J’ai toujours eu un faible pour le côté doux-rêveur de Moustaki, pour l’aspect doux, calme, évaporé de ses musiques. Aussi, n’ais-je pas été surpris en lisant hier dans un article de presse que sa devise préférée, inspirée d’un livre d’Antoine Blondin, était « L’Homme descend du songe ». Très belle formule qui colle admirablement bien avec l’univers musical qu’il a su créer !
Alors, les conditions météo de ce printemps, vous en pensez quoi ?
Allez, exprimez vous : tapez vous la tête contre les murs, hurlez, poussez des jurons, râlez sur ce blog …
Après ça ira mieux !
La parole est est vous …
HERONS DE CAMARGUE (2)
Cela fait plus d’une trentaine d’années que je connais le parc ornithologique de Pont-de-Gau en Camargue. Je l’ai vu évoluer d’une très belle manière : il n’y a plus que quelques volières à l’entrée du parc (réservée aux oiseaux blessés), tout le reste est en zone libre, souvent très sauvage. C’est assez incroyable de voir que sternes hansels, échasses blanches et mouettes mélanocéphales sont venues spontanément y installer leurs colonies. Il y a là 6 km de parcours sur une zone très grande. 60 hectares, ce n’est quand même pas rien !
Un article proposé par Albert
En discutant avec notre ami Bernard, j’évoquais la chanteuse « CLARIKA » et alors stupéfaction, Bernard me dit qu’il ne connaît pas, ajoutant immédiatement, ce n’est pas grave tu vas pouvoir me faire un « petit dimanche musical » pour me la faire découvrir.
Voilà, Bernard, je propose ci-dessous quelques chansons et clips de Clarika et ceux qui apprécient pourront ensuite trouver d’autres titres notamment sur Deezer.
Clarika est souvent connu pour un clip assez suggestif, qu’elle a tourné avec les rugbymen du Stade Français pour illustrer son tube : « Les garçons dans les vestiaires » ; on ne peut pas faire l’impasse sur ce titre.
Dans mon dernier article consacré aux salades (un sujet qui me passionne depuis quelques temps), j’avais dit quelques mots de ces fameuses laitues que l’on appelle « laitues d’hiver », qui réussissent à passer la mauvaise saison sans geler et que l’on consomme en général en avril. J’avais dit que les conditions météo particulières de cette année avaient retardé leur production et que celle-ci n’aurait lieu qu’en mai, ce dont je parlerais ultérieurement sur ce blog.
Nous voici donc en mai et voici donc le moment d’en parler.
Je n’ai jamais vu autant de retard dans la production des laitues. Elles sont encore petites et il est évident qu’elles grossiront jusqu’en juin. Je pourrais donc attendre un peu qu’elles grossissent mais il y en a tellement … !
HERONS DE CAMARGUE (1)
Le héron pourpré est un oiseau que je connais assez mal. En Franche-Comté, il est plutôt rare et je ne le connais que dans la basse vallée du Doubs en aval de Dole.
La plupart de mes observations de ce héron ont été faites jusqu’à présent dans la Dombes, en Brenne ou en Camargue. Mais cet oiseau à l’existence assez discrète n’est jamais passé à côté de moi lorsque j’avais l’appareil photo en main. Tout juste un passage un peu lointain comme ici en Camargue la semaine dernière …
Les pouillots ne portent pas bien leur nom. Le naturaliste qui leur a donné ce nom, proche de « pouilleux » avait sans doute de la m … devant les yeux ce jour-là. En tous les cas, il ne les avait pas bien observés. Car si la taille de ces oiseaux est très modeste (les pouillots font partie des plus petits oiseaux de France), leur plumage est pourtant d’une grande finesse et d’une grande délicatesse.
Lorsque j’observe le Pouillot Fitis dans ma région (c’est l’une des quatre espèces de pouillots qui s’y reproduisent), je pense immédiatement à l’île Texel. Car le Fitis est particulièrement abondant dans les pays du Nord. C’est même l’oiseau le plus commun dans bon nombre de pays scandinaves (notamment en Finlande où il atteint de très fortes densités : 33 couples pour 6 hectares dans certaines zones).
La semaine dernière, alors que j’étais arrêté en bordure d’une route en Camargue, à quelques centaines de mètres de la mer (tout près des Salins-de-Giraud), et que j’étais en train d’observer quelques bécasseaux cocorlis (dont je vous parlerai dans les semaines qui viennent), un Pouillot Fitis est venu très furtivement se poser à côté de la voiture.
Le jardinier est souvent un personnage ambivalent qui fait en permanence le grand écart entre deux attitudes opposées.
D’une part c’est un SAUVAGE. Car le jardinier aime la solitude de son jardin avec comme seuls compagnons la terre et ses légumes. Il y a ainsi des moments où le jardinier n’aime pas être dérangé, où il ne supporte que la compagnie des vers de terre (même s’il aura un jour toute l’éternité pour ça !). Ces moments où il est juste avec lui-même, dans l’air frais du matin et l’odeur du terreau, il ne les échangerait avec aucun autre moment.
Mais le jardinier aime aussi PARTAGER, COMMUNIQUER. Alors il parle. Il parle même beaucoup. Même les moins loquaces et les plus asociaux des jardiniers sont intarissables dès qu’il s’agit de parler de tomates ou de mildiou.
Le jardinier, quel qu’il soit, partage la parole mais partage aussi tout ce qu’un jardinier peut partager : des graines, des plants, des trucs à lui … Le jardinier est un sauvage généreux.
Dupdup est un jardinier comme tous les autres. Il aime discuter de sa passion du jardinage. Mais il a besoin aussi de s’isoler parfois.
Alors quand il fait du jardin dans la parcelle collective, en plein champ, dont il a déjà parlé, il y va avec son outil (la serfouette) très tôt le matin, quand il n’y a personne, mis à part le chant de l’alouette qui salue le lever du jour. Il peut alors vivre pleinement son côté sauvage. Sa journée de jardinier est finie dès 8H du mat’ quand il rentre à la maison boire un café et réveiller sa chère et tendre. Mais vers 10H ou 11H, quand il sait que ses camarades jardiniers sont en train de suer sang et eau en plein soleil au milieu de leurs tomates, il va les retrouver pour discuter un coup, échanger de tout et de rien. ça, c’est son côté sociable !
C’est pareil sur ce blog. Dupdup aime partager sa passion du jardin (et, d’une manière plus générale, de la nature). Mais il lui arrive parfois de mettre son blog en congés pour aller vivre sa sauvagerie dans des lieux perdus. Alors une semaine en Camargue est alors la bienvenue.
Et comme un lâche il vous laisse à cette discussion.
Alors, sauvage ou sociable le jardinier ?
Ou ni l’un ni l’autre ?
Ou les deux à la fois ?
JE VOUS RETROUVE LE LUNDI MATIN 13 MAI. Mais on ne peut pas se quitter sans une petite musique, n’est-ce pas ? Et la chanson qui colle le mieux à cet article est sans doute « Pauvre Martin » de Brassens.
Tiens, je n’ai jamais consacré d’article à la taille de formation des arbres fruitiers alors que c’est un sujet qui m’intéresse beaucoup et que j’ai beaucoup pratiqué.
Je suis toujours sidéré de voir qu’on vend chez les pépiniéristes des arbres qui deviendront ce que j’appelle des « arbres-fagots », beaucoup trop touffus. Souvent, lorsqu’on achète un arbre fruitier, il y a au moins une dizaine de branches qui partent toutes à la même hauteur du tronc. Ces branches sont destinées à former l’ossature de l’arbre et on les appelle des charpentières. Mais 10 – voire parfois 12 ou 15, c’est beaucoup trop ! Quand on achète un arbre, il faut imaginer que l’arbre va grossir et que ces dix branches ne seront alors plus qu’un sac de noeuds dans lequel la sève aura du mal à circuler. Alors, dès l’achat, prenez le sécateur et couper dans le vif ! Malheureusement, la plupart des acheteurs ne le savent pas. Et la plupart des vendeurs non plus (ils ne sont plus arboriculteurs, juste vendeurs).
J’ai souvent discuté avec mes amis pomologues du nombre de charpentières qu’il faut laisser. Tous sont d’accord pour dire que c’est 3 ou 4 maximum. En général, je n’en laisse que trois …
Poursuite de la petite aventure vécue à l’intérieur d’un affût consacré à l’observation des grues le 1er mars dernier. Comme je l’ai dit dans mon dernier article, d’autres espèces sont venues au cours de la journée devant notre abri.
Ainsi deux chevreuils en fin d’après-midi …
Richie Havens, ce chantre de la liberté et de la fraternité est donc décédé il y a quelques jours à la suite d’une crise cardiaque, à l’âge de 72 ans.
Toute la génération woodstock (celle des vieux de mon âge) connait ce grand Monsieur. Car c’est avec ces quelques mots « Freedom, freedom, freedom », improvisés sur un rythme hypnotique et débridé que Richie Havens a ouvert le festival de Woodstock le 15 août 1969. Un grand moment de l’histoire de la musique !
Lors de mon dernier séjour en Bretagne, fin mai 2011, je suis retourné une nouvelle fois près des côtes de Rouzic (l’une des îles de la réserve des Sept-Iles) où nichent les célèbres Fous de Bassan. Il s’agit là de la seule colonie française de Fous (je connais d’autres fous, notamment sur ce blog, mais ce n’est pas tout à fait les mêmes !).
J’écoute souvent du jazz. De toutes les époques (des années 20 à maintenant). Mais depuis quelques années, je reviens souvent au jazz des années 50 et du tout début des années 60. La petite sélection que je vous propose aujourd’hui est consacrée à des musiciens de cette époque :
Charlie Parker, l’un des fondateurs du be-bop et l’un des musiciens majeurs de l’histoire du jazz :
http://www.youtube.com/watch?v=DjElQ6Ekr9o
Je vous ai déjà parlé à maintes reprises du stage sur les papillons nocturnes que j’ai effectué dans la Brenne (déjà sept articles sur le sujet). C’est une très belle région, mais c’est aussi une zone dans laquelle tout propriétaire se croit obligé de pousser un coup de gueule (dans le meilleur des cas) ou de sortir son fusil (dans le pire des cas) dès que vous mettez le pied dans son pré ou au bord de son étang (ce qui me choque car en Franche-Comté où j’habite, on va et vient où bon nous semble). C’était en 2009. J’ai effectué également dans le même lieu, un an plus tard, un petit séjour consacré aux papillons de jour. C’est dans le jardin du CPIE d’Azay-le-Ferron que le premier jours nous avons observé nos premiers papillons
Un article proposé par Yves.
J’avais déjà réalisé un article sur ces artistes qui n’ont pas besoin de tout un tas d’artifices pour me donner une émotion . La voix suffit à mon petit bonheur … Et cela accompagné d’une bonne bière , c’est encore mieux !!
Avec cet article , je vous entraine dans une Amérique profonde , qui cache tant de talents , loin des paillettes .
On va commencer par la musique du groupe The Low Anthem , qui est classé dans la catégorie Folk – indie .
En général, c’est en avril que l’on commence à manger ce que l’on appelle « les laitues d’hiver », c’est à dire les laitues qui arrivent à passer l’hiver en pleine terre sans encombres, sans pousser d’une seule feuille, mais qui se mettent à grossir dès les premiers beaux jours en mars.
Sauf que les beaux jours de mars n’ont pas eu lieu. Alors les salades d’hiver on pris beaucoup de retard et ne donneront sans doute qu’en mai. On mangera donc les premières laitues d’hiver avec près d’un mois de retard sur les dates habituelles (j’en parlerai dans un prochain article car j’ai testé cinq variétés différentes et les résultats sont très inégaux d’une variété à l’autre).
Je ne serai pas très affecté par ce retard car j’avais profité l’automne dernier de la place libre dans le jardin de mes parents pour repiquer des tas de chicorées italiennes et j’avais par ailleurs fait une belle récolte de racines d’endives. Il nous reste suffisamment de verdure jusqu’à la fin avril.
Malgré la pénurie de salades qui aurait dû survenir à cause de la météo, on ne change donc rien à nos habitudes : salade au moins une fois par jour, souvent aux deux repas.