Sur le mur, à la lueur d’une lampe (4)

Je découvre sans cesse de nouveaux visiteurs attirés par la lampe extérieure de la maison. Moi qui ne m’étais jamais intéressé aux papillons nocturnes, je suis servi … ! J’ai l’impression de découvrir un nouveau monde dont j’avais à peine conscience de la richesse.

La doloire (appelée aussi Phalène linéolée, Plagodis dolobraria) me fait parfois l’honneur d’une visite. Le dessin des ailes est typique et il est difficile de la confondre avec d’autres espèces.

La chenille de ce papillon est difficile à trouver car elle ressemble à une brindille morte. C’est sur les rameaux de chêne pédonculé, de hêtre, de tilleul ou de prunellier qu’il faudrait la chercher. Le papillon adulte adore les pentes broussailleuses et semble encore assez commun en France.

Un autre papillon est étonnant. Il s’agit du ptérophore blanc (pterophorus pentadactylus). Vous ne trouvez pas qu’il ressemble à une réincarnation du Christ ou plutôt à son fantôme ? Heureusement qu’il y a la vitre entre nous … !

Il s’agit là aussi d’un papillon commun. Ses oeufs sont pondus sur les feuilles de liseron. Les chenilles se développent parfois très vite et donnent une nouvelle génération d’adultes dès le mois d’août, mais la plupart du temps elles ne se nymphosent (ressuscitent ?) qu’au printemps suivant (à Pâques ?).

Variations autour de « All along the Watchtower »

Je ne suis pas certain que la chanson All along the watchtower qu’a composée Dylan en 1965 serait passée à la postérité si Jimi Hendrix ne l’avait pas mise à sa sauce électrique. En voici une version live enregistrée en 70.

Toujours est-il qu’un grand nombre de rockers se sont ensuite appropriés ce morceau devenu mythique. Ainsi récemment Keziah Jones.

Depuis quelques temps, on assiste à une nouvelle popularité de ce morceau et de nombreuses versions peuvent être trouvées sur le net. En voici quelques unes : U2, Eric Clapton et Lenny Kravitz, Yul Anderson, Bryan Ferry, Paul Weller, Neil Young et Bruce Springsteen, Dave Matthews, John Mellencamp et Earl Stevenson. Sans oublier, bien sûr, Dylan, l’auteur de cette chanson.

En ce qui concerne les amateurs, nous retrouvons notre habituel Malvasio et un très jeune prodige (quel âge vous lui donnez ?), Sungha Jung, dans une belle version acoustique.

A chaque chose malheur est bon …

Depuis plusieurs années, le marronnier qui est derrière la maison est attaqué par un parasite appelé caméraria. Les feuilles brunissent dès juin et tombent en juillet. En août, l’arbre se retrouve sans feuilles, nu comme un ver (on reconnaîtra au passage, sur la photo, un nichoir à chouette hulotte accroché au tronc).

Finalement, les branches dénudées du marronnier ont leur avantage. Car les gobemouches recherchent de manière privilégiée les rameaux sans feuilles qui leur permettent d’avoir des perchoirs bien dégagés pour repérer leurs proies aériennes (de petits insectes volants). Et, la semaine dernière a été marquée par la présence de gobemouches noirs et de gobemouches gris derrière la maison (il y en avait quatre ou cinq). Et ceci grâce probablement aux dégâts provoqués par le parasite du marronnier…

C’est la deuxième fois seulement en huit ans que j’observe ces deux espèces sur le site (la photo de gobemouche noir m’a été prêtée par Fred, car je n’ai jamais réussi à photographier cet oiseau. Quant à celle du gobemouche gris, j’ai puisé dans mes anciennes photos).

Il est des jours où …

Il est des jours où certaines phrases, certaines citations résonnent fortement en vous. Ainsi, aujourd’hui, ces quelques lignes extraites du Prophète de Khalil Gibran :

« Vous voudriez connaître le secret de la mort.
Mais comment les trouverez-vous sinon en cherchant au cœur même de la vie ?
La chouette, dont les yeux faits pour la nuit sont aveugles au jour, ne peut dévoiler le mystère de la lumière.
Et si vous voulez vraiment contempler l’esprit de la mort, ouvrez grand votre cœur au corps de la vie.
Car la vie et la mort sont un, de même que le fleuve et l’océan sont un ».

Mes tomates de l’été 2008 (4)

LE COIN DU JARDINIER (34)
Malgré l’alternance soleil/pluie qui favorise le développement du mildiou, les pieds de tomates que je cultive résistent plutôt bien. Le soleil très fort des derniers jours a accéléré le murissement des fruits. La moisson continue donc.

Certaines variétés ont mes préférences. C’est ainsi que j’aime les tomates de couleur verte et particulièrement la green zebra qui est l’une des plus belles qui soit.

Voici une nouvelle sélection de variétés cueillies hier avec, de gauche à droite et de haut en bas : White beauty, Borodinsky, Russian lime, Liberty bell, Orange queen et Apéro F1.

En fin d’été, lorsque cette petite série sera terminée, je donnerai la liste des variétés dont j’ai récolté les graines et que je pourrai diffuser auprès des visiteurs de ce blog.