Poursuite de notre lecture mensuelle proposée par l’un des lecteurs de ce blog. Le mois prochain, le mardi 2 juin exactement, nous discuterons d’un livre qui nous est proposé par Christophe. Il s’agit de « Les immortels d’Agapia » de Constantin Virgil Gheorghiu. Voici la présentation que nous en fait Christophe :
« Constantin Virgil Gheorghiu est un écrivain roumain, prêtre orthodoxe et fils de prêtre, né le 15 septembre 1916 à Valea Alba en Moldavie dans le nord de la Roumanie. Il est mort en 1992 en France.
Surtout connu pour son ouvrage « La vingt-cinquième heure », cet écrivain signe là parmi d’autres un écrit politique.
Lorsque adolescent j’ai lu « Les immortels d’Agapia », parmi bien d’autres auteurs slaves (Tolstoï, Gogol, Soljénitsyne, Gorky…), j’ai ressenti un bonheur littéraire fort qui m’a permis d’affiner le lieu de mes engagements et ma connaissance de l’humanité.
J’aurais souhaité d’ailleurs partager avec vous les écrits d’un autre auteur de langue roumaine (Panaït Istrati) mais cela aurait été plus lourd en pages bien que passionnant ! (Chef d’œuvre).
Alors bien sûr, au tournant du XXème siècle, nul n’est tombé de la dernière pluie : Gheorghiu est taxé d’antisémitisme, d’anticommunisme primaire et peut-être pire ! La polémique ne devrait pas, j’espère, vous empêcher d’entrer dans une narration puissante (ah ! Les slaves), de retrouver de vieilles questions sur l’humanité sur fond d’enquête juridique… et je l’espère de partager mon goût pour ce livre.
Je vous laisse avec les Satrapes, les Immortels (issus de l’empire Perse), dont vous comprendrez petit à petit la puissance ; vous retrouverez la misère aussi, puissante à sa façon, et baignerez dans une atmosphère empreinte, à nouveau, de rudes conditions climatiques !
Qu’on ne s’y trompe pas : Gheorghiu dénonce l’oppression totalitaire et se porte au secours de ceux qui subissent la contrainte.
Mais je vous laisse le soin, à la lecture de ce bouquin de vous forger une opinion propre… et de réagir !
Comme souvent avec les livres que j’aime… je les prête… et ils ne reviennent pas toujours !
Alors je l’ai commandé, reçu, et il a disparu ! Sachez tout de même que je l’ai relu 20 ans après ma découverte avec le même bonheur. Vous le trouverez aisément en poche : aux éditions Gallimard, collection Folio.
Merci au Blogadupdup de permettre ce partage. »