du jardin par nécessité. Acheter des légumes était considéré comme un luxe et peu de gens avaient véritablement les moyens de le faire.
Aujourd’hui, deux générations plus tard, tout s’est inversé : avoir un jardin et produire ses propres légumes est maintenant considéré comme un véritable luxe.
Vous en pensez quoi ?