Tout ce que vous avez envie de dire sur les élections régionales, vous pouvez le dire ici dans les commentaires de cet article.
A voir si on est capable d’en discuter sereinement entre nous !
Coup par coup
Réflexions diverses et avariées
Semis de pommes de terre en expérimentation
Bravo à Luc de Belgique qui a trouvé la solution à la petite devinette du précédent article (je m’attendais à ce que ça soit BF15, avec un tel pseudo … !). La photo représentait donc de jeunes plantules de pommes de terre.
Mais rappelez-vous : j’avais déjà publié, dans une autre devinette parue en octobre dernier, une photo du fruit de la pomme de terre. Vous aviez d’ailleurs mis un temps fou à trouver de quoi il s’agissait …
Il semblait évident que j’allais expérimenter la culture de pommes de terre, non pas à partir des tubercules comme on le fait habituellement, mais à partir de semis.
Et pourquoi procéder ainsi ? C’est Tom Wagner lui-même (l’hybrideur américain avec qui j’ai fait un stage à l’automne dernier au château de la Bourdaisière) qui m’a donné ce fruit de pomme de terre. Il pense avoir obtenu la seule variété au monde complétement résistante au mildiou. C’est dire tout l’intérêt qu’elle représente !
Dans un premier temps, j’ai récolté les graines en procédant de la même manière que pour la récolte de graines de tomates.
Ces graines sont été semées le 21 février dernier (il faut s’y prendre tôt car le cycle de culture prend deux à trois mois de plus lorsqu’on commence à partir de graines et non de tubercules). Ces graines ont donné naissance à de petites plantules dont peu ont réchappé à un accident malencontreux (j’ai ouvert la fenêtre sans voir qu’une petite barquette de semis était sur le radiateur … vous imaginez la suite !).
Je vais transférer d’ici une semaine chacune de ces petites plantules dans un godet individuel. Plus tard, je les mettrai dans un godet plus gros. Enfin, au début mai, je repiquerai les plants directement en terre. Mais pas de n’importe quelle manière !
D’après Tom Wagner, il faut procéder ainsi : on creuse une tranchée profonde, on y repique les plants que l’on recouvre entièrement de terre, sauf un petit toupet de feuilles qui dépasse. Toutes les semaines, au fur et à mesure de la croissance de la plante, on bute avec de la terre en laissant chaque fois dépasser un peu de feuilles. En fin de cycle de culture, les tubercules ont poussé dans une épaisseur de 50-60 cm de terre et ce système permet d’avoir une récolte maximale.
Mais cette technique reste pour moi théorique, je vais donc l’expérimenter cette année et vous en reparlerai à l’automne.
Si cette pomme de terre est effectivement résistante au mildiou, j’assurerai la diffusion des graines à l’automne auprès de toute personne intéressée.
Dans les semaines qui viennent, je pourrai sans doute donner un petit plant à quelques personnes intéressées afin que l’expérimentation, pour être plus probante, soit menée aussi dans d’autres jardins. Avis donc aux amateurs !
Le cas « Georges Frèche »
Un sujet sur lequel on risque fort de ne pas être d’accord (ce blog étant souvent trop consensuel …)
Le cas « Georges Frèche », vous en pensez quoi ?
(image extraite de ce site)
Blog en congés
Hop, départ ce soir pour un petit séjour d’une semaine à Texel en Mer du Nord avec Christophe, Roland et Lydie !
Des milliers de photos d’oiseaux en perspective !
Comme il n’est pas certain que je puisse utiliser la souris de l’ordi en rentrant (because une forte tendinite au bras droit), ce blog ne reprendra que le lundi 22 février.
Bilan des pluies
Jour après jour, Dan note le temps qu’il fait. C’est ainsi qu’il relève tous les jours la quantité d’eau tombée et qu’il note précieusement les données de son pluviomètre. Année après année, ces données s’accumulent. Elles m’intéressent bigrement car Dan habite à quelques kilomètres de chez moi et je peux donc considérer que ces données sont sensiblement les mêmes que celles de mon village (encore qu’il doit y avoir sans doute des différences).
Dan vient de me transmettre les données des dix dernières années. Les voici :
1999 : 1479 mm
2000 : 1312 mm
2001 : 1457 mm
2002 : 1352 mm
2003 : 888 mm
2004 : 1161 mm
2005 : 1021 mm
2006 : 1187 mm
2007 : 1281 mm
2008 : 1211 mm
2009 : 982 mm
Il n’a donc pas beaucoup plu l’an passé. Pourtant, combien de fois n’ais-je pas entendu en 2009 des phrases telles que « il pleut tout le temps », « on habite une sale région », « fait chier ce temps » … !
Nouvelle pandémie en vue !
Attention, attention ! Une épidémie de gastro-entérite est annoncée.
La France a commandé 94 millions de rouleaux de papier toilette.
Le surplus éventuel sera utilisé pour confectionner les bulletins de vote ! ! !
L’éloge de la métamorphose
La semaine dernière, dans la rubrique « opinions » du Monde paraissait un très beau texte de Edgar Morin. A 89 ans, notre philosophe-sociologue-chercheur a encore beaucoup de choses à dire. Voici l’intégralité de ce texte (texte assez long, prenez le temps de lire quand vous disposerez d’un peu de temps devant vous) :
« L’éloge de la métamorphose », par Edgar Morin
Quand un système est incapable de traiter ses problèmes vitaux, il se dégrade, se désintègre ou alors il est capable de susciter un meta-système à même de traiter ses problèmes : il se métamorphose. Le système Terre est incapable
La dette publique
Intuitivement, j’ai toujours beaucoup aimé Philippe Seguin. Cela pourrait être dur à avouer pour quelqu’un qui, comme moi, revendique son ancrage à gauche (bien que je ne sois pas très fier de cette appartenance en ce moment). Hé bien non, depuis que j’ai vu, il y a longtemps déjà, un très bon débat sur Maastricht entre François Mitterand et Philippe Seguin, je nourris beaucoup d’admiration pour ce dernier. C’était un débat de haute volée, de part et d’autre. Malheureusement, on ne trouve pas ce débat sur le net, ni sur dailymotion, ni sur youtube. Par contre, nul doute que nous trouvons déjà sur ces deux sites des tas de vidéos sur les éloges posthumes (et papati et papata…) que lui font tout aussi bien ses amis que ses ennemis politiques. Mais cela n’a que peu d’intérêt.
Finalement, je n’ai trouvé que très peu de vidéos sur Philippe Seguin. Et il s’agit surtout d’images récentes qui le montrent s’exprimer, en tant que président de la cour des comptes, sur la dette publique. Vaste sujet, mais ô combien intéressant.
Voici deux de ces vidéos. Dans la première, Seguin s’exprime également sur d’autres sujets d’actualité. Le deuxième document est à voir jusqu’au bout. Assurez-vous que vous avez une heure devant vous car cette deuxième vidéo dure 59′ (la minute manquante, c’est pour la minute de silence en ce jour funèbre). Ce deuxième document est assez technique mais il montre l’ampleur du problème des comptes publics, met fin à certaines idées reçues et esquisse des solutions.
Alors, vous avez envie de parler de la dette publique ou on continue à enfouir, collectivement, la tête dans le sable ?
Blog en congés
Me voici arrivé exactement au 1000ème article de ce blog.
Une petite pause est bien méritée, non ?
Je vous retrouve dès les premières heures de la nouvelle année.
Alors, au 1er janvier donc.
Bien au chaud
Le monde extérieur fait parfois peur. Alors, de temps en temps, à l’instar de ce bébé kangourou, je reste dans mon antre, bien au chaud. Et de là, je regarde le monde d’un air inquiet.
(photographié au parc de Villars-les-Dombes)
L’impossibilité d’une réponse ?
Ah, l’identité nationale ! Sans doute y aurait-il des tas de choses à dire sur la manière dont ce sujet a été abordé. Et d’abord sur les termes employés eux-mêmes.
Mais comment alimenter le débat ? Le gouvernement s’était engagé à consulter large sur ce sujet, comme par exemple le monde enseignant. Mais au final, il semblerait que ce soient les discussions de comptoir que l’on trouve sur le blog de Eric Besson qui servent à mesurer la température du peuple sur ce sujet épineux. Dommage ! Les minarets n’ont
La lune et les marées
En complément à mon précédent article sur l’influence de la lune.
Les corps s’attirent entre eux. L’intensité de cette attraction varie suivant la masse et la distance des corps en présence. C’est un phénomène physique bien connu. On peut visualiser cet effet très facilement lorsqu’on voit à contrejour, dans un rai de lumière, voler une poussière : dès qu’elle passe à proximité immédiate d’un meuble, elle est inexorablement attirée par lui et va se coller contre.
En raison de leur poids et de leur faible distance, seuls la lune et le soleil exercent une attraction significative sur la Terre. On sait mesurer cette attraction. Ainsi, l’action de la lune (très proche de nous) est 2,17 fois plus forte que celle du soleil (qui est beaucoup plus lourd mais tellement plus loin !).
L’attraction de la lune étant donc la plus forte, c’est sa position qui détermine les marées. Le rythme des marées est donc exactement calqué sur le rythme lunaire. Mais alors, pourquoi des grandes marées et des petites marées. L’explication est très simple.
En fait, le soleil, de par sa position, vient diminuer ou augmenter l’attraction exercée par la lune. Ainsi, deux fois par cycle lunaire, à la pleine lune et à la nouvelle lune, le soleil, la lune et la terre sont alignés, les forces d’attraction s’additionnent, ce qui engendre les marées les plus importantes, que l’on appelle « vives eaux ».
Par contre, au premier et au dernier quartier lunaire, les forces d’attraction de la lune et du soleil s’oppposent et les marées sont alors plus faibles et prennent alors le nom de « mortes eaux ».
Lorsque la lune se lève, la marée est au plus bas. Elle va ensuite monter, le temps que la lune monte au méridien (6h12 en moyenne). Après cette marée haute, vient alors le reflux qui va durer le temps que la lune descende et se couche (6h12 également).
Enfin, c’est presque ça, car il y a un retard dû à la propagation de l’onde de marée et à l’inertie de la masse d’eau…
L’influence de la lune
Alors, l’influence de la lune, vous en pensez quoi ?
« Truc de bonne femme » ou réalité palpable ?
Images de Camargue
Coucher de soleil sur l’étang de Vaccarès.
« Précarité énergétique »
Les médias attirent aujourd’hui notre attention sur un phénomène qui augmente année après année, à savoir l’impossibilité d’un bon nombre de nos concitoyens de chauffer leur logement. De 2 à 5 millions de personnes n’y arrivent plus.
Les discours officiels ont banni le terme de « pauvre ». Il faut désormais parler de personne « en situation de précarité énergétique ». La dérive des mots et leur impact dans l’opinion est l’un des grands enjeux aujourd’hui de la communication politique. A nous donc de résister et de continuer à appeler un chat un chat, et un pauvre un pauvre. Car c’est l’ensemble de la pauvreté qui est en augmentation dans notre société, et pas seulement chez les personnes sans emploi.
Le Monde a publié hier un article intitulé « Quand se chauffer devient un luxe ». Quelques réactions, très contrastées, des lecteurs du Monde :
« Dire que certains( et pas forcément les plus riches !) habituent leurs ados à vivre en tee-shirt l’hiver dans des appartement chauffés à 22-24°C…. Chez moi, il fait entre 15 ( la nuit) et 18°C le jour. Je considère que c’est déjà du luxe…. » (Maurice M.)
« Il y a 50 ans ils étaient 10 fois plus nombreux. J’ai véçu toute mon enfance sans autre chauffage qu’une cuisinière à bois dans la cuisine, avec un climat plus rude que le Gers. Cela ne m’a pas empêché d »avoir une excellente santé. » (Henri G.)
« Même en voulant maintenir la température à 15 ou 17 en journée, ça devient tout de même un luxe de se chauffer … surtout lorsque l’on n’a pas les moyens de vivre ailleurs que dans une maison avec chauffage au fuel. Des pulls et des couvertures c’est bien, mais parfois le luxe c’est aussi de simplement maintenir la température… » (Chaud et Froid)
« Et vive la taxe carbone, concoctée par les bobos des villes et qui va nous coûter les yeux de la tête quand on habite les champs ! » (André N.)
« Dans les logements mal isolés de la région parisienne, la température peut tomber à 7, voire 5 degrés certains jours d’hiver. Des tas de personnes isolées vivent comme ça. Elles ne peuvent pas faire entreprendre de travaux par le propriétaire car cela augmenterait le loyer. Mieux vaut dans certains cas se faire le plus discret possible et se couvrir avec plusieurs épaisseurs en attendant que les beaux jours reviennent. » (David S.)
Votre avis ?
Noël, c’est quoi pour vous ?
Les fêtes de Noël approchent à grands pas.
Noël, c’est quoi pour vous ?
blog en congés
Il est temps de soufler un peu.
Je pars m’aérer le neurone aux vents de Camargue.
Je vous retrouve le mardi 3 novembre.
Bonne semaine à tous !
Métamoteurs de recherche
Un article proposé par Thierry.
Un métamoteur de recherche Internet ou métachercheur est un outil logiciel qui propose des informations obtenues en consultant plusieurs moteurs de recherche. Lorsqu’un utilisateur interroge un métamoteur, celui-ci redirige la requête à plusieurs moteurs de recherche, et retourne à l’utilisateur une réponse qui se présente souvent comme
Drôles de courges … !
Belle expo de potirons dimanche dernier à la Maison de la Nature de Brussey (80 variétés différentes).
Mais tout de même, drôles de courges … !
Les courges amoureuses d’abord,
(à trois c’est encore mieux),
… et même des courges Dalton … !