« Feelings » de Nina Simone

Une seule vidéo pour ce petit week-end musical. Une vidéo de 10 mn, enregistrée lors du concert de Nina Simone en 1976.

Stéphane, lors d’une soirée avec des copains chez lui il y a quelques jours, a montré cette vidéo en cours de soirée (après semble t-il pas mal d’apéro framboise au programme). Marie pleurait d’émotion tellement c’était beau.
Et les musiques qui tirent des larmes sont si rares ! (bon, peut-être que l’apéro framboises y est pour quelque chose).

La nuit du grand paon

Un article proposé par Fifitoucourt
Commencé en 2011, « La nuit du grand paon » est (peut-être) en voie d’achèvement. Au passage, j’aurai découvert quelques aspects peu connus de cette espèce aux mœurs   plutôt discrètes.
Voici quelques unes des observations qui m’ont parues les plus remarquables.
Présentons l’animal :
Nom scientifique: saturnia pyri
Envergure de 12 à 15 cm.   L’insecte n’usurpe donc pas son titre de plus grand papillon d’Europe.
Le nom de paon de nuit vient des motifs qui ornent ses ailes et curieusement semblables aux yeux que l’on peut observer sur les plumes de l’oiseau  d’Héra.

01-GP-mâle

Le nom latin laisse supposer que

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Récoltes d’automne (3)

Il y a eu ça et là quelques gelées matinales vendredi dernier dans la vallée de l’Ognon, mais pas dans mon village. Ce qui fait que mes légumes continuent de pousser alors qu’on est aux portes de l’hiver.

Bien sûr, qu’il y ait encore en terre des carottes, des panais, des betteraves rouges, des céleris-raves, des scaroles, des bettes, du persil tubéreux, … c’est tout à fait normal à cette saison (et tous ces légumes-là poussent dans le jardin au milieu d’une véritable jungle car je n’ai pas travaillé la terre ou désherbé depuis juillet).
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Mais d’autres légumes qui

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Plaisirs du jazz à bas prix (1)

J’ai régulièrement parlé sur ce blog (souvent juste avant les fêtes de Noël) de coffrets de disques à bas prix (en général moins de 3 € par CD). La plupart du temps il s’agissait de musique classique (notamment musique baroque et musique ancienne).
Mais les bonnes affaires existent aussi dans le monde du jazz. Moi qui suis passionné par le jazz des années 50 (sans doute parce que ça donne bien plus la pêche que le jazz d’aujourd’hui), je découvre aujourd’hui des tas de musiciens extraordinaires de cette époque grâce à la réédition sous format économique de nombreux disques. Ces rééditions sont facilitées évidemment par le fait que ces musiques sont tombées dans le domaine public et sont exemptes de droits d’auteur.

La collection Real Gone Jazz est pour moi, depuis quelques années, source de grandes découvertes. Le principe de cette collection est très simple : sachant qu’à l’époque les disques vinyles faisaient moins de 40 mn, on peut en mettre deux par CD. Real Gone jazz propose donc des coffrets de 4 CD qui regroupent 8 disques (parfois 7). Le prix est en général très bas : entre 7 € et 12 €. A noter que tous les coffrets ne sont pas diffusés en France et que certains ne sont disponibles chez nous qu’en import avec un prix multiplié par deux, de l’ordre de 24 €. Mais je ne parlerai sur ce blog que des disques à moins de 12 € le coffret.

Globalement, le son des disques est très bon. Seul inconvénient, on ne trouve sur la pochette que le strict minimum, à savoir le titre des disques et des morceaux, l’année d’enregistrement et quand même le plus important : le nom des musiciens. On peut pour un tel prix se satisfaire de cela. Ces disques ne semblent pas se trouver en magasin, alors je suis désolé si je ne peux vous donner que les références amazon.

Parmi les coffrets que j’ai achetés au cours des dernières années (une cinquantaine), seuls quelques artistes m’ont déçu. Evidemment, je ne parlerai que des musiciens que j’ai adorés (pour avoir accès à la présentation des coffrets, il suffit de cliquer sur le nom de chaque artiste). 5 coffrets aujourd’hui à l’honneur :

Lee Morgan tout d’abord. Considéré comme un très grand trompettiste, ce musicien verra sa carrière brutalement interrompue à l’âge de 33 ans (il fut refroidi d’une balle par son ex-femme). Il aura eu le temps d’enregistrer avant sa mort plusieurs dizaines d’albums (27 en tant que leader, 34 en tant que sideman de John Coltrane, Wayne Shorter, Art Blakey …). Je vous propose à chaque fois une vidéo afin que vous vous fassiez une idée sur l’artiste.

Gigi Gryce. Ce saxophoniste fut aussi

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L’Echo de la Boucle

Besançon est construite à l’intérieur d’une boucle du Doubs. C’est ainsi que lorsqu’on parle du centre ville, on dit volontiers « dans la boucle ».

bouclebesanconOn ne sera donc pas surpris de voir un journal internet local se dénommer « l’écho de la Boucle ».

Sauf que cet Echo de la Boucle n’est pas un journal normal. C’est … notre Gorafi local !

Je sais que plusieurs d’entre vous ont du mal avec l’humour du Gorafi qui ne publie que des informations fausses et qui prend tout à la dérision.  Moi J’adore !

Evidemment, c’est surtout pour nous autres Franc-comtois que l’écho de la boucle présente de l’intérêt (encore que … !).

On y parle des différents secteurs géographiques de Besançon comme par exemple le parking Chamars ou la rivière Doubs.
Les différentes activités ayant lieu à Besançon sont évoquées comme par exemple les ateliers périscolaires.
Comme dans tout journal qui se respecte il y a évidemment une rubrique sport avec même un sport d’un genre nouveau et bien entendu les habituels matches de foot (dans lesquels s’illustrent nos hommes politiques locaux).
Il y a aussi de drôles de faits divers.
On y parle bien sûr, parfois de manière très grivoise, de produits locaux comme la célèbre saucisse de Morteau ou la cancoillotte.
Le reste de la Franche-Comté n’est évidemment pas oublié : on y apprend par exemple que le département du Doubs va se livrer à une expérimentation étonnante et que dans la ville de Gray on trouve de tout sur le Bon Coin !
A noter qu’il y a souvent un lien avec la politique nationale, par exemple avec la fusion des Régions (avec une petite surprise pour Yves) et avec l’Assemblée Nationale.

Si avec ça, vous n’êtes pas conquis …

Blog en congés

Le rythme de parution de mes articles se ralentit. J’ai pris l’habitude de faire régulièrement des pauses, notamment pendant les périodes correspondant aux dates de vacances scolaires de Franche-Comté. C’est un rythme qui me convient bien (et qui semble également vous convenir).
Le nouvel article paraîtra donc le lundi 3 novembre.
Et comme il n’y a eu que peu d’articles musicaux depuis la rentrée de septembre (mis à part celui sur Leonard Cohen), autant se quitter en musique ! Je vous propose ainsi deux vidéos consacrées à l’univers poétique de Félix Leclerc. La première est enregistrée en 1974 sur Radio-Canada par l’artiste lui-même. Elle n’est pas de très bonne qualité d’images mais c’est un très beau témoignage.

La deuxième nous montre deux interprétations très émouvantes des chansons de Félix Leclerc par Catherine Major (une belle découverte pour moi !).

Bonne écoute !

Plus du tout d’impôt ?

Les Dépités ont supprimé ce matin la 1ère tranche d’impôt.
Si on prend cette nouvelle à la lettre, ça veut dire que dans la seconde même où le texte a été voté, la 2ème tranche est devenue 1ère tranche et qu’elle a donc été à son tour instantanément supprimée par la loi, laissant ainsi la troisième tranche, devenue fièrement 2ème tranche entre temps, prendre la première place pour disparaître à son tour, et ainsi de suite …
Chic alors, on ne va plus payer d’impôt !!!!!  :whistle:

La cyclanthère

Oui, je le reconnais, la devinette botanique que je vous ai proposée dans mon dernier article n’était pas du genre facile, d’autant que je n’avais mis qu’une image – très peu significative – d’une feuille et d’une petite fleur. Mais notre ami Yves, ayant toujours autant de perspicacité (et sans doute aussi un peu l’entêtement des Bretons :whistle:   :wink: ), a fini par trouver la solution ! Il s’agit donc de la cyclanthère pédiaire (cyclanthera pedata) que l’on appelle aussi « concombre des Andes » (il est utile de préciser « pédiaire » car il existe une quarantaine d’espèces de cyclanthères, la plupart ne se cultivant d’ailleurs pas).

Evidemment, si je vous avais proposé une photo du fruit, vous auriez eu plus de facilité pour l’identifier. Mais Dupdup a des côtés sadiques et il aime faire mariner ses lecteurs dans leur jus ! :devil:

IMGP6572La cyclanthère est une plante que j’ai

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Optimisme et pessimisme, kif kif bourricot !

Le militant, qu’il soit associatif, politique ou simplement franc-tireur dans son coin, se bat. Pour ses idées. Pour une certaine idée du futur. C’est lui qui fait avancer le monde. Quand on regarde l’histoire de l’humanité, on s’aperçoit que tout ce qui a été acquis s’est fait à force de combats et que rien n’est arrivé à coups de baguette magique.

Et il y a ceux qui ne bougent jamais. C’est ce que l’on appelle la « majorité silencieuse » – la majorité tout court dirais je même – celle qui profite du travail des générations qui l’ont précédée et qui ne contribue en rien à changer le futur.

Et sans doute qu’il y a, même parmi les gens très actifs, de plus en plus de gens désabusés qui, en ces temps difficiles et incertains, peuvent avoir tendance à baisser les bras en se disant « à quoi bon ! » et à rentrer dans le triste rang de cette majorité silencieuse. J’ai parfois aussi l’envie de prendre de la distance, de me libérer de mes engagements, et de m’extraire au maximum de ce monde de fous.

Mais, sur ce sujet qui me travaille beaucoup, je suis tombé la semaine dernière sur un petit passage qui m’a fortement interpellé (c’est un extrait d’un article de Jean-Luc Mélenchon, mais ce n’est pas un texte partisan car il aurait pu aussi bien être écrit par un autre militant engagé, qu’il soit PS, UMP, ou militant d’une association d’éducation populaire) :

« Vous connaissez l’adage ? Pessimistes et optimistes sont les deux faces d’une même capitulation. L’optimiste pense que tout va s’arranger, le pessimiste dit que tout est foutu. Les deux s’en remettent au temps pour régler les problèmes. Les deux ne se reconnaissent aucun rôle dans la fabrication du futur. »

Beau sujet de discussion sur le blogadupdup, non ?

Les âneries de Pierre Louki (7)

Pierre Louki avait comme habitude d’émailler son tour de chant de tas de petites histoires qu’il racontait sur scène entre chacune de ses chansons. En voici une qui devrait ravir les jardiniers que nous sommes (et pour commencer la semaine, un peu d’humour ne fait pas de mal !).

Un poireau oublié dans le fond d’un jardin
S’ennuyait à pousser en vain
Tous les pareils à lui – la dernière récolte –
Par le maraîcher mis en bottes,
Etaient partis tels des héros
A un festival de poireaux,
Parc des expositions, Paris.
Lui seul était resté, moqué par les souris
Qui le mordillaient pour rire, les salopes !
Il devait supporter le supplice non stop,
Ne pouvant se défendre, car ne pouvant bouger
Mais au fond de lui-même, rêvait de se venger …

Passe un chat, queue en l’air, regard indifférent,
Il n’est pas du quartier, sans doute un chat-errant.
Qu’importe, le poireau réalise soudain
Que c’est peut-être là l’envoyé du destin.
– Approche, lui dit-il. Approche, je t’en prie.
Sais tu que niche ici un peuple de souris ?
Tu peux, si tu m’en crois, t’en fourrer plein la panse.
Elles viennent chaque soir, sous peu de temps je pense
Elles seront là, tu n’auras qu’à croquer.
Si c’est pas du tout cuit, ça n’est pas compliqué.

Le chat était un chat grande gueule et dent dure.
Cà n’a pas fait un pli, ce fut net, sans bavure,
Du poireau il ne resta rien.
C’était un chat végétarien.

Le brame du cerf (3)

Michel et moi avions décidé d’aller repérer un endroit favorable pour photographier les cerfs. Nous n’avions pas prévu de faire de photos ce jour-là. Michel avait quand même pris son appareil photo, au cas où …, et moi j’étais juste parti avec un sécateur à la main et de la ficelle dans la poche.
Arrivés sur le site, dans une petite forêt de Haute-Saône, nous avons entendu un cerf bramer alors que nous étions en plein après-midi (c’était mardi et il était à peu près 15 heures).
Nous avons tendu deux ficelles dans un petit bouquets d’arbres. Il s’agit là d’une méthode assez pratique : ainsi, le jour où nous déciderons de venir faire de l’affût, il suffira de suspendre quelques filets de camouflage sur les ficelles et de les tenir avec des pinces, opération qui ne prendra que deux ou trois minutes. Et cette méthode a l’avantage de ne laisser aucun affût visible dans la nature, juste deux ficelles que personne ne remarquera.
Evidemment, comme bien souvent lorsque je ne prends pas l’appareil photo, il se passe quand même quelque chose. A un moment donné, on a vu un mouvement à travers les arbres. Un cerf s’est approché de nous, a frotté longuement ses bois contre un tronc d’arbre. Il n’était que partiellement visible, il y avait quelques arbres qui gênaient l’observation. Michel a fait quelques photos et un bout de film.
Et puis le cerf s’est avancé à découvert. Voici l’une des photos faites par Michel, sans recadrage.

P9230057Demain, ce sera du sérieux : nous serons tous les deux dans l’affût … et j’aurai mon appareil photo !

Les renouées asiatiques

Un article proposé par Albert
LES « INVASIONS BARBARES » (2)
En novembre 2012, je transmettais à Bernard un article sur les Asters américains (voir cet article), considérés comme des plantes envahissantes. Cette note s’annonçait comme la première d’une série consacrée à ce sujet des « plantes invasives », c’est-à-dire des plantes étrangères à la flore de nos régions mais qui furent rapportées avec plus ou moins de bonheur et qui s’installent dans nos paysages ; ces installations se font de manière intempestive et aux dépens du cortège floristique autochtone. De nombreuses discussions plus ou moins philosophiques entretiennent la controverse sur la nécessité d’éradiquer ces plantes venues de loin et les points de vue sur le sujet sont tout aussi variés. Le présent article vise à présenter les Renouées asiatiques que chacun a pu observer un jour ou l’autre tant leur présence s’impose chaque jour un peu plus.

Ces grandes Renouées sont classées dans la famille des Polygonacées ; cette famille est bien représentée dans notre flore européenne notamment par les Oseilles (genre Rumex), mais également par d’autres Renouées de plus petite taille (genre Polygonum). Les jardiniers connaissent 2 plantes alimentaires de cette famille : la rhubarbe (Rheum rhabarbarum) appréciée pour les pétioles des feuilles ; et le sarrasin ou blé noir (Fagopyrum esculentum) dont on fait des galettes. Ces 2 dernières sont originaires d’Asie centrale.

Le titre de cette note est au pluriel parce qu’il existe 2 espèces de Renouées asiatiques : la Renouée du Japon (Fallopia japonica, Reynouria japonica ou Polygonum cuspidatum) et celle des Sakhaline (Fallopia sachalinensis ou Reynoutria scachalinensis). Ces 2 plantes se ressemblent et il faut observer des détails pour les distinguer. L’examen des feuilles permet de les différencier : la première (feuille de gauche sur la photo ci-dessous) montre une bordure inférieure du limbe presque rectiligne et perpendiculaire au pétiole, alors que la seconde présente une bordure inférieure du limbe incisée profondément en cœur (feuille à droite de l’image). Une ligne et une flèche rouge indiquent ces critères.

Compararatif FEUILLES de Renouées

D’autres caractères distinctifs sont à

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Petits gâteaux de Noël alsaciens

Ceci n’est pas un article de saison, mais qu’importe ! Et ce n’est pas non plus le type d’articles habituels (je ne crois pas qu’on ait souvent parlé de cuisine ici).

Dupdup possède quelques talents cachés (si, si !). Parmi les choses qu’il aime faire, il y a la fabrication de sablés.
C’est une activité assez récente car jusqu’à présent j’étais en général bien plus « salé » que « sucré ». Au fil des années qui passent, je prends goût à la cuisine (il faut bien qu’il y ait quand même une ou deux choses qui s’améliorent en vieillissant !). Et c’est vrai que la cuisine est une activité sympa, qui n’occupe pas trop l’esprit (même si ça prend du temps) et qui permet par exemple d’écouter attentivement de la musique en même temps. Alors une petite Suite Française de Bach en même temps que l’on manie le rouleau à pâtisserie, c’est pas mal du tout et en plus ça rythme le travail du cuisinier … ! Et je dois dire que j’ai un peu plus de temps cette année pour cuisiner.

En décembre dernier, le dernier week-end avant Noël, Joëlle et moi sommes allés à un petit stage de fabrication de gâteaux de Noël alsaciens. Il était organisé par nos amis Laure et Vincent et se déroulait dans un bel environnement dans la montagne vosgienne, côté Alsace.
1Nous n’étions pas nombreux à ce stage, il y avait

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