Passion tomates

Ce blog est en congés pour tout l’été, le prochain article paraîtra le samedi 18 septembre. 

Pour ce dernier article de la saison, encore une histoire de tomates !

Le projet couvait depuis plusieurs mois, il est opérationnel depuis ce matin.
Au cours des 6 années qui viennent, je présenterai sur le terre-plein qui est en face de la maison mes 400 variétés de tomates avec comme but de donner des graines à tous ceux qui le désirent (en espérant que je pourrai suivre le rythme, car la réalisation de graines et leur mise en sachet demandent beaucoup de temps).
C’est ma toute petite contribution à la défense et la promotion de la biodiversité cultivée.
L’idée m’est venue en voyant les tas de promeneurs pédestres qui passent sur la route et avec qui je discute parfois « jardinage ».
Et comme les abords de la route va être sécurisé en raison du nombre de promeneurs, je sais par avance que le nombre de personnes qui s’arrêteront au stand va être en augmentation.
Le petit texte de présentation explique la démarche.

Tout est installé depuis ce matin. Ça se passe au 18 route de Boulot (70190 BUSSIÈRES). Mon stand est tout petit, mais il est entièrement renouvelé toutes les semaines, soit 80 mini-expos au total.

Et, bien évidemment, si un habitué de ce blog venait voir l’une de ces expos, il suffit juste d’aller sonner à la maison en face pour se faire payer une petite bière ! :wink:

Bel été à vous !

Tout dépend du point de vue …

Tout dépend du point de vue où l’on se place …

J’avais lu un jour que Brassens, dans une interview, avait dit que l’objectivité n’existait pas. Je ne me rappelle plus exactement de sa phrase, mais ça disait à peu près ceci « C’est quoi un coup de pied au cul ? Celui qui le donne n’a pas la même définition pour ce mot que celui qui le reçoit. Et celui qui n’en n’a jamais donné ou reçu a sans doute encore un avis différent ». Effectivement, vu sous cet angle … !

Même ceux qui utilisent les mathématiques pour démontrer des choses soit-disant objectives, le font de manière très partiales, souvent juste par idéologie. Exemple : « L’espérance de vie ayant augmenté de tant d’années, il faut reculer l’âge de la retraite d’autant, c’est mathématique je vous l’dis ! ». Quelqu’un d’autre pourrait lui répondre « Les jeunes trouvant leur emploi bien plus tard qu’auparavant, il faut avancer le départ des Anciens d’autant, c’est mathématique je vous l’dis ». C’est à dire exactement le contraire en prenant lui aussi l’argument des maths … L’arithmétique, c’est du niveau CP, c’est le degré zéro des maths. Et quand on regarde n’importe quel problème sociétal, ou économique ou autre, on voit bien qu’on est quasiment tout le temps sur des équations à plusieurs inconnues car tout est évidemment multifactoriel, tout est très complexe, sans doute encore plus aujourd’hui qu’hier.

Dans la vie de tous les jours, on prend donc souvent la position qui nous arrange.

Ainsi celui qui fait du vélo le week-end trouve que les automobilistes sont dangereux. Mais quand à son tour il prend sa bagnole le lundi pour retourner au boulot, il râle contre les cyclistes qui sont très dangereux sur les routes, ne se souvenant déjà plus que la veille encore il était cycliste lui-même. Et je vous dis pas les propos qu’il tiendrait s’il avait aussi par ailleurs une moto, des rollers ou une trotinette !!!

Tout ça pour en arriver à ceci :

J’adore le Choucas des tours, son oeil vif, son intelligence exceptionnelle, sa capacité d’adaptation à notre monde moderne (et je sais d’ailleurs bien qu’il nous survivra, je n’ai aucun doute là-dessus !).


En tant qu’ornitho, cet oiseau me plait énormément, comme tous les autres d’ailleurs, chacun ayant sa place dans un écosystème aux règles complexes et qui est rôdé depuis des millénaires.

Mais ça, c’est juste mon point de vue …

Les agriculteurs d’ici ont un avis différent, ils sont passés du statut de « indifférent » (car jusqu’à présent ils ne connaissaient que le corbeau freux) au statut de « farouchement contre ». Il faut dire que le choucas est arrivé en masse à Bussières et cause de multiples dégâts (exemple : destruction complète de 150 000 grains de maïs dans un champ de mon neveu, déterrés et consommés par des dizaines de choucas ce printemps).

Moi qui jardine en plein champs, je suis aux premières loges pour voir l’ampleur du problème dans les cultures  des paysans, je me dis que « quand même on n’aurait jamais dû en arriver à cultiver autant de maïs ». Et quelque part je me dis que ces dégâts occasionnés par les choucas, c’est juste l’un des grains de sable de l’agriculture d’aujourd’hui, l’une de ses contreparties obligatoires (aucun système n’ayant que des avantages). Et je suis persuadé que je dis cela de la manière la plus neutre possible.

Mais voilà-t-y pas qu’après avoir avalé le maïs, les choucas s’en sont pris à mes tomates qui sont toutes éventrées les unes après les autres.

Je vais passer de la paire de jumelles à l’arme atomique (je vais d’ailleurs écrire à Manu pour lui demander une autorisation) !

Je vous le disais au début de l’article : « tout dépend du point de vue où l’on se place » …

Le sens du partage

Je discute tous les jours (ou presque) avec des jardiniers. Chacun à ses propres manières de faire, et toutes les méthodes sont bonnes me semble t-il, pour peu qu’elles aient été éprouvées par le temps et par l’expérience.
Et je me pose parfois la question : « Au delà de la méthode, différente d’un jardinier à l’autre, c’est quoi un vrai jardinier ? ».
J’ai discuté de tout cela avec quelques personnes venues à mes animations « jardin » au cours des journées précédentes.
Et finalement, la réponse, à laquelle je ne m’attendais pas forcément, pourrait être la suivante :  » ce qui différencie un vrai jardinier d’un autre, ce n’est pas la méthode de jardinage, c’est le sens du partage ».
Et, effectivement, ça me renvoie à une époque très ancienne (voire ancestrale pour moi, celle des années 50-60, la période de mon enfance), au cours de laquelle les gens donnaient facilement des légumes, des fruits, des graines, voire de simples conseils, … à leurs proches, à leurs voisins.
Vous en pensez quoi ?

A huis clos …

Un article proposé par Humeur grivoise
Après les matches à huis clos, les réunions à huis clos, les procès à huis clos, les conseils municipaux à huis clos, les conseils d’aministration et assemblées générales à huis clos, … on apprend aujourd’hui que les prochains jeux olympiques auront lieu à huis clos.
Vous pensez, vous, qu’à ce train-là ils vont finir par réouvrir les maisons closes ? :smile: :wink:

Le faucon crécerelle (7)

Dans mon dernier article consacré au faucon crécerelle, j’avais mis l’accent sur les jeunes faucons et leurs différentes attitudes au nid (baillement, étirement, battement des ailes …).

Pour continuer avec ce rapace le plus commun de France (sauf en Franche-Comté où il est supplanté par la buse variable), quelques images du nourrissage des jeunes, ayant assisté lors de la même séance à trois venues des adultes. Un premier nourrissage par le mâle :



Un deuxième extrêmement bref (une ou deux secondes seulement, le temps de déposer à toute vitesse un campagnol) …

… et enfin la femelle qui, elle aussi, est restée très peu de temps.


Peut-être que dans les temps qui viennent je mettrai sur ce blog une vidéo faite ce jour-là.