Couleuvre à domicile (2)

Elle est pas belle cette figure géométrique faite par le corps de la couleuvre ?

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Je ne l’avais pas vue, je suis passé à côté lorsque je suis monté dans la maison en passant par le sous-sol. Dix secondes plus tard, elle fuyait devant les pas de Joëlle qui arrivait derrière moi. Sa taille était petite et la frayeur de Joëlle n’a pas été bien grande.

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Je l’ai poussée afin qu’elle puisse entrer dans un seau (la couleuvre, pas Joëlle !) et l’ai aussitôt relâchée à l’extérieur (la couleuvre, Joëlle je l’ai gardée pour moi !). Avec toutes les « mauvaises herbes » qu’il y a autour de la maison, elle va pouvoir reprendre sa vie tranquillement.

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Petite scène de la vie courante donc. Mais au fait, vous savez de quelle espèce de couleuvre il s’agit ?

Dans un mois sur ce blog : « Chemin faisant … »

Poursuite de notre lecture mensuelle proposée par l’un des lecteurs de ce blog.
Le mois prochain, le mardi  20 octobre exactement, nous discuterons d’un livre qui nous est proposé cette fois-ci par Albert. Il s’agit de “Chemin faisant : mille kilomètres à travers la France” de Jacques Lacarrière. Voici les renseignements que nous en donne Albert :

1977 pour l’édition originale Librairie Arthème Fayard.
1992 aux Éditions Payot, collection Voyageurs.
Il existe une version additionnée de la « Mémoire des routes » du même auteur, en vente sur PriceMinister.com /livres (occasion ou neuf) ou amazon.fr.

« Rien ne me paraît plus nécessaire aujourd’hui que de découvrir ou redécouvrir nos paysages et nos villages, en prenant le temps de le faire. […] Cheminer, musarder, s’arrêter où l’on veut, écouter, attendre, observer. Alors, chaque jour est différent du précédent comme l’est chaque visage, chaque chemin. […]  Car marcher, c’est rencontrer chaque jour des inconnus, réapprendre une autre façon  de se sentir parmi les autres. […]»

Voici 3 extraits de la 4ème de couverture de la réédition de 1992, pour susciter la lecture de ce livre des chemins…

Les oiseaux du Finistère (4)

Impossible de parler de la Bretagne où nous étions cet été sans parler des goélands car ils sont partout en bord de la côte  (cela dit, ils m’ont semblé moins nombreux qu’il y a vingt ans, n’est-ce qu’une impression ?). Difficile de pique-niquer en bord de mer sans avoir aussitôt l’arrivée de goélands argentés … pour le plus grand plaisir de Joëlle !

Joelleetgoeland
L’oeil vif et le bec coloré donnent à cet oiseau un look que j’aime beaucoup.

gros-plan
Les jeunes goélands sont beaucoup moins colorés et n’acquièrent leur plumage d’adulte qu’au bout de plusieurs années. Difficile pour le non-initié d’identifier facilement les plumages des jeunes des différentes espèces.

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Les goélands argentés semblent progresser très vite à l’intérieur du continent, notamment en milieu urbain où plusieurs villes ont été colonisées récemment. Les Bretons, goélands compris, ont toujours eu le goût de la conquête et des voyages !

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Chavela Vargas

Je ne sais pas trop où en est aujourd’hui Chavela Vargas mais je sais qu’elle vit encore et qu’elle donnait encore des concerts il y a quelques années seulement. Elle vient d’avoir 90 ans ! J’avais été impressionné lorsque j’avais vu apparaître un jour sur le petit écran (sur la chaîne Mezzo, la seule chaîne que je regarde de temps à autre) le visage buriné de cette chanteuse mythique du Mexique. Un pays dans lequel Chavela Vargas a défrayé la chronique en s’attaquant à la chanson ranchera, un style très sensuel habituellement réservé aux hommes, mais aussi en brûlant sa vie par les deux bouts (tabac, alcool) et en portant un pistolet sur elle.

Dans cette émission, Chavela Vargas y livrait des parts intimes d’elle-même, elle y racontait comment après une période de gloire dans les années 60 et 70, elle avait sombré dans l’alcoolisme pour ne s’en sortir que bien plus tard. Elle parlait également de sa vie amoureuse et revendiquait avec force son homosexualité. Il y avait une rage de vivre derrière ses propos, ce qui fait que dix ans plus tard je ne suis pas surpris de la voir avancer avec force et sérénité loin dans l’âge. Les personnes âgées de cette trempe m’émerveillent.

Voici donc quelques vidéos trouvées sur le net. Ceux qui aiment habituellement la nostalgie du fado trouveront certainement une parenté entre la musique portugaise et ce style ranchera qui nous vient du Mexique.

La première vidéo est un extrait du film Frida dans lequel Chavela Vargas fait une courte apparition. Elle a alors 84 ans.

Viennent ensuite trois autres extraits : « Si no te vas », « un mundo raro », « volver volver ». Chavela Vargas y est vêtue d’un éternel poncho où le rouge domine. Y cache-t-elle son pistolet dessous ?

Bon dimanche à tous.

L’histoire de l’aubergine

L’HISTOIRE DES FRUITS ET LEGUMES (6)
Les aubergines africaines dont je vous ai parlé dans mon article de lundi dernier sont-elles vraiment originaires d’Afrique ? A priori oui, évidemment, puisqu’on les a appelées « africaines ». En réalité, l’histoire des fruits et de nos légumes est très complexe et les mouvements des peuples à travers le monde ont bien brouillé les cartes.

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C’est en fait dans les montagnes de Birmanie, en Asie donc, qu’il faut rechercher l’origine de l’aubergine. La forme sauvage a fait l’objet de culture en Inde il y a trois mille ans. Dès le départ, l’aubergine a été une plante mal aimée, considérée comme maléfique, ce qui explique que son expansion a été très lente. Il lui aura fallu par exemple mille cinq cent ans pour conquérir la Chine proche.

Des périodes de luttes entre clans armés ont obligé certains Indiens à affronter la mer et à découvrir malgré eux des terres inconnues. C’est ainsi que la côte orientale de l’Afrique a été abordée par ces fuyards et qu’est née ensuite une route maritime, un espace d’échanges donc, entre l’Inde et la corne Est de l’Afrique.  C’est par cette voie que sont arrivées les première aubergines sur les côtes de Somalie. De nombreuses aubergines africaines sont donc aujourd’hui des descendantes de ces aubergines immigrantes arrivées d’Inde.

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Mais ce n’est pas par l’Afrique que sont arrivées les aubergines que nous consommons couramment aujourd’hui. C’est directement de l’Asie, leur contrée d’origine.

Pour arriver en Europe, deux voies ont été utilisées par l’aubergine pour sa propagation : d’abord la route de la soie qui permettait le transport de marchandises de luxe (et pas seulement la soie) entre la Chine et la partie orientale de la Méditerranée ; ensuite la route de l’Islam qui permit à l’aubergine de s’installer en Afrique du Nord, en Andalousie et dans les Balkans.

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Plus tard, les nombreuses allées-et-venues entre l’Europe et l’Amérique ont permis à l’aubergine de conquérir d’autres parties du monde, dont la Guadeloupe, les Antilles et de nombreuses îles.

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Un légume (un fruit plus exactement) qui, originaire d’une partie restreinte du monde, a donc su coloniser une bonne partie de la planète bien avant la période moderne de mondialisation des échanges que nous connaissons !

Taxe carbone, pourquoi ? Car bonne ?

Il y a plein de sujets importants que je ne sais comment aborder sur ce blog car ils sont complexes et je suis beaucoup plus en attente d’avis extérieurs qu’en mesure de donner le mien.

Comment aborder par exemple la taxe carbone ? Quel biais trouver pour ce genre d’article ?

Hé bien, c’est le Canard de ce jour qui m’en donne l’occasion avec cette belle contrepèterie : Côté taxe qui assèche, la « carbone » n’est pas encore là.

Papillons nocturnes en Brenne (6)

Poursuite du compte-rendu de mon petit séjour en Brenne consacré aux papillons nocturnes. Il se pourrait bien que cette série dure le temps de plusieurs dizaines d’articles que je distillerai au fil du temps, tant la diversité des papillons rencontrés était grande.

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Beaucoup d’espèces nocturnes sont petites et ternes et ne dévoilent leur beauté que si on les observe de très près, parfois avec une loupe ou même sur un écran d’ordinateur après avoir pris l’insecte en photo. Ainsi cette Hémithée du genêt (appelée aussi « Hémithée de la cytise ») et qui répond au doux nom de pseudoterpna pruinata (enfin, si vous l’appeliez par ce nom là, je ne suis pas certain qu’elle vous répondrait … ou alors en latin !).

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Il s’agit là d’une espèce très répandue en Europe (jusqu’en Sibérie) et que l’on peut trouver dans toute la France. Sa fréquence est due au fait que l’espèce vit dans des milieux aussi divers que friches ouvertes, lisières de forêts claires, prairies et  zones humides. La chenille vit sur les genêts, les cytises, les ajoncs …

En étant un peu attentif, vous pourrez la rencontrer en pleine journée car l’adulte est assez actif le jour. Plusieurs générations, parfois trois, se succèdent à la belle saison. Ceux de l’été sont plus petits et moins contrastés.

La dernière génération vole en septembre. Alors, ouvrez vos yeux ! Dans quelques semaines, les adultes auront disparu.

Les tomates de la Bourdaisière

En allant cet été en Bretagne, nous nous sommes arrêtés à mi-chemin dans la vallée de la Loire à Montlouis.

Montlouis-sur-Loire, ça vous dit quelque chose ? Et bien moi oui, j’en rêvais depuis un moment. C’est en effet là qu’est installé un jardin-conservatoire de tomates.

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Le jardin est installé dans une grande propriété dont l’élément central est le château.

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Je consacrerai sans doute un ou deux articles aux choses que j’y ai vues. Mais aujourd’hui, le thème de l’article est uniquement le jardin.

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Le jardin contient des tonnes de choses, en particulier des fleurs, et je dois dire que l’alliance « légumes/plantes aromatiques/fleurs » est un vrai régal pour les yeux.

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Les tomates sont cultivées de manière très originale, trois par trois, sur des rames en bois reliées en haut à la manière d’un tipi.

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On peut admirer à loisir les nombreuses variétés de tomates sur pied mais on peut aussi en retrouver un certain nombre sur les étagères du château où elles sont exposées.

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Ce qui m’a le plus impressionné dans ce parc, c’est la compétence de Nicolas, le jardinier, qui a lui seul entretient tout cet espace, et sa grande disponibilité vis à vis des visiteurs.

Nicolas
Nous aurions pu rester des heures à flâner dans ce jardin ou à discuter avec Nicolas. Mais une espèce de sexe bizarre qui domine le jardin et qui semble recouvert … d’algues vertes nous rappelle que c’est bien en Bretagne que nous nous rendons et qu’il nous faut reprendre la voiture !
(mais non, Yves, c’est une blague, la Bretagne est bien sûr la plus belle région de France, c’est juste pour faire une chute à mon article :wink: )

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La vie en Bleu

Jeudi dernier, le Ministre du budget a annoncé que la dette de la France avait plus que doublé en un an. Du jamais vu dans l’histoire récente de notre pays ! On est passé de 51,4 milliards de déficit le 31 juillet 2008 à 109 milliards cette année à la même date. Et les prévisions font état de 140 milliards pour la fin de l’année.

Curieusement, cette info n’a pas fait la Une des journaux. L’article du Monde.fr qui était mis en avant en début d’après-midi était relégué très en arrière-plan en fin de journée (et j’ai eu un mal fou à le retrouver). Disons, pour être exact, que la plupart des journaux qui en ont parlé on vite recouvert cette info d’autres infos soit plus alléchantes soit encore plus catastrophiques. Ainsi va la planète médiatique.

Le lendemain matin, en passant chez mes parents, j’ai regardé le journal préféré des Franc-comtois pour savoir si ce déficit abyssal de la France avait fait la Une du journal. Non, le journal avait préféré titrer sur les Bleus. « Les bleus n’ont plus le choix ». Un non-événement donc.

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Je me suis dit « tiens, le déficit, c’est un oubli », le journal le mettra en titre demain. Hé bien non, toujours le même type de non-événement sur la couverture de samedi : « mauvaise opération pour les Bleus ».

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Voilà, notre pays est dans le rouge. Mais grâce à l’Est Républicain, les Francs-comtois continuent de voir la vie en bleu.
Elle est pas belle not’ région ?

Allez, pour conclure cet article, quoi de mieux évidemment que « la vie en rose » de la môme Piaf.

Aubergines … décoratives !

Cette année j’ai cultivé quelques variétés d’aubergines. C’est une amie, Christiane, qui avait fait les semis et qui m’a donné un ou deux plants de chaque variété. Il y avait parmi ces aubergines  quelques variétés originaires d’Afrique, toutes très belles et comestibles. Mis à part des attaques très sévères par les doryphores, j’ai trouvé que toutes les variétés se cultivaient facilement et je n’ai pas éprouvé de difficulté particulière à m’occuper d’elles.

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J’ai été surpris par la diversité de ces aubergines, tant d’un point de vue couleurs que formes.

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Il y a deux jours, c’était le moment de vérité. Etaient-elles aussi bonnes que nos variétés traditionnelles ou non ?

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Depuis au moins vingt ans, je ramène plein de trucs bizarres à consommer et je n’ai eu que de bonnes surprises. Les carottes jaunes, les tomates vertes, les choux-fleurs violets, les radis asiatiques : tout excellent ! Mais là, alors que Claudine était venue à la maison et que c’est elle qui s’était chargée de les cuisiner, le plat de gratin s’est avéré dé-gueu-lasse !  Je n’ai jamais trouvé autant d’amertume dans un plat. Grosse déception donc. Les avais-je cueillies trop mûres ? Est-ce le type de légume qu’il faut cueillir très jeune ? J’ai tendance à penser que leur mauvaise qualité gustative tient plutôt aux variétés elles-mêmes.

Mes aubergines auront donc la chance de ne pas finir dans l’estomac et elle vont continuer à vivre encore un peu leur vie dans un petit panier en décoration.

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Mais si quelqu’un d’autre veut essayer, je mets quelques dizaines d’aubergines à sa disposition.

Nina Hagen

J’ai toujours aimé Nina Hagen, mais, bizarrement, je m’en suis toujours tenu à ses deux premiers disques. Depuis vingt ans donc, j’écoute régulièrement les deux mêmes albums et je n’ai jamais eu la curiosité de savoir ce qu’elle était devenue par la suite. Je savais juste qu’elle sévissait toujours dans la musique, mais sans plus. Pour moi, Nina Hagen restait définitivement liée à ce fameux African Reggae de 1978 que j’ai écouté des dizaines de fois.

J’ai toujours pensé que Nina Hagen était une ancienne chanteuse d’opéra reconvertie à la musique punk. Et puis, en regardant sa biographie, je m’aperçois que non. D’où tenais-je cette information érronée ? En fait, dès l’âge de 16 ans, Nina Hagen avait déjà créé son propre groupe et avait à son programme des reprises des chansons de Janis Joplin et de Tina Turner. Pour des raisons politiques (le beau-père de Nina est un poète dissident), la famille sera déchue de la nationalité est-allemande et passera en Allemagne de l’Ouest. On est en 1976. Un an plus tard, Nina Hagen qui était partie fréquenter la scène punk à Londres, revient en Allemagne et connaîtra aussitôt le succès avec son premier disque.

On peut retrouver les principaux éléments de la vie de Nina Hagen (sa conversion au bouddhisme, les OVNIS qu’elle a aperçus, ses propos sur Dieu) dans la petite biographie que lui consacre Wikipedia.

C’est parce que des amis (René et Claudine) sont allés l’écouter le mois dernier à Colmar et qu’ils m’en ont parlé avec enthousiasme que je me suis penché les quinze derniers jours sur sa discographie. Je n’en connais encore qu’une partie mais j’y ai découvert de petites perles. Voici deux autres vidéos glanées sur Youtube (la deuxième fait très « chant de Noël », mais allez jusqu’au bout quand même !) :

Et pour finir une reprise que beaucoup d’entre vous reconnaîtront aisément :

Bon dimanche à tous !

Les moteurs de recherche solidaires sur la toile

Article proposé par Thierry
Je vous propose d’aborder les moteurs de recherche sur internet déclinés  en 4 thèmes et autant de blogs : solidaire, écologiste, vidéo-photo et scientifique.

He bien non il n’y pas que le jeune monstre Google (âgé de onze ans et au capital boursier de 160 milliards de dollars) ou Exalead, le moteur français fondé en 2000 et qui a la même ambition que Google à son départ : « redessiner le paysage de la donnée numérique via une plate-forme logicielle industrielle qui utilise le meilleur des technologies linguistiques pour structurer, accéder et donner du sens au patrimoine informationnel étendu de chaque entreprise  » – Ouf! — Source Exalead: 100 millions d’utilisateurs uniques par mois

Connaissant les curiosités qui vous animent ainsi que votre fibre humanitaire, je vous présente trois moteurs de type solidaire.

http://www.doona.fr/ ou .org  — moteur de recherche à but humanitaire. « Doona est et restera le premier moteur de recherche à but humanitaire sur Internet ». C’est une association née en juin 2006, basée aux Sables d’Olonne. L’internaute peut devenir partenaire (12€/an pour le tarif normal, 6€/an si vous êtes étudiant, chômeur, ou précaire) et/ou  faire un don. Il y a aussi le blog: http://www.doona.fr/blog/ —  Donna reverse 100% de ses recettes publicitaires. Le meilleur moteur solidaire

http://www.veosearch.com/ — le plus gros moteur du genre. Très complet et facile d’accès, un peu pollué par la pub, on y trouve un comparateur de prix solidaire. VeoSearch parraine des associations orientées développement durable, reverse 50% des recettes publicitaires. Lancé a Paris en août 2007, VS ne cesse de grandir, le mois dernier (juillet 2009) VS a versé plus de  75000 € à 1330 associations partenaires.  VS vient de lancer:  http://www.durable.com/ — qui propose les services liant internet et protection de l’environnement. VS semble intéresser beaucoup d’investisseurs : régie publicitaire, fond d’investissement éthique (sic), bref une star-up qui monte et qui jure de rester dans sa ligne de départ. – Je le place en seconde position

http://www.hooseek.com/ — qui reverse un pourcentage de ses recettes publicitaires a des associations engagées dans le développement durable. Hooseek utilise la puissance de Yahoo. C’est une société basée a Neuilly et crée fin 2008. Il se dit  « moteur solidaire »: nous, internautes choisissons 4 associations  et chaque recherche effectuée sur Hooseek apporte environ 0,15 centimes à mes associations choisies. Pas mal !!

Il y a d’autres moteurs solidaires mais qui manquent de transparence dans leur mode de financement associatif. On peut en parler lors d’un second article suite de celui ci.

Alors, prêt à modifier votre page d’accueil ?

Oiseaux du Finistère (3)

J’ai toujours adoré le comportement du bécasseau sanderling qui joue en permanence avec les vagues. Cet oiseau recherche en effet sa nourriture dans la zone de sable battue par les flots. Les troupes de bécasseaux y font un va-et-vient permanent. Ils vont en direction des vagues lorsque celles-ci se retirent et reviennent à vive allure vers le rivage dès que la vague suivante arrive.

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Ce comportement est leur routine quotidienne et c’est là l’activité quotidienne du sanderling, de l’aube au crépuscule et même au clair de lune. Les flots leur amènent des proies minuscules : diptères, petits crustacés,vers … Ils se rabattent aussi sur les « puces de mer » au niveau des laissées d’algues.

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Les oiseaux ne sont donc pas trop difficiles quand aux espèces recherchées, c’est plutôt la quantité de petites proies disponibles qui compte. Il n’ont donc pas, contrairement à d’autres espèces de limicoles, de spécialisation alimentaire. Leur spécialisation tient donc au milieu qu’ils fréquentent : le rivage de sable battu constamment par les flots.

Lors de mon court séjour dans le Finistère, j’ai pu approcher d’assez près une troupe de sanderlings au repos.

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Ces oiseaux nichent dans le grand Nord, autour de la calotte polaire. Ils quittent leurs lieux de nidification dès le mois de juillet en direction du sud. Lors de mon passage en Bretagne (troisième semaine d’août), la migration semblait battre son plein et les bécasseaux sanderlings étaient présents en grand nombre. Ils vont passer l’hiver sur une zone très vaste allant du Danemark  … à la pointe de l’Afrique du Sud.

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« L’automne à Pékin », de Boris Vian

Un mot d’abord pour situer cette oeuvre. Elle a été écrite en 1946 puis remaniée en 1956, pour une deuxième édition, trois années seulement avant la mort de l’auteur. A cette époque, Vian n’était pas seulement romancier mais aussi ingénieur, inventeur, musicien, critique de jazz, poète, auteur dramatique, scénariste, traducteur, chroniqueur, parolier et interprète de ses propres chansons.

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L’automne à Pékin n’eut aucun succès du vivant de Boris Vian, tout comme toute son oeuvre d’ailleurs.

Dès les premières lignes du livre, on est vite plongé dans l’univers particulier et absurde de Boris Vian :

« Ama­dis Dudu sui­vait avec convic­tion la ruelle étroite qui consti­tuait le plus long des raccourcis per­met­tant d’at­teindre l’arrêt de l’au­to­bus 975. Tous les jours, il de­vait don­ner trois ti­ckets et demi, car il des­cen­dait en marche avant sa sta­tion, et il tâta sa

Lire plus

Marque-page (5)

Un nouveau marque-page à imprimer et à insérer dans le prochain livre que vous allez lire (photo réalisée en mai à la bambouseraie d’Anduze dans les Cévennes) :

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Mais au fait, personne n’a encore proposé de livre pour la discussion du mois d’octobre, prévue normalement le mardi 6. Hé la, faut vous réveiller, c’est la rentrée !

Bon lundi !

Certains d’entre vous reprennent le travail ce matin. D’autres l’ont fait la semaine dernière ou même il y a plusieurs semaines déjà.
Bref, que vous reveniez de vacances ou qu’il ne s’agisse simplement que d’un lundi matin morne comme beaucoup de lundis matins, nul doute que cette vidéo aura de l’effet sur vous. Merci à Christophe de me l’avoir fait connaître.

Est-ce ainsi que les hommes vivent ?

J’aime beaucoup le DVD que Bernard Lavilliers vient de consacrer à celui qui, pour moi, est le plus grand monsieur de la chanson française. Je veux parler de Léo Ferré.

Deux extraits de ce concert, pour vous mettre l’eau à la bouche. « Les poètes » d’abord, une chanson que Ferré avait composée en 1960.

« Est-ce ainsi que les hommes vivent » ensuite dont le texte est d’Aragon et dont la musique a été composée par Ferré à la même époque (1961 exactement).

J’aime beaucoup l’écriture d’Aragon qui est très musicale en elle-même. Pas étonnant donc que ses textes, mis en musique par Ferré mais aussi par Ferrat et par Brassens, se soient prêtés à autant de chansons devenues populaires (« Il n’y a pas d’amour heureux », « Que serais-je sans toi », « Aimer à perdre la raison », « Nous dormirons ensemble » …).

Trois autres versions de « Est-ce ainsi que les hommes vivent ? » glanées sur le net : successivement Marc Ogeret, Mélanie Carp (une très belle révélation pour moi) et Catherine Sauvage qui était une grande interprète des chansons de Léo Ferré (sur sa vidéo qui dure plus de 8 minutes, « est-ce ainsi que les hommes vivent ? » est précédé par une autre chanson de Ferré de la même époque : « vingt ans », elle est chantée juste après l’interview de l’artiste).

Bon dimanche à tous.