Dans un mois sur ce blog : « Les voix de Marrakech »

Je vous rappelle que demain, nous parlerons d’un deuxième livre : “Qui se souvient des Hommes …” de Jean Raspail, qui nous est proposé par Oetincelleo. Il s’agit là d’un nouvel essai de discussion, entre les lecteurs de ce blog,  autour d’une oeuvre.

Pour le mois prochain, le 5 mai exactement, Brind’paille nous propose une discussion autour de « Les voix de Marrakech » de Elias Canetti. Voici la présentation que nous en fait Brind’paille :

Voilà ce qu’en dit la dernière de couverture :
« D’un séjour à Marrakech en 1953, Elias Canetti enregistre d’abord des voix, des bruits, des gestes et des images. Et, imperceptiblement, par le jeu d’une simple et grave précision dans la relation des faits, ce récit de voyage devient aussi, au sens le plus strict et le plus concret du terme, un récit philosophique ».
Ce livre me touche tout particulièrement, ayant vécu à Marrakech dans mon enfance à cette époque.

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Ce livre est disponible en plusieurs éditions dont celle en livre de poche au prix de 4 €.

Il vous reste suffisamment de temps, d’ici le 5 mai, pour acheter ce livre (ou l’emprunter) et le lire (d’autant qu’il ne fait que 122 pages).

Petit dimanche musical avec Radiohead

Proposé par Steph

Un dimanche musical consacré à ce qui est pour moi le plus grand groupe de rock actuel : Radiohead.

Radiohead est un groupe de rock anglais qui existe depuis déjà pas mal de temps (formé en 1986), mais qui au départ n’était qu’un bon groupe de rock parmi tant d’autres… de jolies ballades, quelques tubes, … déjà des très belles choses (Street Spirits par exemple), mais rien qui ne les élevait au rang de groupe exceptionnel. Puis en 2000 sort leur quatrième album « Kid A », et là c’est la claque : une musique profonde, artistiquement incroyable, des harmonies tortueuses, inattendues, un travail sonore aux frontières du rock et de l’electro, …  Trois albums suivent ensuite, tous meilleurs les uns que les autres.

Commençons par un petit extrait live de leur dernier album avec « Nude ».

En juin 2001, ils ont donné un très bon concert pour Canal+. Trois extraits ci-dessous, d’abord « Morning Bell », puis « Idiotheque », puis « How To Disappear Completely », tous trois extraits de l’album « Kid A ».

Bon dimanche !

Deuxième étape vers un blog collectif …

Je rêve que ce blog devienne un jour collectif. Un jour où ce blog deviendra entièrement le vôtre. Un jour où je me mettrai en retrait pour mieux vivre ma décroissance.

Une première étape a été franchie avec des articles sur vos livres préférés (et j’en profite pour rappeler que mardi nous discuterons tous ensemble du livre de Jean Raspail « Qui se souvient des Hommes … » proposé par Oetincelleo – voir ici la règle que j’ai proposée).

Une deuxième étape sera réalisée demain dimanche. Stéphane nous proposera un petit dimanche musical. Vous pouvez aussi proposer vous-même un petit dimanche musical les semaines suivantes. La règle est simple : il suffit de m’envoyer un mail avec votre petit article et les liens sur les vidéos que vous avez choisies (pour ceux qui n’ont pas mon adresse email, il suffit de mettre un commentaire sur cet article, cela me suffit pour récupérer l’adresse de chacun). Je m’occuperai ensuite d’insérer les vidéos dans le texte de l’article que vous aurez proposé.

En attendant demain, voici une très belle vidéo sur la chanson stand by me : cliquer ici

La corneille et le milan

La semaine dernière, j’ai présenté quelques photos de milan royal réalisées à partir d’un affût. Je n’avais parlé que du milan mais j’avais eu également la visite du geai de chênes et de la corneille noire. Cette dernière était arrivée dès mon installation dans mon petit abri et s’était nourrie goulûment.

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Après avoir dû partir précipitamment à l’arrivée du milan royal, elle est revenue tourner autour du rapace, de plus en plus près …

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Mais la corneille ne risque rien, le milan royal se nourrit d’animaux morts et il est incapable de capturer un oiseau vivant. Et la corneille le sait bien …

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Même les sarcelles s’y mettent …

Difficile de trancher dans un débat « heure d’hiver ou heure d’été ? ». Pour donner raison à l’un ou à l’autre des protagonistes de ce débat, il faudrait comme on dit « une âme innocente » dépourvue de partialité. Difficile de trouver une telle âme de nos jours dans la race humaine pervertie par le modernisme et la société de consommation. Alors, finalement je me suis tourné vers les oiseaux qui représentent la candeur et l’innocence même. Difficile de taxer un seul oiseau de manque d’objectivité, non ?

Hé bien, vous n’allez sûrement pas me croire mais les faits sont là et me donnent raison à 100% ! Les voici tels que je les ai constatés.

La semaine dernière, sur le petit étang de Buthiers juste à côté de chez moi, il n’y avait que des sarcelles d’hiver.

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Vous n’allez peut-être pas me croire mais en ce début de semaine, il n’y a que des sarcelles d’été !

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Difficile d’apporter une meilleure preuve, non ? Comment ça « non » ? Seriez-vous de mauvaise foi ?

Vivre à l’heure d’été

J’adore le passage à l’heure d’été qui me permet de profiter au maximum de l’extérieur après la fin de la journée de travail.

Mais le passage à l’heure d’été a aussi ses détracteurs. Il y a ceux qui sont pour et il y a ceux qui sont contre. Chez ces derniers, l’argument le plus souvent évoqué est la difficulté à se réhabituer à un nouvel horaire.

J’ai l’impression par contre que si nous restions toute l’année à l’heure d’été, tout le monde y trouverait son compte. Qu’en pensez-vous ?

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Seasick Steve

Il y a quelques semaines, Yves avait mis dans l’un de ses commentaires un lien vers une vidéo de Seasick Steve. Je dois avouer que je ne connaissais pas ce grand musicien de blues, alors que j’écoute énormément ce type de musique. J’ai aussitôt été séduit par le côté festif de ce bluesman. Ceux qui aiment le boogie aimeront sans aucun doute la prestation de Seasick Steve sur un morceau au rythme endiablé comme Cut my wings (que l’on peut retrouver également en cliquant ici dans une version un peu différente).

Comment avoir ignoré un artiste de ce niveau qui joue depuis plus de cinquante ans (le bonhomme a déjà 68 ans) ? Simplement parce que la reconnaissance a été extrêmement tardive. Il a passé une bonne partie de sa vie, jusqu’à une période récente, dans les couloirs du métro avant d’être enfin reconnu. Par contre, il semble aujourd’hui assez familier des plateaux télé, ayant ramassé pas mal de prix et de récompenses les dernières années. Le voici dans Started out with nothin‘ :

Seasick Steve donne aussi dans le registre des ballades. Voici Walking man qui me rappelle beaucoup les compositions de Jorma Kaukonen et de son Hot Tuna (dont je parlerai certainement un jour) :

Allez, un dernier petit boogie chargé d’électricité pour finir :

Face à face avec le milan royal

Alors, il est pas beau et fier « mon » milan royal, posé sur « son » poulet ?

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Journée de chance aujourd’hui. Je me suis caillé dans mon affût mais cela faisait presque vingt ans que le milan royal n’était pas venu se poser devant moi.

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L’occasion pour moi de prendre sur le vif une attitude étonnante :

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Mais celui que j’attends avec le plus d’impatience, c’est le milan noir. C’est « mon oiseau maudit ». Trente ans que j’attends … Cet après-midi, il s’est enfin posé devant moi. Je l’avais dans le viseur. Et comme un con, j’ai voulu attendre qu’il soit bien tranquille avant de faire ma première photo. Et il est parti avant que j’aie pressé le doigt sur le déclencheur. La semaine prochaine ou l’an prochain peut-être … !

De hauts salaires. Oui, mais jusqu’où ?

On parle beaucoup de parachutes dorés et de salaires des grands patrons actuellement. La question des parachutes dorés est une vraie question. Mais celle des salaires en est une autre, tout aussi importante car elle grève de manière encore plus forte les budgets des entreprises, petites ou grandes.

S’il est communément admis que les dirigeants d’entreprises gagnent beaucoup plus que leurs salariés, la question est de savoir ce que nous pouvons décemment accepter comme limite. Sur France Inter hier, l’information que j’ai entendue faisait état de patrons dont les salaires sont 600 fois supérieurs à ceux de leurs employés. Cela m’a fait frémir et m’a amené à la question suivante : « Comment décemment peut-on estimer que son  travail vaut plusieurs centaines de fois le travail d’un ouvrier suant avec son marteau-piqueur au soleil ? »

Quel niveau de rémunération peut-on tolérer aujourd’hui ? Où mettre le curseur ? La réponse est certainement différente selon que l’on est de gauche ou de droite (cela dit, j’ai l’impression que les gens de droite, et notamment les « petites gens de droite » sont certainement les plus enclins à mettre le curseur assez bas).

Voici un essai de position (non dogmatique) de ma part sur le sujet :
Pour moi, le salaire référence est le SMIC et je pense qu’il faut aujourd’hui légiférer, en fonction de la valeur du Smic. Alors, combien de fois le Smic ?
– 10 fois ? Sans doute acceptable par (presque) tout le monde.
– 20 fois ? Peut-être …
– quelques dizaines de fois ? Sans doute la limite acceptable.
– plusieurs centaines de fois ? Non, non et trois fois non !

J’ai conscience qu’en abordant ce sujet, je vais encore aller au casse-pipe et qu’il y aura du grabuge. Mais bon, Dupdup ne serait plus Dupdup s’il se bornait à parler seulement de mésanges et de tomates. Et comme j’ai annoncé que je ne me donnais plus de contraintes …

J’ai bien conscience qu’il y a beaucoup de maturité chez les uns et les autres sur ce blog, mais je me suis quand même vêtu d’un gilet pare-balles … A voir donc si on est capable de discuter entre nous de manière posée.

Des graines, encore des graines !

Il fait encore froid mais le soleil a été généreux les temps derniers. Il y a dans l’air la sensation que le printemps n’est pas bien loin, malgré les nuits de gel, et les premières fleurs de jardin sont épanouies depuis quelques jours, voire quelques semaines pour certaines d’entre elles.

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Cette sensation de printemps imminent peut conduire les personnes qui ont l’habitude de nourrir les oiseaux l’hiver à arrêter cette activité de nourrissage dès les premiers beaux jours, en février ou en mars. C’est une erreur car le début du printemps est la période la plus difficile pour bon nombre d’espèces. Nous sommes en effet à une période charnière pour tous les oiseaux de la famille des fringilles qui se nourrissent de graines (chardonnerets, verdiers, tarins, bouvreuils, gros-becs…).

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Certes, il fait déjà moins froid qu’en plein hiver mais le stock de graines disponibles dans la nature est épuisé ou presque. Pour ces espèces, la jonction est extrêmement difficile à faire entre l’hiver et le printemps. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il vaut mieux nourrir les oiseaux de janvier à avril (plutôt que de novembre à février comme le font la plupart des gens).

Actuellement, 200 oiseaux fréquentent encore mon poste de nourrissage, dont une majorité de chardonnerets (une centaine), de tarins (20), de pinsons de nord (15), de pinsons des arbres (15), de verdiers (40) et de gros-becs (5).

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Et parmi ces oiseaux, trois ou quatre écureuils qui sont là tous les matins.

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(toutes les photos ont été réalisées hier dimanche)

Petite devinette (10)

Allez, une petite devinette comme vous les aimez bien.
324 000, ça vous dit quoi comme chiffre ?
Petit indice : cela a un rapport avec un autre chiffre : 7 400.
Allez, faites travailler un peu vos neurones. Oui, je sais, le week-end, c’est dur …
Il y aura un petit indice demain soir dimanche puis un autre indice tous les soirs.

Cachez ce pape que je ne saurais voir

A partir du moment où les propos du pape peuvent avoir pour conséquence des centaines de milliers, voire des millions, de morts d’Hommes qui auraient pu être facilement évitées, je me demande si l’accusation de « crime contre l’Humanité » serait si exagérée que ça !

Hommage à Bashung (3)

Le lundi, c’est pas le jour que les gens préfèrent en général. Et en plus, le premier lundi, sans Bashung, alors je vous dis pas …
Pour continuer notre petite exploration de ses oeuvres, trois vidéos ce soir : la première est consacrée à une rencontre entre Bashung et Bertrand Cantat.

Viennent ensuite deux facettes différentes du même morceau « Résidents de la république » extrait de son dernier disque. D’abord le clip de la chanson puis une version acoustique.

Hommage à Bashung (2)

Après une génération de Brassens, Brel, Ferré et Barbara, fallait oser se mesurer aux plus grands de la chanson française. Gainsbourg l’a fait. Bashung aussi !

Ce soir, deux vidéos pour un même morceau : « Ma petite entreprise »

Hommage à Bashung (1)

Mon coeur saigne. Je l’ai appris il y a tout juste dix minutes. Oui, bien sûr, je m’y attendais – un cancer des poumons ça pardonne rarement – mais quand même … !

Quand j’ai vraiment découvert Bashung, c’était sur le tard, il y a une dizaine d’années seulement. Mais depuis je me suis rattrapé et je dois dire que j’ai été subjugué par l’oeuvre entière de ce grand bonhomme.

Mon blog devait s’arrêter l’espace d’une semaine. Finalement, j’ai choisi de mettre en ligne chaque jour de la semaine une vidéo de ce grand artiste. Et pour commencer La nuit je mens, extrait d’un superbe DVD « la tournée des grands espaces » que Steph m’a fait connaître. Le titre était prémonitoire : Bashung vient d’entamer sa dernière tournée dans les grands espaces.

Cette série d’articles est dédiée à Claudine.

Petite pause d’une semaine

Tout est allé très vite depuis la reprise de ce blog, les articles ont fusé, les dialogues aussi, et je ressens le besoin de faire une petite pause. Le prochain article consacré à un petit dimanche musical paraîtra le dimanche 22 mars.
Je vous rappelle par ailleurs notre rendez-vous littéraire le mardi 7 avril avec « Qui se souvient des Hommes … » de Jean Raspail. Il vous reste un peu de temps pour lire ce livre d’ici là.

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