LES OISEAUX DE TEXEL (38)
Bernard
Archives musicales de l’INA (1)
Attention, presque toutes les vidéos de cet article (sauf une) ont été « désactivées sur demande » sur youtube et je n’ai pas pu les insérer dans mon article. Pour y accéder il va falloir faire comme au bon vieux temps et cliquer sur certains liens (parties de mon texte soulignées en bleu).
J’avais envie de faire un petit dimanche musical entièrement consacré à un grand artiste que j’apprécie beaucoup et que j’écoute énormément en ce moment : Julos Beaucarne. Mais je n’ai pas trouvé grand’ chose sur youtube si ce n’est ce document qui date d’il y a 37 ans et qui fait partie des archives de l’INA (Institut National de l’Audiovisuel).
Alors, de fil en aiguille, j’ai recherché d’autres archives de l’INA et je suis tombé sur quelques perles d’autres chanteurs qui vont sans doute ravir les vieux de ce blog (c’est à dire la plupart d’entre vous ! :tongue: :devil: ). Par exemple Henri Tachan habillé en pierrot …
… Mouloudji …
http://www.youtube.com/watch?v=ljhxBTJePUg
… Catherine Sauvage dans une immense chanson dont j’ai déjà parlé sur ce blog …
… le grand Trenet dans l’un de ses premiers succès …
… et même Johnny (ça c’est un cadeau pour Mag :whistle: )
Bon week-end en musique à tous !
Nouvelle expérimentation sur la tomate
Cette année, je vais mener le test suivant : supprimer le premier bouquet de fleurs sur certains plants de tomates et comparer leur développement par rapport aux plants témoins. Intuitivement, je suis certain que j’en tirerai des conclusions. Mon idée, c’est que ces plants amputés d’un premier bouquet de fleurs n’auront pas de fruits qui leur pompent la sève trop tôt et qu’ils iront plus loin dans la saison (car plus armés pour lutter contre le mildiou). Qui est tenté par cette expérimentation ? Et si plusieurs d’entre vous sont tentés par la chose, quel protocole commun mettre en place ?
Le héron cendré (2)
HERONS DE CAMARGUE (5)
En passant en voiture près de la colonie de hérons cendrés de Cussey-sur-l’Ognon (à quelques kilomètres de chez moi), je me suis rendu compte que quelques hérons sont déjà présents et qu’ils réaménagent déjà leurs nids.
Cela m’a fait pensé aux belles scènes que j’ai vues l’an passé en Camargue (voir le premier article que j’avais écrit sur le héron cendré).
Electro Deluxe
Un article proposé par Albert
« Electro Deluxe », ce nom sonne comme une marque d’appareils ménagers (machines à laver et réfrigérateurs), mais non en fait il s’agit du nom adopté par un groupe de musiciens pour leur formation cataloguée dans le style « électro-pop ».
L’originalité de cette formation réside dans la démarche adoptée : on s’appuie sur des musiques interprétées par des vrais instrumentistes et on agrémente avec les éléments « électro », c’est-à-dire samples et autres boucles,…
L’ossature du groupe est constituée par un batteur (Arnaud RENAVILLE), un bassiste à la chevelure rasta (Jérémie COKE), un joueur de claviers (Gaël CADOUX) et un saxophoniste et programmateur en la personne de Thomas FAURE, ce dernier est épaulé par une solide section de cuivres : Vincent PAYEN à la trompette et Bertrand LUZIGNANT au trombone.
Découvrons leur musique avec le titre « Turkey » en vidéo officielle :
Cette formation sévit depuis le
Les épouvantails de Brussey (1)
La mouette mélanocéphale (1)
Richard Desjardins
Un article proposé par Christophe
RICHARD DESJARDINS : AUTEUR, COMPOSITEUR, INTERPRETE ET DOCUMENTARISTE QUEBECOIS
Ça fait un bail que je souhaite partager avec ceux du blog à Dupdup l’émotion qui a été la mienne, il y a quelques années, à la découverte de l’album “Boom boom”. Mais rien d’écoutable ne traînait sur le web, ou alors j’ai été incapable de le trouver.
Et puis il y a peu, merveille, de superbes arrangements en prime, voilà Kanasuta “là où les diables vont danser”, avec d’autres morceaux.
Desjardins est pour moi l’un des plus grands derniers humains (petite allusion à l’un de ses albums).
Auteur-compositeur-interprète, documentariste et empêcheur de tourner en rond, il s’est imposé comme l’un des plus grands artistes québécois et donc francophones. Grave dans son propos, fulgurante dans sa forme, son œuvre dénonce l’injustice et pourfend l’insatiable appétit des puissants, sans jamais tomber dans le piège d’un désespoir stérile.
Avertissement préalable gens de France !
Les premiers morceaux sont accessibles (accrochez-vous un peu quand même !) mais une bonne part des enregistrements sont proprement imbitables(*) à nos oreilles, et c’est le cas des croustillantes chansons livrées en 6ème choix : ils sont le fruit d’un métissage linguistique profond et d’un accent… réputé.
D’abord, un morceau qui vous donne des clés.
Vous écouterez les autres après, si ça vous chante (enchaînement automatique, pas toujours bienvenu)
1. SIGNE DISTINCTIF
Ensuite… une intro originale à la
Les séries : du vrai cinéma ?
« Six feet under », « Game of thrones », « Sherlock », « Breaking Bad », « Treme », …
Ce ne sont là que quelques titres de séries télévisées d’une qualité exceptionnelle.
On peut se demander aujourd’hui si le vrai cinéma n’est pas dans les séries plutôt que dans les films qui passent en salles.
Qu’en pensez-vous ?
(n’étant pas du tout cinéphile, je n’ai pas d’avis tranché sur la question, mais je trouve intéressant qu’on puisse discuter sur ce blog d’un sujet – le cinéma – que je n’aborde jamais)
Le guillemot de Troïl (2)
Tiens, il y a longtemps que je n’ai pas parlé de la Bretagne !
J’ai envie de mer en ce moment.
Les conditions météo actuelles sont bien trop douces pour la Franche-Comté. Alors, par réaction, mon organisme a un besoin vital de ressentir la force des éléments naturels : par exemple la force de l’eau et la force du vent.
La Bretagne est une terre de contraste. La Franche-Comté aussi me direz-vous. Mais cette douceur suspecte et cette mollesse ambiante me font tourner les yeux à l’extérieur de ma Franche-Comté chérie. Ceci explique que je vais reprendre dans les temps qui viennent mes séries d’articles que j’avais commencées les années passées et que j’avais un peu délaissées. Je parlerai donc prochainement des oiseaux de Bretagne, de Texel ou de Camargue (car la Camargue est aussi une terre où les forces naturelles sont bien présentes).
Mais commençons par la Bretagne.
Et notamment par le cap Fréhel que j’avais un peu laissé en plan.
Il y a trois ans j’avais publié un premier article sur le
Bashung : la tournée des grands espaces
Lorsque Bashung entame sa « Tournée des Grands Espaces » le 9 octobre 2003 à Bruxelles, c’est après une longue absence de la scène qui aura duré 8 années. Cette tournée fut magnifique, il en est resté un très beau témoignage sous la forme d’un film réalisé par Don Kent. On trouve aujourd’hui ce concert sur Youtube. Le voici dans son intégralité.
Deux heures de pur bonheur, que demander de mieux pour commencer l’année 2014 sur le blogadupdup !
Bon week-end à tous !
Meilleurs voeux
Que dire pour cette nouvelle année ?
Quelle image la plus appropriée pour souhaiter – tradition oblige ! -de bons voeux aux blogueurs du blogadupdup ?
Pas de photo en fait.
Pas de musique non plus.
Juste une vidéo que j’ai bien aimée et qui m’a été envoyée il y a quelques mois par Nico.
Pour y accéder, il suffit de cliquer ici (il y a une bande-son, mais elle n’est pas indispensable … ou alors mettez sur votre platine l’aria des variations goldberg, tout simplement).
Dans cette vidéo, il y a un bon résumé de la vie de l’oiseau.
L’oiseau aime. L’oiseau baise. L’oiseau construit son nid. Il construit sa vie en même temps et participe aussi à la construction du monde. C’est peu. Et c’est beaucoup. Il fait la même chose depuis des dizaines de millénaires. Sans se détourner de l’essentiel. De ce qui est essentiel pour lui.
L’Homme d’aujourd’hui est loin, très loin même de ce qu’il faisait il y a des millénaires. Bien sûr, sa vie n’a pas la simplicité de celle de l’oiseau. Son cerveau développé lui permet d’aller infiniment plus loin : sur le chemin de l’Art, sur celui de la connaissance et sur celui des relations avec ses proches et les autres êtres vivants. Mais sommes-nous vraiment sur ces chemins-là que notre condition d’êtres humains devrait nous permettre ? La soif d’infini, qui est peut-être la vraie spécificité de l’Homme, n’a t’elle pas sombré dans le purement matériel, dans l’Avoir plutôt que dans l’Etre ?
Alors, si je n’avais qu’un seul voeu pour 2014, ce serait de souhaiter à chacun d’entre nous une prise de distance par rapport à un monde moderne fait de trop d’artifices et de trop d’illusions. Et de souhaiter aussi un recentrage sur ce que chacun pense être essentiel pour lui : des choses plus vraies, plus profondes, plus intemporelles et plus universelles. Un peu comme l’oiseau. Mais avec ce que notre condition humaine permet en plus.
BONNE ANNEE A TOUS !
Blog en congés
Comme cela m’arrive quelques fois dans l’année, je ressens le besoin de faire une petite pause.
Ce blog reprendra donc le mercredi 1er janvier.
Mais avant de vous quitter, j’aimerais vous parler d’un geste qui m’a énormément touché.
Il s’agit d’un cadeau que j’ai reçu au début décembre. Nous sommes d’ailleurs six blogueurs du blogadupdup à avoir reçu le même cadeau. Quel est notre point commun à nous six ? : nous avons tous échangé des graines au cours de cette année avec notre ami Francis. Et Francis, avec beaucoup de générosité, nous a confectionné à tous un magnifique calendrier de l’Avent. Un calendrier, sous la forme d’une guirlande, fait de sachets de graines préparés avec beaucoup de soins.
Dans chaque sachet en papier, des graines de tomates, de salades, de fleurs … Une variété différente par sachet.
Tous les deux jours (les jours impairs), j’ouvre mon petit sachet avec autant de fébrilité qu’un enfant ouvrant un cadeau sous le sapin de Noël. Et ce jour-là, je reçois aussi un texte par mail. Car Francis ne s’est pas borné à nous mettre une variété différente de graines par sachet, il nous envoie aussi à chaque fois un long texte nous disant tout ce qu’il sait sur cette variété et notamment sur l’histoire de ces graines.
Et ces textes de Francis sont plein d’humour. Je ne résiste pas à l’envie de vous faire connaître l’un d’eux. Il s’agit du texte que j’ai reçu ce lundi matin alors que je venais d’ouvrir le sachet 15 contenant des graines de tomate russe.
Vous imaginez bien qu’avec une histoire comme celle-ci, je vais prendre soin de ces graines comme de la prunelle de mes yeux.
Combien d’heures Francis a-t-il passé à préparer minutieusement tous ces cadeaux ?
C’est l’un des plus beaux cadeaux que j’aie jamais reçu.
Je suis très ému par cette attention incroyable. C’est comme si j’étais, à près de 60 ans, en train de découvrir que le Père Noël existe.
Ce monde prend l’eau de toutes parts. Il est devenu inhumain à bien des égards. Mais le cadeau de Francis montre qu’il reste ça et là de bien belles poches d’humanité. Si un jour je me mets à désespérer du monde (on ne sait jamais …), je suis sûr que le souvenir du cadeau de Francis me reviendra à ce moment-là pour me rappeler qu’il y a aussi de bien belles choses dans le coeur de l’Homme.
Du fond du coeur : MERCI FRANCIS !
Bonnes fêtes de Noël à tous !
Mes oiseaux de l’hiver 2013/2014
Danses du Moyen-Âge et de la Renaissance (1)
Un article proposé par Léa.
Dernièrement, en faisant des recherches internet sur un personnage d’un roman de Patrick Cauvin, j’ai découvert un compositeur espagnol, tout à fait réel, lui!
Ce compositeur, Francisco de la Torre, aurait vécu entre 1460 et 1505. Il se fit connaître principalement dans le Royaume de Naples, où il travailla la plus grande partie de sa vie. Puis il quitta Naples à la demande de Ferdinand II et occupa une chaire d’ecclésiastique à la Cathédrale de Séville.
Il reste apparemment peu de chose de lui, mais on peut trouver un morceau dans le recueil Cancionero de Palacio. Ce manuscrit espagnol est composé d’oeuvres musicales pour danses de cour, dont la Danza alta de Francisco de la Torre serait un exemple typique.
A cette époque, dans les cours royales d’Europe, on dansait les « danses hautes » et les « danses basses ».
J’ai trouvé peu de références sur ces danses, et elles sont parfois contradictoires.
Selon certaines sources, les danses hautes et basses se distingueraient par les instruments de musique utilisés. Selon d’autres sources, la différence se trouverait surtout dans le style des pas, sautillant et enlevé pour les « danses hautes », très calme et posé pour les « danses basses ».
J’ai trouvé deux versions de cette danza alta de Francisco de la Torre :
La première, interprétée par l’ensemble « Hesperion XXI » dirigé par Jordi Savall.
Une seconde interprétation par l’ensemble « Atrium Musicae » de Madrid.
Vous trouverez l’ensemble des oeuvres du manuscrit Cancionero de Palacio sur ce lien. Il s’agit d’un concert donné en Suisse, par l’ensemble Hesperion XXI.
Sur Deezer, vous pourrez écouter un très bel album de l’Ensemble « Atrium Musicae » de Madrid : « Three Centuries of La Spagna ». Sur Deezer également, la discographie de Jordi Savall et de son ensemble Hesperion XXI.
Voilà, j’espère que vous aimerez autant que moi !
Le lynx dans ma vallée, c’est officiel !
Vendredi dernier, Joëlle et moi avons fait une belle balade en direction du Fort de la Dame Blanche qui domine la vallée de l’Ognon. Le chemin pour y arriver, à partir du village de Tallenay, est en pente douce et la balade est facile (il faut juste une heure pour arriver au fort).
The WHO à l’île de Wight
30 août 1970, les WHO se produisent devant 600 000 personnes au festival de l’île de Wight. Voici le concert complet.
http://www.youtube.com/watch?v=RIW0mI9Ptuk
Bon dimanche à tous !
Potirons 2013
2013 ne fut pas une très bonne année pour les potirons. Je n’ai eu souvent que quelques fruits par pied. Problème de pollinisation ? Oui sans doute. Avec aussi comme problème la difficulté pour certaines variétés (notamment les courges musquées) à venir à maturité. Evidemment, comme je n’ai pas le sens de la mesure (vous le savez, non ?) et que j’ai récolté plus de 30 variétés différentes, il m’en reste suffisamment pour passer l’hiver et même tenir un siège de deux ans.
Et vous, amis jardiniers, ça a donné quoi vos potirons 2013 ?
Le crabier chevelu
HERONS DE CAMARGUE (4)
Il s’appelait héron crabier mais on a cru bon à un moment donné de lui changer son nom et de l’appeler crabier chevelu. Oui, pourquoi pas … ! De toute façon, moi qui râle souvent contre ces changements intempestifs de noms, je finis toujours par les adopter un jour ou l’autre, parfois 20 ans après (mis à part quelques-uns comme la gallinule que je continue d’appeler poule d’eau).
Je n’ai pas de bonnes photos du crabier chevelu car j’ai toujours eu un mal fou à voir cet oiseau de près. Il faut dire qu’il se montre assez peu à découvert et préfère les endroits riches en végétation.











