Tomates à feuilles de pomme de terre

LE COIN DU JARDINIER (30)
Tous les ans, je mange les premières tomates vers le 15 juin. L’année 2007 avait été une exception et pour la première fois j’avais pu consommer quelques tomates à la fin mai. Mais les années se suivent et ne se ressemblent pas. Ainsi 2008 est plutôt une année tardive et si j’ai mangé mes premières tomates en juin, c’était in extremis le dernier jour du mois.

Par contre, 2008 sera peut-être une année exceptionnelle car le printemps pluvieux a fourni de la pluie au moment où les tomates en avaient le plus besoin, pendant leur phase de croissance. Le feuillage s’est ainsi beaucoup développé, la plupart des pieds dépassent déjà 1,50 m et les plants sont déjà chargés de lourdes grappes.

Presque toutes les variétés que j’avais semées en février se comportent bien jusqu’à présent (entre mon frère Claude et moi, nous cultivons cette année 52 variétés différentes). Si le mildiou épargne les fruits, la production 2008 risque d’être d’un très bon crû.

Manger des tomates du jardin pendant quatre ou cinq mois au lieu des deux mois habituels, c’est possible. Parmi les « petits trucs » indispensables pour y arriver, il faut signaler les tomates à feuilles de pomme de terre.

Les tomates à feuilles de pomme de terre sont en général des variétés sibériennes dont le cycle du fruit est très court. Le temps qu’il faut pour passer de la fleur au fruit mûr est moindre. Je suis persuadé que les jardiniers des régions montagneuses pourraient tirer tous les avantages de ce type de plante. Avec des variétés classiques, ce n’est pas facile par exemple de faire pousser des tomates dans le Haut-Jura, mais avec des variétés sibériennes je suis persuadé que ça marcherait.

Chaque année, je cultive un grand nombre de variétés. La première tomate que je mange est toujours une tomate sibérienne. Cette année, la variété la plus précoce s’appelle Kotlas. L’an passé, c’était Matina. Petite proposition : j’enverrai des graines de ces deux variétés à toutes les personnes qui le souhaitent.

Le nasillard est de retour !

Lorsque je suis rentré à 12H30, il n’y avait aucun son inhabituel autour de la maison : le rouge-gorge égrenait sont fragile chant cristallin, le pic noir ricanait en haut de la forêt, … la routine quoi ! Et puis quand je suis sorti vers 12H45, le chant tant attendu a résonné dans la haie. Il était de retour. Probablement était-il arrivé par le train de 12H38. Qui ça « il » ? Le torcol quoi ! Vous en connaissez beaucoup, vous, des oiseaux qui viennent vous dire un grand bonjour à peine descendu du train qui arrive du Sud ?

J’admire la constance de cet oiseau qui pousse la fidélité à venir chaque année dans le même nichoir.

Son chant est si nasillard que je me demande parfois si ce n’est pas la musique de Dylan qui sort régulièrement de la maison qui l’attire et le pousse ainsi à s’installer sous mes fenêtres.

Encore de belles observations en perspective pour cette année !!!