Tous les médias parlent actuellement du prix des fruits et des légumes. Le coût est devenu très élevé mais peu de journaux parlent du profit éhonté que font les intermédaires et les actionnaires des groupes de la grande distribution. Il serait probablement normal que le prix d’un produit frais soit multiplié par deux entre le prix de départ payé au producteur et celui que paye au final le consommateur. Mais lorsqu’un producteur vend ses poireaux 20 cts le kilo et que le consommateur l’achète 1,5 voire 2 euros (avec un prix multiplié par 8 ou 10), la ficelle est si grosse qu’on se demande pourquoi aucun de nos grands médias ne fait un vrai travail d’investigation journalistique sur le sujet.
Les médias nous rappellent à juste titre l’importance de consommer au moins cinq fruits/légumes par jour. Pourquoi 5 ? et pas 4 ou 6 ? Enfin, bon, il faut bien donner un ordre de grandeur j’imagine… mais je ne suis pas certain que manger cinq petits pois par exemple suffise …
Tiens, en parlant de petits pois, je me rappelle cette petite « ânerie » de notre ami Pierrot qui avait sûrement anticipé cette baisse du pouvoir d’achat et la difficulté à se nourrir correctement en fruits et légumes. Je vous livre ce petit texte qui s’appelle « Marché du pauvre » :
– Petits pois extra-fins ?
– Deux cent quatre vingts !
– Petits pois fins ?
– Deux cent soixante-dix !
– Petits pois mi-fins ?
– Deux cent soixante !
– Petits pois moyens ?
– Deux cent cinquante !
– Gros petits pois ?
– Deux cent quarante neuf !
Alors, s’il vous plaît, donnez-moi
Une livre de pois cassés
Et un tube de colle.















































