L’huîtrier-pie (3)

OISEAUX DE TEXEL (20)
Après les séries 1 et 2, quelques dernières images de l’huîtrier-pie réalisées au printemps dernier sur l’île de Texel en mer du Nord.

A cette période, l’huîtrier niche dans des endroits très inattendus – je me rappelle l’avoir même vu installer son

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La barge à queue noire (1)

OISEAUX DE TEXEL (19)
J’avais déjà parlé de la barge à queue noire et de son attitude peu farouche sur l’île Texel dans un très ancien article qui date de près de cinq ans.

Chaque printemps, les barges à queue noire sont fidèles à leur poste. A Texel, en mer du Nord, il en niche un peu moins de 200 couples, dans des prairies humides gérées de manière peu intensive, à la flore herbacée variée et où le niveau d’eau n’est jamais loin de la surface du sol. La présence de mares et de fossés leur est toujours favorable.

Pendant toute la période de

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Au pays des oies (1)

OISEAUX DE TEXEL (18)

Lorsque je vois passer des oies (ce qui m’arrive très rarement en Franche-Comté), je deviens nostalgique. Je suis alors submergé d’images fortes me venant des bords de la Mer du Nord. Et je n’ai qu’une envie : y retourner le plus vite possible.

Sur l’île Texel, l’hiver est la

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L’huîtrier-pie (1)

OISEAUX DE TEXEL (15)
C’est encore à Texel, petite île hollandaise de la Mer du Nord, que je vous propose de nous rendre aujourd’hui pour cet article consacré à l’un des oiseaux les plus fréquents du bord de mer : l’huîtrier-pie.

Avec une belle population

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Le chevalier gambette (2)

OISEAUX DE TEXEL (14)
Dans mon premier article consacré au chevalier gambette, j’avais parlé de l’habitude de ce chevalier d’utiliser des perchoirs divers pour mieux défendre son territoire en période de reproduction. Lorsque promeneurs et ornithos s’arrêtent le long des routes pour observer les colonies de sternes ou d’avocettes, il est fréquent que le chevalier gambette, qui niche toujours en périphérie de ces colonies, vienne voler à côté des humains intrus pour manifester qu’il y a violation de territoire.

L’occasion pour moi de vous

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Le chevalier gambette (1)

OISEAUX DE TEXEL (13)
Tiens, il y a longtemps que je n’avais pas écrit d’article sur les oiseaux de l’île Texel, située non loin d’Amsterdam, en mer du Nord.

La dernière fois que je me suis rendu sur cette île, c’était en juin dernier. La saison de migration était terminée depuis un bon mois. Les chevaliers étaient passés en mars-avril et avaient rejoint des contrées situées bien plus au nord. Tous ? Non, une espèce de chevalier reste sur l’île toute l’année et s’y reproduit : il s’agit du chevalier gambette.

Ce chevalier niche dans

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Le pigeon ramier

OISEAUX DE TEXEL (12)
Lorsque nous sommes allés cet hiver à Texel (Lydie, Roland, Christophe et moi), il faisait froid. La Mer du Nord n’est pas la Méditerranée … surtout en hiver.

Parmi les oiseaux restés sur

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Le grèbe huppé

OISEAUX DE TEXEL (11)
Il en est de Texel comme d’ailleurs : lorsqu’on va régulièrement dans une région, il est des coins où l’on retourne à chaque fois. Les deux étangs aux iris (c’est le nom que je leur ai donné) font partie de ces endroits texellois qu’on ne manquerait sous aucun prétexte.

Deux petits étangs sont coincés entre

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L’avocette (1)

OISEAUX DE TEXEL (10)
J’aurais des tonnes de choses à dire sur Texel et ses oiseaux. Je reviens de cette île néerlandaise de la mer du Nord avec des tas de belles images dans la tête mais aussi assez attristé par la baisse des effectifs de certaines espèces.  Mais laissons-là pour l’instant (et pour l’instant seulement) cet aspect négatif pour porter notre regard sur ce qui donne encore à cette île un caractère exceptionnel, à savoir des conditions d’observation exceptionnelles des oiseaux.


J’ai sans doute plus d’une trentaine d’articles en perspective sur les oiseaux de cette île. J’en distillerai un certain nombre au fil des mois qui

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L’oeil vif du choucas

OISEAUX DE TEXEL (9)
J’ai toujours aimé les oiseaux de la famille des corvidés. Corbeaux freux, grands corbeaux, pie bavarde, geai des chênes et corneille noire ont une intelligence qui les place à part dans le monde des oiseaux.

Le choucas des tours fait partie de cette grande famille des corvidés.

Cet oiseau a souvent été confondu avec le chocard à bec jaune qui vit en montagne et beaucoup de nos concitoyens sont persuadés qu’il s’agit là d’un oiseau exclusivement montagnard. Mais ce n’est pas à 2000 mètres d’altitude que j’ai rencontré les plus grosses bandes de choucas mais au niveau de la mer. C’était en février dernier sur l’île Texel en mer du Nord. Il suffisait de quelques quignons de pain pour les attirer autour de nous.

Au cours des vingt dernières années, j’ai vu le nombre de choucas de Texel augmenter au fil des années. Chaque soir, des bandes énormes viennent dormir sur les arbres et les édifices des villages de l’île. La journée, ils « rôdent » en petits groupes à la recherche de nourriture.


Le choucas a un oeil vif, coquin, malicieux. Son iris clair, bleuté, lui donne un air particulier que n’ont pas les autres corvidés.

Le bruant des neiges

OISEAUX DE TEXEL (8)
Il y a deux ans, lorsque j’étais allé avec Christophe sur l’île Texel, sur les rivages de la Mer du Nord, nous avions cherché en vain le bruant des neiges. C’est un oiseau que je n’ai jamais eu la chance de rencontrer. Il est vrai qu’il ne vient pas hiverner jusque chez nous et se limite, même pour l’hiver, à des zones situées bien plus au nord.

C’est dans le Slufter, une zone humide due à la rupture ancienne d’une dune lors d’une tempête, que nous avons eu la chance (Christophe, Lydie, Roland et moi), de tomber sur une bande de plusieurs dizaines de bruants des neiges.

Ils se nourrissaient au sol pendant quelques minutes puis s’envolaient tous en groupe avant de revenir se poser non loin de l’endroit d’où ils avaient décollé. J’ai réalisé une vingtaine de photos mais une seule d’entre elles n’est pas floue.

Voici trois détails de cette photo qui montrent différentes postions au vol ainsi que la diversité des plumages.

Le bruant des neiges est un habitant de la toundra arctique. Il se reproduit dans des lieux à végétation rase, parsemés de pierres et d’amas rocheux.  Il habite les zones nord de la Scandinavie, de la Russie et de la Sibérie.

En lisant le livre que Paul Géroudet a consacré aux passereaux, je m’aperçois que ce grand ornithologue aujourd’hui disparu dit ne jamais avoir eu la chance de rencontrer cet oiseau.

Beaucoup de chance donc pour nous, une espèce nouvelle pour moi, autant de raisons donc d’aller fêter l’évènement en buvant une bière à la « taverne des douze poutres » à Den Burg.  Ce que nous avons évidemment fait. Une bière, puis deux, puis du vin rouge, puis quelques liqueurs … Enfin, je ne suis pas très sûr que Lydie se souvienne de tout ça ! :biggrin:

Mon premier album photo sur Picasa

OISEAUX DE TEXEL (7)
Ce blog repart après une quinzaine de jours d’interruption dont une semaine passée sur l’île Texel en mer du Nord.

L’une de mes insatisfactions sur ce blog est de devoir réduire les images que je mets en ligne à une toute petite dimension (chaque photo est réduite de 100 fois son poids) et de ne pouvoir en afficher à chaque fois que quelques-unes. Roland m’ayant expliqué comment créer des albums photos sur Picasa, j’ai pensé que cela pouvait être une bonne solution pour remédier à tout cela. Bien sûr, même avec picasa, je devrai encore réduire la taille des photos de départ (de 20 à 50 fois, elles passent ainsi de 10 Mo à 200/500 ko) et le résultat n’est pas encore celui que j’espérais. Mais bon, faut faire avec … !

La première série que je vous propose est consacrée aux foulques macroules de l’île Texel. Série qui permet d’apprécier, sur certaines images, la force du vent des îles du nord qui détrousse par derrière les jolies robes noires de nos amies les foulques.

Il suffit de cliquer ici pour accéder à la série de 50 images que l’on pourra avantageusement regarder en mode diaporama.


D’autres séries d’images vous seront proposées au fil des mois qui viennent.

Sur le bateau qui revient de Texel

OISEAUX DE TEXEL (6)
Je suis constamment tiraillé entre l’envie de renouveler complètement mon matériel photo en passant définitivement au numérique et l’envie d’approfondir la vidéo que j’ai découvert l’an passé. Une seule certitude : je ne mènerai pas les deux choses de front, la photographie et le film sont deux pratiques qui n’ont rien à voir l’une avec l’autre et qui relèvent de deux approches radicalement opposées.

J’avais décidé que je ne toucherais pas à mon appareil photo lors de mon dernier séjour à Texel et que j’en profiterais pour me décider définitivement : photo ou film ? Je suis revenu de la Mer du Nord encore plus indécis qu’avant …

Par contre, Joëlle en a profité pour faire plein de photos à l’aide de son petit compact. Voici donc quelques images faites par ma nouvelle photographe préférée sur le bateau du retour.

Retour de Texel

OISEAUX DE TEXEL (5)
Déjà cinq jours que Gaby, Guy, Christophe et moi sommes revenus de Texel en mer du Nord. C’était mon quinzième ou seizième voyage sur cette île. Une fois de plus, j’en reviens la tête pleine d’images. Enchanté par des tas de choses. Je dois dire que j’aime tout sur cette île : le vent sur le visage, les ambiances de lumières, la chaleur des bars, le calme des habitants, les maisons venant tout droit d’un conte de fées (je m’attends toujours à en voir sortir Blanche-Neige et ses sept nains), le regard paisible des moutons et même le cri des mouettes que d’autres trouveraient insupportables. Et il y a évidemment les oiseaux qui sont partout, en toutes saisons.

 

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L’observation des oiseaux hivernants était le but de ce court voyage.

 

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Je n’avais pas amené d’appareil photo mais Christophe, qui est l’auteur de toutes les photos de cet article, est un adepte de la digiscopie (technique qui consiste à photographier, à l’aide d’un adaptateur, ce que l’on voit dans la longue-vue).

 

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Parmi les images fortes de ce séjour, je citerai l’observation de l’oie naine sur le continent juste avant notre arrivée à Texel (une espèce menacée au niveau de la planète), les vols de milliers d’oies rieuses, oies cendrées et canards siffleurs, la quinzaine de bécasseau violets observés à quelques mètres, le faucon pélerin capturant en plein vol un oiseau (probablement un pluvier doré) et le renouveau du plumage des eiders à duvet (un canard plutôt moche, et même très moche, mais qui se pare d’un plumage magnifique en fin d’hiver).

 

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Tiens au fait, quelqu’un pourrait dire quel est le petit oiseau qui se cache derrière ce bécasseau violet (tout le monde a le droit de jouer … sauf Anne qui est une autre habituée de Texel) ?

 

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Faucon pélerin à Texel

OISEAUX DE TEXEL (4)
Ma plus belle observation de mon dernier séjour à Texel restera incontestablement celle d’un faucon pélerin.

Nous étions quatre à discuter dans la voiture qui nous menait à Den Burg, « capitale » de l’île. A un moment donné, Joëlle nous a fait remarquer que nous venions de dépasser des promeneurs attroupés au bord de la route et que ceux-ci regardaient un oiseau. Nous avions effectivement vu un oiseau dans un pré mais, étant pris par la discussion, n’y avions pas vraiment fait attention. Et puis, à Texel, les oiseaux sont partout (enfin, un peu moins que d’habitude, nous a-t-il semblé). Au rond-point suivant, nous avons fait demi-tour et avons reconnu l’oiseau avant même de nous arrêter près de l’attroupement : un faucon pélerin venait de capturer une mouette à une vingtaine de mètres seulement de la route. Les promeneurs à vélo avaient eu la chance inouïe de voir la capture en direct.

Pendant un quart d’heure, nous avons observé la scène avec la longue vue Leica apotelevid 77 (la meilleure des longues-vues … avec la Zwarovski ATS80HD, j’ai juste rajouté le nom de Zwarovski pour ne pas que Mag nous fasse une crise !). Nous pouvions voir le moindre détail du plumage du faucon (et ce qu’il restait de la mouette), c’était extraordinaire, le pélerin tenait à lui seul tout le champ de la longue-vue. Les vélos passaient près de nous (aux Pays-Bas, il y a parfois des flots ininterrompus de cyclistes) et les promeneurs s’arrêtaient volontiers pour observer la scène avec notre optique. Je suis vite reparti dans le bungalow chercher mon camescope mais quand j’ai rejoint mes collègues, le pélerin avait disparu !

Je ne suis pas certain que l’on puisse voir ce genre de scène ailleurs qu’à Texel, la distance de fuite des oiseaux y étant parfois extrêmement réduite, peut-être quatre ou cinq fois inférieure à ce qu’elle est en France pour certaines espèces.

A propos de Texel, j’ai découvert le nouveau service maps proposé par Google et je suis allé me balader sur la carte de Texel : impressionnant ! Si vous voulez savoir à quoi ressemble cette île, allez sur Google, tapez Texel puis cliquer en haut dans maps. Le plan de Texel s’affiche. En cliquant en haut à droite sur satellite, l’image satellite de l’île apparaît et vous pouvez zoomer avec le bouton de la souris. Il y a beaucoup de détails et l’on peut s’amuser à compter les moutons de l’île (je suis même sûr que Anne est capable, en cherchant bien, de nous trouver un banc de phoques vautrés sur un banc de sable). Si vous cliquez sur mixte, le nom des villages et des rues s’affiche.

Petit inconvénient de ce nouveau service : la visualisation de l’image satellite de Texel me redonne déjà une envie terrible d’y retourner et il va falloir que j’attende ! J’envie Mag qui y retourne bientôt !

Retour de Texel

OISEAUX DE TEXEL (3)
Je « reprends du service » après une dizaine de jours d’absence, because un petit séjour en mer du nord.

L’île Texel est connue des amoureux des oiseaux. Ne dit-on pas que c’est la seule île où les faucons font du vélo et où les cormorans font du stop le long des routes ?

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Je reviens de Texel, la tête une fois de plus chargée de belles images (117 espèces d’oiseaux observées, voir la liste dans le premier commentaire de cet article). J’aime ces régions où les oiseaux n’ont pas peur de l’Homme et où les busards saint-martin viennent parfois dire un petit bonjour de près aux promeneurs.

 

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Pour le grand public, l’oiseau le plus représentatif de Texel est sans aucun doute la spatule blanche qui trouve sur cette île l’une de ses rares zones de nidification d’Europe occidentale. Mais je dois dire que pour moi, le hibou des marais est l’espèce qui symbolise le plus Texel. A cette époque de l’année, ce rapace est presque aussi actif le jour que la nuit. Dès la fin d’après-midi, on peut suivre ses activités dans les belles dunes de Cocksdorp. Il rase le terrain d’un vol louvoyant (un peu à la manière d’un busard) et chasse les campagnols qu’il ramène régulièrement au nid. Les observations peuvent durer des heures d’affilée.

 

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L’observation du hibou des marais est celle qui me procure le plus de plaisir. Toutes les conditions sont réunies pour faire de ces moments-là des « moments d’exception » : cadre magnifique, lumière saturée de fin d’après-midi, très bel oiseau à observer, herbe tendre, farniente, présence des amis … et même l’inévitable petite bouteille de Pontarlier, histoire d’assumer notre nationalité et de ne pas trop nous laisser dénaturer par les bières du Nord. D’ailleurs, je dois dire que je n’imagine pas trop l’ornithologie dans d’autres conditions !

 

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(Re)partir en migration

OISEAUX DE TEXEL (2)
Toutes les bonnes choses ont une fin. Me voilà donc revenu d’un petit séjour d’une semaine au bord de la mer du Nord. J’en reviens une fois de plus avec les yeux pleins de milliers d’images d’oiseaux.

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Les huîtriers-pies et les phoques sont toujours au rendez-vous mais je retiendrai particulièrement de ce séjour le balbuzard s’envolant avec un poisson entre les serres, le vol des milliers de bécasseaux variables, l’apparition magique du bécasseau violet, le rassemblement d’un millier de courlis serrés les uns contre les autres et la démarche rapide des bécasseaux cocorlis évoluant au milieu de maubèches rondouillards (sans compter évidemment la skuumkoppe, bière de Texel, bue avec les amis).

J’aime ces périodes de migrations qui poussent les oiseaux à rechercher des cieux meilleurs à l’approche de temps austères.

J’apprécie beaucoup le fait d’être complétement déconnecté de l’actualité, le temps des vacances. Ce matin, un survol rapide de l’actualité de la semaine me donne les principaux événements de la semaine : l’annonce que 2005 a été l’année la plus chaude depuis 12 000 ans, la gauche française qui poursuit son avancée inexorable sur le chemin de la gauche la plus bête du monde, les pauvres qui deviennent encore un peu plus pauvres et les riches un peu plus riches, le projet de budget 2007 qui prévoit la suppression de 8 700 postes d’enseignants, Georges Bush qui est toujours vivant, …

La plongée dans les infos au retour des vacances me fait toujours le même effet et l’envie de repartir me reprend déjà. Ah, si je pouvais, moi aussi, fuir et partir en migration chaque fois que le climat de l’actualité ne me convient pas !

Des oiseaux peu farouches

OISEAUX DE TEXEL (1)
J’ai toujours éprouvé beaucoup de plaisir à observer les oiseaux de très près. C’est même presque un peu maladif chez moi, il faut que je réduise au maximum la distance entre l’animal et moi. C’est pourquoi j’aime aller plus au nord où les oiseaux sont beaucoup moins farouches que chez nous.

L’île de Texel aux Pays-Bas, dans la mer du Nord, est un vrai paradis pour les oiseaux. Ceux-ci ont pris l’habitude de vivre en bonne harmonie avec l’espèce humaine, les habitants ayant interdit la chasse sur leur île. La pratique du tourisme aidant, les oiseaux se sont de plus en plus familiarisés avec l’homme et j’ai pu remarqué la semaine dernière (ce devait être mon douzième séjour à Texel) que ce comportement s’est encore accentué au cours des dernières années.

Il y a bien évidemment les goélands qui sont omniprésents et qui, depuis longtemps, n’hésitent pas à venir chercher leur nourriture très près de l’homme (voir à ce propos, la petite série d’images que j’ai consacrée à ces oiseaux familiers).

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Lorsqu’on se balade à pied ou à vélo (ce sont les deux moyens de locomotion les plus utilisés sur l’île), des oiseaux passent souvent très près de votre tête. Ainsi ce vanneau huppé nullement effarouché par le passage de personnes accompagnées de leur chien.

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Lors de ce dernier séjour, j’ai été particulièrement impressionné par une barge à queue noire qui avait souvent plusieurs photographes autour d’elle et qui défendait son territoire et ses deux jeunes poussins en émettant des cris plaintifs à l’encontre des intrus.

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Non, non, il ne s’agit pas d’un empaillé (je parle de l’oiseau … naturellement !)

(photo qui m’a été prêtée par Magalie)

C’est lors d’une petite balade en mer que j’ai pu remarquer un comportement nouveau que je n’avais jamais observé lors des mes autres excursions sur ce même bateau : d’abord un moineau qui est venu se poser sur le beau bonnet rouge de Magalie (scène que je n’ai pas eu le temps de photographier, tant pis pour ceux qui voulaient connaître Magalie !) puis un grand nombre d’étourneaux qui sont venus manger des crevettes sur le bateau dès son retour au port. Les étourneaux étaient partout : au fond des poubelles, dans les machines, sur les étalages, entre les pieds des gens, sous les yeux de Joëlle …

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A quand de telles observations en France ?