Corrida et chasse à courre, même combat !

Corrida et chasse à courre, même combat !
Je déteste l’une, je hais l’autre.
Je les vomis toutes les deux.
Ce n’est pas trop dans mon habitude de dire ce genre de choses sur le blog mais quand ça déborde ça déborde !
Si la violence de notre société est omniprésente et sans doute très difficile à endiguer, il y a au moins ces deux violences-là qui seraient faciles, avec une simple loi, à éliminer. Alors, pourquoi ne pas enterrer à jamais ces deux hontes ?
Je me dis parfois qu’il y avait infiniment plus d’humanité chez nos ancêtres Cro-Magnon.

Et vous, qu’en pensez-vous  ?

La diversité des piments (2)

Pour toutes les plantes de la famille des solanacées, 2017 restera dans les annales. En effet, la récolte des tomates, piments, poivrons et aubergines fut en tous points exceptionnelle.

Aujourd’hui, dans ma nouvelle rubrique « la diversité des piments » entamée il y a deux mois, je voudrais vous parler de poivrons. Car vous savez sans doute que les poivrons sont des piments. Ce sont en fait des piments que l’on a adoucit au fil des sélections successives, jusqu’à éliminer totalement le principe actif qui donne la force aux piments : la capsaïcine. Et la sélection s’est faite aussi dans une autre direction : obtenir des fruits de plus en plus gros à la chair de plus en plus épaisse.

Les poivrons sont donc de gros piments qui ont été « assagis » d’une certaine manière. Et j’aime à rappeler ce petit texte, très imagé, de Jean-Luc Danneyrolles : « Le poivron, lui, va s’embourgeoiser, prendre du poids, de l’épaisseur, et même du ventre ! Peu à peu, par la volonté des jardiniers, des sélectionneurs, le poivron a perdu le caractère brûlant de ses ancêtres, tous certainement piments. Il est devenu un bon gros légume débonnaire. »

Mais s’il est vrai que l’on ne trouve sur les étals que des poivrons ventrus, de plus en plus gros, il existe aussi bien d’autres poivrons (c’est à dire complètement dépourvus du piquant des piments d’origine), qui ont gardé une certaine finesse et une allure plus racée que ces gros fruits ventripotents omniprésents.


Cet article, qui sera suivi par d’autres, est là pour

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La flore de Rémuzat (1)

Un article proposé par Etincelle

Pour faire patienter, en attendant les vautours de Rémuzat promis par Bernard, un peu de la flore de ce joli coin de la Drôme.

Ceux qui se rendent dans ce petit village de la Drôme profonde qu’est Rémuzat, le font avec la bonne intention de scruter le ciel, évidemment pour observer les vautours.

Dans l’idée de montrer une autre facette de cette localité que Bernard nous fait découvrir en regardant en l’air, je vais ici vous convier à regarder plutôt par terre.

Comme on le voit sur la carte ci-dessous, Rémuzat est cerné de falaises : celles du Plateau de St Laurent au nord-ouest et celles de la Tête du Mouret au sud-est. Pas étonnant que les vautours trouvent leur bonheur ici.

Laissons les vautours et penchons nous sur la flore de l’endroit.

En premier lieu sur celle du Plateau de St Laurent que

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Les oiseaux de l’hiver 2017-2018

A chaque début d’hiver j’écris ce même type d’article destiné à ce que chacun raconte ce qu’il se passe autour de son poste de nourrissage pour oiseaux.
Les hivers se suivent et ne se ressemblent pas.
L’an passé, globalement très peu d’oiseaux à la mangeoire.
Cet hiver commence bien différemment. En quelques jours, l’affluence est telle que je me demande si les 250 kg de tournesol que j’ai achetés pourront suffire.

Bien sûr les trois espèces de mésanges habituelles sont là dès le premier jour : charbonnière …

… bleue et

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EneDIS’FONCTIONNEMENT

Ce blog est en congés et reprendra son cours normal le lundi 6 novembre.
En attendant, un peu d’humour avec cette mésaventure qui est arrivée à Michel (et dont le Canard enchaîné parlera peut-être un de ces jours, je vous la donne en avant-première).

Michel devait un peu plus d’argent à Enedis qu’Enedis ne lui en devait. La différence : un centime !
Un jour Michel a reçu une facture d’un montant d’un centime. Trop drôle ! Il a téléphoné à Enedis pour savoir s’il ne s’agissait pas d’un gag. Pas de gag du tout, à Enedis on n’a pas le sens de l’humour semble-t-il.
Michel croyait qu’à la suite de son appel, l’affaire en resterait là. Mais non, pas du tout, il a reçu il y a une dizaine de jours une lettre de rappel ! Si si ! Voici ce deuxième courrier (les éléments permettant d’identifier le destinataire de la lettre ont évidemment été gommés).
A quand une mise en demeure ?

Sur la route des vautours

Toujours pas de vautours dans cet article qui n’a pour objectif que de vous présenter d’abord la région où s’étend l’une des plus grandes colonies françaises de vautours fauves. Direction donc : les Baronnies, en Drôme Provençale. Remuzat plus exactement

Depuis Nyons, pour accéder à Rémuzat, on suit la vallée formée par

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Intro au monde des vautours

S’il n’y avait eu que des scientifiques pour me transmettre leurs connaissances de la nature, jamais je ne me serais intéressé au monde sauvage. Mais j’ai eu la chance de rencontrer des gens qui étaient des amoureux de la nature, avant d’en être de fins connaisseurs.

La connaissance pure est aride, le monde scientifique emploie un ton distancié et froid qui n’est pas là pour faire des émules (ce n’est pas son rôle d’ailleurs). Par contre, l’amour pour les êtres vivants qu’ont certains est un feu qui se transmet de proche en proche et qui conduit certains d’entre nous (ceux qui avons eu la chance de rencontrer de telles personnes) à vivre quelque chose de fusionnel avec la nature.

Il y a eu Claude-Roland dans ma vie, puis Jean-Yves, Jean-Claude, Jean-Pierre … ils étaient bien plus que des universitaires, ils étaient des « passeurs » qui nous indiquaient un chemin possible. Tout cela s’est passé pour moi à la fin des années 70.

Et si je me suis nourri de ces très belles rencontres, j’ai puisé également beaucoup de choses dans les écrits de très grandes personnes, et notamment de deux grands auteurs suisses. Ces deux auteurs m’ont accompagné toute ma vie.

Si j’ai aimé les textes de Robert Hainard, c’est parce que je sentais, par-delà le connaisseur de terrain qu’il était, l’artiste et l’homme sauvage, l’homme de la forêt primitive, derrière chacun de ses mots.

Si j’ai aimé Paul Géroudet et l’ai autant lu (plusieurs fois chacun de ses livres) c’est parce que je sentais, bien plus que le scientifique qu’il était, le poète derrière chacune de ses phrases.

J’ai souvent fait référence à Paul Géroudet sur ce blog. C’est pourquoi, avant d’écrire quelques articles sur les vautours (suite à une petite escapade en mai dernier dans la Drôme), j’ai eu envie de citer une fois de plus ce grand écrivain. Disons plutôt, pour être honnête, que j’ai eu envie d’écrire un petit préambule sur les milieux naturels dans lesquels vivent les vautours et sur leur rôle dans la nature, que j’ai relu avant cela l’ouvrage de Géroudet consacré aux rapaces et que dans ce livre tout était écrit de manière admirable.

Sur l’habitat commun à toutes les espèces de vautours, voici ce qu’écrivait le grand Paul en 1965 : « Plateaux déserts, croupes dénudées, gorges taillées au vif des montagnes, pierres surchauffées sous la lumière … des ombres immenses glissent lentement sur la terre, de grands oiseaux planent en silence dans un ciel qui semble plus profond … Cette âpreté tragique, ce sauvage romantique d’un Midi presque africain, nous le trouvons encore ça et là, de l’Espagne à la Grèce, dans les contrées les moins peuplées, les plus pauvres, celles surtout dont l’ossature  a été dépouillée par la hache, le feu et la dent du bétail – celles que hantent les vautours. »

Quand au rôle des vautours et la répulsion que nous pouvons avoir vis à vis de ces mangeurs de cadavres, tout est dit dans cette phrase : « Ces rapaces impressionnants sont aussi les plus inoffensifs : ils ne donnent pas la mort, ils la suivent et en effacent les traces ». 

Rendez-vous bientôt pour un premier article sur le vautour fauve.

Emily Loizeau

« Nous sommes tous potentiellement un migrant, un réfugié, qui un jour aura peut-être besoin d’une main tendue. »
(Emily Loizeau, 20 juin 2017)

Cette belle phrase qui est d’actualité et que j’ai lue récemment dans l’Huma m’a remémoré le concert d’Emily Loizeau qui a eu lieu à Vesoul il y a tout juste un an et que j’ai énormément aimé (j’étais allé au concert sans avoir jamais entendu une chanson d’elle, genre de démarche qui m’arrive souvent). Et puis hier soir, j’ai croisé Albert au théâtre et on a parlé du concert de l’an passé. Alors ça m’a donné doublement envie d’écrire ce matin ce petit article pour mieux vous faire connaître cette artiste.

Pour commencer, une petite interview sur un plateau télé :

Et quelques extraits de

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La diversité des piments (1)

Je ne sais pas si j’arriverai au bout de cette nouvelle rubrique car … dix articles sont en préparation !

Je suis un amateur de cuisine pimentée mais, autant le dire tout de suite, ce n’est pas pour cette raison que je cultive autant de variétés. Non, c’est comme pour les haricots, je trouve que le moindre piment (ou le moindre grain de haricot) est une oeuvre d’art en lui-même. Et comme je suis par ailleurs un amoureux de toutes les formes de vie, je suis toujours à la recherche du maximum de diversité.

Place à l’esthétique donc !

Il faut dire que je me suis pris un peu au jeu cette

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Solution aux petites devinettes

Merci à toutes celles et ceux qui ont participé à mes petites devinettes. Toutes les réponses ont été trouvées.

Pour la photo n°1 il s’agissait du plumage d’un goéland argenté immature.

Rouge-gorge bien évidemment pour

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Petites devinettes

Alors, bel été pour vous ?

Pour la reprise du blog quelques petites devinettes très faciles (on va commencer tout en douceur hein !).
A vous de deviner de quoi il s’agit :

photo n°1 :

photo

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Petit intermède estival

Comme annoncé dans l’article précédent, ce blog est en congés et reprendra le lundi 11 septembre.

Mais je ne résiste pas à vous faire ce petit clin d’oeil humoristique, juste pour coller à l’actualité du Tour de France. Car je dois dire que la vidéo que Xavier m’a envoyée ce matin m’a énormément fait rire (on peut rire de tout hein ?).

Et comme un été ne serait pas un

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« A vos plumes ! » (26)

Ce blog se met en congés et reprendra le lundi 11 septembre.

En attendant la rentrée, et pour ce dernier article de la saison, je propose à celles et ceux dont le neurone n’est pas encore endormi par la chaleur étouffante, un nouvel atelier d’écriture dont je rappelle les règles très simples : il s’agit d’écrire un texte à partir de dix mots imposés.

Vous pouvez donner à ce texte la forme et la longueur que vous voulez. Vous pouvez même vous imposer des contraintes supplémentaires : écrire en vers (et contre tout), mettre les mots dans l’ordre, …

Il n’y a rien à gagner … à part un bisou pour les filles qui passeraient pendant l’été à la maison (et encore, c’est plutôt moi qui y gagnerais dans ce cas-là).

Pour choisir ces dix mots (presque) au hasard, j’ai pris le dernier livre que j’ai aimé (« les ruines du ciel » de Christian Bobin, éd. Folio) et j’ai choisi à chaque fois un mot dans la première phrase des pages 11, 21, 31, 41, 51 …

abbesse – endormie – chapitre – marbre – pestilence – vitraux – écoliers – nonchalance – lecture – gamine.

Vous avez tout l’été pour bosser le sujet et continuer les discussions sur les autres articles.

Bon été à tous les fidèles de ce blog !

Petite citation

« Quelque soit la personne que tu regardes, sache qu’elle a déjà plusieurs fois traversé l’enfer »
(« Les ruines du ciel », Christian Bobin, 2011)

Le concombre du Mexique

Drôle de légume que ce petit concombre, appelé aussi « concombre à confire ».

Ce n’est pas une variété obtenue par l’Homme. Il s’agit de l’espèce botanique sauvage Melothria scabra que l’on cultive telle quelle.

Ce concombre a un graphisme étonnant qui lui donne un peu une allure de mini-pastèque.

Il pousse très bien dans

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Je hais les synthèses ! (1)

Je sors de chez le coiffeur. Et comme je n’y vais pas très souvent, je passe du look « cheveux longs » au look « cheveux courts ». Certains proches me disent parfois « les cheveux longs ça te va bien » mais d’autres me disent au contraire « les cheveux courts ça te va bien ». Si je voulais faire la synthèse de ce qu’on me dit de part et d’autre il me faudrait prendre le plus petit dénominateur commun et la conclusion serait inévitablement « les cheveux te vont bien ». Oui, évidemment. Mais ça ne veut rien dire et ça ne fait pas avancer le schmilblick. Car la synthèse c’est le degré zéro de la pensée (et, dans mon exemple, un truc tiré par les cheveux … oui je sais c’est facile).

Le parti socialiste en est là aujourd’hui. Faire la synthèse entre des courants opposés et irréconciliables. Entre ceux qui sont profondément imprégnés de l’esprit front populaire de 1936 (et ses avancées sociales) et ceux qui sont à genoux devant le monde de la finance (et qui pensent qu’être socialiste c’est juste essayer de tempérer – tel un emplâtre sur une jambe de bois – la casse sociale provoqué par le capitalisme) il y a un fossé.

Les socialos dirigeants sont obsédés par la synthèse. Et, tout obsédés qu’ils sont, ils organisent des « zob sessions ». En termes plus neutres : des congrès (dont le fameux « congrès des pines hé » en 1971) . Les zob sessions, vous savez ce que c’est, c’est un truc où on se triture vous savez quoi … le cerveau bien entendu.

Cette synthèse, si chère à Mitterand et à Hollande, (« cet art de la synthèse » dirait même Attali) c’est sans doute ce qui a permis de rassembler les uns et les autres en période électorale, mais ce n’est pas ça qui a permis ensuite de gouverner et de mener un programme clair et cohérent (le seul qui ait été bon en la matière c’est Lionel Jospin, mais c’est un autre sujet dont il faudrait parler un jour, le PS n’ayant même pas, à l’époque, fait son travail d’inventaire).

J’avais dit il y a un an sur ce blog que les primaires allaient être une machine à détruire les partis. On l’a effectivement vu depuis (et vous pouvez êtres assurés qu’il n’y aura plus jamais de primaires), cela a été le cas aussi bien pour le Parti socialiste que pour les Républicains. Mais dans le cas du PS s’ajoute cette foutue synthèse mortifère, qui chaque fois le conduit forcément, lorsqu’il accède au pouvoir, à mener une politique faite de bric et de broc (à l’image de la diversité de ses électeurs), faute d’avoir su trancher entre plusieurs lignes politiques possibles. Et c’est cela qui, aujourd’hui, provoque (ou va provoquer) l’implosion de ce parti.

Je hais les synthèses !

Les éoliennes, qu’en pensez-vous ?

Les éoliennes fleurissent de partout. En circulant en voiture, on se rend compte qu’il y en a maintenant dans la plupart des régions.

Autrefois réclamées à cor et à cri par les milieux de protection de l’environnement, elles suscitent aujourd’hui bien des réserves et cristallisent même les oppositions aussi bien chez les habitants des zones concernées que dans les associations environnementales.

Et vous qu’en pensez-vous ?