Que seraient-ils devenus si … ?

En cette période de Pâques, on pourrait parler de Patti Smith qui dans son premier disque (1974) disait «Jesus died for somebody’s sins but not mine» (Jésus est mort pour les péchés de quelqu’un, mais pas pour les miens). Propos qu’elle a complété ultérieurement en déclarant  « Le Christ était un homme qui valait la peine qu’on se rebelle contre lui, car il était la rébellion même ». C’est le genre du truc qui me plaît.

Mais ce n’est pas de ça dont je vais vous parler.

Moi qui vis avant tout dans un monde de musique (la première de mes passions, je pourrais vivre dans un monde sans nature – ça va en surprendre quelques-uns, hein ? – mais assurément pas dans un monde sans musique, d’ailleurs quelque soit le moment de la journée j’ai toujours un air dans la tête), je suis un peu obsédé par la question « que seraient-ils devenus si … ».

On a les obsessions qu’on peut hein ?

Que serait devenu Jimi Hendrix, l’étoile filante qui, en trois disques seulement a révolutionné l’histoire de la musique, s’il n’était pas mort à 27 ans ?

Que seraient devenus les Beatles, sans doute le

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La retraite !!!!!!!!!!!

5 … 4 … 3 … 2 … 1 ! ça y est !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
ça y est quoi ?
Hé bien le départ en retraite de Joëlle qui a fini son travail il y a tout juste quelques secondes (marquant ainsi le début de mes vraies vacances à moi) !
La retraite que vous en soyez tout près ou tout loin, ça vous dit quoi ?

Et si on boycottait les enquêtes de satisfaction ?

Putain ce que ça me gonfle toutes ces enquêtes de satisfaction ! Impossible d’acheter un objet sur internet sans recevoir (dans les jours qui suivent la livraison) un petit questionnaire.
En général je ne réponds pas.
Et quand j’ai quelques réclamations à faire (ça arrive très rarement car globalement tout est devenu très professionnel) je ne le dis surtout pas car je me doute bien que quelqu’un, quelque part, va se faire taper sur les doigts.
Les enquêtes de satisfaction c’est, d’une certaine manière, une façon de fliquer les salariés. Mais c’est du flicage pervers qui n’ose pas dire son nom.
Je déteste cette manière de faire.
Dernière en date : non seulement après un achat un peu conséquent j’ai reçu le questionnaire habituel mais en plus le vendeur nous a appelé pour qu’on mette au moins 9/10 à toutes les questions car sinon son agence locale allait être mal vue au niveau de son groupe national (et j’imagine qu’il en est de même pour lui en tant que commercial). Il nous a même dit que 8/10 ce n’était pas  considéré comme une bonne note et qu’on allait le pénaliser si on mettait nos notes à ce niveau-là.
Mais où va le monde de l’entreprise ?
Et dire que tout ça se passe avec la complicité du consommateur qui se prête au jeu !
Qu’en pensez-vous ?

Bretagne brumeuse (2)

Je l’ai déjà raconté sur ce blog : la Bretagne sans vent ça existe ! A tel point même que parfois aucune brise, même la plus légère, ne vient dissiper le brouillard ambiant. Les 7, 8 et 9 juin 2016 il y avait au Cap Fréhel un brouillard qui n’a pas décollé pendant trois jours. La « brume de mer » pendant trois jours en plein été ça n’arrive que rarement et il a fallu que ce soit pendant notre séjour !

En complément à mon

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Consommer des salades toute l’année

Je ne connais quasiment personne qui arrive à consommer des salades toute l’année. Pourtant nos Anciens y arrivaient facilement et ce sont leurs méthodes que j’applique tout simplement et qui me permettent de consommer tous les jours, même en février/mars, des mélanges de plusieurs variétés (ainsi, pour la salade d’hier il y avait un mélange de chicorée rosa, de chicorée castelfranco, d’endive, de mâche et de moutarde asiatique).

Il faut dire que le sujet devient sensible pour les jardiniers car à la petite difficulté de faire la jonction entre les salades d’automne et les salades de printemps s’ajoute maintenant un problème de taille : trouver des variétés de laitues qui supportent nos excès de chaleur d’été et qui ne montent pas prématurément en graines. Car pour les salades, les changements climatiques sont bel et bien là !

Je travaille donc ce thème-là cette année et je serai amené à faire en fin d’été des animations sur le sujet dans mon jardin dès que j’aurai testé les variétés les plus résistantes à la chaleur (j’ai d’ailleurs comme projet de donner à tous les participants des graines des 5 variétés les plus résistantes, à charge ensuite pour eux de faire à leur tour leurs propres semences … et évidemment d’en distribuer autour d’eux).

A noter que le terme « salade » est un terme lié à l’usage culinaire et non à une famille botanique. D’un point de vue de la classification des plantes, il n’y a rien de commun entre les deux principaux types de salades, les laitues et les chicorées. Aucun point commun non plus avec les autres types de salades tels que mâche, cressons, pourpiers, roquettes …

En prévision des animations de l’été, j’ai commencé par concevoir ces jours-ci un petit calendrier permettant au jardinier amateur de faire ses semis aux bons moments dans le but de consommer de la salade tous les jours de l’année. Voici ce tableau qui est très simple (en jaune les périodes de semis, en vert les périodes de récolte) :

(on peut cliquer sur le tableau pour l’agrandir un peu)

Pour que ce tableau soit le plus simple possible, j’ai délibérément éliminé d’autres types de salades un peu plus anecdotiques (car moins productives) : pourpier, cresson, salades asiatiques … ou jouant surtout le rôle de complément aromatique (roquette, moutarde asiatique, …). Ces salades complémentaires sont à cultiver (presque) en toutes saisons.

Le tableau peut se suffire à lui-même, mais quelques précisions peuvent être très utiles :

(1) Laitues de saison (c’est à dire laitues de printemps, d’été et d’automne). Elle sont de 4 types principaux : laitues pommées (les plus consommées en France), laitues batavias, laitues romaines et laitues à couper. Dans l’idéal, il faut échelonner les semis, en semer un peu tous les 15 jours en pleine terre et les repiquer ensuite. 95% des variétés n’étant plus adaptées aux étés actuels il faut puiser dans les variétés modernes les plus résistantes à la chaleur (Kamikaze, Novelski, Canasta …), je ferai un article complet sur le sujet à l’automne prochain.

(2) Laitues d’hiver. On appelle laitues d’hiver les variétés spécialement adaptées au froid, que l’on sème en septembre, qui passent l’hiver en pleine terre sans aucune protection, et qui se mettent à pousser seulement en mars pour une récolte en avril/mai. Attention, seules quelques variétés portent le nom de laitues d’hiver, le choix est donc restreint et ne se fera que parmi quelques variétés (moins d’une dizaine disponibles chez les semenciers) : Merveille d’hiver, Val d’Orge, Brune d’Hiver, Passion, Baquieu …

(3) Chicorées scaroles. Le jardinier a un choix important car les variétés proposées chez les semenciers sont nombreuses pour les deux types de scaroles : scaroles blondes ou scaroles frisées. Certaines variétés modernes sont intéressantes car le coeur blanchit sans qu’on ait besoin de lier les feuilles. A ces deux types de scaroles classiques s’ajoutent les deux salades Cornets (Cornet d’Anjou et Cornet de Bordeaux), un peu plus résistantes au froid que les autres scaroles.

(4) Chicorées italiennes. Je nourris une véritable passion pour ce type de salades. Elles sont extraordinaires de par leur aspect et leurs qualités gustatives. Plusieurs dizaines de variétés sont maintenant disponibles (voir à ce titre le catalogue exemplaire de Baumaux). Aux variétés classiques typiquement italiennes (Trévise, Rouge de Vérone, Grumolo, Castelfranco, Palla rossa) s’ajoutent ce que l’on appelle les chicorées sauvages (de type Pain de sucre, Barbe de capucin et Pissenlit). Ce sont ces chicorées italiennes et sauvages qui vont assurer la jonction entre consommation d’automne et consommation de printemps, elles sont donc extrêmement précieuses.

(5) Endives. Les chicorées endives disponibles sur le marché sont de deux types : avec ou sans terre de couverture. Ces dernières sont plus modernes et plus faciles à cultiver car il est inutile de recouvrir la plante entière de terre, seule la racine doit être enterrée.

(6) Mâche (appelée couramment « doucette » en Franche-Comté). Le jardinier amateur a accès à une bonne dizaine de variétés. On dit que les variétés à petites feuilles sont plus résistantes au froid mais par expérience je peux vous dire que les variétés à grosses feuilles résistent facilement à des températures de -15°C (et elles sont tellement plus faciles à nettoyer !).

EN RÉSUMÉ, pour consommer des salades toute l’année, l’effort du jardinier doit porter essentiellement sur trois points :
– Rechercher absolument les rares variétés de laitues d’été qui résistent à la montée en graines (à chacun de trouver la variété idéale adaptée à son terrain).
– Semer des laitues d’hiver en septembre
– Cultiver mâche, endives et chicorées (notamment italiennes) pour faire le joint entre consommation d’automne et consommation de printemps.

Pour le reste, c’est très facile, pour peu tout de même qu’on échelonne les semis (car une salade, pour être belle et grosse, doit pousser vite !).

La flore de Remuzat (2)

Un article proposé par Etincelle.

Après le petit tour au Plateau de St Laurent d’où Bernard a observé les vautours, je vous emmène maintenant de l’autre côté du village, à la Tête du Mouret.

Le périple commence par un

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Didier Lockwood

La disparition de Didier Lockwood est un choc dans le monde de la musique, et pas seulement dans le monde du jazz.

En cherchant quelques vidéos pour cet article, je suis d’abord tombé sur ce document étonnant enregistré en 2014 à la terrasse d’un café en marge du festival Jazz des Puces. La vidéo commence tout doucement, ça ne démarre véritablement qu’au bout d’une bonne minute, j’adore !

Dans Bach, ça

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